• il y a 2 semaines
Les Vraies Voix avec Olivier Piton, avocat français et ancien député suppléant des français de l'Amérique du Nord.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-06##

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Transcription
00:00My name is Donald Trump.
00:02Alors, on l'a vu, les choses évoluent.
00:06Tout à l'heure, il n'y avait que la Caroline du Nord
00:09qui était passée du côté de Donald Trump.
00:11Maintenant, il y a la géorgie.
00:14Voilà, Donald Trump qui vient de remporter la Pennsylvanie,
00:16on vous le rappelle, et qui va prendre la parole
00:19devant ses partisans qui l'attendent depuis des heures
00:22dans son quartier général de West Palm Springs, en Floride.
00:26On a fait des choses que personne ne pouvait penser
00:29être possibles.
00:31On a effectué des réalisations extraordinaires politiques.
00:34Par exemple, regardez ce qui s'est passé.
00:36C'est extraordinaire, non ?
00:38Je pense que Kamala Harris a fait une mauvaise campagne.
00:41Ici, c'est vraiment la douche froide
00:43pour les partisans de Kamala Harris
00:45qui s'étaient rassemblés ici, dans le Castro.
00:47C'est le cœur du quartier gay de San Francisco.
00:51Et Donald Trump, pardon, excusez-moi,
00:54réélu président des Etats-Unis.
00:56Il devient donc le 47e président face à Kamala Harris.
01:00Et contrairement à 2016, il remporte le collège des grands électeurs,
01:04mais aussi du scrutin populaire.
01:06Alors parlons vrai, est-on en train d'assister
01:08à une droitisation des opinions des deux côtés de l'Atlantique ?
01:11Est-ce que ces élections aux USA vont avoir des conséquences
01:14sur les élections à venir en Europe ?
01:16Et à cette question du jour, la victoire de Trump traduit quoi ?
01:19Vous dites à 11% un basculement à droite,
01:21à 51% une défaite du wokeisme,
01:24à 36% la revanche des classes populaires,
01:26et à 2% le rejet d'une candidature féminine.
01:28Vous voulez réagir ? C'est une voix féminine.
01:30Aude, qui vous prendra au 0826-300-300 ?
01:33– Et notre invité Olivier Piton est avec nous,
01:35avocat français aux Etats-Unis et ancien député suppléant
01:37des Français d'Amérique du Nord.
01:39Merci d'avoir accepté notre invitation,
01:41Philippe Bilger, sur cette victoire.
01:44– Alors, je vais essayer d'aller vite,
01:46parce que c'est un sujet qui nous passionne
01:49et je ne voudrais pas déborder.
01:52– Vous dites ça pour Françoise de Gaulle.
01:54– Non mais parce que déjà, lui, son introduction
01:56et ses prolégomènes, il y en a déjà pour deux minutes.
01:58– Du côté de Kamala Harris, on peut voir déjà
02:01un certain nombre de défauts et d'imperfections
02:05qui ont facilité la victoire éclatante de Trump.
02:09Pour celle-ci, je pourrais reprendre l'ensemble
02:12de l'énumération que vous avez faite
02:14avec Philippe David tout à l'heure.
02:18J'élimine simplement la cause de la nature féminine
02:24de la candidature, ça, elle n'a pas eu d'influence.
02:27C'est sa médiocrité politique qui a créé la différence.
02:31Mais pour le reste, je cumulerai l'ensemble des éléments.
02:35Je mettrai en avant, évidemment très rapidement,
02:38la personnalité exceptionnelle, unique de Trump.
02:42Qu'on l'aime ou non, c'est lui qui fait le succès.
02:46Deuxième élément, et c'est très banal,
02:49je crois beaucoup à la victoire du peuple républicain
02:53contre les élites démocrates et peut-être contre le wokisme,
02:57une sorte de snobisme en politique.
03:00Et dernier élément, je crois que les Américains
03:04avaient envie, d'une certaine manière,
03:07de déjouer tous ces pronostics médiatiques et artistiques
03:11qui venaient leur faire croire que l'élection
03:14était faite d'avance et bien sûr en faveur de Kamala Harris.
03:18Moi, j'entends tout ce que vous dites.
03:21Je pense d'abord que Trump, il gagne sur l'économie.
