• il y a 9 heures
Face à la concurrence asiatique sur les pneus de camionnettes et poids lourds, Michelin est contraint de fermer deux de ses usines à Cholet et Vannes.

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Transcription
00:001250 emplois chez le leader du pneumatique, c'est extrêmement lourd.
00:05Oui, Havannes, Achelet, Le Morbihan, Le Ménénot, Loire, vous avez raison, 1200 salariés.
00:11Les explications que donne la direction ce matin sont assez claires.
00:15La concurrence chinoise, l'explosion du coût de l'énergie
00:19et surtout la crise de l'industrie automobile, vous ajoutez ces trois facteurs à la fois.
00:25La direction dit ce matin une phrase qui est extrêmement claire,
00:28lorsque l'entreprise ne peut plus s'adapter, elle est contrainte de se restructurer.
00:33Et c'est vrai que Michelin, c'est un symbole, c'est un symbole industriel de l'industrie française,
00:38c'est un symbole politique, on se souvient à quel point les crises successives dans ce domaine
00:44avaient impacté la vie politique nationale.
00:471200 salariés, c'est vrai que c'est un coup très dur que les salariés
00:52viennent d'apprendre il y a quelques minutes, quelques heures.
00:55Le patron de Michelin d'ailleurs dit ce matin, on a tout tenté,
00:59on a essayé d'envisager des restructurations dans l'entreprise, des réorganisations,
01:02je n'avais plus d'autres choix.
01:04Oui, quand on ne peut plus s'adapter, on est contraint de restructurer.
01:08Vous vous souvenez, il y a quelques jours,
01:11Mario Draghi avait publié un rapport sur l'état de l'Europe,
01:15l'Union européenne décroche dans certains domaines,
01:19l'industrie automobile en particulier, Michelin en subit les frais.
01:23Et puis en réalité, l'entreprise a essayé de s'adapter.
01:27Pendant toutes ces années d'hyperinflation et d'explosion du coût de l'énergie,
01:32ces adaptations n'ont pas suffi.
01:35Et aujourd'hui, la direction explique qu'elle est contrainte de tailler dans les coûts,
01:39dans les coûts de la main d'œuvre et donc de supprimer des emplois.
01:43Ce sont les salariés de Michelin qui, pardonnez-moi l'expression, vont trinquer.

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