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00:00Je vais vous donner les noms que j'ai, tu me dis si t'as les mêmes.
00:03Allez.
00:04Est-ce que Maud Bréjon porte parole du gouvernement ?
00:06C'est ce que j'ai.
00:07Bravo.
00:08Maud Bréjon porte parole du gouvernement.
00:10Très bonne députée, très proche de Gérald Darmanin, ça faisait longtemps que son nom
00:12était circulaire.
00:13On l'adore.
00:14Elle est bien.
00:15On l'adore.
00:16Est-ce que tu aurais Bruno Rotailleau quelque part ?
00:18À l'intérieur.
00:19À l'intérieur.
00:20Ministre de l'Intérieur, place Beauvau.
00:21Exactement.
00:22On est d'accord.
00:23Président des Républicains au Sénat.
00:24On a la même.
00:25Je suis au jeu de cette famille ou quoi ?
00:27Ils ne sont pas de la même.
00:28Pour l'instant, on n'est pas mal.
00:31On s'en fout de Cyril.
00:32Est-ce que tu as Annie Gennevard ?
00:34Annie Gennevard.
00:35Attends deux minutes.
00:36Je regarde si je l'ai.
00:37Annie Gennevard.
00:38Annie Gennevard.
00:39Je ne l'ai pas sur moi.
00:40Je l'ai à l'agriculture.
00:41À l'agriculture.
00:42Exactement.
00:43C'est ça.
00:44Annie Gennevard.
00:45Je l'avais en fait.
00:46Bravo.
00:47On n'est pas mal.
00:48Annie Gennevard, agriculture.
00:49Exactement.
00:50Patrick Hetzel, tu l'as ?
00:51Enseignement supérieur.
00:52Bravo.
00:53Merci.
00:54Je l'ai aussi.
00:56Alors, là, il y a une question.
00:57Ce n'est pas tranché, mais elle pourrait être et à l'éducation nationale et garder son poste à la culture.
01:02Exactement.
01:03Ça étonnait quelques-uns dans la Macronie.
01:05On disait que ça peut sembler gros.
01:07Mais réponse d'un conseiller du président de la République, il n'y a rien de trop gros pour Rachida.
01:11Bravo.
01:12Ils ont bien raison.
01:13Il y a Laurence Garnier.
01:14Je l'ai à la famille.
01:18C'est le grand retour du ministère de la famille.
01:21Exactement.
01:22Grand retour du ministère de la famille.
01:23Et pour l'instant, on a la même chose.
01:25On est bien informé Cyril.
01:26Sébastien Lecornu.
01:27Ça reste aux armées.
01:28Les deux pressentis.
01:29Il y a Jean-Louis Thieriot qui va le rejoindre.
01:33À la défense.
01:34Absolument.
01:35Et un très bon député.
01:36Sophie Primas au commerce extérieur et au tourisme.
01:38Absolument.
01:39On est d'accord.
01:40Othmane Nassrou.
01:41Il crée un ministère de la laïcité et des discriminations.
01:45Il est chargé de la laïcité.
01:47Il est bien.
01:48Exactement.
01:49Oui, les gars.
01:50Tu as d'autres choses ?
01:51J'en ai plein d'autres.
01:52J'ai Catherine Vautrin qui pourrait aller au territoire.
01:54Absolument.
01:55Tu vois, on a la même chose.
01:56Madame Panossian.
01:57Exactement, au travail.
01:58Panossian Bouvet au travail.
01:59Absolument.
02:00Au sport, c'est toujours Oudéa Castara.
02:01Au sport, Madame Oudéa Castara, conserveur et son marocain.
02:04Oui, apparemment.
02:05C'est la seule.
02:06Et puis après, il y en a plein d'autres.
02:08Et la justice ?
02:09La justice, alors là, Didier Migaud.
02:13Alors là, c'est quelque chose d'assez étonnant.
02:15Il vient plutôt de la gauche.
02:16Exactement.
02:17Ancien président de la Cour des comptes.
02:18C'est lui, le divers gauche dont on parlait.
02:21Ce serait Didier Migaud.
02:22Attention parce que ça, ça va faire très mal avec le Rassemblement national.
02:25Didier Migaud, il n'a pas voté en 2007 les peines planchées.
02:28D'accord.
02:29Vous savez, quand on s'en prend par exemple à un policier, on a une peine minimum.
02:33Et bien ça, ça avait été voté par Sarkozy en 2007.
02:36Il n'avait pas voté Didier Migaud.
02:37Et ça avait été supprimé par François Hollande.
02:39Exactement.
02:40Et Didier Migaud, ce serait le divers gauche dont on parle.
02:42Puisqu'ils ont dit qu'il y aurait un divers gauche dans le gouvernement.
02:45Et il aurait un gros portefeuille puisqu'il aurait la justice.
02:47Absolument.
02:48Et on parlait tout à l'heure des squats.
02:49On a parlé souvent des refus d'obtempérer.
02:51Donc la justice est sans doute le point le plus central du prochain gouvernement.
02:54Mettre quelqu'un issu du centre gauche, ça peut paraître étonnant.