03:24Ce qui m'a frappé hier soir dans la soirée électorale,
03:27c'est le nombre de gens qui ont dit que je ne l'aime pas,
03:30je ne suis pas particulièrement républicain,
03:33mais ma vie avant avec lui allait mieux que la vie sous Biden.
03:36Donc la première raison du vote pour Trump, c'est l'économie.
03:39J'entends bien que vous balayiez le fait que Kamala Harris
03:42ait conquis, même si je n'aime pas ce mot, ça a énormément joué.
03:45On le verra d'ailleurs dans les retours d'enquête.
03:47Et troisième point, l'immigration.
03:49Et ce qui est assez intéressant, c'est que contrairement à 2016,
03:51mais Olivier Piton peut-être m'arrêtera,
03:53Trump, il a conquis de nouveaux électeurs.
03:55C'est-à-dire que 2016, c'était quand même les délaissés
03:57contre l'establishment, etc.
03:59Là, ce n'est pas ça le sujet.
04:01Il a conquis des latinos, il a conquis des afros,
04:03il a conquis la ville en Floride qu'il arrive à conquérir.
04:06Miami, pardon.
04:08Bien sûr, c'est incroyable parce qu'il a conquis la classe moyenne.
04:11Ce sont les pauvres qui sont contre l'establishment.
04:13Et Trump, Robin Desbois.
04:15Et le quatrième point, c'est celui-là.
04:17Donc le wokisme, tout ça.
04:19J'entends bien toutes les bêtises
04:21et les banalités qui vont fuser
04:23dans les jours qui viennent.
04:25Mais pour moi, il gagne d'abord,
04:27un, sur l'économie,
04:29deux, sur le fait qu'en face, il a Kamala Harris
04:31mal entraînée parce que 100 jours de campagne
04:33et parce que c'est une femme et parce qu'elle est métis.
04:35C'est parce qu'il y a du racisme,
04:37bien sûr, chez les électeurs aussi,
04:39dans ce type d'électorat.
04:41Et la troisième chose, c'est vraiment l'immigration.
04:43Avec des nouveaux électeurs, ce qui est nouveau.
04:45Je pense qu'une fois n'est pas coutume,
04:47les gens se sont dressés contre l'histoire qu'on leur a racontée à l'avance.
04:49Ça devait être serré, contesté et violent.
04:51C'est pas vraiment serré,
04:53c'est peu contesté
04:55et ça va pas forcément être violent, ça va plutôt bien se passer.
04:57En nombre de voix qu'on a en nombre d'États,
04:59ça fait vraiment pas un pli et c'était pas du tout prévu comme ça.
05:01On nous a expliqué que Biden
05:03allait sans doute regagner,
05:05qu'il allait peut-être jusqu'au bout.
05:07Il allait jusqu'au bout avec Kamala Harris au mois de juillet.
05:09On nous explique que les dons affluent.
05:11Ça va être vraiment incroyable.
05:13Elle va vraiment prendre de l'avance.
05:15Au final, c'est pas du tout ce qui se passe.
05:17Lui, il continue encore une fois sur sa ligne.
05:19L'économie, le régalien, l'autorité,
05:21il change pas sa ligne.
05:23Et il a un afflux aussi de supporters,
05:25une organisation quand même de militants
05:27derrière lui qui est quand même assez importante.
05:29Au-delà de ça, la droitisation, j'y crois pas.
05:31Il a déjà été président en 4 ans.
05:33Et la droitisation, en général,
05:35elle existe partout aujourd'hui,
05:37notamment aussi en Europe.
05:39J'ai envie de vous dire, la montée du populisme,
05:41de la droite populiste en général,
05:43c'est pas ma droite, mais hélas,
05:45la droite populiste monte partout.
05:47Elle est montée en Italie,
05:49première fois aux Etats-Unis,
05:51maintenant une deuxième,
05:53et dans d'autres pays européens.
05:55En soi, ça, c'est pas forcément une surprise.
05:57La surprise, c'est plutôt qu'au final,
05:59tout ce qu'on nous a raconté a été déjoué.
06:01Déjoué par un homme qui a été dans l'outrance
06:03et qui a été renforcé.
06:05Olivier Piton, avocat français aux USA
06:07et ancien député suppliant des Français
06:09d'Amérique du Nord.
