Nous commencerons ce journal avec la dernière ligne droite aux Etats-Unis. Demain, c’est donc l’ “election day”, le jour où les Américains sont appelés aux urnes pour choisir le locataire de la Maison Blanche. Les deux candidats profitent des dernières heures pour multiplier leurs déplacements de campagne.
Nous ferons également le point au Proche-Orient. La pression se maintient avec le soutien des Américains à Israël et le Liban qui vit toujours sous les bombes.
Et puis de retour en France, nous irons revivre l’université d’automne de l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, de François Asselineau qui se tenait la fin de semaine dernière.
Nous ferons également le point au Proche-Orient. La pression se maintient avec le soutien des Américains à Israël et le Liban qui vit toujours sous les bombes.
Et puis de retour en France, nous irons revivre l’université d’automne de l’UPR, l’Union Populaire Républicaine, de François Asselineau qui se tenait la fin de semaine dernière.
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00:30Nous commencerons ce journal avec la dernière ligne droite aux États-Unis.
00:34Demain, c'est donc l'Election Day, le jour où les Américains sont appelés aux urnes
00:39pour choisir le locataire de la Maison Blanche pour 4 ans.
00:42Les deux candidats profitent des dernières heures pour multiplier leur déplacement de campagne.
00:47Nous ferons également le point au Proche-Orient.
00:50La pression se maintient avec le soutien des Américains à Israël
00:53et le Liban qui vit toujours sous les bombes.
00:57Et puis de retour en France, nous irons revivre l'université d'automne de l'UPR,
01:02l'Union populaire républicaine de François Asselineau
01:05qui se tenait la fin de semaine dernière.
01:11Tous les coups sont permis aux États-Unis.
01:14Demain, tous les Américains qui ne l'ont pas encore fait se prononceront
01:17pour choisir leur candidat aux élections présidentielles.
01:20L'occasion de faire le point sur le scrutin et la campagne.
01:28C'est une véritable guerre que se livrent les deux candidats à la Maison Blanche
01:33et ils sont bien décidés à livrer bataille jusqu'au bout.
01:37Une bataille électorale très différente de celle que l'on connaît en France et en Europe.
01:41Voici donc les grandes lignes à comprendre pour suivre le vote des Américains.
01:45Les Américains ne votent pas directement pour leur futur président
01:49mais pour 538 grands électeurs qui s'engagent à voter en leur nom.
01:55Le font-ils toujours ?
01:57Il y a eu des cas de grands électeurs déloyaux mais très peu
02:00et cela n'a jamais eu d'impact sur le résultat de la présidentielle.
02:06Pour être élu, un candidat doit décrocher la majorité absolue des voix des grands électeurs.
02:12Chaque État a autant de grands électeurs que d'élus à la Chambre des représentants et au Sénat.
02:18La Californie, l'État le plus peuplé, en compte 54.
02:22Le Wyoming, le moins peuplé, n'en a que 3.
02:31Dans chaque État, le camp qui arrive en tête du vote populaire rafle toutes les voix des grands électeurs de l'État.
02:38Il n'y a que deux exceptions, le Nebraska et le Maine qui les répartissent à la proportionnelle.
02:43Avec cette règle du Winner Takes All, le vainqueur rafle tout,
02:48Un candidat peut être élu par les grands électeurs,
02:51tout en ayant rassemblé moins de voix que son rival dans l'ensemble du pays.
02:56Si certains États sont clairement démocrates ou clairement républicains,
03:00d'autres peuvent basculer d'un côté ou de l'autre selon les scrutins.
03:04C'est dans ces swing states que se joue le résultat de l'élection.
03:08Ils sont sept cette année, Pennsylvania, Géorgie, Michigan, Wisconsin, Nevada, Arizona et Carolina.
03:16Dans ces États clés, la victoire s'est jouée avec moins de 3 points d'écart en 2020.
03:21Ces swing states représentent 93 grands électeurs, soit près d'un sur cinq,
03:26ce qui explique que l'issue du scrutin soit aussi serrée.
03:30Des grands électeurs, des États clés ou pivots, pas de doute,
03:33le système électoral américain n'est pas d'une grande limpidité.
03:37Encore moins quand on se souvient aussi de la pratique courante du vote anticipé.
