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00:00France Bleu Men. Ici Matin. Actu locale. Musique et bonne humeur.
00:05Il est quasiment 8h moins le quart en ce jeudi matin.
00:08Le maire Dumont est l'invité de France Bleu Men aujourd'hui.
00:11Bonjour Stéphane Le Foll. Bonjour.
00:13Merci d'avoir accepté l'invitation de France Bleu Men.
00:15Maire Dumont est président de la Métropole.
00:18Nous allons évoquer avec vous les grands travaux lancés au niveau de l'agglo-chronoline,
00:22allongement des voies du tram notamment.
00:24Nous parlerons aussi des grands chantiers de demain,
00:26des menaces qui pèsent sur les finances des collectivités territoriales,
00:30de sécurité, de santé et un peu de politique aussi.
00:33Vous êtes l'invité de France Bleu Men jusqu'à 8h30.
00:35Et vous pouvez poser vos questions directement au maire Dumont en couponsant le 02 43 29 10 10
00:40à partir de maintenant et c'est Arthur qui vous accueille.
00:42Alors vous l'avez forcément remarqué si vous circulez au Mans,
00:44la ville est en travaux, beaucoup de chantiers sont engagés pour les deux ans à venir.
00:48Chronoline, allongement des rames du tram, aménagement de la rue Voltaire,
00:52ce qui fait râler certains automobilistes, cyclistes ou piétons
00:55et beaucoup vous posent cette question.
00:58Stéphane Le Foll, est-ce que ces travaux ne pouvaient pas être étalés dans le temps ?
01:03Les travaux ça a souvent des désagréments, on l'a vu dans plusieurs reprises.
01:07Est-ce que ça ne peut pas être étalé dans le temps ?
01:09Je rappelle qu'on a perdu deux ans avec le Covid.
01:11Et quand je dis deux ans, c'est deux ans pendant lesquels les études ont été repoussées
01:16et on était dans l'incapacité de faire quelques travaux que ce soit.
01:19On aurait pu étaler effectivement et avoir des travaux qui se succèdent.
01:24Et en même temps, plus on allonge la durée des travaux,
01:27plus l'impression que la ville est toujours en travaux, elle s'installe.
01:32Donc là, on va concentrer des travaux.
01:34On essaye de le faire avec le souci bien sûr d'avoir le moins d'impact possible sur le quotidien,
01:41mais il y en aura.
01:42Vous savez, quand il y a eu le tramway, je me souviens, j'étais élu,
01:47même si je n'étais pas en responsabilité,
01:49mais je me souviens que ça a toujours été un souci
01:54et que les gens, à juste titre d'ailleurs, étant perturbés dans leur quotidien,
01:59ils râlent.
02:00On va tout faire pour aller vite,
02:02mais il vaut mieux concentrer sur une période déterminée, assez courte,
02:06plutôt que d'étaler des travaux qui durent et qui durent.
02:09Alors parmi ces grands travaux, il y a ces chronolignes,
02:12ces trois lignes de bus à haut niveau de service,
02:15plus rapides, plus fréquents, un petit peu sur l'exemple du Tempo.
02:19Quel est l'objectif de ces aménagements précisément ?
02:22L'objectif, c'est d'améliorer les vitesses commerciales de ces grandes lignes,
02:27qui sont les lignes structurantes du réseau de la CETRAM,
02:31on les appelle C4, C5, C6,
02:33c'est-à-dire ces lignes majeures,
02:34celles qui transportent à l'année le plus de passagers
02:38et celles sur lesquelles, justement, en améliorant la vitesse commerciale
02:41et la qualité du service,
02:43on espère, et on a bon espoir de le réaliser,
02:47augmenter l'utilisation des transports collectifs et transports en commun.
02:52Au détriment de la voiture ?
02:53Au remplacement de la voiture ?
02:55Ce qu'il ne faut pas regarder comme détriment,
02:57c'est comment on fait, parce que la voiture, elle existe,
02:59et moi je ne suis pas partisan du tout de dire
03:02« fini la voiture, je fais dégager la voiture ».
03:04Il y a des voitures, il y en aura,
03:06elles doivent évoluer, elles aussi, vers des voitures décarbonées,
03:09la voiture électrique, les voitures hybrides,
03:11tout ce qui se passe en ce moment,
03:13mais on doit avoir au centre des villes,
03:15dans les structures d'aménagement des villes,
03:18des systèmes qui permettent de faire d'autres choix
03:22que de prendre sa voiture.
03:23Et c'est important, je le dis juste,
03:25parce que le coût de la voiture, c'est cher en pouvoir d'achat.
03:27Moi je vois, dès que vous faites la périphérie
03:30et faisant un peu de vélo de temps en temps,
03:33je vois bien, il y a des endroits où il y a 2, 3, 4 voitures.
03:35Mais beaucoup, surtout, ne peuvent pas s'en passer,
03:37notamment pour venir travailler.
03:39Donc il faut leur offrir des possibilités
03:41pour pouvoir s'en passer, et pas leur dire
03:43« vous n'avez plus le droit de rentrer en ville ».
03:45Et notamment avec ces ZFE, ces zones à feuilles d'émission,
03:49le Mans n'est pas concerné,
03:51ça fait partie justement des objectifs
03:53de garder cette qualité de l'air
03:55pour pouvoir ne pas exclure
03:57les voitures les plus polluantes dans un premier temps.
03:59C'est surtout pénaliser à ce moment-là
04:01des gens qui n'ont pas forcément de gros moyens,
04:03puisque c'est souvent des vieilles voitures.
