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En France, l’ultraviolence gangrène les grandes villes comme les zones rurales. Il y a un an, le jeune Thomas a été assassiné, poignardé lors d’un bal à Crépol dans la Drôme. Un an après, les drames continuent malgré tout. Mais pour Georges Fenech, ancien magistrat, c’est «une litanie mortifère de jeunes qui payent les conséquences d’un laxisme total».

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Transcription
00:00Vous l'apercevez bien, cette colère du pays, dans ce qu'on vient d'entendre, c'est une vraie colère, et je la comprends, je la comprends parfaitement.
00:09À partir du moment où vous avez une justice défaillante, une justice qui n'est plus dissuasive, vous avez cette succession,
00:19parce qu'on vous a rappelé Thomas, juste titre, Nicolas, mais il y en a eu d'autres depuis, il y en a eu d'autres.
00:26C'est une litanie mortifère de jeunes qui payent les conséquences de ce qu'avait dénoncé Mme Comine, c'est-à-dire un passéisme total, un laxisme total,
00:38et toujours, et je le dénoncerai toujours, une idéologie derrière qui permet ce genre de choses, c'est-à-dire une idéologie qui consiste à dire
00:46qu'ils ne sont pas tellement coupables et coupables, ils ont des excuses, vous comprenez ? Et donc on en arrive à cette situation où il n'y a plus,
00:52vous avez tous les sondages qui le montrent, les gens n'ont plus confiance en la justice, vous comprenez ?

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