03:42Autre particularité américaine, ce n'est pas le jour de l'élection que tout se joue.
03:47Le 5 novembre, quand les bureaux de vote ouvriront, un grand nombre des électeurs auront déjà voté.
03:53Le vote anticipé s'est développé de manière spectaculaire aux États-Unis.
03:5747 États l'autorisent désormais dans le but d'améliorer la participation et de réduire l'affluence le jour au jour.
04:04La pandémie de Covid l'a dopée en 2020.
04:07100 millions d'Américains y ont eu recours à la dernière présidentielle, ce qui représente deux tiers des votants.
04:13Et une grande partie d'entre eux ont choisi le vote anticipé par correspondance,
04:18vote accusé par Donald Trump d'avoir causé sa défaite en favorisant une fraude présumée,
04:23dont il n'a jamais pu apporter la preuve.
04:26Une fraude qui ne peut être que facilitée par ce système électoral
04:29où les moyens de voter se multiplient et avec eux d'importantes failles.
04:34Toujours est-il qu'à la veille du 5 novembre, près de 80 millions d'Américains
04:38avaient donc déjà choisi leur candidat sur les 244 millions en tout.
04:43Ils restaient donc encore au candidat l'essentiel des électeurs à convaincre.
04:48Dans ce cadre, Kamala Harris ne rechigne pas au clientélisme.
04:51Elle s'est rendue dans une église de la communauté afro-américaine à Detroit, dans le Michigan.
04:56De quoi donner des élans mystiques à la démocrate.
05:04Oui, la justice, oui, laissons-nous tourner la page et écrire le prochain chapitre de notre histoire,
05:09un chapitre fondé sur un plan divin assez grand pour encompassser tous nos rêves,
05:17un plan divin fort suffisamment pour cuire la division,
05:21un plan divin fort suffisamment pour embrasser la possibilité,
05:27le plan de Dieu.
05:34Un plan divin fort suffisamment pour cuire la division.
05:39Une connotation messianique de plus en plus partagée par l'état profond américain.
05:44Kamala Harris peut aussi compter sur les stars progressistes du pays à l'image de Lady Gaga ou Jennifer Lopez.
05:50Une autre chanteuse, Cardi B, était également au meeting de Milwaukee dans le Wisconsin.
05:56Donald Trump parle de son concept de plan.
06:00Mais l'Amérique, le seul concept de plan qu'il a, c'est un plan pour vous.
06:06Un discours particulièrement original qui aura toutefois failli rester dans les coulisses,
06:11puisque le prompteur était tombé en panne et que la chanteuse ne pouvait visiblement pas miser sur la spontanéité.
06:18Hey, I need patience over here.
06:27Patience, where are you girl?
06:31I need patience over here.
06:40Un grand moment de solitude.
06:42Kamala Harris a également essuyé un coup dur dans la dernière ligne droite,
06:46un coup dur infligé par le pauvre Peanuts, un écureuil qui avait été recueilli par un Américain dans l'état de New York.
06:52La police fédérale a déployé des moyens importants pour aller récupérer l'animal et l'euthanasier,
06:58argant qu'il avait peut-être la rage, ce qui ne pouvait être vérifié qu'après sa mort.
07:02Une gigantesque vague d'indignation s'est alors élevée sur les réseaux sociaux,
07:06nettement favorisé par le camp des Républicains, Elon Musk en tête.
07:10En effet, au-delà de la mort de l'animal, qui ne semblait pas relever de la nécessité absolue,
07:14les opposants de Kamala Harris ont su, à raison, mettre en relief le grand écart de la justice
07:20qui laisse l'immigration sans contrôle et les criminels en liberté,
07:23mais fait preuve d'une opiniâtreté zélée pour euthanasier un écureuil.
07:28Comme l'avait prédit Elon Musk en se mettant dans la peau de l'animal,
07:31si vous me tuez, je deviendrai plus puissant que vous ne l'imaginez.
07:35Et tout porte effectivement à croire que si Donald Trump parvient à se hisser jusqu'à la Maison Blanche,
07:40le pauvre Peanuts n'y sera pas pour rien.
07:43L'ancien locataire a par ailleurs lui aussi mouillé la chemise en meeting
07:47où il a fustigé les obsessions progressistes de son adversaire en Géorgie.