04:05Donc on n'est pas concerné par la ZFE,
04:07mais ça ne nous empêche pas
04:09de continuer à travailler pour améliorer encore
04:11la qualité de l'air, et donc la décarbonation
04:13de nos transports.
04:15Alors quitte à supprimer quelques places de parking,
04:17ça aussi, il y a beaucoup d'interrogations.
04:19Ce qui me peine dans tout ça,
04:21c'est que les places de parking qu'on supprime,
04:23elles sont aériennes, dans les rues.
04:25Je prends Voltaire, qu'est-ce qu'on met à la place ?
04:27Parce qu'on pourrait se dire qu'ils suppriment des places de parking
04:29pour le plaisir de supprimer des places de parking.
04:31Non ! Qu'est-ce qu'on met ? Des arbres !
04:33Voltaire, il faut quand même se rappeler, aucun arbre !
04:35Aucune fleur, tout le long !
04:37Là, vous allez voir ce qui va se passer,
04:39on le voit déjà, des arbres,
04:41des pistes cyclables,
04:43donc moins de places de parking. On essaye de trouver des solutions
04:45pour compenser les places qu'on perd
04:47en aérien, mais je rappellerai qu'au Mans,
04:49il y a énormément de places,
04:51près de 1000 places disponibles,
04:53vides, tout le temps,
04:55sous les parkings.
04:57Donc on n'en manque pas, c'est ce que vous dites.
04:59Surtout, il faut qu'on s'organise autrement.
05:01Donc là, on va faire une grande campagne pour bien
05:03comprendre aux gens qui vont venir au Mans
05:05que se garer
05:07dans les parkings souterrains,
05:09c'est pratiquement pouvoir laisser sa voiture
05:11tranquillement, 4h, 5h,
05:136h, 7h, pour 4 à 5 euros.
05:15Vous parliez des arbres,
05:17vous voyez où je veux en venir.
05:19Il y a le chantier, effectivement,
05:21de ces crannolignes, rue Bollé,
05:23où vous allez couper
05:25200 arbres, ça fait beaucoup réagir,
05:27évidemment, notamment des riverains
05:29qui ne sont
05:31pas d'accord avec ça.
05:33Qu'est-ce que vous leur répondez à ces riverains ?
05:35Je leur réponds, c'est toujours
05:37deux choses.
05:39Moi, j'étais ministre de la forêt,
05:41et quand j'ai été élu
05:43il y a très longtemps, dans mon petit village
05:45de Longne, j'ai planté des arbres et des haies.
05:47Je reconnais parfaitement
05:49la question de l'arbre. Et je n'abats pas
05:51des arbres pour le plaisir de les abattre.
05:53Ou pour avoir cette espèce
05:55d'idée que j'abattrais
05:57des arbres parce que
05:59comme ça, je fais
06:01disparaître de la végétation dans
06:03la ville. Au contraire, je veux en remettre beaucoup plus
06:05de la végétation. Qu'est-ce qu'il se passe avec l'avenue Bollé ?
06:07Ces arbres ont été plantés
06:09et on le voit bien, très
06:11proche des maisons.
06:13Parce qu'à l'époque, l'avenue Bollé, c'était deux voies
06:15de chaque côté. Pour des voitures, plus le stationnement.
06:17Donc, il fallait repousser les arbres. Qu'est-ce qu'on fait
06:19aujourd'hui ? On remet les arbres
06:21plutôt au centre pour pouvoir
06:23optimiser et le stationnement
06:25et les pistes cyclables
06:27et donc refaçonner
06:29l'avenue, lui redonner un
06:31équilibre. Parce qu'on le voit bien aujourd'hui, les arbres
06:33sont taillés
06:35du côté des maisons
06:37et donc on voit bien qu'ils sont dans une situation
06:39qui n'est quand même pas harmonieuse.
06:41Ça, c'est le premier point. Changer
06:43l'image de l'avenue Bollé,
06:45rééquilibrer cette image,
06:47mettre des arbres plutôt au centre
06:49de l'avenue. Premier point. Deuxième point,
06:51ces arbres, quoi qu'en disent
06:53les défenseurs, ils ont 60 ans.
06:55Dans 10 ans,
06:57ils peuvent dire ce qu'ils veulent,
06:5970, 80 ans pour des arbres de ville,
07:01on est au bout du cycle
07:03de la vie d'un arbre, en particulier sur les
07:05érables, à la différence des tiguelles, par exemple,
07:07qu'on peut avoir sur les quinconces.
07:09Donc, dans 10 ans, il y a deux choix à faire.
07:11Celui qui consistera de toute façon
07:13à abattre un certain nombre d'arbres, parce qu'ils
07:15seront arrivés en fin de leur
07:17vie. Et donc,
07:19d'avoir une avenue
07:21avec des trous sans arbres, ou d'avoir dans
07:2310 ans, une avenue avec
07:25des arbres, avec de la
07:27végétalisation, avec une réorganisation
07:29totale, et une avenue qui sera
07:31à ce moment-là, regardée comme une
07:33très belle avenue. C'est ça le choix.
