• il y a 1 heure
On lui a dit que c’était impossible, alors il l’a fait. Donald Trump est donc parvenu à s’imposer dans la bataille des présidentielles américaines. Une large victoire qui montre aux yeux du monde que l’Etat profond peut être battu en brèche.

Category

🗞
News
Transcription
00:00["Musique du générique"]
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette édition spéciale du journal télévisé consacré aux élections américaines.
00:21Je compte sur vous, bien sûr, comme toujours, pour relayer cette vidéo.
00:25Et puis évidemment, cliquez sur le pouce en l'air pour améliorer le référencement.
00:29On lui a dit que c'était impossible, alors il l'a fait.
00:33Donald Trump est donc parvenu à s'imposer dans la bataille des présidentielles américaines.
00:38Une large victoire qui montre aux yeux du monde que l'État profond peut être battu en brèche.
00:43["Musique du générique"]
00:47Donald Trump retournera donc à la Maison-Blanche.
00:51Au terme d'une campagne brutale où le Républicain aura même échappé à la mort à plusieurs reprises,
00:56l'ancien président est parvenu à s'imposer dans les urnes avec une nette avance,
01:00un scénario qui consacre la défaite des néoconservateurs belliqueux.
01:04Retour sur une victoire pleine de symboles et d'opportunités à saisir.
01:09Kamala, you're fired. Get out, get out. You're fired.
01:14Ni la diabolisation des médias, ni l'acharnement de la justice,
01:19ni les tentatives d'assassinat n'auront eu raison de lui.
01:23Combattif de bout en bout, Donald Trump est donc parvenu à remporter les élections présidentielles américaines
01:30pour retourner à la Maison-Blanche.
01:33["Musique du générique"]
01:54Une victoire inédite.
01:56En effet, après avoir été officiellement battu par Joe Biden en 2020,
02:00Donald Trump est parvenu à vaincre les obstacles pour reprendre possession de la Maison-Blanche
02:06et avec de l'avenir des Etats-Unis.
02:09Une victoire dont les résultats définitifs sont encore attendus,
02:13mais qui ravit déjà les électeurs républicains dans son fief de Floride.
02:17["Musique du générique"]
02:43Alors que les soupçons de fraude électorale des élections de 2020 étaient encore dans l'esprit de nombreux électeurs,
02:49tout porte à croire que beaucoup d'Américains ont voulu se mobiliser en faveur de Donald Trump
02:54ou contre Kamala Harris, remplaçante in extremis du sémillant Joe Biden.
03:00Du côté des démocrates, la proclamation des résultats a été dure à encaisser.
03:05La réalité, c'est que Kamala Harris est venu à la fin juillet pour réparer un erreur démocratique.
03:11Les femmes noires se sont réunies pour réparer un erreur démocratique
03:14après avoir relié à l'ancien système des hommes blancs qui a guidé ce parti pendant des siècles.
03:21["Musique du générique"]
03:29C'est décevant de perdre quelque chose que tu as travaillé si dur pour,
03:33quelque chose que tu aimes, pour ce beau pays que tu aimes,
03:37mais je suis heureux de vivre dans un pays où nous pouvons choisir nos leaders.
03:41Et même si tu ne gagnes pas toujours en démocratie, c'est décevant, c'est dur,
03:46mais au moins nous vivons dans un pays où nous pouvons.
03:51Mal coiffé, mais fair play.
03:53Et c'est la moindre des choses, car la candidate démocrate aura bénéficié,
03:56tout le long de la campagne, d'une grande bienveillance médiatique.
04:00En effet, les journalistes du système auront réussi à faire l'impasse
04:03sur le bilan désastreux de l'administration Biden,
04:06dont Kamala Harris est évidemment comptable en tant que vice-présidente.
04:11Une impasse pas suffisante pour éviter un revers cuisant pour la démocrate
04:15qui a perdu des voix dans de nombreux comtés par rapport à l'élection de Joe Biden en 2020.
04:21Quoi qu'il en soit, la manœuvre, pas plus que l'acharnement judiciaire finalement risible
04:26à l'égard de Donald Trump, n'aura eu d'incidence.
04:29En réalité, les ressorts vivaces de l'État profond américain
04:33n'auront pas pu escamoter le vote populaire.
04:36Pire, à l'heure où nous parlons, les 7 États pivots,
04:39dont le vote était incertain, auraient tous basculé en faveur de Donald Trump.