07:59A la veille du scrutin donc, les jeux sont loin d'être faits.
08:03Le nom du vainqueur est généralement donné par les grands médias américains le soir même,
08:07sur la base de projections.
08:09Dans la plupart des États, les bureaux de vote fermeront entre 18h et 20h,
08:13heure locale répartie sur trois fuseaux horaires.
08:17On pourrait avoir un premier résultat non officiel lorsque les bureaux de la côte ouest auront fermé,
08:22soit vers 5h du matin heure française le 6 novembre.
08:28L'annonce du résultat officiel pourrait prendre plusieurs jours, voire plus d'une semaine,
08:32à cause de l'ampleur du vote par correspondance.
08:36Des votes par correspondance qui posent décidément des problèmes jusqu'à la fin,
08:40à plus forte raison qu'ils seront donc ceux principalement visés par les soupçons de fraude, comme en 2020.
08:45En cas de victoire de Kamala Harris, les médias annoncent d'ores et déjà
08:49que les partisans de Donald Trump seraient prêts à tout pour contester le vote.
08:53Des médias qui auront majoritairement fait la campagne des démocrates,
08:57en diabolisant systématiquement les républicains.
08:59Un parti pris pas loin non plus de la fraude massive.
09:06Et si le temps semble s'être figé aux Etats-Unis,
09:09les guerres se poursuivent au Proche-Orient avec le soutien accru de Washington à Tel Aviv.
09:14Les explications d'Olivier Frèrejac.
09:17De nouveaux déploiements militaires au Proche-Orient arriveront dans les prochains mois pour la défense d'Israël.
09:23Le Pentagone ne préjuge pas d'une victoire démocrate ou républicaine aux élections,
09:27mais marque une certaine constance dans la politique américaine concernant Israël.
09:32Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères américains, Lloyd Austin,
09:36a également mis en garde l'Iran et ses proxys.
09:39Alors que l'allié de Téhéran, le Hezbollah, ainsi que le Hamas en Palestine sont dans une situation délicate,
09:45Téhéran doit ainsi jongler entre la nécessité de riposter aux attaques israéliennes
09:50sans pour autant verser dans une guerre totale qui ne lui serait pas vraiment profitable.
09:54Pour Washington, Téhéran sert de repoussoir et permet de légitimer des attaques israéliennes,
09:59notamment contre des civils, que ce soit au Liban ou en Palestine.
10:03Le tout orchestré dans une entreprise de déstabilisation
10:06qui passe notamment par des mises en valeur de scènes plus ou moins spontanées,
10:10comme celle montrant une étudiante à Téhéran qui juge finot de se mettre à moitié nue
10:15dans une université d'un pays très religieux.
10:17Selon le Washington Post, l'Iran préparerait une riposte, je cite,
10:21« complexe » contre Israël avec des missiles plus puissants pour après les élections.
10:26Pour l'heure, la fameuse escalade directe entre les deux camps demeure hypothétique.
10:31Elle aurait pour mérite, du point de vue israélien,
10:33de focaliser l'attention internationale sur un autre front.
10:36Le désastre humanitaire de Gaza a ainsi été occulté en partie par l'attaque sur le Liban.
10:41Et pourtant, dans les deux pays, la situation demeure catastrophique.
10:45Selon les responsables des grandes agences humanitaires de l'ONU,
10:49la situation dans le nord de Gaza est apocalyptique
10:52et l'ensemble de ses habitants court le risque imminent de mourir,
10:55notamment de maladies, de famines et de violences.
10:58Pour les seules journées de vendredi et samedi,
11:01plus de 50 enfants auraient été tués à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza,
11:05selon l'agence des Nations Unies pour l'enfance.
11:08Vendredi, le ministère libanais de la Santé avait lui annoncé la mort de 52 personnes
11:14dans des frappes israéliennes sur l'est du pays.
11:16Des frappes qui n'avaient pas été précédées des fameux conseils d'évacuation
11:20lancés parfois par l'armée israélienne.
11:23Le lendemain, samedi, dans la banlieue sud de Beyrouth,
11:26au moins 11 personnes étaient, elles, blessées.
11:29La guerre au pays du Cèdre n'est cependant pas prête de prendre fin.