07:35La politique, c'est de faire des choix, pas
07:37pour l'instant, c'est faire des choix pour
07:39le futur. On va en reparler, justement,
07:41des grands projets à venir de la métropole
07:43menselle, mais on va marquer une
07:45petite pause. Oui, une petite pause d'une
07:47minute, et puis on retrouve le maire Stéphane Le Foll
07:49à votre micro, Yann Esténet, et puis je vous
07:51rappelle également, vous, qui nous écoutez
07:53sur France Bleu Mène, qui nous regardez sur ICI Pays de la Loire,
07:55que vous pouvez aussi poser vos questions
07:57en direct après 8h, ma condition de nous appeler
07:59dès maintenant, 02 43
08:0129 10 10. A tout de suite.
08:03Jusqu'à 9h, ICI Matin, sur
08:05France Bleu Mène. 7h53,
08:07tous les sujets qui vous concernent, vous,
08:09les menselles et les mensos, vous qui venez
08:11au Mans régulièrement, on en parle avec le maire
08:13du Mans, Stéphane Le Foll, qui est notre invité ce matin.
08:15Et avant de parler des grands projets, on reste un petit peu
08:17sur les projets en cours. Tiens, sur les
08:19chronolignes, le coût du chantier
08:21a triplé, il est passé de 33 à 100 millions
08:23d'euros. Pour quelles raisons ?
08:25Il y a deux raisons à ça. La première, c'est que
08:27le coût, après
08:29l'inflation qu'on a connue,
08:31de tous les chantiers,
08:33a pris entre 20, 25,
08:35voire des fois 30%.
08:37Et vous pouvez le demander à tout le monde,
08:39on a inauguré, on a mis
08:41la première pierre de l'IFSI il n'y a pas longtemps,
08:43tous les chantiers prennent entre
08:4525 et 30% d'augmentation.
08:47Parce que, derrière le coût de l'énergie
08:49et l'inflation, tout a pris
08:51après le Covid et avec
08:53la guerre en Ukraine.
08:55Et donc deuxième,
08:57j'ai dit deux, je ne vais pas
08:59vous faire croire que vous ne savez
09:01pas calculer, vous êtes très bon en maths, surtout
09:03souffrance bleue, ici.
09:05Donc la deuxième raison, c'est qu'on y a
09:07rajouté à la question
09:09de l'organisation des
09:11lignes, ce qu'on appelle les chronolignes
09:13pour faire rouler les bus,
09:15c'est la réorganisation de l'ensemble
09:17des places et les grands aménagements
09:19des espaces qui sont traversés.
09:21C'est-à-dire qu'on va essayer de faire ce qui a été fait
09:23avec le tramway, c'est d'utiliser
09:25le temps des travaux et l'objectif
09:27des travaux et des chronolignes
09:29pour refaire la place Washington
09:31qui aujourd'hui est un parking,
09:33donc on va la végétaliser, on va la refaire,
09:35la place de l'hôpital
09:37autour de la place de l'Éperon,
09:39avec la place de l'Éperon plutôt, et puis
09:41la place du Patisserie Saint-Lézard,
09:43pour avoir des lieux qui soient
09:45réaménagés en même temps,
09:47qu'on va avoir des bus à hydrogène qui vont passer.
09:49Donc,
09:51combustion totalement décarbonée
09:53et je fais cette annonce sur France Bleu,
09:55donc au mois de décembre,
09:57la société
09:59qui a été retenue pour le marché
10:01viendra présenter le
10:03bus à hydrogène articulé
10:05qui circulera sur les chronolignes.
10:07Ce sera au Jacobin.
10:09C'est noté,
10:11votre grand chantier, justement, c'est l'allongement
10:13des quais, des rames, 76 millions
10:15d'euros. Là aussi, quel est
10:17l'objectif en termes de voyageurs, peut-être ?
10:19En termes de voyageurs, aujourd'hui,
10:21on transporte autour de 35 millions de voyageurs
10:23par an sur le réseau de la seule rame,
10:25bus et trame, et le trame
10:27est aujourd'hui à 17 à 18 millions
10:29de passagers. Avec
10:31un vrai sujet, c'est les heures de pointe,
10:33où là, on a des rames de travail qui sont de plus en plus
10:35chargées, et des gens qui
10:37attendent quelquefois une, deux,
10:39trois rames pour pouvoir monter dans une rame
10:41de tramway. Quel est l'objectif ?
10:43En allongeant les rames de tramway,
10:45j'augmente la capacité d'emporter
10:47des gens de 40%.
10:4940%.
10:51Comme le problème
10:53qu'on a au Mans, c'est qu'on a des voies
10:55qui se retrouvent et qui se recoupent
10:57sur une partie entre les deux
10:59réseaux du tramway,
11:01je pourrais, pour augmenter
11:03le nombre de passagers transportés, augmenter
11:05la cadence des rames. Mais
11:07comme elles se retrouvent au même endroit,
11:09on ne peut pas augmenter la cadence.
11:11Donc, on allonge les rames.
11:13On va parler maintenant des grands
11:15projets, parmi eux, il y a la création
11:17d'un deuxième campus universitaire,
11:19Gare Sud, où est-ce qu'on en est ?
11:21Alors, on en est sur
11:23aujourd'hui,
11:25une prospection
11:27qui avance plutôt bien,
11:29et je pense qu'on aura des
11:31réponses à apporter
11:33d'ici la fin de l'année, début de l'année prochaine,
11:35sur des écoles,
11:37en particulier des écoles d'ingénieurs,
11:39sur des
11:41mises en oeuvre
11:43de salles,
11:45et
11:47des projets aussi, bien sûr,
11:49de logements étudiants, puisqu'il y a
11:51une forte demande sur le logement des étudiants.