06:11Petit état des lieux, de nos vraies voix.
06:13Il y a du vrai, il y a du faux.
06:15Si vous deviez faire une analyse
06:17de ce qui a été dit
06:19et de ce que vous avez vécu.
06:21Effectivement, vu de sur place ici,
06:23ce qui était extrêmement frappant,
06:25c'est la focalisation,
06:27et je rejoins ce que disait Françoise,
06:29sur les problématiques économiques
06:31C'est-à-dire qu'effectivement,
06:33les gens gardaient dans leur esprit
06:35le fait qu'ils étaient infiniment plus heureux,
06:37qu'ils avaient un bien meilleur pouvoir d'achat
06:39que les produits de première nécessité.
06:41Et moi, qui fais le panier du ménager,
06:43puisque c'est moi qui fais les cours, je peux le dire,
06:45c'est effectivement, ça a considérablement augmenté.
06:47Sur l'essence aussi, par exemple.
06:49L'essence, les œufs, le lait,
06:51la farine, etc.
06:53Et c'est véritablement violent
06:55au bout du compte
06:57quand on fait l'addition.
06:59Donc ça a joué.
07:01Et c'est un premier point,
07:03c'est-à-dire qu'au-delà des problématiques
07:05plus éthérées, la question des droits reproductifs
07:07ou des droits des femmes,
07:09qui était d'un texte du chevau de bataille
07:11de Kamala Harris,
07:13la détestation supposée vis-à-vis de Trump,
07:15qui était l'autre cheval de bataille de Kamala Harris,
07:17ce qui au bout du compte est ressorti,
07:19c'est que d'abord, les gens s'intéressaient,
07:21c'est très américain, mais quand même,
07:23à l'économie et à leur pouvoir d'achat.
07:25Premier point. Toujours.
07:27Peut-être le plus intéressant, c'est que 45%
07:29des Latinos ont voté en faveur de Donald Trump.
07:3145% !
07:33Et pratiquement 35% du vote afro-américain.
07:35Ça veut dire quoi ?
07:37J'étais à New York hier,
07:39j'ai pris le métro, comme je le prends à chaque fois que je vais aux Etats-Unis,
07:41c'était bourré de Latinos
07:43parce que j'ai traversé le Queens,
07:45et en particulier, ce sont des gens
07:47qui travaillent et qui ont peut-être envie
07:49qu'on les considère enfin comme des Américains,
07:51qui ont simplement envie de vivre normalement,
07:53qui ont les mêmes problématiques que les Américains,
07:55qui n'ont pas envie d'être spécialement
07:57victimisés ou mis de côté
07:59comme une espèce d'espèce
08:01à protéger absolument, ce qui était un tout petit peu
08:03quand même, d'une certaine manière,
08:05la vieille stratégie, la vieille idéologie
08:07des démocrates depuis
08:09Hillary Clinton. Ils souhaitent simplement être des Américains
08:11comme les autres, et donc ils ont les mêmes
08:13problématiques que les Américains,
08:15en particulier ceux qui sont des classes moyennes ou inférieures.
08:17Ils ont besoin d'avoir du pouvoir d'achat,
08:19ils ont besoin que leurs enfants gagnent mieux,
08:21soient dans une situation meilleure
08:23qu'eux le seront, et au bout du compte, celui
08:25qui offrait la meilleure offre à ce niveau-là,
08:27c'est Donald Trump. On a une augmentation
08:29du vote républicain de 3 à 8
08:31points absolument partout
08:33aux Etats-Unis. Donald Trump
08:35récupère Miami, ce qui n'avait pas été gagné
08:37depuis 50 ans, la Floridie, mais Miami non,
08:39et il réalise même des scores
08:41tout à fait étonnants à New York
08:43et dans des comtés qui étaient normalement perdus.
08:45Et c'est un peu cet ensemble-là qui explique
08:47aussi le boom du vote
08:49Trumpiste. – Ça réagit énormément
08:51aux 0,826, 300, 300.
08:53On va déjà commencer par notre vraie voix du jour,
08:55Jean-Pierre Desbouches du Rhône. Alors vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
08:57Pour vous, est-ce que la victoire de Trump,
08:59ça traduit un basculement à droite, une défaite du wokeisme ?
