• le mois dernier
Tous les syndicats de la SNCF ont appelé samedi à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre pour réclamer un moratoire contre le démantèlement annoncé de Fret SNCF et protester contre les modalités de l'ouverture à la concurrence des lignes régionales. Mais pour François Delétraz, président de la Fédération nationale des Associations d’Usagers des Transports, «l’Etat considère que le ferroviaire et le transport sont des vaches à lait».

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Transcription
00:00— Vous êtes en colère ou pas en colère ? Parce que là, regardez les Français qu'on a interrogés. Ils sont pas contents quand j'ai fait la tour de table.
00:05— On est très en colère contre les grèves. Sauf qu'elle n'est pas encore là. Et c'est une menace. Il reste un mois et demi pour trouver une solution.
00:09— Ouais. Bah vous y croyez ? — J'y crois. — Ah bon ? — J'y crois. — Bon. Alors concrètement ?
00:14— J'y crois, parce que pour la première fois, c'est pas une grève de statut, de salaire, de vacances, de ceci, de cela.
00:21C'est une grève sur la situation du système ferroviaire français, qui est dans la pire situation européenne.
00:26Et pour une fois, l'ensemble des syndicats, même les syndicats réformistes, ont décidé de se mettre ensemble et d'interpeller en disant
00:34« On a un vrai problème en France ». Le problème qu'on a en France, c'est que l'État ne remplit pas son rôle.
00:40L'État considère que le ferroviaire et le transport est une vache à lait. L'année dernière, la SNCF a versé 1,7 milliard d'euros au budget de l'État.
00:51Qui a payé ce 1,7 milliard d'euros ? Les passagers, les régions, les opérateurs de frais de ferroviaire.
00:58Donc à un moment, il faut savoir ce qu'on veut. Ou l'État décide qu'on décarbone et il fait en sorte que le système ferroviaire marche bien,
01:05ou alors il décarbone pas et il laisse les passagers, les trains de frais, les régions payer le réseau. Et du coup, voilà le résultat.

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