L'arachide est l'une des principales cultures de rente du Sénégal. Elle rythme la vie de nombreux sénégalais au point qu'il se dit souvent : « Quand l'arachide va, tout va. »
La région de Kaolack est un véritable bassin arachidier. Dans cette région, les organisations de producteurs d'arachide ont établi des accords de contractualisation avec la COPEOL.
Cette collaboration permet à chaque partie d'en tirer profit tout en donnant un nouvel élan à la filière arachide au Sénégal.
#AgribusinessTV #Sénégal #Arachide #Reportage
La région de Kaolack est un véritable bassin arachidier. Dans cette région, les organisations de producteurs d'arachide ont établi des accords de contractualisation avec la COPEOL.
Cette collaboration permet à chaque partie d'en tirer profit tout en donnant un nouvel élan à la filière arachide au Sénégal.
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00:00Il y a un temps, les paysans avaient de réels problèmes pour commercialiser leur production.
00:07Il y a des barrages qui sont très bas et il n'y a pas d'eau, donc il faut obliger le bazar.
00:15C'est parce qu'il n'y a pas d'eau, qu'il n'y a pas d'eau.
00:21C'est parce qu'il n'y a pas d'eau, qu'il n'y a pas d'eau.
00:28Quand on arrache tout, c'est tout le Sénégal qui est tombé.
00:40Notre travail est très bien organisé, parce qu'il y a une commission de commercialisation qui est mise sur place,
00:48qui gère le problème de la commercialisation.
00:51Cette année, nous sommes dans une situation de collecte inédite depuis pratiquement 5 ou 6 ans.
00:59Nous y gagnons, et aussi eux y gagnent.
01:02On est déjà pratiquement à 20 000 tonnes collectées,
01:05ce qui est pratiquement la totalité de ce que nous avons collecté en 6 mois l'année dernière.
01:22A Kaoulak, l'une des 5 régions qui constituent le bassin arachidier du Sénégal,
01:28la campagne de commercialisation bat son plein.
01:32Première source de revenus en milieu rural et cultivée sur plus d'un million d'hectares,
01:38l'arachide rythme la vie des Sénégalais.
01:42Pour cette campagne 2021-2020,
01:45lancée le 25 novembre,
01:47le prix plancher reste inchangé par rapport à la précédente saison.
01:52250 francs le kilo, acheté au producteur.
02:01Dans les villages de Ngoti,
02:03Tiako-Madi et Ndofan,
02:05les jipas, les gosses,
02:07et les moutons,
02:09Dans les villages de Ngoti,
02:11Tiako-Madi et Ndofan,
02:13les jipas, les groupements intervillageois de producteurs agricoles
02:18s'activent dans la collecte des arachides.
02:25Notre travail est très bien organisé
02:28parce qu'il y a une commission de commercialisation qui est mise sur place,
02:32qui gère le problème de la commercialisation.
02:35Vous avez vu le poseur qui est là,
02:37les secrétaires qui sont en train de noter,
02:39le président qui est en train de payer.
02:41Donc c'est un travail très bien organisé au niveau de notre structure.
02:44Au départ, l'hivernage, la commission est toujours là.
02:48La commission est toujours là pour réceptionner des entrants et les distribuer.
02:53La commission est toujours là pour la commercialisation.
02:57Donc ce qui fait qu'en aval et en amont,
03:00en tout cas nous, nous sommes très bien organisés
03:03pour pouvoir travailler sur cette filière,
03:06qui est la filière arachide.
03:17Lorsqu'une campagne d'agriculture se déroule,
03:20nous savons qu'il y a des tonnes d'arachides dans les bois.
03:23Parce qu'il n'y a pas d'arachides dans les bois,
03:26même dans la terre.
03:28Donc il y a des tonnes d'arachides dans les bois.
03:45Aujourd'hui, notre campagne a commencé à Yombona.
03:48Je pense qu'au mois de mai ou juin,
03:51nous serons sur le semace.
03:53Nous ferons ça sans problème.
03:55Nous avons confiance en eux.
03:57Nous leur avons donné le nombre d'hectares.
04:00Après avoir donné le nombre d'hectares,
04:03nous avons discuté sur le prix de l'arachide.
04:06Nous sommes d'accord sur le prix de l'arachide.
04:09Nous leur avons donné le prix.
04:11Nous avons travaillé très fort.
04:13Si demain, l'arachide arrive,
04:15nous serons là pour le rembourser.
04:17Nous serons là pour la commercialisation.
04:20C'est ce que nous faisons actuellement.
04:23Les arachides ainsi collectés sont ensuite livrés
04:26à un des huiliers basés à Kaulak,
04:29la Copeole.
04:31Ces opérations bien coordonnées
04:34s'inscrivent dans le cadre de la contractualisation,
04:37une entente entre les producteurs
04:40à travers leurs organisations et la Copeole
04:44qui permet à chacun de tirer son épingle du jeu.
