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Le collectif "Algos Victima" assigne TikTok devant le tribunal judiciaire de Créteil, révèle ce lundi franceinfo. Les familles reprochent au réseau social d'avoir exposé leurs enfants à de nombreuses vidéos faisant la promotion du suicide, de l'automutilation ou encore des troubles alimentaires. 

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Transcription
00:00Marie a été harcelée pendant toute l'année scolaire, dans son lycée dans lequel elle était.
00:09TikTok l'a complètement enfermée dans sa détresse,
00:16en lui suggérant fortement que la meilleure solution pour elle,
00:21pour se libérer, était de faire ce qu'elle a fait, c'est-à-dire se donner la mort.
00:27Lorsque vous dites enfermée, c'est-à-dire que l'algorithme l'a enfermée,
00:31c'est pour ça qu'on parle de provocation au suicide par algorithme ?
00:35Oui, complètement. C'est comme si elle a bombardé de notifications, de contenus,
00:43pour l'enfermer, comme on peut dire, dans un terrier de lapins,
00:47où elle s'est complètement retrouvée enfermée dans ce cercle vicieux,
00:51jusqu'à l'inciter et lui montrer le suicide comme une voie de libération.
01:00Vous vous dites, trois ans plus tard, que sans TikTok, Marie n'aurait pas mis fin à ses jours ?
01:05Sans TikTok, je pense qu'entre le harcèlement et TikTok,
01:12qui n'a fait que la renfermer et lui envoyer des images négatives et dépressives,
01:19effectivement, il n'y aurait pas eu TikTok, je pense que ma fille aurait pu être encore là aujourd'hui.

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