• il y a 2 semaines
Avec Laurence Haurat, Psychologue et nutritionniste / Raymond Maslo, Maire de la commune de Morte (Isère) / Ariane Goldet, chroniqueuse

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00:00 : La ménopause fait son cinéma !
10:25 : Que vont devenir nos stations de ski, où la neige tend à disparaître au fil des années ?
18:29 : Les bains d'eau froide, cette pratique ancestrale qui apporte beaucoup de bien-être

##LA_VIE_EN_MIEUX-2024-11-17##

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00:00Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio, la vie en mieux, nous sommes ravis
00:08de vous retrouver comme chaque dimanche et aujourd'hui nous allons vous parler d'un
00:13sujet, un sujet qui concerne toutes les femmes, je parle de l'aménopause, l'aménopause
00:18fait son cinéma, vous allez voir, est une opération de proximité auprès de toutes
00:22les femmes concernées et elles sont 14 millions en France, alors si l'aménopause vous guette
00:28ou peut-être vous concerne déjà, si vous avez du mal à en parler, vous vous sentez
00:32seul, vous avez la sensation de perdre le contrôle de votre féminité, restez avec
00:36nous, Laurence Horat, psychologue et nutritionniste, sera là pour vous donner plein d'informations
00:41et vous parler de cette formidable opération, nous parlerons aussi du devenir de nos stations
00:45de ski, où la neige au fil des années tente à disparaître, que vont devenir ces communes
00:50qui vivent de l'industrie du ski, on en parle avec Raymond Maslow, maire de la commune de
00:54La Morte en Isère, située à 1350 mètres d'altitude et qui peine, il faut le dire
00:59aujourd'hui, à réconforter ses habitants, et enfin nous parlerons d'une pratique ancestrale
01:04qui apporte beaucoup de bien-être, je parle des bains d'eau froide, Ariane Goldet, notre
01:09rédactrice beauté, et bien vous dévoilera tous les secrets, à tout de suite.
01:18Parce qu'elle est inéluctable dans la vie d'une femme, je vous le disais tout à l'heure,
01:22plus de 14 millions de femmes sont concernées par la ménopause, 500 000 femmes chaque année
01:29rentrent dans cette période clé de la vie, pleine de bouleversements physiques, psychologiques,
01:35émotionnels.
01:36La ménopause est un sujet qui devrait pouvoir être abordé comme n'importe quel autre sujet
01:41pour que les femmes ne se sentent jamais seules, ne se sentent pas isolées.
01:45Alors Laurence, vous êtes psychologue, vous êtes nutritionniste, vous appartenez au collectif
01:50Passerelle, pour que la ménopause ne soit plus un tabou.
01:52Qu'est-ce qui a motivé ce collectif ? Est-ce que c'est justement parce que la ménopause
01:56est un tabou ?
01:57Alors oui, essentiellement, en fait, ce qui a motivé la construction de ce collectif
02:04et cet événement La Ménopause fait son cinéma, c'était dans ma pratique le fait
02:08de me rendre compte, parce que je vois des femmes qui atteignent à un moment ou à un
02:13autre un âge où elles commencent à prendre du poids et se posent la question du pourquoi
02:17elles le prennent.
02:18Je me rendais compte qu'elles n'avaient jamais le réflexe d'imaginer que ça pouvait
02:23être lié, être un des symptômes de la périménopause, c'est-à-dire cette période
02:28d'installation de la ménopause qui peut durer chez les femmes jusqu'à 7 ans.
02:33Alors vous avez donc avec ce collectif créé donc ce projet La Ménopause fait son cinéma.
02:40Donc ça se passe dans 10 villes où vous projetez dans des salles de cinéma un film
02:45qui s'appelle Ménopause, l'orage hormonal, à travers différents témoignages, des femmes
02:50d'ailleurs qui vivent la ménopause différemment, font appel à des traitements différents,
02:55et le film est entrecoupé de débats.
02:57Quel était en fait Laurence l'objectif de cette organisation, film, débat ? Est-ce
03:03que c'était une façon de pouvoir justement libérer la parole ?