04:49Habituellement, les producteurs peinent à obtenir
04:53des intrants de qualité en temps voulu
04:56pour démarrer leur campagne agricole.
04:59Grâce à cette contractualisation,
05:02les organisations de producteurs
05:05obtiennent des prêts avec l'huilier
05:08qui leur permettent de fournir à leurs membres
05:11des semences et des engrais remboursables à la récolte.
05:15De son côté, l'huilier se garantit
05:18un approvisionnement direct
05:21auprès des organisations des producteurs.
05:24Ces dernières, qui agissent en qualité
05:27d'opérateurs privés stockeurs,
05:30achètent l'arachide aux producteurs
05:33au prix planché de 250 francs le kilo.
05:36Elles les revendent ensuite à la Copeole
05:39au prix de 277,07 francs CFA.
05:42C'est une marge brute de 27,07 francs CFA
05:45qui leur permet de couvrir les charges
05:48de manutention et aussi de développer
05:51des services au profit des producteurs
05:54comme des formations.
05:57L'avantage de ce contrat,
06:00c'est que tu es obligé
06:03de remplir les conditions.
06:06Parce que le contrat ne peut pas être
06:09rempli d'arachides, d'engrais,
06:12d'arachides fongicides.
06:15L'agent ne peut pas le suivre.
06:18En contrepartie, tu es obligé
06:21de remplir les conditions de production.
06:24C'est l'avantage de ce contrat.
06:27Nous avons vu que ce contrat
06:30est profitable à notre coopérative
06:33parce qu'au départ, on n'avait pas
06:36de sous disponibles pour payer.
06:39C'est Copeole, à travers ce contrat,
06:42qui a eu à nous financer jusqu'à hauteur
06:45de 15 millions de francs CFA.
06:48Prix de 60 tonnes.
06:51Donc on a pu démarrer avec ça.
06:54Actuellement, on est à 267 tonnes de 593.
06:57Comme je fais ma production,
07:00si je mets 500 kilos ou 1 tonne,
07:03je ne peux pas l'amener à l'usine.
07:06Mais je peux l'amener dans le groupement
07:09et l'amener à l'usine.
07:12Si je l'amène à l'usine,
07:15je peux le charger dans le camion
07:18et l'amener à l'usine.
07:21C'est le prix producteur de l'eau.
07:24C'est 250 francs le kilo.
07:27J'ai eu des difficultés.
07:31Depuis le début de la pandémie,
07:34nous devons savoir exactement
07:37à quoi nous devons s'occuper.
07:40Parce que si nous ne faisons rien,
07:43nous ne saurons pas ce qu'il y a derrière.
07:46Nous devons juste s'occuper du prix.
07:49Si tu as 1 tonne,
07:52je te le promets, tu n'as pas de 1 tonne.
07:55Maintenant, nous devons s'occuper
07:58de la situation de la famille.
08:01Nous devons s'occuper de la famille.
08:04Nous devons s'occuper de la famille.
08:07C'est ce que nous devons faire.
08:10Nous devons faire des formations
08:13pour que les enfants puissent s'occuper de la famille.
08:16Même si la famille est enceinte,
08:19elle ne peut pas s'occuper de la famille.
08:22C'est pourquoi nous devons s'occuper de la famille.
08:28C'est pourquoi nous devons s'occuper de la famille.
08:58Nous devons s'occuper de la famille.
09:01Nous devons s'occuper de la famille.
09:04Nous devons s'occuper de la famille.
09:07Nous devons s'occuper de la famille.
09:10Nous devons s'occuper de la famille.
09:13Nous devons s'occuper de la famille.
09:16Nous devons s'occuper de la famille.
09:19Nous devons s'occuper de la famille.
09:22Nous devons s'occuper de la famille.
09:26À la dernière minute,
09:28Nous importons un cercueil.
09:33Nous importons une boîte.
09:39Nous importons une boîte.
09:46Nous importons une gouiche.
09:49Nous achetons de l'arachide en coque, que nous transformons, donc c'est une unité industrielle
09:55qui est basée à Kaulak, mais dont le siège de la société se trouve à Dakar.
10:00Notre principale activité c'est la production d'huile d'arachide.
10:04Donc nous avons à Kaulak une unité de transformation d'une capacité de 100 000 tonnes, donc avec
10:11à la fois les deux produits, donc arachide décortiqué et aussi production d'huile
10:16d'arachide.
10:18On est déjà pratiquement à 20 000 tonnes collectées, ce qui est pratiquement la totalité
10:23de ce que nous avons collecté en six mois l'année dernière et j'espère que ça permettra
10:30à l'ensemble des acteurs de prendre conscience de l'importance pour une filière d'avoir
10:34une industrie locale de transformation très solide.