02:57Exactement.
02:58On a également...
03:00Donc à Bercy, on aurait qui ?
03:01À Bercy, ils ont proposé à Laurent Wauquiez.
03:04Exactement.
03:05Qui a dit non, c'est l'intérieur ou rien.
03:06Donc Laurent Wauquiez, on peut le dire ce soir, ne sera pas au gouvernement.
03:09Exactement.
03:10Et donc à Bercy, on ne sait pas.
03:11On entend le nom de Valérie Pécresse.
03:12Exactement.
03:13Le nom d'Éric Woerth.
03:14Rien n'est sûr pour l'instant.
03:15Au compte public ?
03:16Au compte public ?
03:17Oui.
03:18Lefèvre.
03:19Mathieu Lefèvre.
03:20Exactement.
03:21Mathieu Lefèvre, je l'ai également.
03:22Mathieu Lefèvre.
03:23C'est ça.
03:24Qui est un député macroniste très proche d'Attal.
03:25Exactement.
03:26A la santé ?
03:27Aux affaires étrangères.
03:28Aux affaires étrangères, c'est toujours à la santé.
03:30J'ai Geneviève Dariussec.
03:31Exactement.
03:32Ancienne ministre des Anciens Combattants.
03:33C'est ça.
03:34Et au Quai d'Orsay, on aurait à priori Jean-Noël Barraud.
03:39L'ancien ministre chargé de l'Europe qu'on a fait en interview le week-end dernier dans
03:43le JDD et qui vient du Modem.
03:45C'est un très proche de François Bayrou.
03:46Exactement.
03:47On a pratiquement tout le gouvernement.
03:48On a tout.
03:49On a tout.
03:50On a tout.
03:51Maintenant, on va attendre.
03:52A priori, ce sera plutôt vendredi.
03:53Actuellement, Emmanuel Macron et Michel Barnier sont ensemble à l'Élysée pour discuter
03:57et finaliser tout ça.
03:59C'était des tractations immenses.
04:00Non, non, non.
04:01A Bercy, je sais qui ça va être.
04:02Non, non.
04:03C'est Antoine Armand.
04:04Antoine Armand.
04:05Antoine Armand.
04:06Exactement.
04:07Bien sûr qu'on reçoit très souvent aussi.
04:08Député de Savoie.
04:09Très talentueux.
04:10Très bon.
04:11Très fort.
04:12Antoine Armand apparemment.
04:16Exactement.
04:17Antoine Armand.
04:18Lui, ça va être quelque chose.
04:19Parce que Laurent Wauquiez, s'il a refusé le budget, c'est que ça va être un casse-tête
04:22le 1er octobre.
04:23Je sais.
04:24Mais alors, je vais te dire la vérité.
04:26Lui, je l'ai souvent reçu.
04:27C'est un monstre.
04:28Il est très bon.
04:29Il est très fort.
04:30Mais ça va être un vrai sujet, le budget.
04:31Vous savez que là, il y a eu…
04:32C'est comme ici.
04:33Moi, le vrai sujet, c'est le budget.
04:34C'est pour ça que je vais faire des coups.
04:35Là, on doit baisser les impôts.
04:37Ils veulent plutôt les augmenter.
04:38Donc, il va y avoir un vrai travail, celui-là.
04:41Un taf, je peux te le dire.
04:42Mais il est bon.
04:44Attention, il est très fort.
04:45J'étais étonné qu'il ne soit pas au gouvernement.
04:47Vous savez quoi ?
04:48C'est fou parce que la dernière fois que je l'ai reçu, je l'ai reçu à la radio.
04:51Quand la semaine dernière, je lui ai dit Antoine Armand, votre place, elle est au gouvernement.
04:54Vous le lui avez dit en plus.
04:55Qu'est-ce que vous foutez là ?
04:56Chez moi, sur Europe 1.
04:57Eh bien, voilà.
04:58Les gars.
04:59Vous voyez ou pas ?
05:00De là à se dire que Michel Barnier vous écoute, il n'y a qu'importe.
05:02Benahim, arrête un peu de dire des conneries quand même.
05:05Benahim, c'est bon.
05:06Franchement, j'en ai assez qu'on me prenne pour un halouade.
05:09Oui.
05:10D'autres choses.
05:11Mais donc, ça va se passer comment ?
05:12C'est-à-dire que ça, c'est les noms de Michel Barnier.
05:14Il va les suggérer au président ?
05:15Non, ça y est, c'est fait.
05:16Il a vu Emmanuel Macron.
05:17C'est acté ?
05:18Il a vu Emmanuel Macron.
05:19Tout est validé.
05:20Michel Barnier, il a proposé 38 noms.
05:21A priori, le président les a tous acceptés.
05:22Il y a 16 ministres de plein exercice.
05:23Vous savez, 38 ministres, c'est beaucoup.
05:25Le général de Gaulle, il en avait entre 25 et 30.
05:27Je sais.
05:28Donc, voilà.
05:30Plus elle est rétrécie, plus il y a de ministres.
05:32A priori, ils seront nommés vendredi.