03:05Oui, comme on a constaté quand même très vite qu'il y avait un grand tabou et beaucoup
03:11de méconnaissances sur cette période de la vie des femmes, on s'est dit qu'il fallait
03:16absolument qu'on trouve un support et une installation, un environnement qui soit propice
03:22à l'échange, à la discussion, au fait de pouvoir poser des questions, et l'intimité
03:28de la salle de cinéma, les gros fauteuils confortables, l'impression de cette ambiance
03:33toujours un petit peu tamisée, nous a semblé être vraiment propice à la fois à recevoir
03:37de l'information via un vrai film, un film documentaire, mais un film, et qu'il est vrai
03:43on a entrecoupé, enfin on a fait trois parties, et chacune de ces parties est entrecoupée
03:48d'un plateau dans lequel on accueille un gynécologue local et un grand témoin, un
03:54témoin engagé sur cette question-là, c'est animé par une journaliste, Marielle Fournier,
03:59et à ce moment-là est un vrai moment d'échange, de partage, de rigolade par moment, de témoignage,
04:08de questionnement, enfin c'est vraiment beaucoup de liens entre les femmes et les hommes qui sont
04:14là. Et c'est vrai que c'est intéressant cet espace confiné en fait, la salle de cinéma,
04:18avec peu de lumière, ça prête à l'échange et à la discussion, et est-ce qu'avec toutes ces femmes
04:23que vous recevez en cabinet, vous ressentez ce côté tabou ? Alors à la fois tabou, mais presque,
04:30on est au-delà du tabou, on est dans la méconnaissance, dans le néant total, c'est-à-dire
04:36que ces femmes, elles ont des symptômes qu'elles ne rattachent pas les uns aux autres. Quand je
04:42leur demande où elles en sont avec leurs règles, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé,
04:45elles sont souvent, elles découvrent à ce moment-là, elles se disent « ah bah oui,
04:49c'est vrai, j'ai des règles, c'est plus long entre chaque règle, elles sont plus hémorragiques,
04:53elles se sont ralenties, ça fait trois mois, ça fait cinq mois, ça fait six mois que je
04:57les ai pas eues ». Et c'est vrai que cette période de transition, c'est celle qui pose
05:00le plus de questions, parce qu'une fois que la ménopause est installée, elle est installée
05:04jusqu'à la fin de la vie. C'est plus une période de transition et c'est plus une période de
05:07métamorphose. Mais le moment de changement, c'est encore un des grands changements hormonaux,
05:14certes, mais aussi psychologique, corporel, sociétal aussi, dans la façon dont notre
05:20société aborde cette période de la vie des femmes qui arrive autour de 50, 45, 55 ans. C'est vrai
05:28que ça nous semblait important d'apporter de la lumière là-dessus, et puis de l'aide aussi,
05:32parce qu'elles sont souvent démunies. Est-ce que aussi le regard qu'on a en France sur la
05:41vieillesse naissante, qui est difficile, c'est vrai qu'il y a une espèce de volonté de jeunisme,
05:45enfin tout est vers la jeune femme, comment garder un visage jeune, lumineux. Donc c'est vrai que
05:53ménopause rime un peu avec début de vieillesse, et est-ce que c'est pas justement ce regard-là
05:58aussi qu'il faut essayer de changer ? Complètement, on a deux gros problèmes en France,
06:04on aime les gens jeunes et on n'aime pas les gens qui prennent de l'âge. Donc c'est compliqué,
06:09on a un rapport au vieillissement, à la séniorité, qui commence quand même très tôt dans les
06:15entreprises, à 45 ans on est senior. Donc oui, c'est une réalité, et je pense qu'il y a un débat
06:22de société autour de ce sujet. Et puis après, il y a aussi une manière individuelle et personnelle
06:28d'appréhender cette période, c'est-à-dire qu'au bout du compte, on change tous les jours de sa vie,
06:36d'un bout à l'autre de sa vie, et regarder ce moment-là dans un continuum, c'est aussi une
06:42bonne manière de peut-être l'accueillir de façon un petit peu moins conflictuelle.
06:47Alors c'est vrai que les femmes vont avoir des réactions psychologiques, physiques,
06:51émotionnelles différentes, chacune les unes par rapport aux autres. Est-ce qu'en cabinet,
06:57est-ce qu'il y a des femmes qui font quelque chose, celles qui le vivent bien ? Est-ce qu'elles font
07:00quelque chose de particulier ? Est-ce qu'elles ont une hygiène de vie particulière ?
