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Johanna Trau, agricultrice, s'oppose fermement au projet d'accord de libre-échange UE-Mercosur, craignant une concurrence déloyale pour ses produits. Elle dénonce la complexité administrative persistante et réclame une juste rémunération pour vivre dignement, aux côtés des agriculteurs en colère.

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Transcription
00:00Les revendications de Johanna n'ont pas changé.
00:02Elle veut toujours obtenir l'abandon du projet d'accord de libre-échange
00:05entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur.
00:07On veut faire entrer des produits qui n'ont pas les mêmes standards de qualité,
00:12qui n'ont pas les mêmes coûts de production et on veut les vendre sur le marché français.
00:15Forcément la viande sera moins chère, donc ça créera une concurrence déloyale vis-à-vis de nos produits.
00:19Elle compte se mobiliser une fois de plus aux côtés des agriculteurs en colère,
00:23car elle estime que le précédent mouvement n'a abouti à rien.
00:25La gestion de la paperasse administrative par exemple,
00:28cette agricultrice y passe toujours autant de temps, au moins une demi-journée par semaine.
00:32Pour moi, rien ou pas grand-chose n'a changé,
00:35que ce soit d'un point de vue de la PAC ou de tous les dossiers,
00:40de toute la traçabilité de nos produits.
00:42Pour moi, il n'y a pas de cette fameuse simplification administrative qu'on nous promet.
00:47Johanna veut aussi être rémunérée au juste prix
00:50et ainsi pouvoir vivre et non survivre grâce aux aides accordées.
00:53Un souhait qu'elle formulait déjà il y a dix mois.

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