11:32Les succès d'Israël, qui est notamment parvenu à faire éliminer les principaux chefs du Hezbollah,
11:37n'ont pas permis de faire plier le mouvement chiite
11:39qui entend poursuivre sa lutte derrière le slogan, je cite,
11:42« nous ne baisserons pas les armes ».
11:44Depuis le début de l'invasion israélienne,
11:46la Palestine dénombrait plus de 43 000 morts
11:49et le Liban un peu plus de 2 000.
11:51Libanais comme Palestiniens sont sous le coup des bombardements
11:54et des opérations militaires israéliennes depuis respectivement plus d'un an et plus d'un mois,
11:58avec un soutien très limité au niveau international,
12:01mais aussi et surtout un silence pour le moins étonnant du monde arabe,
12:05laissant entendre que l'ouma passe bel et bien au second plan
12:08quand il est question de géopolitique.
12:10De son côté, Israël semble tout à fait libre de ces mouvements
12:14et a par ailleurs officiellement informé les Nations Unies, lundi,
12:17de l'annulation de l'accord avec l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA,
12:22votée la semaine dernière par la Knesset,
12:25une mesure qui pourrait provoquer l'effondrement du système d'aide à Gaza
12:29et aggraver la situation humanitaire.
12:35Et retour en France où des élections américaines intéressent et inquiètent parfois.
12:39Samedi et dimanche, l'UPR, l'Union Populaire Républicaine,
12:42réunissait son université d'automne à Valère, en Indre-et-Loire,
12:46deux tables rondes étaient organisées pour réfléchir au destin de la France
12:50et à sa place sur la scène internationale.
12:53TV Liberté était le seul média sur place.
12:57Politiquement, des gens qui prennent au sérieux, enfin,
13:00puisque nous ne sommes plus en période de détente,
13:02c'est fini les 30 glorieuses,
13:04donc on ne fait plus de la politique pour s'amuser maintenant.
13:07On va vers des circonstances exceptionnelles.
13:10On voit bien qu'il y a une...
13:12Vous savez, en astronomie, on appelle ça une syzygie.
13:15C'est un mot pour les cruciverbistes.
13:17S-Y-Z-Y-G-I-E.
13:19C'est quand vous avez un alignement des planètes.
13:22Et actuellement, on voit se multiplier en effet des problèmes fondamentaux partout.
13:26Là, l'élection présidentielle américaine.
13:29Je vais peut-être vous décevoir,
13:31mais je crois qu'il ne faut pas mettre d'espoir excessif
13:34dans aucun des deux candidats.
13:36Je pense que ce qui les unit est plus important que ce qui les sépare.
13:40Je pense que sur le fond,
13:42la puissance américaine continuera à faire la guerre à l'Europe,
13:46par personnes interposées éventuellement, n'est-ce pas ?
13:49Je pense qu'ils ont tous les deux l'idée
13:52que les choses ne doivent pas changer
13:54quant aux fondamentaux de la politique américaine,
13:57mais bien sûr, il y aurait des différences imprévisibles
14:01si c'était Donald Trump,
14:03parce que Donald Trump est un personnage inclassable
14:06qui a pris ses distances avec ce qu'on a tendance à appeler l'état profond,
14:10contrairement à Kamala Harris qui en est l'instrument le plus docile.
14:14Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est un homme,
14:17mais il faut en tout cas un niveau de conscience
14:20et de reconnexion au réel.
14:22Et sur la scène internationale,
14:24la nécessité de ce retour se voit de manière flagrante.
14:29Et il faut qu'on arrive à ce point de bascule
14:32et à partir de là, qu'on ait un niveau de conscience, de lucidité
14:36et qu'on ait une envie de sursaut.
14:39Parce que sinon, c'est l'enfoncement.
14:42Si on ne sursaute pas, on s'enfonce.
14:44Et on va s'enfoncer.
14:46Si ça continue comme ça, on va vraiment s'enfoncer.
14:48J'ai été extrêmement surpris de la différence
14:50de ce que j'ai pu voir et de ce qu'a pu en écrire
14:53et en dire la presse française.
14:56Il y a un monde et un fossé abyssal
15:01entre ce que sont en train de construire les BRICS
15:04et ce qu'en retire notre presse,
15:06qui passe complètement à côté d'un enjeu absolument majeur.
15:09Et c'est un problème fondamental.
