Sylvain CONGO est un entrepreneur né. De vendeur d’eau à tenancier de fast food, il dirige aujourd’hui une entreprise de production et de transformation de l’arachide.
Il a compris que la transformation de l’arachide n’est pas liée au genre. Il en a donc fait son affaire. Son entreprise, « Arapiko », propose de nombreux produits à base d’arachide : la pâte d’arachide, le yaourt d’arachide, les croquettes, les enrobées d’arachide, etc.
Sylvain CONGO souhaite industrialiser la transformation de l’arachide. Il espère aussi, à travers son entreprise, apporter un changement dans les habitudes de consommation des populations. Consommer local, c’est son combat.
#AgribusinessTV #BurkinaFaso #Entrepreneuriat #transformation #arachide
Il a compris que la transformation de l’arachide n’est pas liée au genre. Il en a donc fait son affaire. Son entreprise, « Arapiko », propose de nombreux produits à base d’arachide : la pâte d’arachide, le yaourt d’arachide, les croquettes, les enrobées d’arachide, etc.
Sylvain CONGO souhaite industrialiser la transformation de l’arachide. Il espère aussi, à travers son entreprise, apporter un changement dans les habitudes de consommation des populations. Consommer local, c’est son combat.
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00:00 C'est les femmes qui sont les premières à produire de la pâte d'arachide.
00:04 C'est elles qu'on voit quand on parle de pâte d'arachide ici,
00:07 surtout au Burkina Faso.
00:09 Mais je crois que la transformation de l'arachide n'est pas une activité liée à un genre.
00:15 Je ne suis pas issu d'une famille aisée.
00:29 Mais je dirais que depuis mon bas-âge, j'ai toujours été quelqu'un de...
00:33 Je déteste la galère. C'est mon pire ennemi.
00:36 Ce qui fait que depuis mon bas-âge, j'ai commencé d'abord par le vendre d'eau, l'eau de 10 francs.
00:42 Quand je quitte l'école, j'arrive.
00:44 Le temps que j'ai, je prends une thermos d'une dame qui avait un frigo.
00:48 Je récupérais l'eau là-bas et puis je vendais.
00:51 Je pense que c'est à ma première année à l'université
00:54 que j'ai mis en place le fast-food.
00:58 Donc le soir, je suis là-bas, je vends.
01:01 Le matin, je suis à l'université.
01:03 Jusqu'à ce que j'obtienne mon diplôme d'ingénieur.
01:09 Quand on arrive à un moment donné, tout est tombé à l'eau.
01:12 Ce qui m'a amené à me servir de mon diplôme pour me trouver un emploi.
01:18 En acceptant d'aller travailler dans une entreprise, j'ai beaucoup appris.
01:22 Aujourd'hui, je n'ai pas peur de me lancer.
01:25 Les produits déjà disponibles en rapide que nous avons la pâte d'arachide,
01:29 le yaourt d'arachide, les croquettes, à savoir arachide grillé,
01:36 arachide sucré, les caramels d'arachide et aussi les enrobés.
01:48 L'idée de créer ce produit vient toujours du fait qu'il faut bannir de nos plats
01:53 tout ce qui est importé, tout ce qui vient d'ailleurs.
01:56 Quand tu rentres dans un supermarché, ce 100 produits,
02:02 peut-être tu ne vas même pas trouver plus de 2% qui sont des produits locaux.
02:07 Je me suis donné à dénoncer.
02:10 C'est fait sur les réseaux sociaux, mais je me suis rendu compte à un moment donné
02:13 que parler c'est bien, mais agir c'est encore mieux.
02:16 Alors j'ai pris cette initiative d'être le premier à oeuvrer pour le changement,
02:22 pour la transformation.
02:23 Je suis très fière parce que je vais dire, c'est lui qui me forge en fait.
02:27 Parce que cette vision-là, j'apprends, j'ai appris ça de lui
02:31 et je continue toujours à apprendre de lui.
02:34 C'est quelqu'un qui a beaucoup de rêves et il fait tout pour réaliser ses rêves.
02:38 Et il n'y a rien de l'autre de soi.
02:40 Contrairement à nous les femmes, quand il y a un seul heureux, on est abattu.
02:45 Mais non, lui, ça lui forge en fait.
02:47 Elle est encore de l'avant, de l'avant.
02:49 Donc c'est merveilleux de la voir comme un tout
02:52 et c'est merveilleux d'apprendre encore plus de lui.
02:55 Je loue d'abord et déjà même le courage de nos mamans qui ont été les premières
03:05 à se lancer dans ce domaine de la transformation.
03:08 Ça a été une vision bien noble, mais je crois qu'on peut pousser encore cette vision plus loin.
03:13 Quand on parle de la transformation de la rachine,
03:16 il faut voir plus loin l'innovation complètement dans le domaine industriel.
03:22 Quand je regarde à ce que j'étais, il y a de cela 3, 4, 5 ans et puis aujourd'hui,
03:28 je pense que quand même ça va de progrès en progrès.
03:33 J'avance, quand bien même que les petits projets se réalisent,
03:39 je sens quand même de l'amélioration dans ma vie.
03:43 Donc pour ça, je peux dire que je sens de l'amélioration, ça va.
03:47 [Musique]