• le mois dernier
Après la grogne de l’hiver dernier, les agriculteurs du département montrent que la profession ne va pas mieux, malgré les différentes annonces du gouvernement. Ce lundi soir, ce sont les locaux de la DDTM qui en ont fait les frais. La porte d’entrée de l’antenne locale a été emmurée et des bennes de gravats et de tomates ont déversé dans la cour de l’administration.

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Transcription
00:00L'État ne veut pas discuter avec nous, ou en tout cas nous fait des promesses qu'il n'a pas tenues, en grande majorité.
00:07Donc là, on symbolise un peu notre mécontentement à cet acte, de manière gentille et enfantine, pour l'instant.
00:30Une juste répartition de la valeur dans la chaîne de distribution, que les agriculteurs
00:52ne soient pas toujours les délaissés des négociations commerciales, parce qu'une
00:56chaîne, elle a la résistance du plus faible de ses maillons, et si le maillon agricole
01:01cache, c'est toute la chaîne alimentaire qui s'effondre.
01:03On avait promis que si toutes les promesses qui nous avaient été faites n'étaient pas
01:06matérialisées, nous reviendrons à l'automne, nous nous tenons nos promesses, on estime
01:11que le compte n'y est pas, du coup nous voilà de retour en action et en mobilisation.
01:15Le cours de la viande bovine se casserait, les céréales, tout ce qui est d'importation,
01:29le marché se casserait aussi, et d'aujourd'hui les céréales ne se vendent plus, et si on
01:35rajoute ça par-dessus, ce sera la catastrophe.

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