05:34Les passations de pouvoir auront lieu vendredi.
05:36Et puis, il y aura le discours de politique générale du Premier ministre le 1er octobre.
05:39Mais vous savez qu'il a battu un record, Michel Barnier, déjà.
05:41Quoi ?
05:42Le plus long délai pour former un gouvernement.
05:44Ah oui, c'est vrai.
05:45Le record, c'était Pompidou qu'il avait en 1962.
05:47Et là, il vient de dépasser.
05:48C'est 15 jours.
05:49Donc, il l'a explosé.
05:50Je sais.
05:51Mais bon, c'est normal parce que là, c'est compliqué aussi l'affaire.
05:53C'est la constance particulière.
05:54L'affaire est compliquée.
05:55La petite musique, c'est que Michel Barnier démissionnait.
05:57Vous avez vu, en 24 heures, il a réussi à…
05:59Jules, je vais vous dire quelque chose.
06:01Qu'est-ce que je vous ai dit à la radio tout à l'heure ?
06:03Que vous connaissiez l'âme humaine.
06:05Non mais les mecs, vous croyez vraiment ?
06:07On va en parler dans un instant.
06:09Parce que c'est vrai que j'adore ça.
06:11J'adore le débat du jour.
06:12Je vous le dis, il y a le Divizio qui va arriver avec un blouson et tout qui condit.
06:16Bleu, blanc, bleu.
06:17Je vous le dis parce que là, il va gueuler.
06:19Le choix des Français a-t-il été respecté avec le nouveau gouvernement ?
06:22Les chéris, il va en parler.
06:24Il y a Divizio qui arrive dans son vieux par-dessus-rapé.
06:26On va vous en parler dans un instant.
06:28Mais vous croyez vraiment ?
06:30Vous croyez ?
06:32Là, mon ami Gauthier Lebray, mon ami Valéry Benhaim me disent tout à l'heure qu'il va démissionner.
06:39Je leur ai dit, mais les gars, vous êtes des fous.
06:42Personne ne démissionnera.
06:44Les mecs, vous êtes des tarifs.
06:46Vous croyez vraiment qu'Emmanuel Macron va démissionner ?
06:48Vous croyez vraiment que Michel Barnier, il est arrivé là, c'est une embellie incroyable.
06:52Il va dire, non, les gars, au bout d'une semaine, on va démissionner.
06:54Vous êtes des fous.
06:55Vous croyez qu'il va retourner faire du char-à-voile à...
06:57Non, mais vous êtes des fous.
06:59Ce que disait notre ami Gauthier Lebray, c'était qu'il mettait la pression.
07:03Parce qu'il mettait notamment la pression à Darmanin et à Attal pour leur dire...
07:07C'est bon, c'est bon.
07:08Il a dit ça après.
07:09J'adore Gauthier, mais il a dit ça après.
07:11J'adore Gauthier.
07:12Vous le savez, c'est mon ami.
07:13Mais la vérité, je vous le dis, les mecs, ils pensent à leur gueule d'abord.
07:17C'est des fous.
07:18Ce n'est pas Michel Barnier, justement.
07:19Lui, il a 73 ans.
07:20Il ne veut pas aller à l'Elysée en 2027.
07:22Attention, attention, attention.
07:24Quand t'es personnalité préférée, au bout d'une semaine, t'arrives...
07:28Pour l'instant, il n'est pas motivé par ça.
07:29Contrairement à Attal, contrairement à Darmanin, contrairement à Laurent Wauquiez.
07:32Je sais, mais je vais te dire...
07:33Il ne peut pas le dire.
07:34Il n'y serait pas allé.
07:35Il ne va pas le dire là.
07:36La premier ministre sans ambition.
07:37S'il voit que ça se passe bien et qu'il arrive en tête des sondages, tu vois, c'est Michel Barnier.
07:42Ça va être très compliqué.
07:43Il était quand même candidat à la primaire.
07:44Le gouvernement actuel, la composition qu'on vient de donner, où d'ailleurs on s'est entendu sur tous les noms,
07:47ça va être très difficile parce qu'il y a beaucoup de macronistes.
07:49Le Nouveau Front Populaire va vouloir censurer.
07:51L'ERN va vouloir censurer.
07:52Ça va être très, très compliqué.
07:53Peut-être pas.
07:54Avec un gouvernement qui est composé de 50 % de macronistes alors qu'ils ont perdu les dernières élections.
08:00Merci.
08:01Les chéris, on va parler du gouvernement parce qu'on va rappeler la répartition des ministres qui vont arriver.
08:07On a, avec Jules, qui est extrêmement sérieux et extrêmement bien informé, on a eu à peu près les mêmes noms pour le gouvernement.
08:14On va rappeler au gros ministère, à l'intérieur, on parle vraiment de Bruno Retailleau.
08:18Absolument.
08:19À l'éducation, Rachida Dati.
08:21Absolument, qui gardera également la culture.
08:23Exactement, qui gardera également la culture.
08:26À Bercy, ça aussi c'est la surprise, Antoine Armand.
08:29Absolument.
08:30Voilà.
08:31Inconnu des Français mais qui gagne à être reconnu.