04:44Si cela est confirmé, le nouveau président des États-Unis
04:47devrait donc avoir plus de 300 votes au collège électoral.
04:52De plus, le président républicain est déjà assuré de reprendre le contrôle du Sénat
04:57grâce à deux basculements en faveur des Rouges en Virginie-Occidentale et dans l'Ohio.
05:0234 sièges de la Chambre haute du Congrès américain étaient soumis au vote lors de ces élections.
05:07De quoi faciliter le passage des lois et donc l'exercice du pouvoir de Donald Trump
05:12qui semblait ne pas en revenir lui-même.
05:27Nous allons réparer nos frontières, nous allons réparer tout ce qui concerne notre pays.
05:32Nous avons fait de l'histoire pour une raison ce soir et la raison sera la même.
05:38Nous avons dépassé des obstacles que personne ne pensait possibles
05:42et il est maintenant clair que nous avons atteint la chose la plus incroyable politique.
05:47Regardez ce qui s'est passé, est-ce que c'est fou?
05:56Guérir le pays, réparer les frontières et ruer dans les brancards.
06:01A ce titre, il faudra sans doute compter sur la présence autour du nouveau président d'un certain Robert Kennedy Junior.
06:09Traité par le système de complotistes fous, ce dernier devrait prendre un malin plaisir
06:14à rouvrir les dossiers encore tiède sur le Covid-19 notamment.
06:18Dans ce cadre, il faut noter que Donald Trump a précisé
06:21qu'il avait demandé à Robert Kennedy de ne pas s'occuper des questions liées aux énergies fossiles
06:25à commencer par le capital pétrole américain mais qu'il avait en revanche les coudées franches sur le reste.
06:31Des déclarations de nature à faire trembler le tristement célèbre Dr Anthony Fauci.
06:37Dans cette affaire, les Etats-Unis étant souvent à l'origine de nouvelles mottes
06:41qui s'installent jusque de notre côté de l'Atlantique,
06:44il n'est pas interdit de rêver que les affaires de conflits d'intérêts autour des piqûres et autres scandales
06:49arrivent jusqu'à la Commission européenne et peut-être plus tard à Paris.
06:53Au fil de son discours de victoire, Donald Trump a évidemment remercié
06:57tous ses soutiens et son colistier J.D. Vance
07:01mais son attention a été particulièrement tournée vers Elon Musk,
07:04le patron de X-Twitter, Tesla et SpaceX,
07:08grands contributeurs de la campagne du désormais président réélu.
07:12Tout porte à croire que le milliardaire aura une importance cruciale dans le dispositif trumpien,
07:17un rôle qui devrait secouer les, de coutume indéboulonnable,
07:21GAFAM de la Silicon Valley.
07:24On ignore toutefois si Elon Musk ira à la maison blanche avec un lavabo
07:28comme il l'avait fait lors de son arrivée chez Twitter après son rachat.
07:31Dans sa prise de parole, Donald Trump a bien sûr tenu un discours patriote,
07:35plein d'espoir pour les Etats-Unis sur le plan économique,
07:38rappelant que la Chine ne disposait pas des atouts américains.
07:42L'économiste Philippe Murer nous livre son analyse à chaud
07:45des conséquences économiques de la victoire de Donald Trump.
07:49Les conséquences positives pour les Etats-Unis,
07:52c'est qu'ils vont aller vers plus de démondialisation
07:55et mettre des droits de douane vers l'étranger, vers la Chine,
07:58mais aussi vers l'Europe.
08:00La catastrophe de la mondialisation économique va se résorber,
08:03on va avoir une hausse du niveau de vie aux Etats-Unis,
08:06une réindustrialisation, et les conséquences négatives,
08:09c'est que l'Europe va recevoir des droits de douane élevés,
08:12au moins de 10% sur les biens fabriqués en Europe, envoyés aux Etats-Unis,
08:16parce que les Etats-Unis ont un déficit commercial important vis-à-vis de l'Europe,
08:20et en fait principalement vis-à-vis de l'Allemagne, bien entendu,
08:23et l'Europe et la France vont en payer le prix.
08:26Ça serait une capacité de l'Europe de s'émanciper,
08:28mais l'Europe est incapable de s'émanciper, on l'a vu pour la guerre en Ukraine,
08:31on le voit dans son ADN qui est toujours d'être atlantiste,
08:34et de suivre les Etats-Unis dans la mondialisation économique.
08:36L'Europe est complètement prise à contre-pied,
08:38son ADN c'est le libre-échange et la mondialisation économique,
08:41et le monde entier est en train de démondialiser,
08:44et Trump va amplifier la démondialisation économique.