09:01Allez-y, donnez-nous votre avis.
09:03– Ça traduit tout
09:05sauf le rejet d'une candidate
09:07métisse en plus.
09:09Je suis d'accord avec le dernier
09:11intervenant dont malheureusement je n'ai pas retenu le nom.
09:13– Olivier Piton. – Voilà, merci beaucoup.
09:15Il a surtout conquis les Américains.
09:17Il y en a qui en ont assez
09:19d'être montrés uniquement
09:21comme étant des métisses, des latinos,
09:23des portorécains ou je ne sais quoi.
09:25Cette catégorisation,
09:27je dirais couleur par couleur
09:29des Américains, je crois
09:31qu'ils en ont marre eux aussi.
09:33J'ai un témoignage plus personnel.
09:35Ma soeur vit aux Etats-Unis depuis 35 ans.
09:37Elle vit en Floride en ce moment.
09:39Et quand je l'ai vue il y a quelques mois,
09:41elle m'a dit, mais Kamala Harris,
09:43tu sais Jean-Pierre, on ne comprend rien
09:45à ce qu'elle dit depuis des années.
09:47C'est pour ça qu'elle parle très peu.
09:49Et même quand un journaliste lui demande
09:51quel temps il fait, elle est incapable de répondre clairement.
09:53Donc elle ne peut pas être élue.
09:55Je ne la croyais pas.
09:57Et ce que j'ai entendu depuis m'a convaincue.
09:59Donc ce que je veux dire,
10:01c'est que les gens en ont marre des walks.
10:03Ils en ont marre des donneurs de leçons.
10:05Ils en ont marre des artistes qui leur expliquent
10:07comment voter, comment penser,
10:09comment lire, écrire et croire.
10:11Ils en ont marre d'entendre des messages
10:13toute la journée sur la fin du monde
10:15Ils en ont marre tout simplement
10:17d'être sacrifiés sur l'autel
10:19dans de ces cas d'idéologie.
10:21Et c'est une réaction très forte à ça.
10:23Je pense que quelque soit ce qu'elle pouvait dire,
10:25elle était foutue d'avance. Les Américains avaient leur bouquet FICA
10:27avec Biden, et ils ont refusé
10:29leur Sandrine Rousseau, et ils ont eu raison.
10:31Alors Jean-Pierre, ça réagit beaucoup.
10:33La direction Le Gers.
10:35Bonsoir Antoine.
10:37Oui bonsoir.
10:39Je ne vais pas ajouter grand chose à votre auditeur
10:41l'instant.
10:43Je tiens à préciser que je suis quelqu'un qui est plutôt
10:45de gauche, voire d'extrême gauche.
10:47Et en fait,
10:49ce que je vois c'est que
10:51cette soi-disant gauche
10:53a complètement abandonné le peuple
10:55au profit de minorités
10:57et qu'en fait
10:59on a l'impression que
11:01la candidate elle vient parler d'avortement
11:03à des gens qui crèvent la dalle.
11:05C'est exactement
11:07ce qu'il se passe dans tous les pays occidentaux.
11:09La gauche est moralisatrice
11:11et
11:13limite je veux dire discriminatoire
11:15voire raciste.
11:17Elle brosse le sens du poil
11:19des minorités en espérant
11:21gagner, et qu'est-ce qui se passe ?
11:23C'est la droite qui arrive au pouvoir.
11:25C'est vraiment une histoire de réconquête.
11:27Je voudrais répondre à ça parce que c'est tellement...
11:29En une minute je vais réagir à ça.
11:31Sérieusement,
11:33vous n'êtes pas sérieux sur
11:35ce qu'a fait Kamala Harris. D'abord j'entends tout à fait
11:37le mépris. Vous balayez l'idée que c'est une femme.
11:39Vous verrez dans toutes les études, et notamment
11:41chez les latinos et Olivier Potin...
11:43Excusez-moi de vous le dire, je finis.
11:45Je vous dis que moi je n'ai rien dit.
11:47Je n'ai rien dit, mais dans le vote
11:49et le rejet du vote de Kamala Harris,
11:51vous verrez dans toutes les études qui vont être faites
11:53et qui commençaient déjà à sortir, que la notion
11:55de femme et de métisse est très importante.