07:03Alors, il faut être très honnête, mais celles qui le vivent le mieux, c'est celles qui n'ont pas
07:08de symptômes, en tout cas en termes corporel et psychologique. Après, on peut aussi avoir des
07:14difficultés familiales, conjugales, en entreprise professionnelle, donc c'est difficile d'être sur
07:21tous les fronts, mais c'est encore plus difficile pour celles qui ont beaucoup de symptômes. Les
07:26symptômes, on peut les atténuer avec des traitements hormonaux, mais on peut aussi les
07:31atténuer avec peut-être une autre manière de vivre sa vie, de vivre son sommeil, de vivre son
07:38activité physique, de vivre ses engagements personnels, de vivre son rapport à sa famille,
07:44à ses enfants, à ses parents. Donc je pense que celles qui le vivent le mieux, c'est celles qui ne
07:49tournent pas le dos ou qui ne font pas l'autruche, mais qui acceptent de se dire qu'il va falloir
07:56s'adapter, il va falloir changer, appréhender cette période différemment, et qui mettent en
08:02place ce qu'elles peuvent mettre en place, parce qu'il ne faut pas non plus retomber dans un système
08:05injonctif, de dire il faut faire ça, il faut faire plus de sport, il faut arrêter tout ça, il faut manger
08:10différemment et rebelote, ça fait 40 ans qu'on se trame à les injonctions, c'est pas pour
08:15continuer à cette période-là. Et il y a un sujet donc important qui est évoqué au cours du film,
08:20qui est aussi les traitements hormonaux, parce qu'il y a beaucoup de choses qui ont été dites
08:25depuis cette étude américaine et le traitement qui a été abandonné par beaucoup de femmes dans
08:30les années 2000, donc là il y a aussi un discours qui est rétabli autour de ce sujet dans ce film.
08:35Exactement, dans ce film et ensuite avec la gynécologue en salle, qui sont des gynécologues
08:41locales, mais qui nous sont présentés, proposés, je ne sais pas comment il faut dire, en tout cas
08:46cooptés par des sociétés savantes qui sont nos soutiens sur cet événement. Ces sociétés savantes,
08:53ce sont des sociétés de gynécologie médicale et de gynécologie obstétrique, et l'idée c'est
08:58vraiment de ramener un discours pondéré, nuancé, d'apporter les dernières connaissances en date,
09:05et elles ont évidemment évolué entre il y a 20 ans, le problème de l'étude américaine qui a
09:10donné beaucoup d'arrêts, c'est abordé dans le film, mais c'est abordé dans les débats, et vraiment l'idée
09:15c'est que chacune reparte avec des clés de compréhension, arrête d'être dans des croyances
09:19dont elle ne sait même pas pourquoi elle pense comme ça, mais parce que juste c'est ce qu'on a dit,
09:24répété au fil des années, et qu'elles puissent faire leur choix, et qu'elles puissent faire leur
09:28choix aussi éclairés, en discuter avec un médecin, poser les bonnes questions, de manière à savoir ce
09:34qu'elles peuvent et ne peuvent pas faire, et ce qu'elles veulent et ne veulent pas faire.
09:38En tout cas, merci Laurence Saurat, vous avez écrit « La Révolution Ménopause » aux éditions Solar,
09:43c'est un sujet qui vous concerne et vous touche tout particulièrement, je rappelle à toutes nos
09:48auditrices qu'elles peuvent retrouver toutes les informations concernant les projections de ce film
09:52sur lamenopausefaitsoncinema.com, d'ailleurs il doit y avoir une affiche qui vous montre les dates,
09:58vous serez d'ailleurs à Bourges le 20 novembre, à Brest le 5 décembre, et puis il y a beaucoup
10:02de dates sur 2025. Oui, sur 2025 à partir du 4 février, exactement.
10:06Merci infiniment Laurence, merci d'être venue nous voir, merci. Vous êtes sur Sud Radio,
10:10la vie en mieux continue, et avant de retrouver Ariane Goldet pour parler des bienfaits des bains
10:14froids aux vertus multiples, eh bien on fait un petit tour en montagne, vous allez voir,
10:18on va parler du réchauffement climatique, c'est tout de suite dans La Vie au Mieux.