15:11Moi, c'est pour ça que j'ai été là-bas.
15:12Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, on a un besoin impérieux
15:15d'avoir les médias et les médias indépendants
15:17qui aujourd'hui font le boulot,
15:18parce que les autres ne le font pas.
15:19La crise au Moyen-Orient,
15:21la crise financière qui risque d'emmener l'ensemble de l'Occident
15:25dans un désastre financier sans nom,
15:28le basculement des pouvoirs planétaires
15:30au profit des pays du Sud global,
15:34le discrédit de plus en plus important des médias
15:37dans le monde occidental,
15:39la défiance croissante des peuples occidentaux
15:42vis-à-vis des élections,
15:43dont on voit bien d'ailleurs qu'elles sont de plus en plus truquées.
15:46Tout ça, ça fait quand même beaucoup.
15:48On est dans une situation de blocage en ce moment en France.
15:50Ce n'est pas uniquement par l'élection.
15:52Il y a aussi la formule du coup d'État.
15:54Il y a eu de bons coups d'État.
15:55Le général De Gaulle a pris le pouvoir à deux reprises en juin 1940
15:59et puis en mai 1958 le pouvoir par des coups d'État.
16:03Il n'y a pas que les élections qui comptent.
16:05En plus de ça, des dirigeants politiques
16:07qui sont totalement incompétents
16:09et à moitié des cas psychiatriques,
16:11parce que ce qui se passe en ce moment en France
16:13défie l'imagination.
16:15Je pense qu'il va y avoir sans doute,
16:17à la fois je le crains et je l'espère,
16:20des bouleversements politiques majeurs
16:22qui échapperont même au cycle électoral.
16:24Je crois qu'il y a une majorité de Français
16:27qui pensent qu'il faut que la France
16:29reprenne en main son destin.
16:31Le problème c'est qu'ils ne se représentent pas tellement
16:34comment c'est possible.
16:36Il faut distinguer la question de savoir
16:38si nous voulons rester un peuple.
16:40Et donc ça c'est la question culturelle, identitaire.
16:43La deuxième question c'est
16:45est-ce que nous voulons avoir notre liberté
16:47pour pouvoir décider de ce que nous voulons faire
16:49chez nous, pour nous.
16:51Donc ça c'est la question de la souveraineté,
16:53c'est la question du rapport de force politique
16:55et donc de l'Etat, du rapport à l'Etat.
16:57Et puis évidemment il y a derrière tout ça
17:00des questions de stratégie, de méthode.
17:02Moi je ne sais pas où l'on va,
17:04il va y avoir je pense une crise très grave
17:06qui risque d'arriver dans les années, dans les mois,
17:08les semaines, les mois et les 2-3 ans qui viennent.
17:15Et partons à présent en compagnie de Renaud de Bourleuf
17:17pour l'actualité en bref en France.
17:23Ouverture du procès pour l'assassinat
17:25terroriste de Samuel Paty.
17:27Presque 4 ans jour pour jour après la décapitation
17:29du professeur par le Tchétchène Abdoulah Anzoroff,
17:328 accusés comparaissent devant la cour d'assises
17:34spéciale de Paris pour cette semaine,
17:36depuis ce lundi matin.
17:37En effet si le terroriste meurtrier a été tué
17:39par les forces de l'ordre après l'assassinat,
17:41il reste de potentiels complices et acteurs
17:43de ce terrible drame.
17:44Deux proches de l'assassin sont envoyés
17:46pour complicité d'assassinat terroriste,
17:48l'infraction la plus lourde, car ils sont soupçonnés
17:50d'avoir eu connaissance des intentions
17:52d'Abdoulah Anzoroff.
17:53Ils en courent la perpétuité.
17:55Les 6 autres accusés comparaissent pour association
17:57de malfaiteurs terroristes criminels.
17:59Parmi eux, Brahim Chnina, père de l'élève
18:01par qui est née la rumeur mensongère
18:03selon laquelle Samuel Paty avait fait sortir
18:05les élèves musulmans.
18:06Également sur le banc des accusés,
18:08Abdelahim Seyfrioui, un militant considéré
18:10comme islamiste accusé avec le précédent
18:12d'avoir diffusé des vidéos mensongères
18:14pour susciter la haine.