08:34Très intime.
08:35À la justice, Didier Migaud.
08:36Exactement.
08:37Didier Migaud, c'est la grosse surprise aussi.
08:39C'est la grosse surprise.
08:40C'est l'ouverture à gauche.
08:41C'est d'ailleurs le seul qui vient de la gauche, qui vient du PS.
08:43Exactement.
08:44Et puis dans les autres grands ministères, il y a eu...
08:46Il y a quoi d'autre ?
08:47Le cornu reste aux armées.
08:48Le cornu qui reste aux armées.
08:49Et à la défense, celle qui...
08:50Le cornu va prendre les armées et à priori, il y aura un sous-ministère à la défense avec Jean-Louis Thiriot, le député LR.
08:56Exactement.
08:57La porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon.
08:58Exactement.
08:59Voilà.
09:00Ensuite, Catherine Vautrin au territoire, Madame Panossian au travail.
09:03Monsieur Rist à la solidarité, on n'en a pas parlé.
09:05Monsieur Rist.
09:06Monsieur Dive à l'agriculture.
09:07Dave.
09:08Peut-être en balotage avec...
09:09Dave, non ?
09:10Aline Gennevard.
09:11Dive à l'agriculture, là, il va y avoir du boulot.
09:12Je crois que c'est Aline Gennevard.
09:13C'est en balotage.
09:14C'est soit Aline Gennevard, soit Julien Dive.
09:16Sur quoi ?
09:17Sur l'agriculture.
09:18Sur la question de l'agriculture.
09:19Moi, j'ai les deux.
09:20On a les deux.
09:21On a les mêmes infos.
09:22On a Dive.
09:23On est très bien informés.
09:25Dive ou Gennevard à l'agriculture, on va voir.
09:29En effet, Géraldine le souligne justement.
09:32La vraie nouveauté, c'est la création d'un ministère de la laïcité.
09:35Ce ne sera peut-être pas un ministère.
09:37Ce sera peut-être un sous-secrétaire d'État.
09:38On ne sait pas.
09:39Mais qui sera dirigé par Nott Manastrou à la laïcité.
09:42Exactement.
09:43Député LR.
09:44Alors, sept ensembles pour la République, trois LR.
09:46Deux modems, un horizon, un UDI, un divers droite, un divers gauche.
09:50C'est une répartition qui ressemble finalement à la composition de la majorité aujourd'hui.
09:54C'est-à-dire qu'il y a 100 députés macronistes.
09:56Donc, c'est normal qu'ils ne soient plus nombreux.
09:58Il n'y a que 47 députés de droite LR.
10:00Donc, forcément, ils ne sont que trois.
10:02Alors, les gens vont vous dire.
10:03Et moi, je me fais l'avocat du diable.
10:05Et je comprends.
10:06Les gens du Nouveau Front Populaire et les gens du Rassemblement National vont vous dire.
10:10Les gars, vous êtes marrants, vous.
10:11Vous êtes les deux derniers.
10:12Et vous faites le gouvernement tranquille.
10:14C'est très simple.
10:15Ce soir, il y a 20 millions de Français qui ne sont pas représentés au gouvernement.
10:17C'est-à-dire qu'au second tour des législatives, le RN fait 11 millions.
10:20Le NFP fait entre 8 et 9 millions.
10:22Donc, il y a 20 millions de Français qui, aujourd'hui, n'ont pas de ministre.
10:25Alors, justement, Nouveau Gouvernement, le choix des Français a-t-il été respecté ?
10:27Petites, vos pancartes.
10:29Vous mettez vos petites pancartes.
10:30Et il y a Fabrice Ivisio qui nous rejoint, qui va nous dire ce qu'il en pense.
10:33Vous savez, il vient tout le temps pour le débat.
10:35Non, non, non, non, non, non, non, non.
10:37Oui, Gégé.
10:38Oui, Gégé.
10:39Gégé, j'aime ton courage.
10:41Tu veux que je te dise ?
10:42Je vais te dire la vérité.
10:44Et là, je dis la vérité.
10:45Gégé, sur ce sujet...
10:47Tu peux faire rentrer Fabrice.
10:48C'est pas non plus...
10:49Peut-être qu'il va dire oui, lui.
10:50Non, mais c'est vrai.
10:51Salut, Fabrice.
10:53Salut.
11:03Merci, Fabrice, d'être là.
11:05C'est ton bouton fétiche.
11:06C'est ça.
11:07Comment vas-tu ?
11:08Très bien.
11:10D'accord.
11:11Il y a mon fils qui me demande ce que je veux manger.
11:13Tu peux lui dire, s'il te plaît ?
11:14Ce qu'il veut.
11:15Ce que tu veux.
11:16Merci, mon Fabricio.
11:17Géraldine, mettre oui, je le dis.
11:19Franchement, c'est courageux.
11:21On dira ce qu'on voudra.
11:22C'est conscient, surtout.
11:23Non, non, non.
11:24Elle bouge pas.
11:25Elle a ses idées.
11:26Je trouve que c'est...
11:27On dira là.