08:47Donc ça va être extrêmement violent, ça va continuer,
08:50la ruine économique de l'Europe va continuer sa désindustrialisation,
08:54parce qu'elle est absolument incapable de se protéger.
08:56C'est une mauvaise nouvelle pour l'Union Européenne,
08:59mais c'est peut-être une bonne nouvelle pour les Français,
09:01parce qu'en fait les Français vont avoir sous les yeux
09:04que l'Europe nous a déjà ruinés économiquement,
09:06ainsi que les autres pays, les grands pays européens,
09:09mais en fait que ça va encore s'accentuer,
09:11et que c'est complètement absurde d'être à contre-courant
09:13de la démondialisation, de vouloir la mondialisation,
09:16alors que les autres protègent leurs industries locales,
09:18et développent leurs industries locales.
09:20Donc on peut espérer en étant positif
09:22que ça va faire ouvrir les yeux des Français
09:24pour aller vers la souveraineté nationale
09:27et la sortie de l'Union Européenne.
09:29On a déjà 36% de Français, d'après deux sondages récents,
09:32qui veulent la sortie de l'Union Européenne,
09:34j'espère qu'on montera au-dessus de 50% et qu'on pourra en sortir.
09:37Avant cela, l'enjeu pour notre pays sera
09:39de savoir saisir la balle au bon,
09:41et reprendre son destin en main vis-à-vis
09:43de Washington et de Bruxelles en même temps.
09:46Une trajectoire gaullienne, indépendante,
09:49qui peine à trouver ses porte-voix dans notre pays.
09:52Emmanuel Macron a rapidement félicité Donald Trump
09:55pour sa victoire sur le réseau social d'Elon Musk,
09:58se disant prête à travailler avec lui
10:00comme il l'avait fait pendant 4 ans.
10:024 ans qui n'avaient globalement pas laissé l'image
10:05d'une entente cordiale entre les deux hommes,
10:07bien que le président américain eut la gentillesse
10:10d'épouster les pellicules de l'ancien banquier
10:12avant de prendre une photo officielle.
10:14Rappelez-vous de cet épisode qui date de 2018.
10:26Une relation très spéciale, rien de le dire.
10:28En réalité, Emmanuel Macron se comportait
10:30avec soumission à l'égard du président américain,
10:33un rapport de domination qui devrait donc se poursuivre
10:36malgré les incantations.
10:38En effet, le président français s'est fendu d'un autre tweet
10:41pour expliquer qu'il avait échangé avec Olaf Scholz,
10:44le chancelier allemand, pour je cite
10:46« faire une Europe plus unie, plus forte, plus souveraine »
10:49dans ce nouveau contexte,
10:51pour « défendre nos intérêts, ce serait bien une première,
10:54et nos valeurs qui s'exportent de moins en moins ».
10:56Bref, le président Macron a déjà dérapé
10:59dans le tournant de l'émancipation
11:01jugeant utile de reconstituer le cadavre mort-né
11:04du couple franco-allemand,
11:06au lieu de nouer des liens bilatéraux avec les Etats-Unis
11:09pour limiter la casse des frais de douane
11:11que Donald Trump a d'ores et déjà annoncé.
11:13Au rang de ceux qui passent un mauvais moment,
11:15il faut aussi compter sur Volodymyr Zelensky.
11:18Le président ukrainien, dont le mandat est désormais caduque
11:20depuis mai dernier,
11:22tente par tous les moyens de prolonger sa présence
11:24à la tête du pays,
11:26en prolongeant la guerre et les morts,
11:28comme l'autorisait visiblement le président Biden,
11:31lequel avait, comme son fils Hunter,
11:33des intérêts bien troubles avec l'Ukraine.
11:35Une spirale que Donald Trump entend arrêter au plus vite.
11:39Rappelez-vous de ses déclarations.
11:41« Par sa faiblesse et son incompétence,
11:43Joe Biden nous a conduits au bord de la Troisième Guerre mondiale.
11:47Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale.
11:50Au cas où quelqu'un ne le saurait pas en tant que président,
11:53je ramènerai la paix de force, la paix de force.
11:56La guerre n'aurait jamais éclaté.
11:58Si j'étais président, il n'y aurait pas de guerre
12:00entre la Russie et l'Ukraine.
12:02Il n'y aurait aucune chance que cela se produise
12:04et on s'en serait réjouis
12:06parce qu'il n'y a pas d'alternative.