11:57Notamment chez les latinos et les afro-américains.
11:59C'est le premier point. Deuxième point,
12:01vous ne pouvez pas dire que Kamala Harris,
12:03d'abord c'est la gauche comme Schwarzwijk,
12:05excusez-moi, la gauche aux Etats-Unis c'est
12:07Bernie Sanders, et Kamala Harris n'a pas fait
12:09que de la contraception. Le ObamaCare
12:11qui a été prolongé, Biden,
12:13il a fait une politique très sociale.
12:15Vous êtes de gauche, vous êtes en train d'expliquer qu'en réalité
12:17elle s'est occupée que des femmes et des
12:19francophones.
12:21...
12:23...
12:25...
12:27...
12:29...
12:31...
12:33...
12:35...
12:37J'ai bien aimé la deuxième
12:39intervention de l'auditeur.
12:41Il voulait dire par là qu'en réalité
12:43il y a une espèce
12:45de propension de ses
12:47candidats de gauche pour
12:49les Etats-Unis à choisir
12:51les sujets qui intéressent
12:53le moins les lecteurats.
12:55C'est vrai que l'avortement est
12:57apparu au premier plan alors qu'il
12:59y avait d'autres problèmes
13:01qui auraient dû les solliciter plus
13:03Je reviens sur l'économie. Clairement, elle pâtit du bilan qu'elle a en commun avec Biden.
13:10Sous leur mandat, c'est plus de 20% l'inflation. Donc ça, ça a fait vraiment mal à l'économie.
13:14Il ne faut quand même pas oublier les sujets de sécurité et d'immigration qu'il a traités.
13:18Je suis certain que ça a eu un effet quand même assez important dans sa campagne.
13:21Deuxièmement, c'est aussi la revanche des rednecks, comme on dit là-bas.
13:25Ruralité vs les urbains. Je peux même faire un parallèle avec la France et ce qui s'est passé encore au mois de juin.
13:31C'est ruralité vs les grandes métropoles. Métropole wauquiste pour un certain nombre en France.
13:36— Vous pouvez arrêter que je donne quelques chiffres ? Washington DC, 90,4% pour Kamala Harris.
13:41Manhattan, le comté, 80,8%. San Francisco, 79,7%. Ça fait pour ça Emmanuel Macron qui a fait 87,5%.
13:48— Non mais c'est ce qu'on a pas dit. On est d'accord. On est d'accord sur ça.
13:52— Il nous reste 20 secondes. Le mot de la fin avec notre amitié. Olivier Piton.
13:59— Moi, je ne taperai pas tellement sur Kamala Harris. Elle a fait ce qu'elle a pu.
14:02Elle déduit qu'une campagne au mois de juillet, c'était extrêmement compliqué. Elle avait le poids mort lourd de Joe Biden.
14:09Ceci étant, je crois qu'au-delà des candidats, ce qui est absolument incontestable, c'est qu'il y a probablement à gauche
14:15– et ça ne se limite pas à la gauche américaine – une vraie réflexion idéologique à porter,
14:20puisque en fait, cette espèce de mélange entre une gauche radicale et l'immigration ne fonctionne pas.
14:25Il va falloir trouver d'autres logiciels. Et ça, c'est un gros travail pour la gauche.
14:29En tout cas, incontestablement, c'est l'une des leçons à tirer de cette élection américaine.
14:32— Merci beaucoup, Olivier Piton d'avoir accepté notre invitation.
14:35Avocat français aux USA et ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord.
14:40— Il fait les courses pour Madame. J'adore. Alors là, vraiment...
14:42— Je vais vous envoyer ma liste, Olivier, si ça vous dérange pas. Vous avez 2 minutes.
14:46— Vous allez avoir de gros frais de port depuis Washington. Excusez-moi.
14:49Ou alors ça va arriver périmé en bas de l'eau. — J'adore. Quand on aime, on ne compte pas.
14:54— Antoine, merci beaucoup de nous avoir appelés au 0826-300-300.
14:59Jean-Pierre, vous restez avec nous, puisque vous allez peut-être être le 47e président du...
15:06Qui sait qui qui l'a dit ? — Le Houssel, ouef Housseline.
15:09— Voilà, c'est ça. On en parle dans un instant. À tout de suite.

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