10:27Merci d'être avec nous dans La Vie en Mieux, avant de retrouver Ariane Goldet pour parler des bienfaits
10:32des bains froids aux vertus multiples, vous allez voir, on vous emmène en montagne, et plus
10:36particulièrement en Isère, dans une commune qui s'appelle Lamorte, qui vivait grâce à la neige,
10:42du ski et du tourisme saisonnier, qui se retrouve aujourd'hui avec le réchauffement climatique que
10:47vous connaissez dans une situation préoccupante. Bonjour Raymond Maslow.
10:55Allô ? Oui bonjour. Bonjour, vous êtes le maire de Lamorte, commune de 139 habitants en Isère,
11:02il y a eu un petit peu de neige cette semaine sur les massifs, comment ça se passe chez vous ?
11:08Bah oui, ça a mis, comme on dit par ici, le premier coup de peinture, la première couche,
11:14c'est pas tombé énormément en quantité, mais voilà, ça a blanchi. Bon, alors évidemment le
11:20climat et la neige étant assez aléatoires, vous avez décidé de fermer la station,
11:26depuis combien de temps en fait votre commune vivait des sports d'hiver ?
11:30Alors, on a décidé, c'est plutôt la communauté de communes qui a décidé, au vu du coût financier
11:37que ça engendrait de fermer la station, mais ce sera du coup pas pour cette année, ce sera pour
11:43l'année prochaine, si tant est qu'on ne trouve pas de solution. Ah, ok. Et donc ça fait combien
11:50de temps que vous viviez des sports d'hiver en fait ? Alors la station ici est la plus vieille
11:55du Dauphiné, puisque l'année dernière on a fêté les 85 ans de l'exploitation des domaines
12:01skiables. 86 ans cette année, oui. Et j'imagine que le réchauffement climatique, vous le voyez
12:10venir depuis quelques temps, non ? Alors oui, on le voit venir depuis quelques temps, mais c'est vrai
12:14que tout le monde de la montagne s'est mobilisé derrière nous et pour la non-fermeture de ce
12:21domaine cet hiver. Et pour cause, on a quand même des pistes qui sont exposées plein nord, au départ
12:27à 1400 mètres d'altitude jusqu'à 2002, et il y a beaucoup d'autres stations qui sont plus basses,
12:34moins bien exposées, moins enneigées, etc. Donc c'est vrai qu'on voit avec le réchauffement
12:38climatique la diminution des volumes, des quantités de neige qui tombent tous les hivers,
12:44mais on a encore, selon les professionnels du secteur, de belles années, voire de belles décennies
12:52avant de fermer définitivement. Bon, ça c'est une bonne nouvelle. Ça génère, en termes de trafic,
12:59ça génère combien de personnes quand la station fonctionne normalement ? C'est difficile à dire,
13:06mais au niveau des lits, on va dire qu'on passe de 135 habitants à près de 3000 au plus fort de la
13:17saison pendant les vacances de février, quand tous les appartements, les résidences et autres
13:23centres sont pleins. Et puis après, sur la journée, on peut avoir jusqu'à près de 5000 personnes sur
13:31les remontées mécaniques. Puisqu'il y a toute la clientèle journalière qui monte de Grenoble.