11:28On aime ou qu'on n'aime pas, c'est quand même...
11:29Elle a des sacrés coconesses, ma Gégé.
11:31Fabrice Ividio, vous dites quoi, vous ?
11:33Oui, vous ou non ?
11:34Il dit que je m'en fous.
11:36Non.
11:37Non, mais je...
11:38Non, mais je l'adore.
11:39Non, mais c'est...
11:40Je dis qu'en fait, arriver à ce stade,
11:42mis à part s'en foutre,
11:43on peut plus rien faire.
11:45C'est-à-dire que quand, effectivement,
11:46on en arrive à un point
11:47où de long en long, on vote
11:49et qu'à la fin, ça se transforme
11:51en négociation politicienne,
11:52bon, c'est dire aux Français
11:54de n'aller pas voter, ça sert à rien,
11:55puisque à la fin, je vous demande votre avis,
11:57mais c'est moi qui décide.
11:58Mais je vais vous dire,
11:59ça, on a l'habitude.
12:01C'est pas nouveau, tout ça.
12:03C'est juste que ça renforce un peu,
12:05si vous voulez, le choc démocratique.
12:07Les Français sont pris en otage,
12:09mais comme toujours.
12:10Et donc, moral de l'histoire,
12:12autant s'en foutre,
12:13parce que ça nous empêche pas de dormir.
12:15Non, mais c'est vrai que là,
12:16il n'y avait pas de gouvernement.
12:17Ça nous a pas empêché de dormir, franchement.
12:19Ben voilà, c'est tout.
12:20Finalement, on a découvert quoi ?
12:21On a découvert qu'à la fin,
12:23tu peux avoir des ministres
12:24qui étaient démissionnaires,
12:25mais commissaires européens, députés.
12:28C'est-à-dire, bon, finalement,
12:29à l'époque, quand ils étaient députés, maires,
12:31c'était un problème.
12:32Maintenant, effectivement,
12:33il vaut mieux être député et ministre.
12:35Le cumul dans ce sens-là,
12:36ça pose aucun problème.
12:37Non, c'est une grosse blague,
12:39mais c'est à l'image
12:40de tout ce qu'on vit en ce moment.
12:41Alors, Gilles Bernays.
12:43Moi, je suis dégoûté.
12:44Dégoûté pour les millions de gens
12:45qui ont voté Rassemblement national
12:47et qui y croyaient.
12:48Pour les millions de gens
12:49qui ont voté à gauche
12:50et qui y croyaient.
12:51Aujourd'hui,
12:52ils ont l'impression de s'être fait avoir.
12:54Par un tour de passe-passe,
12:55le président de la République
12:56a enjambé les élections.
12:57Mais à quoi ça sert la dissolution,
12:59les élections ?
13:00On a dit à des millions de jeunes,
13:01allez voter,
13:02croyez en vos convictions.
13:04Rien du tout, bafouez.
13:05Mais je trouve ça indigne de la France.
13:08Indigne de la France.
13:09Parce que ce gouvernement,
13:10en fait,
13:11c'est le même qu'avant.
13:12Ce sont les mêmes gens
13:13à quelques entrants près.
13:14Oui, à quelques républicains.
13:15Mais c'est pareil.
13:16Donc, pour moi,
13:17c'est du pareil au même.
13:18C'est bafouer le choix des Français.
13:20C'est mépriser les Français.
13:22Si je suis dépité, amer, dégoûté,
13:25ça me...
13:26Vraiment, ça me scandalise.
13:27Scandalise.
13:28Gigi.
13:29Alors...
13:30Vas-y.
13:31Ce que je peux dire,
13:32c'est que d'abord,
13:33les Français, en fait,
13:34ils sont complètement éclatés.
13:35Il y a personne qui est d'accord
13:36avec personne.
13:37Et qu'on a 3 blocs.
13:38Et que ces 3 blocs constituent...
13:40Il y a quand même 3 blocs.
13:41Il y a un bloc central, à peu près.
13:43Il y a un bloc à gauche, à peu près.
13:44Il y a un bloc RN, à peu près.
13:46Non, non, non.
13:47Vous n'êtes pas d'accord ?
13:48Si je peux me permettre, Gigi.
13:49Il y a un très gros bloc RN.
13:51Oui, je suis d'accord.
13:52Il y a un très gros bloc à gauche.
13:55NFB.
13:56NFB.
13:57Mais quand ils sont divisés,
13:58c'est 2 blocs moyens.
14:00Voilà.
14:01En vérité, c'est ça.
14:02Absolument.
14:03Il y a un bloc...
14:04Voilà.
14:05Au milieu.
14:06On ne sait pas.
14:07Un peu inutile.
14:08Au milieu.
14:09Un peu droite, un peu gauche.
14:10Il y a un très gros bloc RN.
14:12Et il y a 2 blocs moyens à gauche
14:15qui se sont alliés.
14:16Et on ne sait pas ce que vaut l'alliance.
14:19Le nouveau fonds populaire.
14:20Mais c'est vrai que là, aujourd'hui,
14:22la question que je te pose, ma Gégé,
14:24c'est que...
