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Les Vraies Voix avec Luc Gras, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-01##

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Transcription
00:00La parole est à monsieur le Premier Ministre.
00:12À cet instant, j'ai en mémoire l'ordre de mission que le général de Gaulle, de sa propre main, a adressé en mai 42 à un de ses aides de camp.
00:26Et le général écrivait « Je vous demande de faire beaucoup avec peu que rien ».
00:37Parce que j'ai en mémoire, mesdames et messieurs les députés, la recommandation d'un homme d'État, Pierre Madès France, qui recommandait de ne jamais sacrifier l'avenir au présent.
00:47Il n'y aura aucune tolérance à l'égard du racisme et de l'antisémitisme.
00:54Nos priorités ne sont pas celles d'une moitié de la France contre l'autre moitié, mais celles de tous les Français.
01:02Ce que les autres ont fait, faire ce que les autres déferont, voilà bien le type de politique dont les électeurs, dont vos électeurs, ne veulent plus.
01:14Et le Premier ministre a donc fait face à cet hémicycle animé polarisé pour sa première intervention à l'Assemblée nationale depuis sa prise de fonction.
01:21Il a donc livré le discours de politique générale, l'occasion de détailler les priorités du gouvernement et d'exposer sa vision stratégique pour les mois à venir.
01:29Alors parlons vrai. Est-ce que vous pensez que ce gouvernement peut durer ? Est-ce que le moment de vérité ne sera pas le vote du budget ?
01:36Et c'est dans très peu de temps. Et avec cette question, avec ce discours de politique générale, Barnier et Peugeot, vous dites non à 73%, vous voulez agir le 0826-300-300.
01:47Notre invitée pour commenter et nous donner son avis de politologue, Luc Gras, est avec nous. Bonsoir Luc Gras, merci d'avoir accepté l'invitation, on vous souhaite la bienvenue.
01:55Philippe Bilger, vous avez regardé bien entendu ce discours politique général, qu'est-ce que vous avez envie de dire ?
02:04Alors d'abord, je ne trouve pas très déprimant le résultat du bas de Sud Radio.
02:13J'aurais imaginé qu'on atteindrait, compte tenu du pessimisme général, un tour en V. Donc il y a un peu d'espérance.
02:22Deuxième élément, j'ai dit tout à l'heure à quel point je trouvais que c'était un discours de politique générale honorable qui a trouvé une voie de juste milieu,
02:34intelligente, amoncentreux, le risque de la lotiède et le risque de la provocation. Et troisièmement, c'est un discours qui me semble-t-il a proposé un certain nombre de solutions pragmatiques et concrètes
02:52à des défis qui vont peser sur le gouvernement. Alors je ne veux pas monopoliser une parole, même si je suis tenté par ça à ses sous, mais je veux dire, tout ça n'aura de sens si c'est mis en oeuvre.
03:10Quelle sadoune ?
03:12Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit. Alors d'abord, moi j'aime beaucoup le style Barnier, qui est calme, qui est un style compréhensible, qui est un style humble et courant quand même chez les hommes politiques.
03:23C'est ostentatoire. C'est même un peu rigoureux.
03:27Oui, et puis ça manquerait peut-être un petit peu d'ambition. On aurait envie de lui demander d'aller plus loin, parce que ne pas promettre des miracles c'est une chose,
03:34mais n'être là que pour garantir une forme de stabilité institutionnelle, c'en est une autre. Donc j'espère que, personnellement, que ces ministres seront un peu plus frondeurs.
03:42Je vois par exemple le volontarisme d'un Bruno Retailleau sur les sujets d'immigration et de sécurité qui me plaît plutôt bien. J'espère que cet équilibre marchera.
03:51Je pense qu'il faudra l'excuser comme c'était un souci. Les remplacements dans l'éducation, pareil, des solutions concrètes qui virent aux oreilles de n'importe qui, de gauche comme de droite.
04:13Quand il parle d'immigration, mon stade qui est clair, mais je remarque quand même un logique très pro-européen de la part de Michel Barnier, qui personnellement, moi, me titille un petit peu.
04:23Je constate que les pays qui, notamment, traitent problème d'immigration en ce moment de manière efficace, le font un petit peu sans l'Union Européenne.
04:29Donc j'aimerais que Michel Barnier revienne sous un spectre un peu plus gaullien.
04:34Je pense que c'était assez vrai, c'était sérieux, il a ouvert des portes.
04:41Moi, j'ai été sensible, en particulier, lorsqu'il a dit que les retraités peuvent revenir faire un peu la classe, les retraités peuvent venir refaire de la médecine.
04:56Je trouve que c'était très pragmatique et qu'il s'était mis au niveau de la population.
05:04Des idées de bon sens, selon vous ?
05:06Oui, des idées de bon sens.
