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Le match de football entre la France et Israël, programmé le 14 novembre au stade de France, ne sera pas délocalisé, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
"Certains demandent la délocalisation du match France-Israël. Je ne l'accepte pas: la France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l'antisémitisme", a posté Bruno Retailleau sur son compte X.
Une soixantaine de personnes ont été interpellées après plusieurs incidents en marge de la rencontre entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv jeudi soir. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé "une attaque préméditée".

"Ce qu'il s'est passé à Amsterdam est inacceptable. C'est le déploiement à grande échelle de l'antisémitisme", a réagi Bruno Retailleau en marge d'une visite à Marseille.

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Transcription
00:00Ce qui s'est passé à Amsterdam, c'est extrêmement grave, c'est un antisémitisme totalement désinhibé
00:10et c'est le retour du mal absolu qu'il nous faut impérativement combattre.
00:24Nous avons étudié les deux possibles, Parc des Princes ou Stade de France.
00:29Il se fera au Stade de France, parce que la préfecture de police m'a confirmé
00:35qu'elle était en mesure d'assurer la sécurité à l'intérieur,
00:40mais aussi et surtout on le voit bien avec Amsterdam, à l'extérieur.
00:45Et je pense que pour une raison symbolique, j'y tiens aussi,
00:49parce qu'on ne doit pas renoncer, on ne doit pas reculer, on ne doit rien lâcher.
00:53Nous serons intransigeants et j'ai chargé mon secrétaire d'Etat,
00:58Notman Nassrouq, et plus spécifiquement chargé de cette question,
01:02de la lutte contre la discrimination, d'être absolument intraitable.
01:07Jamais la main ne doit trembler, on voit bien l'explosion depuis le 7 octobre
01:12des actes antisémites en France et là encore, l'État doit réagir.
01:18Toucher un compatriote juif, c'est toucher à la République.

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