14:25Je vais te dire,
14:26il y a plein de gens de talent
14:27dans le gouvernement.
14:28On adore ce que tu en dis.
14:29Mais c'est quand même fou.
14:31Parce que les Français,
14:32je me mets à leur place aujourd'hui.
14:33Ils se disent...
14:34Je vais me mettre à la place
14:35de ceux qui ont voté le nouveau fonds populaire.
14:37Qui étaient en train de faire la fiesta.
14:39C'est le paradoxe de ces élections.
14:40C'est qu'on a des électeurs de gauche
14:42et d'extrême gauche
14:43qui ont voté pour M. Darmanin.
14:44Contre la nature.
14:45Qui ont voté pour Mme Bang.
14:46Contre la nature, le mariage.
14:47Contre Mme Bang
14:48qui a fait voter par 49-3
14:49la réforme des retraites
14:50qui est à 70% rejetée par les Français.
14:53Donc c'est aussi le grand paradoxe
14:55de ces élections.
14:56Non, le choix des Français
14:57n'a pas été respecté.
14:58Mais ils sont aussi un petit peu
14:59responsables de la situation politique du pays.
15:01Les Français ?
15:02Oui.
15:03Pourquoi ?
15:04Parce qu'ils ont voté...
15:05Leur vote est très paradoxal.
15:06C'est-à-dire qu'au premier tour
15:07et même aux européennes,
15:08ils ont accordé 33% des suffrages
15:09au Rassemblement National.
15:10Et puis au second tour,
15:11ils ont décidé
15:12que ce soit les électeurs de gauche
15:13qui ont voté pour le centre
15:14ou les électeurs du centre
15:15qui ont voté pour la gauche
15:16pour voter contre eux
15:17le Rassemblement National.
15:18C'est ça le problème.
15:19C'est qu'à cause des magouilles
15:20orchestrées par la gauche et le centre,
15:21il y a eu des votes contre la nature.
15:23Et donc on a une assemblée contre la nature.
15:25C'est à cause des arrangements
15:26qu'il y a eu entre les choix.
15:27C'est le grand paradoxe.
15:28C'est le grand paradoxe de ce système.
15:30C'est là où il y a un problème majeur
15:32et il faut renvoyer les gens
15:33à leur responsabilité d'électeur
15:34aussi à un moment donné.
15:35Être électeur,
15:36ce n'est pas seulement
15:37mettre un bulletin dans une urne,
15:38c'est aussi effectivement faire un choix.
15:40Et donc à ce titre,
15:41quand j'entends moi,
15:42je n'ai rien contre les filles,
15:43je n'ai rien contre eux,
15:44ils sont arrivés en tête,
15:45ils sont arrivés en tête,
15:46le Front Populaire,
15:47ce n'est pas le problème.
15:48Mais à un moment donné,
15:49quand on gueule
15:50sur un gouvernement de macronistes
15:52qu'on a fait élire nous-mêmes,
15:54bon, il faut aussi
15:55prendre ses responsabilités.
15:56Et effectivement,
15:57c'est d'exister
15:58pour faire barrage
15:59au rassemblement national,
16:00paraît-il.
16:01Donc, à un moment donné,
16:02on fait tellement barrage
16:03que ça marche.
16:04Ça marche tellement
16:05qu'on fait réélire la majorité.
16:06Et quand la majorité dit
16:07« Ok, maintenant je suis réélu,
16:08je fais ce que je veux »,
16:09elle dit « Non, tu ne peux pas.
16:10C'est qui qui t'a fait roi ? »
16:11Ça ne marche pas comme ça.
16:12Aujourd'hui,
16:13ceux qui demandent
16:14la destitution d'Emmanuel Macron,
16:15donc la France insoumise,
16:16ont été élus grâce aux voix
16:17d'Emmanuel Macron.
16:19Alors, pardonnez-moi,
16:20mais Michel Barnier,
16:21malgré tout,
16:22on est d'accord
16:23qu'il n'est ni de NFP
16:24ni RN.
16:25Et pourtant,
16:26il reste très populaire.
16:27Globalement,
16:28les Français
16:29attendent quelque chose
16:30de Michel Barnier.
16:31Donc déjà,
16:32je me dis,
16:33peut-être que le choix
16:34des Français
16:35n'est pas respecté.
16:36Mais non,
16:37c'est de la merde.
16:38Peut-être qu'il ne va pas
16:39faire des miracles.
16:40Les Français,
16:41ils sondagent
16:42« Arrête tes conneries,
16:43je veux dire,
16:44c'est bon quoi. »
16:45Non, mais les Français
16:46ne sont pas respectés.
16:47« C'est bon quoi. »
16:48Non, mais les sondages,
16:49c'était Gabriel Attal
16:50il y a une semaine.
16:51Dans une semaine,
16:52ce sera leur chien.
16:53Dans une semaine,
16:54ce sera leur chien.
16:55Tu ne respectes pas les Français.
16:56Non, mais je ne respecte pas.
16:57D'abord, si je respecte
16:58les Français,
16:59absolument si.