12:08Et même maintenant, avec les énormes pertes,
12:10les vies humaines,
12:12la destruction d'une grande partie de ce pays,
12:14je négocierai un accord de paix en 24 heures.
12:17On peut faire la paix,
12:19on peut trouver un accord ensemble en 24 heures. »
12:21S'il faudra probablement plus que 24 heures,
12:23les perspectives de paix en Ukraine
12:25s'ouvrent enfin,
12:27avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
12:29De quoi susciter sans doute des remous
12:31dans les puissances d'argent,
12:33comme le fonds de pension américain BlackRock,
12:35particulièrement investi sur la question ukrainienne
12:37et qui espérait sans doute la destruction
12:39d'une part encore plus importante du pays
12:41pour grossir les bénéfices de la reconstruction future.
12:44Fait amusant,
12:46les Ukrainiens de Kiev, la capitale,
12:48majoritairement acquis à la cause occidentale,
12:51ne semblent pas se réjouir d'une paix imminente
12:53et s'inquiètent de la suite.
12:55« C'est un sentiment inquiétant,
12:57parce que je ne sais pas ce que j'attends,
13:01comment il est organisé,
13:03quel est son futur premier ministre.
13:06C'est inquiétant. »
13:12« Mon avis, c'est le choix de l'Américain.
13:15Nous devons nous unir
13:18et faire des décisions concernant
13:21ce qui se passe dans la politique internationale.
13:26Comment penser,
13:28ce qui va se passer,
13:30parce que notre vie,
13:32notre avenir est dans nos mains,
13:34dans notre pays. »
13:36« Tout le monde s'inquiète,
13:38pas seulement l'Ukraine,
13:40tout le monde s'inquiète.
13:42Et ça peut être assez dangereux
13:44pour nous et pour tout le monde.
13:47Volodymyr Zelensky, quant à lui,
13:49conscient que son sort s'est joué
13:51outre-Atlantique sans lui,
13:53essaie donc de recoller les morceaux
13:55avec des félicitations aux vainqueurs
13:57et un habillage de ses propos
13:59pour les faire coïncider
14:01avec les volontés de Trump.
14:03Il n'en reste pas moins que la signature
14:05de la paix en Ukraine,
14:07grâce au nouveau président américain,
14:09pourrait pousser Zelensky
14:11à rapidement prendre des vacances
14:13loin de chez lui,
14:15dans le cas d'un règlement du conflit rapide,
14:17tout porte à croire que l'Allemagne
14:19saura faire valoir ses intérêts,
14:21à commencer par ceux liés à l'énergie,
14:23alors que son industrie est en très grande souffrance.
14:25Ainsi, Berlin pourrait rapidement
14:27rouvrir les vannes de gaz avec la Russie,
14:29tandis que Paris campera bien sûr
14:31sur les positions bruxelloises
14:33fiers de sa décroissance économique.
14:35Du côté du Proche-Orient,
14:37Donald Trump n'a pas fait mystère
14:39de son soutien à Tel Aviv,
14:41comme ce fut le cas d'ailleurs
14:43de l'ambassade américaine à Jérusalem.
14:45Il n'en reste pas moins que le nouveau président américain,
14:47concentré sur les affaires
14:49internes de son pays,
14:51devrait se lasser rapidement
14:53des guerres de Benjamin Netanyahou,
14:55malgré les pressions du lobby militaro-industriel.
14:57De quoi espérer un retour
14:59au calme après le 20 janvier 2025,
15:01date officielle de l'investiture
15:03de Donald Trump. D'ici là,
15:05l'administration Biden
15:07reste aux manettes,
15:09et tout peut encore arriver.
15:14Et on poursuit cette édition spéciale à présent
15:16avec l'actualité internationale,
15:18en bref.
15:22Volodymyr Zelensky,
15:24obsédé par les Nord-Coréens.
15:26Le président ukrainien, dont le mandat
15:28est terminé depuis 6 mois,
15:30a réaffirmé que 11 000 soldats
15:32de Pyongyang se trouvaient actuellement
15:34sur le théâtre de guerre, et plus particulièrement
15:36à Koursk, en Russie,
15:38où Kiev a tenté une opération cet été.