18:15C'est la deuxième fois que la justice étudie
18:17l'affaire liée à l'assassinat terroriste
18:19de Samuel Paty, puisque 6 anciens collégiens
18:21ont déjà été jugés en décembre 2023.
18:235 ont été condamnés pour défait d'association
18:25de malfaiteurs en vue de préparer des violences
18:27aggravées. Ils ont écopé de peine de prison
18:29entre 6 mois fermes et 2 ans exsurcis.
18:32Un an après Crépol, un nouveau meurtre
18:34près de Valence. Dans la nuit de jeudi à vendredi,
18:36une fusillade a éclaté sur le parking
18:38du discothèque à Saint-Péret en Ardèche.
18:40Nicolas, âgé de 22 ans et résident
18:42à Romand-sur-Isère, est mort de ses blessures
18:44samedi. Un fait qui rappelle
18:46le meurtre de Thomas, le garçon de 16 ans
18:48tué à coup de couteau à Crépol en novembre 2023.
18:50Ils étaient tous les deux membres du même club de rugby
18:52à Romand-sur-Isère.
18:54Selon les premiers éléments de l'enquête, la fusillade
18:56serait liée au trafic de stupéfiants.
18:58Le lendemain vendredi, un homme âgé de 18 ans
19:00a été tué par balle à Valence.
19:02Un décès qui, selon les enquêteurs,
19:04pourrait être lié à la fusillade survenue la veille.
19:06Trafic de drogue ou non,
19:08les règlements de comptes à main armée sont de plus en plus fréquents.
19:10Jeudi soir à Poitiers, un adolescent
19:12de 15 ans a été mortellement blessé
19:14lors d'une fusillade dans le quartier des Couronneries.
19:17Nouvel épisode du racisme anti-blanc en Tarn-et-Garonne.
19:20Samedi, un individu de 30 ans
19:22a été présenté au procureur de la République de Montauban
19:24pour des menaces et des violences légères
19:26contre des gendarmes sur l'autoroute A62
19:28le 31 octobre.
19:30Parmi les insultes proférées, l'individu aurait qualifié
19:32les militaires de « sales blancs »
19:34ponctués de « je vais tous vous crever ».
19:36L'individu, depuis placé en détention provisoire,
19:38avait refusé d'être testé à l'alcool et aux stupéfiants
19:40et a été jugé en comparution immédiate ce lundi.
19:43Une inclusivité à géométrie variable
19:45pendant ces Jeux olympiques.
19:47C'est ainsi que le collectif Le Revers de la Médaille,
19:49composé d'associations de solidarité telles que
19:51le Secours catholique et la TD Carmonde,
19:53décrit l'organisation des Olympiades de Paris 2024.
19:55Dans son rapport publié ce lundi,
19:57le collectif fustige ce qu'il appelle un « nettoyage social ».
19:59260 expulsions de squads, bidonvilles
20:01et campements ont été recensées,
20:03soit une hausse de 60% par rapport à la même période
20:05deux ans plus tôt.
20:07Un chiffre qui ne doit tromper personne,
20:09il s'agissait juste pour les pouvoirs publics
20:12Une découverte archéologique inattendue
20:14dans la banlieue de Lyon.
20:16En octobre, des travaux dans le centre de Sainte-Foy-les-Lyons
20:18ont révélé des découvertes inédites
20:20sous la couche de béton qui recouvre l'esplanade
20:22devant l'église de la commune.
20:24Des archéologues ont été dépêchés.
20:26Ils ont trouvé des ossements humains
20:28à moins d'un mètre de profondeur
20:30venant de sépultures du XVIe siècle.
20:32Des morceaux de céramique datant du XIIe siècle
20:34ont aussi été retrouvés.
20:36Les archéologues ont ainsi pu mettre en relief
20:38les vestiges d'une ancienne rue.
20:41La royauté espagnole a pris l'eau.
20:43Alors que de très graves inondations liées à la tempête d'Anna
20:45ont bouleversé la province de Valence
20:47faisant plusieurs centaines de victimes,
20:49le roi Philippe VI et son épouse la reine Laetitia
20:51ont décidé de se rendre dans la ville de Paiporta,
20:53particulièrement touchée.
20:55Une visite, incomprise par la population
20:57qui ne voyait visiblement pas l'intérêt.