10:37Cette année, nous sommes dans une situation de collecte inédite depuis pratiquement cinq
10:54ou six ans.
10:55Ça fait très longtemps que les industriels n'ont pas eu accès à la matière première
11:03aussi facilement que cette année.
11:05C'est une situation qui est totalement dépendante de l'évolution des coûts de l'arachide
11:13sur le marché international et plus particulièrement en Chine qui absorbe plus de 90% de la production
11:21mondiale.
11:22On s'en réjouit mais il faudrait quand même que nous mettions en place un échange véritable
11:31et sincère entre tous les acteurs et avec les autorités pour que cela puisse se pérenniser.
11:38Il y a de la place pour tout le monde sur ce marché s'il est bien réglementé.
11:41La totalité de la production ne peut pas être absorbée par les industriels mais aussi
11:47comme cette année, nous voyons qu'il est indispensable d'avoir sur place des unités
11:52de transformation qui puissent se substituer aux exportations lorsque le marché international
11:59est défavorable comme c'est le cas cette année.
12:03La signature d'accord entre le Sénégal et la Chine en 2014 a favorisé l'intervention
12:11d'exportateurs chinois dans la filière arachidiaire sénégalaise.
12:16En proposant des prix nettement supérieurs à ceux du marché, ces nouveaux acteurs ont
12:23souvent compromis les chances des huiliers nationaux de s'approvisionner en matière
12:28première malgré de bonnes récoltes. Mais contrairement aux précédentes campagnes,
12:34la campagne de commercialisation de l'arachide 2021-2022 se caractérise par une réduction des
12:42activités des exportateurs chinois sur le marché sénégalais.
12:46Cette année par exemple, les cours en Chine qui se sont effondrés, l'augmentation du fret
12:52maritime a fait que la plupart des entreprises qui évoluaient dans l'exportation pour le compte
13:02des chinois ne sont toujours pas entrées en activité ou alors très très timidement.
13:08Ça nous rend les choses un peu plus faciles.
13:11Grâce au contrat qui les lie à la COPÉOL, les organisations de producteurs réunies au
13:17sein du cadre de concertation des producteurs d'arachide, CCPA peuvent se frotter les mains.
13:23Aujourd'hui, tous les paysans se ruent vers nous parce que les prix que nous avons c'est
13:32des prix qui sont incitatifs par rapport aux autres. Vous allez dans les marchés
13:38aujourd'hui le prix est de 240, 230 alors que chez nous le prix est de 250.
13:43250 et aujourd'hui la coopérative en tire largement profit parce qu'elle peut gagner
13:51suffisamment d'argent pour investir en son sein et trouver les moyens de pouvoir périmiser les
13:58activités qu'elle développe pour ses membres en investissant, en faisant des investissements
14:03en structurant, en accompagnant ses membres dans la formation.
14:07Nous y gagnons et aussi eux ils y gagnent parce que s'ils y perdaient aussi, s'ils voyaient que
14:13la qualité des graines qu'on envoie là-bas était de mauvaise qualité, ces graines étaient de
14:19mauvaise qualité, je pense que rapidement le contrat sera rompu. Mais eux à leur niveau
14:25ils ont constaté qu'il y a une satisfaction par rapport à ce que nous donnons comme produit et
14:30nous aussi nous sommes vraiment satisfaits par rapport à ce qu'ils nous donnent comme fonds
14:37pour financer notre campagne, pré-financer notre campagne parce que le reste de la campagne c'est
14:43nous-mêmes qui l'avons pris en charge. Nous sommes vraiment très satisfaits jusqu'à ce moment de la
14:48façon dont les enlèvements se font au niveau des points de collecte, les livraisons sont très
14:53régulières et il y a beaucoup de points de collecte qui ont déjà triplé voire quadruplé
15:00le chiffre d'affaires de livraison par rapport aux comptants des financements qu'ils ont reçus et
15:07nous espérons continuer sur cette tendance tant que les graines seront disponibles.
15:11Parce que si vous avez beaucoup de CCPA et si vous savez que vous l'avez soutenu avec Aspor Adep,
15:16Aspor Adep, le coût et l'économie, c'est pourquoi nous n'avons rien fait. Donc c'est juste ça, c'est bon.
15:24C'est bon, c'est bon. Même les hôtels que vous avez construits, les gens de l'organisation,
15:29ils sont plus à l'aise que les opérateurs. Les opérateurs sont très fatigués. C'est ça,
15:35vous savez, c'est parce que nous sommes tous fatigués qu'il y a beaucoup de choses à faire.
15:37Aujourd'hui, quand nous sommes fatigués, c'est parce que nous sommes tous fatigués.
15:41Ce qui marche bien, c'est que les camions, une fois livrés, sont déchargés sous le coup et que
15:48les chèques, les factures, une fois faites, une fois établies, sont payées dans les 48 heures.