13:36D'accord. Donc aujourd'hui, le ski fait vivre combien de personnes ? 200. On parle de 200 emplois
13:46directs et indirects au sens où sur la station même, on va parler plutôt de 120 à 150 emplois,
13:55aux 150 au pic de la saison en février. Et puis après, il y a tous les emplois induits,
14:01c'est-à-dire les retombées sur les supermarchés, les retombées sur les pressings, sur les entreprises
14:08qui font de l'entretien de remontées mécaniques. Toutes ces entreprises qui travaillent pas qu'avec
14:15la station de l'Alpe-du-Grand-Serre, mais avec plusieurs stations. Du coup, l'estimation des
14:21emplois induits directement ou indirectement est à 200 emplois. Oui, parce qu'en montagne,
14:26en plus, il y a souvent des gens qui ont une double activité, une activité l'hiver,
14:30donc en montagne et une autre activité sur les autres périodes de l'année. C'est ça,
14:35on a des personnes autant au niveau des remontées mécaniques dans certains restaurants ou même au
14:41niveau du service du damage ou des moniteurs qui sont plus réactifs, qui sont agriculteurs. En fait,
14:48leur exploitation agricole n'est pas forcément viable s'ils n'ont plus la partie hivernale
14:54pour travailler et équilibrer financièrement leur exploitation. Donc, ils ont vraiment besoin
15:01de se travailler dans ce cas-là. Est-ce qu'il y a des possibilités de reconversion ? Est-ce que
15:05ce sont des sujets qui ont déjà été abordés ? Alors, moi, je suis maire depuis 2014. C'est des
15:11sujets sur lesquels on travaille depuis 2014, à savoir sur la diversification, sur l'exploitation
15:19sur l'été, que ce soit pour le vélo, que ce soit pour la randonnée, que ce soit pour tout un tas
15:24d'activités qu'on pourrait imaginer sur quatre saisons, mais en tout cas, au moins sur deux
15:29saisons. D'accord. Aujourd'hui, l'été, qu'est-ce que vous proposez ? Des vias ferratas, de la
15:36randonnée, des descentes, essentiellement dans les grandes lignes. Après, évidemment, il y a de
15:45l'escalade, il y a de la randonnée, il y a de la baignade. On est en train de mettre en place avec différents
15:52prestataires des dévalcartes et autres trucs comme ça. Dans l'idée, c'est vraiment de se réinventer
15:58tout de suite pour fermer dans dix ans ou je ne sais pas quand. Le plus tard possible, en tout cas.
16:04Est-ce que l'État ou la région se sont rapprochés de vous, Raymond Massilou ?
16:09La région et le département, oui. L'État aussi via le commissariat de Massilou, la préfecture et un certain
16:17nombre de personnes dans les ministères et puis les parlementaires qui nous suivent de très près,
16:22en tout cas parce que notre avenir inquiète au sens où ça enverrait un message au niveau du
16:29monde de la montagne pour toutes les petites et moyennes stations, très négatifs si on devait
16:35fermer demain. L'Unpeu du Grand-Serre aujourd'hui est plutôt classé comme une station de moyenne
16:41montagne, mais on va dire qu'on est une grande station de moyenne montagne. On est une petite
16:45station de grande montagne, mais on se situe quand même à la limite des grandes stations,
16:53au niveau du kilomètre de piste, de l'altitude, de l'exposition et des infrastructures. C'est
16:58pourquoi ce serait inquiétant pour les petites stations de voir un domaine comme celui-ci fermé.
17:03Oui, ça enverrait un message très négatif. Justement, on est en pleine COP29, vous vous
17:08êtes aux premières loges, comme vous le dites si bien. Est-ce que vous avez l'impression qu'on se
17:11bat assez contre ce réchauffement climatique ? On pourrait en parler pendant des heures.
17:18Non, je pense qu'à un certain niveau, on ne se bat pas suffisamment. Nous, effectivement,
17:25au niveau des stations de ski, on peut se dire qu'il y a un fort impact sur l'environnement. On
17:31peut avoir ces impacts modérés, comme nous, on va dire. Aujourd'hui, quand on nous demande pourquoi
17:38vous ne mettez pas des tours de refroidissement pour faire de la neige, même s'il fait 20 degrés,
17:42à un moment, il faut savoir où on met la limite, où on met le curseur. Si Dame Nature décide que
17:48cet hiver, il n'y aura pas de neige, au contraire, il faut se réinventer et faire autre chose cet
17:52hiver-là, même si on sait que ça ne restera pas comme ça tous les hivers. Il y a des hivers où il
17:57n'y a pas de neige à Noël, il y en a où il y a beaucoup de neige. Ça reste encore cyclique. À une
18:03échelle plus haute, oui, je pense qu'on pourrait se battre un peu plus contre le réchauffement.
18:07En tout cas, j'espère vraiment que vous allez trouver des solutions pour rendre votre commune
18:11la mort plus vivante que jamais, si je peux me permettre. Merci Raymond Maslow. Bonne journée,
18:20à très bientôt, merci. Restez avec nous dans la vie en mieux avec Ariane Goldet. Nous allons
18:25vous parler des bains d'eau froide qui peuvent améliorer votre bien-être et même agir sur votre santé.
18:29Bon alors Ariane, cette pratique ancestrale, les bains d'eau froide, moi j'y arrive pas.