15:40Un nouvel argument pour Zelensky,
15:42c'est davantage d'engagement financier
15:44pour son régime. En effet, la semaine dernière,
15:46il expliquait déjà voir une augmentation
15:48de Nord-Coréens, tandis qu'il n'y avait pas
15:50d'augmentation de la réaction des partenaires
15:52occidentaux. Si la présence
15:54de soldats de Pyongyang en Russie
15:56n'est pas à exclure, il est probable
15:58qu'il le soit dans un but de formation.
16:00Mais que ces derniers participent au conflit
16:02avec l'Ukraine semble difficile à croire
16:04dans la mesure où la coopération ne serait pas évidente,
16:06notamment pour des raisons de langue.
16:08Par ailleurs, le déploiement des forces russes,
16:10près d'un demi-million d'hommes,
16:12n'aurait pas grand-chose à faire de 10 000 militaires
16:14non formés sur le terrain supplémentaires.
16:16Tout porte à croire que Zelensky
16:18a lancé une énième tentative pour étendre
16:20le conflit, alors que ses chances
16:22de sortir vainqueur de l'affaire s'évaporent
16:24radicalement avec la victoire
16:26de Donald Trump aux Etats-Unis.
16:28Netanyahou
16:30réarme son entourage. Le premier
16:32ministre israélien a limogé Yoav Galant,
16:34son ministre de la Défense,
16:36depuis près de deux ans.
16:38C'est un départ qui a suscité l'émoi dans le pays,
16:40au point que des manifestations ont été organisées
16:42après l'annonce. Les Israéliens
16:44entendaient réaffirmer aux remplaçants,
16:46Israël Katz, ancien ministre des Affaires étrangères,
16:48leur volonté de voir
16:50primer le sort des otages
16:52encore retenus par le Hamas et les groupes
16:54affiliés. Le limogage de Yoav Galant
16:56n'a pas clairement été justifié autrement
16:58que par une rupture de confiance
17:00avec Benjamin Netanyahou.
17:02Ce dernier aurait fait référence de manière
17:04évasive à des fuites d'informations,
17:06il expliquerait également les flottements récents
17:08autour de Ronen Bar, le patron
17:10du Shin Bet, les renseignements israéliens.
17:12Certains commentateurs expliquent toutefois
17:14que la principale raison du départ de Yoav Galant
17:16réside dans l'opposition
17:18de l'ancien ministre de la Défense face
17:20aux lois permettant aux Juifs ultra-orthodoxes
17:22de ne pas servir dans l'armée.
17:24La Floride
17:26ne veut pas rallonger les délais légaux de l'avortement.
17:28Alors que les Américains étaient appelés
17:30aux urnes pour choisir leur
17:3247e président, dans cet
17:34état, il devait également se prononcer par référendum
17:36sur une proposition
17:38consistant à autoriser un avortement
17:40jusqu'à la viabilité
17:42du foetus, soit environ 6 mois
17:44contre 6 semaines actuellement.
17:46Mystère du fonctionnement américain,
17:48le oui devait atteindre 60%
17:50pour être adopté en 20.
17:52Ce vote s'inscrit dans la continuité
17:54de la décision de la Cour suprême américaine
17:56d'annuler le pouvoir fédéral sur la question,
17:58laissant ainsi chaque état
18:00libre de décider. La Floride
18:02s'est enfin fait en rejetant la proposition
18:04en même temps qu'elle aura rejeté la candidature
18:06de Kamala Harris, puisque Donald Trump
18:08l'a emporté avec plus de 56%
18:10des voix sur ce territoire
18:12ancré du côté des Républicains.
18:16Et on retrouve à présent
18:18Renaud de Bourleuf pour le Tour de France,
18:20en bref.
18:24Êtes-vous prêts à être débranchés ?
18:26Le président de l'Assemblée nationale,
18:28Yael Broun-Pivet, a annoncé mardi que le projet
18:30de loi pour légaliser l'euthanasie serait
18:32à l'ordre du jour, le 27 janvier 2025.
18:34Les agités de la piqûre fatale
18:36semblent décider à agir dès que le budget
18:38sera voté. La question qui demeure est la suivante.
18:40Le Parlement va-t-il travailler sur un nouveau
18:42projet de loi ou reprendre les discussions
18:44où elles étaient lors de la dissolution de l'Assemblée nationale
18:46en juin dernier ? Pendant ce temps, de nombreux
18:48acteurs associatifs se demandent pourquoi les gouvernants
18:50choisissent cette priorité avant de s'attaquer
18:52au sujet de l'accès aux urgences
18:54ou des déserts médicaux. A croire que l'objectif
18:56de l'euthanasie est surtout de faire des économies.