17:00D'autre part,
17:01effectivement,
17:02ce que je ne respecte pas,
17:03c'est les sondages.
17:04Oui, c'est un problème
17:05de médias.
17:06C'est un problème de médias.
17:07C'est un grand complot
17:08des sondages,
17:09c'est possible.
17:10Moi, je pense que,
17:11malgré tout,
17:12pour l'instant,
17:13provisoirement,
17:14Michel Barnier est à peu près
17:15complètement éclaté
17:16avec des blocs
17:17que personne ne semble
17:18réconciliable et ingouvernable.
17:19Et malgré tout,
17:20l'ERN a surtout dit
17:21« Michel Barnier, nous,
17:22on est OK,
17:23on veut bien attendre,
17:24il n'y aura pas
17:25de motion de censure. »
17:26Et en fait,
17:27il s'agit de ça.
17:28C'est-à-dire qu'avec
17:29Michel Barnier,
17:30il n'y a pas forcément
17:31une motion de censure.
17:32Et pardonnez-moi,
17:33du côté de la gauche,
17:34pardon Gilles,
17:35je comprends que tu sois
17:36cocué et frustré,
17:37mais ils ont fait
17:38des appels d'IKEA.
17:39S'il te plaît,
17:40cocué et frustré,
17:42je ne parle jamais
17:43de la vie privée.
17:44Je ne parle pas de la vie privée.
17:45Politiquement,
17:46je comprends très bien
17:47ta frustration.
17:48Mais encore une fois,
17:49Barnier a fait l'appel
17:50du pied aux socialistes
17:51et ils ont dit
17:52« Il en est hors de question.
17:53On ne voudra jamais venir. »
17:54Donc à un moment donné,
17:55chacun ses responsabilités.
17:56En Italie,
17:57en Italie,
17:58pardonnez-moi,
17:59M. Maître Divizio,
18:00vous connaissez bien l'Italie.
18:01En Italie,
18:02il y a eu des coalitions
18:03parfois,
18:04avec de la gauche
18:05et avec de la droite.
18:06Parce que ça n'a rien à voir.
18:07Voilà.
18:08Le gouvernement italien
18:09n'a rien à voir.
18:11Que d'un.
18:12Ce qui vient de se passer
18:13aujourd'hui en France,
18:14c'est inimaginable.
18:15Je suis d'accord.
18:16Parce qu'en général,
18:17le Premier ministre,
18:18c'est une règle.
18:19Il est issu de la majorité.
18:20Après,
18:21il comprend ce qu'il discute.
18:22Mais il n'y a pas de majorité.
18:23Après,
18:24il discute parce que
18:25le système italien
18:26est compliqué.
18:27Mais il discute.
18:28Là,
18:29le problème,
18:30c'est qu'on a imposé,
18:31vous imaginez bien
18:32qu'il y ait le chef du gouvernement,
18:33le représentant d'un parti
18:34que les Français ont rejeté.
18:35Mais il dit quoi,
18:36le roi de la Mozza ?
18:37Maitre Divizio,
18:38globalement,
18:39les Français,
18:40ils veulent quoi ?
18:41Ils veulent de l'autorité,
18:42de la sécurité,
18:43du contrôle des frontières,
18:44du pouvoir d'achat,
18:45du régalien et la laïcité.
18:46Il y a un truc qu'on va arrêter
18:47de faire,
18:48c'est parler à la place
18:49des Français.
18:50Parfait.
18:51On va arrêter de parler
18:52à la place des Français
18:53sur un plateau télé.
18:54Stop.
18:55Les Français qui sont
18:56inscrits dans les urnes.
18:57Dans les urnes,
18:58ils ont dit
18:59l'ALR,
19:00j'en veux pas.
19:01Ils l'ont dit.
19:02Parce que vous parlez
19:03des sondages de Barnier.
19:04Ils ont dit
19:05qu'ils ne voulaient
19:06de personne,
19:07Maitre Divizio.
19:08Il y a deux blocs majoritaires
19:09que sont l'extrême droite
19:10et l'extrême gauche.
19:11Donc le message envoyé
19:12est clair.
19:13Sauf qu'effectivement,
19:14quand le message vous plaît pas,
19:15ce que vous faites
19:16c'est que vous l'interprétez.
19:17Parce que c'est pareil
19:18que les sondages.
19:19Pardonnez-moi un instant.
19:20Là vous me dites
19:21Michel Barnier,
19:22vous comprenez,
19:23il en a l'air de sainteté.
19:24Ça veut dire quoi ?
19:25Que si demain,
19:26Michel Barnier,
19:27comme ce sera le cas
19:28dans deux semaines
19:29quand il va commencer
19:30à gouverner,
19:31va chuter dans les sondages,
19:32on va le virer ?
19:33Il ne faut pas le souhaiter.
19:35Vous savez bien
19:36que les sondages
19:37sont versatiles.
19:38Et donc la question
19:39que je vous pose,
19:40c'est dans deux semaines,
19:41quand Michel Barnier
19:42sera au plus bas
19:43dans les sondages,
19:44qu'est-ce qu'on fait ?
19:45On le vire ?
