Avec Laurent
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— 0826-300-300, c'est votre numéro. Laurent est à Bergerac. Bonjour, Laurent.
00:10— Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour. — Vous avez entendu le président de la Commission des affaires sociales du Sénat,
00:14un sénateur LR de Vendée, je crois, qui propose 7 heures de travail gratuit pour financer l'autonomie,
00:24personnes handicapées, personnes âgées. Vous en pensez quoi ?
00:27— Alors ce que j'en pense... Déjà, il est dans le 79, ce fameux député, donc M. Mouiné.
00:32J'en pense qu'en 2004, on a déjà mis une première journée, en fin de compte, sur ça, donc pour aider nos aînés
00:40et puis pour aider toute la partie handicap. 20 ans après, re-bolotte, on demande à ce qu'on mette une journée en place.
00:48Alors j'ai relevé des choses. Il dit que tous les acteurs actifs vont participer justement au financement de cela.
00:57— Tous les actifs. — Ouais. On fait quoi, des gens qui ne travaillent pas, par rapport à ça ?
01:01On vient taper toujours sur les mêmes, en fin de compte. — Je suis assez d'accord avec vous, Laurent. Je suis assez d'accord avec vous.
01:07— J'ai rien contre, Jean-Jacques. Comme vous, il faut qu'on aide nos aînés. Il faut qu'on aide tout ça.
01:11J'ai rien contre là-dessus. Mais à chaque fois que le gouvernement a un souci financier, on vient taper sur les actifs.
01:19— Alors là, c'est pas le gouvernement. C'est le Sénat qui fait le propos et la proposition.
01:23— C'est le Sénat. Mais à chaque fois qu'on a une difficulté... La difficulté, elle est financière à la base aujourd'hui.
01:28On parle... Il faut 2 millions, 2 millions et quelques pour... — Oui. 2 milliards et demi pour les personnes.
01:35— 2 milliards. Excusez-moi. 2 milliards et demi. C'est pas une paille, 2 milliards et demi. — Non. Non.
01:39— Alors je pense qu'il faut peut-être réfléchir, parce qu'évitons de mettre un peu donc le feu à l'heure actuelle au niveau des actifs.
01:49Je pense qu'on est assez plombés par les taxes donc et par nos impôts, parce qu'on travaille tous les jours pour ça.
01:56Il faut peut-être réfléchir à quelque chose d'autre avant de s'en aller. Je pense qu'on a des économies à faire.
02:02Et au sein de tous nos institutions, on a des économies à faire pour aller chercher ça et pour encore éviter de mettre les actifs au dos,
02:11à dos du frein par rapport à tout ça. — Laurent, je poserai la question au ministre de l'Économie et des Finances Antoine Armand.
02:18Si vous l'aviez, je vais me faire l'interprète. Vous êtes patron. Je vais me faire l'interprète, parce que vous savez qu'ici,
02:24je défends les PME et les TPE plus que jamais. Je vais donc me faire l'interprète de tous les patrons de PME et TPE
02:31à travers la question que vous auriez envie de poser au ministre de l'Économie et des Finances. Ce serait laquelle ?
02:38— Eh bien est-ce qu'il connaît vraiment la réalité du terrain, notre ministre ? Est-ce qu'il connaît la réalité de nos...
02:43— Non mais une question concrète. Une question concrète. — Eh bien la question concrète qu'on pourrait lui poser aujourd'hui,
02:52est-ce que c'est à toujours les mêmes de payer ? Enfin à un moment donné, la question est...
02:58— Qu'est-ce que vous aimeriez ? Qu'est-ce que vous aimeriez ? — Moi, j'aimerais qu'à un moment donné,
03:04qu'il nous soulage un peu de nos taxes, parce que tous les matins, on se laisse pour ça. Et il faut savoir que...
03:10— Baisser les charges, quoi. — Baisser les charges. On a 70% de taxes sur tous les jours, dans l'année, à donner en fin de compte.
03:20Si on prend sur 100 € qu'on gagne, il nous en reste grosso modo 25 €. Enfin on ne vit pas. On survit. Nos entreprises, elles survivent.
03:32Alors on est des petites. Les petites entreprises survivent. Les gros groupes, eux, aujourd'hui, ils ont de la liquidité, on fait parenthèse.
03:37Ils ont de la liquidité. Mais on survit... On est comme les agriculteurs ou les viticulteurs. On survit à l'heure actuelle de nos propres, de nos métiers.
03:45Et on n'en vit pas. On survit. — Merci. Merci, Laurent Bergerac. Merci d'être avec nous sur SUDRADIO le matin.
03:52Il est 7 h 59. Et merci d'être avec nous. C'est la radio qui marche bien. Et j'en suis très très heureux. Merci. 7 h 59.