19:00Olivier Véran prend le large. Mardi, le ministre
19:02de la Santé déçu a annoncé qu'il ne se présenterait
19:04pas à l'élection législative partielle
19:06dans la première circonscription de l'ISER
19:08où il avait été battu en juillet 2024
19:10par le candidat LFI, Hugo Prévost.
19:12Ce dernier a été contraint de démissionner pour des
19:14accusations d'agression sexuelle, rappelant
19:16ainsi les électeurs aux urnes. Olivier Véran
19:18affirme qu'il ne veut pas retourner tout de suite dans le
19:20combat politique et qu'il souhaite, je cite,
19:22« prendre du recul ». Un recul
19:24probablement lucratif. En effet, Olivier Véran
19:26a profité de l'été pour fonder un cabinet de conseil.
19:28L'ex-neurologue devrait alors monnayer
19:30davantage son carnet d'adresse d'ancien ministre que
19:32ses compétences en matière de gestion d'entreprise.
19:34Un monde qu'il n'a jamais connu.
19:36Le secret médical
19:38de plus en plus en danger. Un décret signé
19:40par Michel Barnier le 30 octobre prévoit
19:42que la prise en charge d'un produit de santé puisse être
19:44conditionné au renseignement par le
19:46prescripteur d'éléments relatifs aux circonstances.
19:48En clair, pour certains médicaments, le médecin
19:50généraliste peut être obligé de renseigner sur
19:52l'ordonnance ou un document annexe la pathologie
19:54dont souffre son patient. Problème, les praticiens
19:56y voient une atteinte envers le secret médical.
19:58Jérôme Marty, président de l'Union française
20:00pour une médecine libre, fustige une décision
20:02inacceptable et appelle même les praticiens à désobéir.
20:04D'autres s'étonnent d'un décret déconnecté des
20:06réalités et se demandent ouvertement qui sont
20:08les guignols qui prennent de telles décisions. Des
20:10professionnels que l'on aurait aimé entendre pendant
20:12la pratique liberticide du pass sanitaire
20:14qui révélait donc déjà des données
20:16de santé.
20:18La ville de Paris a l'affût de liquidités.
20:20Alors que le budget de l'État est en cours de discussion,
20:22la municipalité conduite par Annie Dalgo
20:24voudrait vendre l'université Paris-Sorbonne pour un euro
20:26symbolique à l'État. L'idée avancée par la
20:28majorité socialiste part de la volonté de ne plus
20:30débourser plusieurs millions d'euros par an pour
20:32l'entretien. Une idée pour alléger le portefeuille
20:34des contribuables parisiens qui en ont en effet
20:36bien besoin. Une autre piste étudiée par le maire
20:38de Paris, faire payer un loyer à l'État pour les
20:40propriétés de la ville qu'il exploite, à savoir le
20:42parc zoologique du Bois de Vincennes et le musée
20:44Picasso. Paris, déjà lourdement dété,
20:46s'affole alors que ses moyens devraient être sérieusement
20:48rabotés dans le budget du gouvernement Barnier.
20:54Et voilà, nous arrivons à la fin de cette édition.
20:56Vous pouvez dès à présent retrouver
20:58le Zoom du jour. Patrice Jean, enseignant
21:00et écrivain, vient de publier son
21:02dixième roman, La vie des spectres,
21:04sur l'effacement de l'homme européen.
21:06Je pense que parfois il faut forcer le trait.
21:08On m'a reproché justement
21:10parfois de forcer le trait. Et d'ailleurs
21:12j'ai répondu dans une interview, et je vais me
21:14reciter, que en fait
21:16toute proportion gardée, c'est ce que faisait Molière.
21:18Quand il écrit le misanthrope,
21:20puisqu'on en parlait, quand il écrit Alceste,
21:22il force le trait de ce personnage
21:24qui se retire
21:26dans sa campagne, qui déteste
21:28tout le monde, pour amuser,
21:30et puis pour dire aussi quelque chose
21:32de plus profond. Je pense que
21:34forcer le trait en littérature,
21:36c'est nécessaire.
21:38Retrouvé également passé, présent, Guillaume Fiquet
21:40reçoit Philippe Guillemot pour évoquer
21:42une des plus grandes batailles de l'histoire,
21:44celle des Ardennes, entre décembre
21:4644 et janvier 45.
21:48C'est à présent la fin de cette édition.
21:50Merci à tous
21:52pour votre fidélité. On se retrouve demain.
21:54Bonsoir.

Recommandations