05:08Et moi, avec le mouvement éthique et l'entombe pour du bon sens, j'ai trouvé qu'il y avait plein de bon sens dont on disait.
05:17Et j'aurais aimé que ce soit un peu plus zodique et qu'il y ait un peu moins d'actions de l'Assemblée Nationale assez enfantine, de gens qui avaient envie de hurler, je sais pas trop quoi.
05:32Donc, t'es séduit par le langage. Alors maintenant, il faut que je sois séduit par l'action.
05:38C'est-à-dire qu'il est clair que j'ai souvent dit, dès l'agilisation précédente, qu'il y avait beaucoup de paroles et pas d'actes.
05:48On attend les dates.
05:50Décidément, là, j'ai eu l'occasion de le dire souvent, là maintenant, j'attends les dates.
05:55Vous pensez qu'il va pouvoir agir ou pas ?
05:58Venez-nous au 0826-300-300.
06:00Allez, un décryptage de Luc Gras, politologue.
06:04Luc, quand on compare peut-être au discours de politique générale de ses prédécesseurs, est-ce que celui-ci était peut-être utère ?
06:12Oui, c'est du tout la même personnalité.
06:16Cécile, là, on a vraiment quelqu'un qui, sur l'avion, est plus posé, humble.
06:23Sur le fond, comme l'ont fait remarquer les vrais voix, il a été plutôt prudent, mais respectueux.
06:30Ça, c'est très important.
06:31On voit bien que, comme le disait Loïc Lefloch-Prigent, il y a un manque de tenue depuis des années à l'Assemblée nationale,
06:39encore, qui s'est avéré aujourd'hui.
06:41Moi, je suis habitué à une Assemblée nationale où on se respecte, qu'on soit communiste, gaulliste, giscardien ou, plus récemment, atale, etc.
06:49On doit, dans l'hémicycle, c'est le cœur de la démocratie, on doit se respecter.
06:55Là, il a réussi à délivrer son message.
06:59Si on voulait prendre une métaphore, quand on passe son permis de conduire, il y a deux temps, il y a le passage du code.
07:07Il a réussi son code.
07:10Maintenant, il va falloir que l'on voit dans la pratique s'il sait conduire le véhicule France.
07:17Après, je finis sur l'observation de Philippe Bilger.
07:21Au départ, c'est vrai qu'on est habitué à avoir plutôt 90%, 10%, voire plus.
07:27Il fait 73%.
07:29Pour un Premier ministre issu du LR, il faisait 6-7%.
07:33Il a 17% de personnes qui pensent qu'il peut rassembler.
07:38Forcément, un mauvais résultat pour lui.
07:40On est l'une des proposistes.
07:43Ce partage de l'effort nous prend à demander une participation au redressement collectif,
07:49aux grandes et aux très grandes entreprises qui réalisent des profits importants.
07:54Nous le ferons sans remettre en cause notre compétitivité.
08:00Cette chance nous conduira également à demander une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés,
08:07à point d'éviter des stratégies de défiscalisation des plus gros contribuables.
08:14— Alors qu'est-ce que ça veut dire ? Parce que c'est très flou.
08:17Une taxation des grandes entreprises, ça va être une taxe sur les super-profits.
08:21Mais qu'est-ce qu'un super-profit ? C'est ce qu'a dit Bruno Le Maire.
08:24Et les Français les plus fortunés, on va rétablir l'ISF. Il n'y a pas de visibilité.
08:28— Moi, j'ai bien des formules. C'est-à-dire que je pense qu'effectivement,
08:32le Premier ministre vis-à-vis des grandes entreprises dont j'ai été président pendant un certain nombre d'années
08:38et qui ont connu des hauts et des bas, et plutôt des hauts en ce moment pour certaines d'entre elles,
08:43allait leur dire qu'il faudrait que vous fassiez une contribution à l'effort national de quelques milliards.
08:53Demander ne m'apparaît pas une mauvaise chose.
08:56Vous voyez, c'est mieux que de dire « je vais contraindre », j'ai bien aimé la formule « on va demander ».
09:01Et la même façon pour les très fortunés, dire « on va leur demander ».
09:04Ben oui, ce serait pas mal que vous demandiez à l'argent. Est-ce que vous pouvez tribuer ?
09:11— Il n'y a pas d'injonction, c'est ce que vous voulez dire, en fait.
09:13— Voilà. J'aime pas l'idée de contente et de...
09:18Du point de vue des entreprises, pour les 2,5 millions de PMI qui sont ici aujourd'hui,
09:28d'augmenter les impôts serait une catastrophe.
09:31Donc là, il faut comprendre que ces entreprises qui ont fait des profits
09:39sont aussi celles qui tirent l'investissement et celles qui nous sont utiles, c'est nos clients.