15:55Et là, ça fait marcher, ça fait rouler. La coopérative, le groupement intervillageable des
16:03producteurs agricoles est doté d'un moyen financier suffisant pour pouvoir acheter tous
16:08les volumes, toutes les graines que les paysans ont bien voulu mettre à sa disposition. Et là,
16:13c'est une aubaine pour nous. Malgré les témoignages de satisfaction de part et d'autre,
16:21des difficultés ne manquent pas dans la contractualisation. Au Sénégal, malheureusement,
16:27la commercialisation de l'arachide est réglementée par un décret qui date de 1985 et qui est,
16:37à mon sens, devenu quasiment obsolète parce qu'on parle de points de collecte,
16:42de normes de collecte, de normes de qualité qui, actuellement, ne sont plus du tout d'actualité
16:50parce qu'on sait bien que les points de collecte en question ne sont plus équipés avec le matériel
16:54nécessaire, que ce soit pour le criblage, pour avoir des graines saines et loyales. Mais ce
17:00qu'on a vu, c'est qu'il y a aussi un laisser-faire par rapport à la possibilité pour un exportateur
17:07chinois de pouvoir même aller négocier des graines jusqu'au bord d'un champ au vu et au su
17:13de tout le monde sans qu'aucune réaction ne soit prise pour interdire cela. Alors que nous,
17:21les usines, nous sommes condamnés au système cadeau-usine avec tout ce qui est décrit dans
17:26la réglementation. Il faut reconnaître aussi que la contractualisation a connu quelques lacunes
17:32avec Covid. Quand Covid s'est installé en 2020, nous n'avons pas pu recouvrir intégralement le
17:39crédit que nous avons mis à la disposition des paysans. Là aussi, Coppel en a souffert,
17:44et nous en avons souffert, au même titre que. Le problème que nous avons, c'est qu'il y a des
17:49paysans qui ne sont pas très sérieux, ils prennent le crédit, ils le vendent à d'autres personnes et
17:54ne pas vendre au niveau de Coppel, ou ne pas vendre au niveau des points de collecte. Là,
17:59ça cause problème ici, ces problèmes-là existent. Coppel en souffre, mais nous,
18:06producteurs, au niveau des coopératives, nous en souffrons encore beaucoup plus.
18:10Au Sénégal, les gens ont l'habitude de dire que quand l'arachide va, tout va. Donc,
18:15la principale culture de rente des producteurs au Sénégal, elle demeure encore l'arachide,
18:22et c'est à travers des unités industrielles capables de transformer la totalité de cette
18:29production, d'ajouter de la valeur, qu'on arrivera à véritablement participer très
18:34positivement à l'équilibre de notre balance commerciale. Les problèmes de financement de
18:40la campagne et de commercialisation des productions trouvent, un temps soit peu,
18:45une réponse satisfaisante à travers la contractualisation. Mais d'autres défis
18:52demeurent. Il s'agit entre autres du changement climatique, de la maîtrise de l'eau et de la
19:00restauration de la fertilité des sols. Le phénomène que nous vivons, c'est le phénomène
19:05du changement climatique et le phénomène de la baisse de la fertilité. Et là aussi,
19:11c'est des problèmes qui dépassent souvent nous, les producteurs, sur lesquels nous pensons que
19:16les pouvoirs publics doivent agir, doivent agir en participant à se relever de la baisse de la
19:23fertilité des sols et aussi avoir une information climatique fiable pour pouvoir savoir quand est-ce
19:33qu'il faut semer et quand est-ce qu'il va pleuvoir et quels sont les moyens qu'il faut
19:41prendre pour pouvoir faire face à ces événements qui nous causent souvent des problèmes. Et aussi
19:48promouvoir la maîtrise de l'eau, la maîtrise de l'eau et ne pas uniquement promouvoir l'arachide
19:57soutenu. Et promouvoir aussi les arachides, la culture de l'arachide en Irie, en Côte-Saison,
20:04parce qu'au niveau de la vallée, c'est que les gens sont. Pourquoi ne pas le faire aussi au niveau
20:08du basin arachidier, en dotant les paysans d'une eau agricole productive. Nous nous sommes lancés
20:14depuis cette année dans la production d'arachides biologiques, toujours dans le sens d'offrir aux
20:21producteurs un marché plus rémunérateur, mais aussi d'accéder à des marchés où les prix sont
20:28beaucoup plus élevés que le marché chinois, notamment le marché européen ou le marché
20:33américain. Avec l'utilisation aussi de l'AflaSafe qui nous permet d'avoir des taux d'aflatoxines
20:40largement inférieurs aux taux qui sont autorisés en Chine et qui nous permettraient de pénétrer
20:49dans le marché européen.