11:53Donc, il reste
11:55une question, c'est avec l'université,
11:57est-ce qu'on est capable de faire des transferts
11:59entre ce qui existe
12:01dans l'ancien campus, à condition que ça soit remplacé
12:03par d'autres formations,
12:05et un déplacement vers
12:07le nouveau campus ?
12:08Quelles sont les formations prioritaires que vous voudriez
12:10implanter en coopération avec l'université ?
12:12Moi, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, au Mans,
12:14de manière générale, c'est une ou deux formations
12:16de première année
12:18généralistes à l'université,
12:20je pense en particulier à la psycho
12:22et à
12:24la préparation à l'enseignement,
12:26là, il y a un vrai besoin,
12:28mais ça, c'est l'État qui
12:30pourrait répondre, et c'est l'université,
12:33et dans la situation actuelle des universités,
12:35au niveau budgétaire, je crains malheureusement
12:37que je n'ai pas vraiment de bonne réponse.
12:39Et deuxième, avoir plus d'écoles d'ingénieurs.
12:41On ne peut pas être aussi faible
12:43et avoir si peu d'écoles d'ingénieurs au Mans,
12:45même s'il y a des très bonnes écoles d'ingénieurs,
12:47l'INSEE, l'ISSEMENT, c'est tout ça,
12:49donc l'objectif, développer une stratégie,
12:51parce que demain, la transition énergétique
12:53va demander beaucoup de technologies,
12:55beaucoup de personnes et de jeunes formés,
12:57et en particulier des ingénieurs.
12:59IKEA, c'était un projet,
13:02il est annulé. Que va devenir
13:04cette zone de Bénaire ?
13:06Il faut bien rappeler une chose, c'est que cette zone
13:08de Bénaire, elle a été
13:10rachetée, elle est propriété de Claude Hervé.
13:12Elle n'est pas d'une telle propriété.
13:14Du Leclerc des Fontenelles, qui voulait
13:16installer un grand...
13:18Leclerc des Fontenelles a fait un grand projet,
13:20Leclerc et IKEA.
13:22Vous discutez avec lui, quand même.
13:24Est-ce qu'il y a quelque chose de prévu ? Est-ce que vous avez de la visibilité ?
13:26Non, on discute avec lui, et c'est lui
13:28qui décide, et qui décidera.
13:30On essaye de voir comment on peut
13:32discuter, effectivement,
13:34de quels sont les aménagements
13:36qui pourraient être faits, mais c'est Claude Hervé
13:38qui est propriétaire. Donc aujourd'hui,
13:40les discussions, tant qu'il n'a pas décidé
13:42quelque chose, ni de vendre
13:44parce que ça peut être aussi une question,
13:46ni de se projeter avec un
13:48nouveau projet que je ne connais pas, parce qu'il n'y en a
13:50pas pour l'instant, eh bien
13:52les discussions, on reste là,
13:54et c'est une trentaine d'hectares, effectivement,
13:56qui sont là, à Bénaire, mais pour
13:58l'instant, après toute l'animation
14:00qu'il y a eu autour de Bénaire,
14:02prendre un peu de temps, c'est pas
14:04mal non plus. Stéphane Lefol,
14:06maire du Mans, président de l'agglomération,
14:08invité de France, je me l'amène, vous restez
14:10avec nous pour agir, notamment,
14:12dans le journal de 8h, présenté
14:14par Marie Muttricy. Et puis, juste après le journal,
14:16avec notre invité du matin, c'est le maire
14:18du Mans qui prend le petit déjeuner avec nous. Oui, Stéphane
14:20Lefol, qui est l'invité, on a parlé
14:22des travaux, des grands projets de la
14:24Métropole, c'est un coût, évidemment, en plusieurs dizaines
14:26de millions d'euros. Or,
14:28les collectivités locales, territoriales, sont
14:30invitées à se serrer la ceinture, comme tout le monde.
14:32Finalement, pour réduire le déficit abyssal
14:34de la France, on l'a entendu dans le journal
14:36de 8h, est-ce que Stéphane Lefol, ça remet
14:38en cause les investissements de la Ville et de la Métropole ?
14:40Tous ceux qui sont engagés ne seront pas remis en cause.
14:42Et ça, c'est un point
14:44important. Ensuite,
14:46ça représente ce que propose le gouvernement
14:48aujourd'hui pour la Ville, comme pour la Métropole,
14:508 millions pour la Ville
14:52et pratiquement 6 millions
14:54pour la Métropole. 8 millions sur
14:56246 millions, je crois, de budget.
14:58Sur la Ville, 246 et sur la Métropole,
15:00on est à 600 millions.
15:02Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que dans les 600 millions,
15:04on pourrait se dire, après tout, c'est pas beaucoup. Non.
15:06Qu'est-ce qu'il reste pour investir ? Parce que c'est ça le sujet.
15:08Qu'est-ce qu'il reste pour investir dans
15:10ce qu'on a comme autofinancement, autour
15:12de 4 à 6 millions par an ?
15:14Vous prenez sur la Ville
15:16l'équivalent de ce qu'on peut avoir comme autofinancement
15:18pour investir. Toc !
15:20Ça disparaît. Donc, c'est un
15:22problème. Et donc, c'est un problème.
15:24C'est un problème, je le dis, d'autant plus que
15:26on peut discuter pour faire des efforts.
15:28On pourrait dire,
15:30on est dans une phase où il faut qu'on fasse des efforts.