09:44Donc il faut pas non plus les maraquer inutilement et il faut leur demander.
09:49Je trouve ça joli de leur demander.
09:52— J'aimerais poser une question à l'excellent Luc Gras.
09:55Vraiment, est-ce que vous considérez, Luc, que la grande divergence entre le Premier ministre et Bruno Retailleau,
10:05puisque du l'état de droit que Bruno Retailleau semblait mettre en cause,
10:11est-ce qu'à vote, c'est un jeu ou bien est-ce que ça révèle un antagonisme profond ?
10:18J'ai parfois l'impression que Bruno Retailleau peut parler dur pour permettre au Premier ministre d'être plus...
10:28— Mais je pense que c'est une excellente répartition des tâches.
10:32Ça a toujours été comme ça en politique.
10:34Rappelez-vous, quand Jacques Chirac avait comme ministre de l'Intérieur Charles Bois, il se répartissait l'État.
10:41C'est un nouvel alliage.
10:42Et ça n'empêche pas que... D'abord, ils se connaissent très bien, Retailleau et Barnier.
10:49Et ça n'empêche pas que, sur le fond, votre question invite à préciser, très certainement, qu'ils ont envie...
10:57...
11:01...
11:08...
11:10Et donc c'est une répartition des rôles qui tient compte de la personnalité de chacun.
11:16— Michel Saladoun, c'est une hausse des impôts.
11:19Est-ce que c'est notamment sur les grandes entreprises et les grandes fortunes ?
11:22Est-ce que c'est pas quand même une gifle terrible pour Emmanuel Macron qui a fait tout le contraire depuis 7 ans ?
11:27— Ah non, moi, je pense justement que c'est une bonne chose pour Emmanuel Macron
11:31parce que ça va confirmer la pensée de diminuer les impôts
11:35alors qu'on atteint l'éliminement obligatoire en pourcentage du PIB en France.
11:39Emmanuel Président, particulièrement libéral, mais il se court de banquier,
11:45fait qu'il a cette réputation dans la tête des chefs d'entreprise alors que, dans ces régions, rien ne le prouve.
11:50Donc moi, je suis un peu déçu quand je vois des républicains qui arrivent
11:53et qui, dans les premières mesures qu'ils annoncent, des augmentations d'impôts,
11:57même si c'est pour les entreprises qui font des super profits, etc.
12:00Je sais pas exactement ce que ça veut dire, super profits.
12:02Regardez, par exemple, LVMH, sur les deux dernières années, ils ont eu de très bons résultats.
12:05Bon, bah, cette année, c'est un petit peu moins bien parce que la circonstance internationale et l'économie chinoise fait que...
12:11Evidemment, ces entreprises ont été protégées par l'État en différentes circonstances,
12:17pendant le Covid, au moment de l'inflation, pour se protéger de l'augmentation des prix énergétiques
12:21pendant la crise ukrainienne ou que sais-je, pendant la fermeture des centrales nucléaires.
12:24Donc, elles doivent aussi quelque chose à la force publique. J'ai pas de problème avec ça.
12:28En même temps, il serait bon que les républicains annoncent, par exemple, la suppression des impôts de production
12:33qui ont été promis par Bruno Le Maire et qui n'ont pas arrêté d'être pour des raisons budgétaires,
12:38notamment les impôts de production qui sont indexés sur le chiffre d'affaires et qui sont vraiment un poids pour ces entreprises.
12:4430 milliards, 30 milliards qui n'existent pas pour le reste de l'Europe.
12:50Dire nous, PME, 30 milliards qui ne sont pas pour nous, qui sont toutes seules.
12:55Allez, on va au standard. 0800-300-300. Frédéric était avec nous. Frédéric, une réaction ?
13:00– Bonjour, bonjour. Alors, premier point, je me souviens de ce script qui disait
13:05que la France est le pays du monde.
13:07J'ai l'impression d'avoir agi.
13:10Personnellement, je n'ai rien entendu sur la revue en cause des collectivités territoriales
13:15qui nous coûtent un oeil et un bras.
13:18Et je finirais par une citation du cardinal de Retz qui disait
13:23« On ne sort de l'ambiguïté car ça dépend ».
13:26Et une fois de plus, je pense que tout ça va s'écraser maintenant.
13:30C'est-à-dire à faire ce qu'ils ont dit car il n'y a pas de lueur stricte
13:35et cohérente de ce qu'ils veulent faire.
13:38C'est fou. Il n'y a rien de carré en fait. C'est l'état de ça.
13:44– On va faire réagir Luc Dettelhoge sur...
13:48Il propose déjà de mener le déficit de 5% en 2025 et sous 3% en 2029.
13:53L'objectif est quand même très serré.
13:56– Oui, alors c'est assez amusant finalement.
