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Tous les syndicats de la SNCF ont appelé samedi à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre pour réclamer un moratoire contre le démantèlement annoncé de Fret SNCF et protester contre les modalités de l'ouverture à la concurrence des lignes régionales. Mais pour Anne Coffinier, présidente de l’association “Créer son école”, «aujourd’hui, la grève est un privilège indu».

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Transcription
00:00Je pense que je vais faire plaisir à Kévin, j'imagine.
00:02Moi je suis pour l'interdiction absolument radicale des grèves pendant les vacances,
00:07pendant les moments stratégiques pour l'économie française,
00:11mais je suis aussi plus largement tout à fait hostile aux grèves dès lors qu'il y a des quasi-monopoles.
00:16Vous ne pouvez pas prendre des gens en otage comme ça.
00:18D'ailleurs, qui se permet de faire la grève ?
00:20Quand vous êtes dans une petite TPE, est-ce que vous faites la grève ?
00:23Est-ce que vous êtes dans le privé, est-ce que vous faites la grève ?
00:24Est-ce que vous êtes gendarme, vous faites la grève ?
00:26Non, je veux dire...
00:27Ils n'ont pas le droit, ils n'ont pas de syndicat.
00:29Il n'y a pas de syndicat de droit.
00:30Donc je veux dire, aujourd'hui c'est un privilège et c'est un privilège indû.
00:34La grève, historiquement, c'est quelque chose d'important,
00:37c'est quelque chose où les gens étaient courageux,
00:40il y avait des caisses qui permettaient de s'entraider pour arriver à tenir les jours de grève, etc.
00:45Aujourd'hui c'est une espèce de droit, on a l'impression que les gens prennent éventuellement
00:49les RTT, les congés, les jours de grève, que de tout meurtre ça n'a pas leur coûté grand-chose,
00:54et puis que c'est comme ça.
00:55Eh bien c'est inadmissible.

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