15:32Là, c'est une ponction qui est faite sur les recettes de fonctionnement
15:34et sur
15:36les recettes TVA qui
15:38sont à destination de l'investissement.
15:40Donc, l'erreur qui est faite, à mon avis,
15:42c'est qu'en faisant
15:44et en prenant ces mesures, on va taper
15:46justement là où il faudrait pas,
15:48c'est l'investissement.
15:50C'est l'activité économique. Et c'est la transition énergétique.
15:52Comment compenser ?
15:54Et c'est la santé, par exemple.
15:56Comment compenser ?
15:58Vous augmentez les impôts, vous décalez
16:00certains investissements, vous supprimez certains projets ?
16:02C'est très simple.
16:04Vous augmentez les impôts, vous supprimez
16:06ou vous décalez un certain nombre de projets.
16:08Ou vous revoyez des projets qui étaient peut-être...
16:10Par exemple, on va reprendre les chronolignes.
16:12S'il y avait eu ces annonces-là
16:14avant la mise en œuvre
16:16du projet, sûrement que
16:18le nombre de places et les places
16:20qu'on a décidé de refaire, on aurait
16:22abandonné ce projet. Là, on va faire
16:24ces places et on a mis beaucoup plus
16:26d'argent, on le ferait pas aujourd'hui.
16:28Pour les projets à venir ?
16:30Il y a des projets qui vont être réduits.
16:32Lesquels ?
16:34Je vous en donnais un exemple.
16:36Il y avait le centre des expositions qui était un beau
16:38projet, qui était là aussi
16:40avec une réorganisation, un aménagement
16:42paysager et tout ça. On va réduire
16:44l'ambition du projet.
16:46Il n'est pas question d'augmenter les impôts ?
16:48Pas question d'augmenter les impôts. Jusqu'en 2026,
16:50c'était l'engagement qui a été pris. Je ne le ferai pas.
16:52Nous avons fait un point d'augmentation
16:54au tout début et j'ai dit que c'était...
16:56Lié à la taxe qu'on sert ?
16:58De toute façon, les impôts, aujourd'hui, la seule taxe
17:00qu'on peut augmenter, c'est la taxe qu'on sert.
17:02Parce qu'il n'y a plus de taxe d'habitation. C'est bien le sujet.
17:04On a supprimé un impôt.
17:06Moi, l'autre fois, je me suis fait
17:08interpeller par quelqu'un qui me disait
17:10de combien vous avez augmenté la taxe d'habitation.
17:12Comme quand on supprime un impôt.
17:14Les gens n'ont pas vu que cet impôt a été supprimé.
17:16Et la taxe foncière a été augmentée.
17:18Pas à l'équivalent de ce qu'était avant,
17:20d'ailleurs, la taxe d'habitation.
17:22Mais, pour nous, pour ce qui a été fait,
17:24c'est les bases qui ont été augmentées, mais pas les taux.
17:26Allez, on va parler d'un autre sujet
17:28qui intéresse les Sartois et les Manseaux,
17:30notamment la sécurité
17:32et l'incivilité en ville. Le bilan annuel
17:34que dresse la préfecture
17:36chaque année, en début d'année,
17:38montre une hausse d'une certaine délinquance
17:40en Sarthe, comme dans l'agglomération
17:42d'ailleurs, avec notamment une hausse
17:44de 15% des atteintes à la personne
17:46des agressions, notamment
17:48sur la voie publique. Alors, même si
17:50la sécurité n'est pas une prérogative
17:52de l'État, et est une
17:54prérogative de l'État et du préfet,
17:56que peut faire un maire, justement, pour diminuer
17:58cette délinquance ?
18:00Je veux que vous précisiez vos chiffres.
18:02Atteinte à la personne, ce que j'entends et ce que je sais, c'est qu'il y a une augmentation
18:04et ça c'est très clair, de tout ce qui est violence
18:06intrafamiliale.
18:08Mais sur la voie publique aussi.
18:10Et en partie aussi sur la voie publique.
18:12Il faudra qu'on précise exactement
18:14de quoi on parle.
18:16En même temps,
18:18la question de la sécurité
18:20est un sujet que moi, je n'évacue
18:22pas du tout.
18:24Et je ne considère pas que c'est un sentiment
18:26et c'est pas une réalité. C'est une réalité.
18:28Vidéoprotection,
18:30police municipale,
18:32actions coordonnées, police nationale,
18:34police municipale. Et quand j'entends
18:36et quand je vois
18:38dans les médias
18:40ce qu'il se passe ailleurs, je me dis
18:42qu'à ce stade, il faut qu'on
18:44continue cette politique extrêmement
18:46coordonnée avec la police nationale,
18:48donc l'État, en appuyant
18:50l'État dans l'action qu'il conduit
18:52et en ayant la complémentarité
18:54avec notre centre de
18:56supervision qui nous permet
18:58de gérer la centaine,
19:00même plus maintenant, de
19:02vidéoprotection que nous avons. Moi je ne suis pas du tout
19:04de cette gauche, comme certains
19:06maires écologistes qui disent
19:08la vidéoprotection, ça ne sert à rien. Si, ça sert.
19:10Patricia, 70 ans,
19:12sur la page Facebook de France Blue Men, se plaint aussi
19:14des incivilités dans le tram. Je vous
19:16pose la question parce qu'il y a
19:18une brigade des transports,
19:20des policiers, une dizaine ou une douzaine
19:22qui a été prévue au Mans.
19:24Est-ce qu'elle est là, cette brigade, ou est-ce qu'on en est ?