13:59Vous savez, c'est souvent en politique.
14:01C'est-à-dire que les réformes sur le capital etc.
14:05C'est souvent la droite qui...
14:07Et puis parce que simplement les objectifs du type d'équilibre financier
14:14et la responsabilité de la pratique gouvernementale qui l'impose,
14:20ça ne me choque pas qu'il y ait des participations.
14:24C'est assez anormal.
14:27On ne peut pas dire les cons de ce qu'on a fait.
14:33On ne peut pas dire les cons de l'économie.
14:37Soit effectivement on donne des actions.
14:40Alors Michael Sadow tout à l'heure disait
14:42que ce n'est pas complètement pour faire payer etc.
14:45En gros, je fais un peu de provocation,
14:47mais les bénéfices de l'État sont à peu près équivalents
14:57à ce qu'il manque dans les enquêtes de l'État.
15:00Évidemment, le bon gauchiste dirait qu'il n'y a qu'à aller chercher l'argent là où il est.
15:07Bien sûr, il faut éviter de mettre en difficulté Total,
15:11qui a besoin de lire sur les nouvelles exploitations nombreuses.
15:18Mais c'est vrai que, ponctuellement,
15:23demander à ceux qui ont plus de participer,
15:28c'est peut-être une vision assez raisonnable des choses.
15:33Je finis sur 5 points.
15:36Le reste, c'est qu'on a vu un Premier ministre qui a certes des qualités,
15:39qui a une dimension d'homme d'État incontestable,
15:41mais qui a une absence totale de majorité.
15:44Et donc le gros problème, c'est que tout ce qu'ils en donnent par décret,
15:49il faudra aller chercher l'immunité.
15:51Et les autres, ceux qui font le fond, qui posent l'Assemblée nationale,
15:55que ce soit Mme Le Pen, que ce soit Pierre Attal,
15:58et encore plus Mélenchon, n'ont absolument pas intérêt
16:02à de toute manière qu'ils aillent dans leur propre opposition.
16:06Si ils commencent avec Retailleau,
16:08qui est véritablement au problème de l'immigration,
16:11comment elle va arriver au pouvoir, Mme Le Pen ?
16:13S'ils commencent à véritablement mieux restribuer,
16:16comment la gauche raisonnable va dire qu'elle est là pour défendre la question sociale ?
16:22Et si, finalement, ils continuent à être contrôlés par M. Attal jusqu'à présent,
16:27comment M. Attal pourra-t-il avoir un avenir politique auquel il tient tant ?
16:33Il était clair, Lugra, que lorsque le Premier ministre évoquait l'immigration,
16:40que le groupe de Marine Le Pen n'était pas très heureux.
16:44Mais est-ce que, puisque Retailleau disait qu'il faut renverser la table,
16:51est-ce qu'au fond, on n'a pas tort, peut-être, d'éprouver une petite déception,
16:57puisque, comme vous l'avez dit, il ne pouvait pas renverser la table ?
17:01Le Premier ministre dans la situation qui est la sienne.
17:05Alors, tout à fait. D'abord, il n'en a pas la légitimité.
17:08On peut estimer, sous la vue de la Ve République,
17:11que seul le Président de la République fraîchement élu, avec une majorité pour lui,
17:19n'a pas l'intention de renverser la table.
17:23On est dans une situation où le Président peut, et c'est probablement aussi sa personnalité,
17:29il peut caler sur des choses concrètes pour essayer de plus illustrer
17:36ce qui devrait prévaloir plutôt que de faire des réformes de fond.
17:42La sienne politique ne permet certainement pas de faire des réformes de fond.
17:48Merci beaucoup, Luc Grasse, d'avoir été avec nous. Vous restez avec nous.
17:52Frédéric, dans un instant, la question est de savoir qui gagnait ce qui-c'est-qui-qui-l'a-dit.
18:00C'est la question du jour.
18:04On met le discours de politique générale en tête.
18:07Oui, alors que le qui-c'est-qui-qui-l'a-dit, quand même...
18:10Peut-être qu'un jour, un Premier ministre dira
18:13« J'ai gagné un jour au qui-c'est-qui-qui-l'a-dit », il devrait voir.
18:15Écoutez, ça peut arriver. Vous n'oubliez pas, Frédéric, qu'on fait une petite pause
18:19et qu'on revient dans un instant.
18:22Vous êtes les bienvenus, vous le savez.
18:25Aude vous a jusqu'à 19h.
18:27Sud Radio, votre intention est notre plus belle récompense.
18:30Je voulais vous dire que j'apprécie vraiment Sud Radio sans quoi vous flatter
18:34parce que vous êtes les seuls, quasiment, qui êtes capables d'inviter des personnalités
18:37qui ont des points de vue différents.
18:39Sud Radio, parlons vrai.

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