18:38C'est tout simple, vous vous plongez dans l'eau froide à basse température, c'est
18:44aux alentours de 15 degrés, donc ça peut se faire dans votre baignoire, mais aussi dans un lac,
18:48une rivière, ou même maintenant il y a de plus en plus d'installations faites dans les spas,
18:52dans les centres de sport, pour pouvoir pratiquer ce qu'on appelle le CWI, le Cold Water Emission,
18:58parce qu'en fait c'est une pratique sportive. Je ne sais pas si vous avez déjà vu, mais il y a
19:03souvent, pour récupérer par exemple, les rugbymans se mettent dans une espèce de grande poubelle où
19:09ils mettent du teint de glace et se mettent dedans après les matchs pour mieux récupérer. Parce qu'en
19:14fait ça, le froid vous fait réduire la fatigue, accélérer le processus de récupération,
19:19tomber la douleur, la douleur est moins importante et les courbatures. Mais si on prend les glaçons
19:24dans la main et qu'on se frotte, c'est pas pareil que si on rentre dans le... Non, non, non, non,
19:27parce que si on rentre, c'est pas la même, et en plus c'est pas la même impression ! Ah bah non, j'imagine bien, c'est bien pour ça !
19:32Bon alors, c'est quoi l'efficacité ? Les vertus, c'est quoi ? Un, ça améliore la circulation sanguine, parce que
19:38comme vous avez froid, vous avez une vasoconstriction, après une vasodilatation, donc là ça relance la
19:42circulation, ça renforce le système immunitaire, donc il y a plusieurs études qui sont en cours là-dessus,
19:46mais on sait quand même qu'on est plus résistant l'hiver à toutes les maladies si on fait des
19:55bains froids. Ah ouais, donc ça remonte vraiment l'immunité ! Ah oui, oui, oui, ensuite ça réduit le stress et
20:01l'anxiété, et ensuite ça vous aide à récupérer musculairement si vous faites du sport. Et puis en
20:06plus, une chose très importante, ça améliore la qualité du sommeil. Parce que vous savez qu'on
20:11dit toujours que pour bien dormir, il faut que la chambre ne soit pas trop chauffée. Oui, parce que
20:16il y a des gens qui mettent des oreillers, d'ailleurs froid, dans le frigidaire, et ils dorment dessus !
20:23Et donc on dort mieux quand il fait frais, donc c'est pour la même raison que le bain de glace,
20:28qui fait baisser la température du corps, et c'est bénéfique pour mieux dormir. Bon, et alors on fait
20:33ça quoi, une fois par semaine, tous les jours ? Alors déjà, généralement, c'est aux alentours de 15 degrés
20:38si vous supportez. Ça dure 5 à 15 minutes, mais si vous n'êtes pas habitué, vous commencez une
20:44minute. Surtout, il faut y aller doucement. Une à deux fois par semaine, plutôt une fois par
20:49semaine, ça suffit. Vous y allez progressivement pour vous adapter, et puis il y a certaines
20:55personnes qui le font tous les jours, mais ça c'est vraiment quand on est habitué. Alors vous
20:58vous immergez dans le bain de glace, c'est plus facile à dire qu'à faire, parce que c'est pas
21:03évident. On commence à être un peu engourdi, et puis petit à petit, ça devient plus facile. Mais
21:09il faut faire attention, il faut vraiment ne pas ressentir. Si vous n'aimez pas ça, si vous n'aimez
21:17pas le froid, c'est pas la peine de commencer. Si vous avez des maladies cardiovasculaires, c'est
21:22pas recommandé. Si vous avez une maladie qu'on appelle le syndrome de Reynaud, vous connaissez ?
21:26Quand il fait froid, vous avez le bout des doigts qui devient bleu et qui devient sensible. Donc ça,
21:32vous ne faites pas ça. Vous pouvez le faire à la maison, vous prenez un bain d'eau froide et
21:37vous vous y habitez petit à petit. Merci Ariane pour tous ces renseignements. La prochaine fois,
21:43vous allez me faire la cryothérapie. Moins 170 degrés, c'est pas mal ça non plus ? Je l'ai fait.
21:47Je suis toujours là. Merci à tous. La vie en mieux vous donne rendez-vous la semaine prochaine
21:55sur Sud Radio. La vie en mieux à midi si vous avez des questions, un témoignage, vous n'hésitez
22:00pas. Catherine Mulil, la vie en mieux, arrobaze, sudradio.fr. Bon dimanche à tous.

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