19:26Là, je vais vous être très franc.
19:28Cette promesse d'une brigade
19:30de la police des transports avait été faite par
19:32l'Etat,
19:34par l'ancien ministre de l'Intérieur.
19:36Aujourd'hui, j'entends
19:38les difficultés, on les a évoquées
19:40tout à l'heure, où en est-on
19:42sur cette question
19:44des dix policiers dans la
19:46brigade des transports
19:48qui était prévue par l'Etat ?
19:50Donc je demande ce matin sur France
19:52Blue que ce qui a été promis
19:54par l'Etat soit tenu.
19:56Et je le dis au ministre de l'Intérieur
19:58qui fait des grandes déclarations
20:00tonitruantes de manière
20:02régulière, que là, c'est très simple.
20:04On a besoin. Je rappelle
20:06d'ailleurs que tout ce qui a été fait
20:08avec la police nationale dans une
20:10relation avec la mairie et la
20:12préfecture, c'est qu'on a fermé
20:14un commissariat à Pontlieu pour
20:16remettre les trois policiers qui étaient dans ce commissariat
20:18dans des patrouilles sur le terrain.
20:20Ça, c'était la demande du DDPN
20:22de l'époque, avec
20:24objectif de remplacer dans ce commissariat
20:26et d'utiliser ce commissariat justement
20:28pour la brigade
20:30des transports. Donc tout est prévu.
20:32La mairie a fait son travail.
20:34Maintenant, l'Etat doit tenir sa parole.
20:36On va continuer de parler d'incivilité avec Anne-Marie
20:38qui nous contacte au 0243 29 10 10.
20:40Bonjour Anne-Marie.
20:42Bonjour.
20:44Oui, bonjour.
20:46Voilà, je me permets de vous interpeller
20:48par rapport à la
20:50délinquance routière,
20:52notamment en ce qui concerne
20:54les trottinettes qui
20:56roulent sur les
20:58trottoirs et
21:00de ce fait, elles peuvent
21:02occasionner des accidents
21:04et j'ai remarqué, moi qui suis
21:06une grande marcheuse,
21:08que ces trottinettes
21:10vont de plus en plus vite et les
21:12personnes prennent de plus en plus de risques
21:14en marchant sur nos trottoirs.
21:16Alors qu'ils ont des pistes cyclables
21:18qui sont développées
21:20depuis quelque temps sur le Mans.
21:22Absolument.
21:24Le constat que vous faites, je le fais
21:26comme vous.
21:28Vous avez vu que d'ailleurs sont sortis les chiffres des accidents
21:30en trottinette, ça explose
21:32parce qu'il y a des gens qui utilisent ces moyens
21:34de transport en pensant
21:36que tout est permis.
21:38Et c'est vraiment un sujet.
21:40Les trottinettes sont associées aux vélos.
21:42Normalement, et je ne dis
21:44rien sur les vélos qui aussi, quand je suis
21:46place Saint-Nicolas et tout ça, je vois bien
21:48des vélos qui passent en vélos,
21:50vélos électriques, qui ne se gênent pas.
21:52C'est une rue piétonne.
21:54On ne devrait pas.
21:56Après,
21:58qu'est-ce qui nous reste ? Sanctions.
22:00Quand on chope
22:02une trottinette sur un trottoir,
22:04quand on essaye de l'arrêter,
22:06et puis on sanctionne. C'est tout ce qui reste.
22:08Parce qu'il y a des gens qui considèrent que
22:10leur liberté individuelle vaut bien
22:12le fait qu'ils puissent
22:14slalomer dans des rues
22:16piétonnes ou sur des trottoirs.
22:18Je raconte ça parce que ce que je dis là,
22:20c'est que je veux, moi je ne suis pas là en train de désigner,
22:22mais quand les cyclistes dénoncent les voitures,
22:24que les voitures et les autobus
22:26dénoncent les cyclistes, que les piétons
22:28dénoncent et les cyclistes et les trottinettes,
22:30trottinettes qui sont arrivées il y a une dizaine d'années,
22:32et effectivement qui donnent
22:34une certaine liberté, mais qui font que
22:36des gens n'acceptent pas
22:38de respecter les règles
22:40de la vie en commun.
22:42On est passé à une perte de citoyenneté,
22:44de respect
22:46un minimum, parce qu'on ne va pas demander,
22:48un minimum
22:50qui pèse sur
22:52tout le monde. Donc les trottinettes,
22:54c'est parfait comme exemple
22:56de ce qu'est une incivilité,
22:58qu'il y ait un nouveau mode de transport qui fait
23:00qu'on croit que tout est permis. Ben non, tout n'est pas permis.
23:02Donc il nous reste une chose, la sanction.
23:04Merci beaucoup
23:06Anne-Marie pour votre question, on va poursuivre
23:08cette discussion avec
23:10Stéphane Lefol jusqu'à...
23:14Il est 8h22,
23:16on continue notre grand entretien
23:18avec vous d'ailleurs
23:20au 0243 29 10 10
23:22et monsieur le maire du Mans Stéphane Lefol.
23:2425 000 habitants de la métropole du Mans
23:26n'ont pas de médecin traitant,
23:28ils sont 70 000 dans la Sarthe, ce sont les chiffres
23:30de l'ordre des médecins. Là aussi
23:32c'est un casse-tête pour les maires,
23:34comment y remédier, comment faire
23:36que vos habitants,
23:38ceux de la métropole, soient bien soignés ?