20:59Le couple royal a ainsi été pris à partie
21:01par des jets de boue et de violentes insultes
21:03par les habitants.
21:05Une réaction inédite à l'égard de la monarchie
21:07alors même qu'elle ne pouvait pas grand-chose
21:09à la situation.
21:11Pedro Sanchez, le premier ministre, ainsi que Carlos Mazol,
21:13le président de la région, ont aussi fait les frais
21:15de la colère des habitants qui souffrent toujours
21:17des conséquences de la catastrophe,
21:19dont la rupture des approvisionnements en eau
21:21et en électricité.
21:23Au Royaume-Uni, l'opposition a un nouveau chef.
21:25Samedi, Kémy Badnok a succédé à Richie Sunak
21:27à la tête du Parti conservateur.
21:29Née dans la banlieue de Londres, de parents nigérians,
21:31elle a été élue députée en 2017
21:33et a été ministre dans les gouvernements Johnson,
21:35Truss et Sunak.
21:37Elle a été secrétaire d'État aux Affaires et aux Commerces
21:39de février 2023 à juillet 2024.
21:41Ancienne militante du Brexit, elle se caractérise
21:43par son combat contre le wokisme,
21:45notamment les dites transitions de genre,
21:47et contre l'immigration clandestine.
21:49Son adversaire battu lors du dernier tour de scrutin,
21:51Robert Jenrick, défendait globalement la même ligne.
21:53À croire que la droite britannique
21:55veut tourner la page de la ligne centriste et libérale
21:57représentée par Richie Sunak.
21:59Une victoire de Bruxelles en Moldavie.
22:01Dimanche, la présidente pro-UE
22:03Maya Sandhu a recueilli près de 55%
22:05des voix dans ce pays d'Europe centrale.
22:07Une élection qui était regardée de très près.
22:09Maya Sandhu, candidat du centre droit
22:11et ancienne de la Banque mondiale,
22:13l'emporte ainsi sur le candidat socialiste pro-russe
22:15mais dénonce néanmoins des tentatives
22:17d'ingérence russe, notamment dans les bureaux
22:19de vote situés à l'étranger. Un vote des Moldaves
22:21de l'étranger qui ont, selon les premières
22:23estimations, permis à la présidente de l'emporter.
22:25Minoritaire dans son pays, Maya Sandhu peut se montrer
22:27inquiète pour les années à venir. Lors du premier tour
22:29de l'élection présidentielle le 20 octobre,
22:31la population était également enjointe
22:33à se prononcer sur un référendum
22:35concernant l'inscription dans la constitution
22:37d'une adhésion à l'Union européenne.
22:39Le oui l'a emporté d'une très courte tête.
22:41Moins de 51%
22:43et témoigne d'une polarisation de la vie politique
22:45dans le pays.
22:49Et voilà, nous approchons de la fin
22:51de cette édition. Vous pouvez dès à présent retrouver
22:53Politique Éco.
22:55Pierre Bergeron reçoit le journaliste indépendant
22:57Jean-Louis Ambert pour évoquer
22:59les raisons d'une guerre en Ukraine
23:01qui s'éternise.
23:03Comment mettre fin à une guerre avec un régime qui,
23:05après avoir violé ses engagements internationaux,
23:07passe son temps à faire le tour
23:09des capitales occidentales
23:11pour qu'émander de l'argent et des armes ?
23:13On a pour le moins un doute
23:15quant à la volonté de ce régime
23:17de vouloir mettre un terme à la guerre
23:19quand Zelensky se rend
23:23de New York à Londres,
23:25de Londres à Paris
23:27pour à chaque fois aller demander
23:29plus d'armes, plus de fonds, etc.
23:31Également au programme,
23:33le Zoom du jour, le critique gastronomique
23:35Jean-Claude Ribot présente son dictionnaire gourmand
23:37du bien boire et du bien manger.
23:39Dès à présent, retrouvez également
23:41la chronique économique et financière
23:43Les Affranchis sur notre chaîne YouTube
23:45Formacourt. Philippe Béchade revient
23:47sur la sortie de Joe Biden
23:49qui a traité les électeurs de Donald Trump
23:51de déchets.
23:53C'est maintenant la fin de cette édition.
23:55Merci à tous pour votre fidélité.
23:57Belle soirée à tous
23:59et à demain.
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