23:40C'est un casse-tête.
23:42Un casse-tête qui revient
23:44à des questions qu'on pose aux maires et aux présidents
23:46de la métropole ou à tous les maires
23:48de la Sarthe ou aux présidents du département
23:50et qui est lié à une erreur
23:52stratégique qui a été faite
23:54il y a 15-20 ans, 30 ans même.
23:56Numéroscusus
23:58où chacun a pu considérer
24:00du côté de l'État, et à l'époque c'était la gauche
24:02donc je suis bien passé pour le dire, que moins de médecins
24:04ça faisait moins de prescriptions, ça faisait moins
24:06de dépenses de santé et donc moins de trous dans la sécurité
24:08sociale et les médecins, moins de médecins
24:10plus de rentrées. Qu'est-ce qui se passe
24:12aujourd'hui ? On a deux conjonctions majeures
24:14un, on a
24:16relevé le numéroscusus mais le temps
24:18de former des médecins c'est dans 10 ans que ça aura
24:20un impact. Deux, on a une démographie
24:22médicale avec des médecins vieillissants
24:24qui vont partir à la retraite. Trois,
24:26le temps de travail des médecins
24:28aujourd'hui n'est plus celui
24:30d'il y a 20 ou 30 ans.
24:32Vous n'aurez plus de médecins qui feront 70
24:34heures par semaine, qui prenaient leur voiture
24:36pour aller faire des consultations.
24:38C'est extrêmement réduit.
24:40Donc quand on remplace un ancien
24:42médecin, c'est pratiquement deux
24:44voire trois nouveaux médecins. Comme on sait
24:46que de toute façon on n'aura pas autant de médecins
24:48qu'il y en a qui partent à la retraite
24:50qu'est-ce qu'on fait ? Bonne question
24:52de François Melle, qui me la pose
24:54ce matin. Alors monsieur le
24:56maire, qu'est-ce que vous faites ?
24:58Deux choses pour essayer
25:00de changer, d'avoir une stratégie
25:02parce qu'on peut faire, alors politiquement
25:04il y a ceux qui vont vous dire, il suffit de faire travailler les médecins
25:06qui partent à la retraite. Ça ne va pas durer non plus
25:08surtout qu'un
25:10nombre croissant de médecins
25:12au Mans est en âge de partir
25:14et ils sont déjà
25:16justement mobilisés. On les a mobilisés pour
25:18la Covid, il y a
25:20les soins non programmés qui sont faits
25:22rue de Paterborn. Ça fonctionne
25:24mais ce n'est pas du tout la solution
25:26j'entends, je le dis, le RN
25:28il suffit de faire travailler les médecins retraités
25:30c'est à écouter. Puis il y a ceux qui disent
25:32il suffit de faire venir des médecins. Ah d'où ?
25:34Lesquels ? Et ceux
25:36qui disent ça d'ailleurs, je les invite
25:38à le faire tout de suite.
25:40S'ils ont des copains ou des copines qui veulent venir
25:42ils seront bienvenus. Non, il faut une stratégie
25:44quelle est la stratégie ? 1.
25:46Accueillir des internes à l'hôpital
25:48donc renforcer l'hôpital, assurer
25:50ce qu'on fait, une forme
25:52d'universitalisation, c'est-à-dire qu'on a des profs
25:54associés et des chefs de clinique qui permettent
25:56à des internes de continuer en même temps qu'ils sont
25:58internes de faire des études. Plus d'internes
26:00vous avez vu le journal
26:02hier, 200 c'est très bien
26:04Des internes donc qui peuvent s'installer
26:06parce qu'on n'a aucune
26:08coercition sur l'installation des médecins
26:10alors ça c'est un débat politique. Est-ce qu'on va
26:12vers l'obligation d'installation ?
26:14On ne peut pas aujourd'hui, donc il faut
26:16attirer les médecins. Vous y êtes pour ou pas ?
26:18Moi je suis pour une forme et je trouve que la
26:20proposition Garaud qui consiste à dire que
26:22il n'y a pas de secteur 1
26:24si on est dans une zone où par rapport à
26:26une moyenne on est au-dessus
26:28en tant que dôme de médecins, ça peut être quelque chose
26:30qui peut être incitatif sans être
26:32coercitif, ça c'est le point. Troisième point
26:34l'exercice de la médecine va changer
26:36totalement
26:38Deux choses, Maison Puridiscipinaire de Santé
26:40la première Armand Safré, la deuxième
26:42sur Madeleine Bresse
26:44au Villaret et la troisième
26:46sur Coulennes. Encore faut-il qu'il y ait
26:48des professionnels de santé pour s'y installer. Encore faut-il
26:50qu'on ait des professionnels de santé sur lesquels on
26:52s'appuie pour construire la Maison Puridiscipinaire de Santé
26:54et il y a des médecins aujourd'hui qui
26:56refusent de s'organiser en Maison Puridiscipinaire de Santé
26:58parce qu'ils ont décidé et on ne
27:00ne peut pas et on n'a pas de moyens
27:02mais pourquoi on fait ça ?
27:04Parce que l'exercice corps et de la médecine c'est l'avenir
27:06des médecins, des infirmières
27:08de pratiques médicales avancées
27:10c'est-à-dire des infirmières qui vont avoir plus de responsabilités
27:12et qui vont décharger
27:14l'action c'est très important
27:16c'est une action collective
27:18et c'est une action de long terme
27:20mais qu'est-ce que vous faites monsieur le maire ? J'ai pas de médecin
27:22le pire étant aussi les dentistes
27:24alors là, parce que les dentistes
27:26même processus que les médecins c'est plus
27:2870 heures par semaine
27:30et bien quand vous avez une rage de dents
27:32le problème c'est que ça tombe jamais au bon moment
27:34donc c'est un vrai sujet
27:36les dentistes et pareil
27:38on dit monsieur le maire qu'est-ce que vous faites ?
27:40Pour les attirer ? Et bien la même chose
27:42c'est que dans la maison Armand Safré
27:44il y a des dentistes, mais là les dentistes c'est une spécificité
27:46qui est encore plus complexe à gérer
27:48Le temps passe et passe très vite
27:50On va parler de l'attentivité de la ville notamment avec une question
27:52de Marc de Rouillon qui nous appelle
27:54Marc on vous écoute, bonjour
27:56Bonjour monsieur le maire
27:58je voulais vous poser une petite question
28:00il avait été sujet de la construction
28:02d'un boulot de room sur la Vue du Mans
28:04pour accueillir
28:06tous les boulistes
28:08et ce projet était abandonné
28:10et donc je voulais savoir d'où en était le
28:12nouveau projet. D'accord
28:14le projet était abandonné par les boulistes eux-mêmes
28:16qui considéraient que le projet qu'on leur avait proposé
28:18et que pourtant on avait négocié
28:20ne correspondait pas à ce qu'il fallait, bon très bien
28:22c'est abandonné, voilà
28:24Et maintenant on va avoir un grand boulot de room
28:26à l'échelle de la métropole
28:28le choix
28:30c'est une des communes de la métropole
28:32il y a déjà des équipements pour nous permettre
28:34de faire ça le plus vite possible, avoir ce grand
28:36boulot de room puisque l'objectif du boulot de room
28:38c'est aussi d'accueillir du monde
28:40mais aussi de pouvoir faire des grands concours nationaux
28:42Alors justement ces équipements, ces grands concours
28:44apportent un petit peu plus d'attractivité
28:46à la ville, l'occasion peut-être de parler de cette
28:48grande campagne, Myanne, avec des cartes postales
28:502 millions de cartes postales qui ont été envoyées
28:52à la ville du Mans, à la France entière
28:54et 12 villes, pourquoi ?
28:56Pourquoi ? Pour faire parler du Mans
28:58et je trouve que grâce à France Blumen
29:00et je le salue ce matin
29:02qui a été la première à en parler
29:04on a maintenant
29:06TF1, France 2, BFM
29:08qui s'intéressent, qu'est-ce qui a fait
29:10le succès de cette
29:12campagne ? C'est l'originalité, c'est la première fois
29:14qu'on réutilise l'idée de la carte postale
29:16pour valoriser
29:18un lieu
29:20on fait semblant de dire
29:22à quelqu'un à qui on l'envoie
29:24qu'on était au Mans, que c'était très beau, que c'était super
29:26bon ben voilà, et cette originalité
29:28de ce projet a fait son succès
29:30tant mieux, faire parler du Mans
29:32faire connaître le Mans, ben c'est ça l'objectif
29:34pour, alors je le dis tout de suite parce qu'on va me dire
29:36ah ben combien ça a coûté tout ça, 120 000 euros
29:38quand je vois la pub que ça
29:40nous a permis d'avoir, je me dis
29:42que ça vaut le coup, et là c'est gratuit sur le service
29:44public, et en plus ça c'est gratuit
29:46je vous fais un petit passage pour France Info
29:48France Info quand même, je comprends pas
29:50alors que France Bleu a été la première
29:52et que maintenant il y a toutes les télés et les radios qui viennent
29:54que fait France Info ?
29:56Ben ils aiment pas le Mans
29:58j'ai toujours dit d'appeler RTL
30:00sur les élections américaines, mais ils vont s'y pencher
30:02tous les autres aussi, c'est sûr
30:04un dernier mot, on va parler politique
30:06ben c'est normal
30:08nous sommes à un an et demi des élections municipales
30:10est-ce que vous serez candidat
30:12à votre réélection ? Ah ben je répondrai pas à cette question
30:14d'abord parce que c'est pas le moment
30:16et pourquoi c'est pas le moment ?
30:18parce que j'en sais rien
30:20moi je vois bien le contexte politique qui évolue
30:22je vois bien tout ce qui se passe
30:24et la manière dont ça se passe
30:26moi ma carrière politique elle a commencé quand j'avais 23 ans
30:28dans un petit village, j'ai fait à peu près
30:30beaucoup de choses, et je me dis qu'aujourd'hui
30:32je regarde, et je sais ce que je
30:34fais, et pourquoi je le fais
30:36eh ben je prendrai mon temps
30:38donc j'irai jusqu'au bout
30:40de l'année 2025
30:42quand est-ce qu'un bout tiendra votre réflexion ?
30:44J'irai jusqu'à l'année 2025, le plus tard possible
30:46je vais réfléchir tranquillement à tout ça
30:48je ne donne ni
30:50de messages positifs
30:52ni de messages négatifs
30:54moi je vais prendre mon temps
30:56j'ai au moins cette expérience là
30:58merci beaucoup Stéphane Lefeu
31:00je rappelle juste un point
31:02c'est national, je soutiens
31:04ce qui a été dit tout à l'heure sur les courses hippiques
31:06je pense que taxer
31:08les courses et les paris
31:10comme la France
31:12la française des jeux
31:14c'est pas possible

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