19:46C'est comme ça qu'on gouverne ?
19:47C'est vous qui me parlez
19:48des sondages.
19:49Vous me parlez effectivement
19:50des sondages.
19:51Les sondages,
19:52c'est juste une photo
19:53à l'instant T.
19:54Moi ce qui me gêne,
19:55c'est,
19:56contre mes convictions,
19:57mais ce sont
19:58les grands oubliés,
19:59c'est le Rassemblement National.
20:00Et quand Jules tout à l'heure
20:01il dit,
20:02ou Géraldine,
20:03il dit,
20:04ils ont entre les deux tours
20:05voté contre le RN.
20:06On oublie la gauche.
20:07Le Rassemblement National,
20:08c'est 11 millions de personnes
20:09qui ont voté pour eux.
20:10OK.
20:11Ces Français-là,
20:12qu'est-ce que vous en faites ?
20:1367% du vote RN,
20:1467% du vote RN,
20:15c'est un vote d'adhésion.
20:16OK.
20:17Les gens ont des convictions.
20:18Tous ces gens-là,
20:19qu'est-ce qu'on en fait ?
20:20Ils ont cru à quelque chose,
20:21ils ont voté,
20:22ils sont nuls.
20:23C'est moi,
20:24c'est Gilles Berdes.
20:25Mais oui,
20:26mais c'est moi.
20:27Il faut être honnête.
20:28Moi alors,
20:29il faut être honnête.
20:31Moi, je suis honnête.
20:34Mais sauf que Gilles,
20:35si on prend quelqu'un
20:36du Rassemblement National
20:37au gouvernement,
20:38il y a une motion de censure
20:39qui l'est là.
20:40Là, vous faites de la politique.
20:41C'est de la politique politicienne.
20:42Les convictions des gens,
20:43vous les balayez.
20:44C'est ça qui m'énerve.
20:45En vous faisant de la magouille,
20:46c'est de la politique politicienne.
20:47Mais je ne vous parle pas de la gauche,
20:48je vous parle du RN.
20:49Mais le RN,
20:50avec Bruno Retailleau,
20:51ce sera très bien.
20:54Tu vas voir à Orléans, là.
20:55Comme preuve d'histoire.
20:57C'est Gilles Verdet.
20:58Fabrice.
21:00Si tu as besoin de lunettes
21:01pour le voir, c'est bien.
21:02C'est incroyable.
21:03Gilles Verdet.
21:04Fabrice.
21:06Ça s'appelle un homme honnête, quoi.
21:08Oh, j'aime bien.
21:09C'est beau.
21:10C'est une romance.
21:11Il est honnête.
21:12Je viens de toucher.
21:13Il est honnête actuellement.
21:14Le Golden Bachelor.
21:15Oh, que c'est bon.
21:16Je dis la même chose
21:17pour lui, hein.
21:18La France, la Suisse,
21:19la France, la Suisse,
21:20la France, la Suisse,
21:21la France, la Suisse,
21:22la France, la Suisse,
21:23la France, la Suisse,
21:24la France, la Suisse,
21:25la France, la Suisse,
21:26la France, la Suisse.
21:27La France, la Suisse,
21:28la France, la Suisse,
21:29la France du Nord.
21:30La France de l'ouest.
21:31La France insoumise.
21:32La France insoumise.
21:33L'extrême gauche
21:34est pas du tout ma tasse de thé.
21:35Pour autant,
21:36il y a un choix démocratique
21:37et il faut...
21:38C'est ce qu'a dit d'ailleurs
21:39Debré.
21:40C'est ce qu'a dit
21:41De Villepin.
21:42C'est ce qu'on lit
21:43déjà d'Honraire.
21:44De Villepin...
21:45De Villepin...
21:46Qu'est-ce qu'il se passe ?
21:47Ouais.
21:48Non mais c'est-à-dire que Dominique de Villepin pensait qu'il fallait un Premier ministre de gauche.
21:52En revant, on a vu avec l'élection de la présidence de l'Assemblée Nationale que le NFP n'avait pas la majorité.
21:57Donc il fallait trouver une autre solution.
21:58C'est d'ailleurs pour ça que Madame Castel n'a pas été nommée à Matignon.
22:00Jean-Michel.
22:01Oui, évidemment, la réponse est ça.
22:07Évidemment que le choix des Français n'a pas été respecté.
22:09Mais quelque part, ça va rendre service aux Français parce que ça va provoquer une radicalisation.
22:13Une radicalisation.
22:16Oui, et à la prochaine présidentielle, le centre va exploser et ça sera cette fois-ci un affrontement RN-gauche.
22:23Et franchement, ça leur donne trois ans à attendre avant de se retuer.
22:27Et là, c'est juste une parenthèse.
22:29On n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
22:30On ne sait jamais parmi ceux qui sont au gouvernement.
22:32En revanche, moi, Migaud, je trouve ça quand même bizarre.
22:35Parce que c'est quand même un ministre de gauche qui a un poste clé et totalement clivant.
22:42Raymond, on ne t'a pas entendu, toi.
22:43Moi, je trouve ça...
22:44Alors déjà, je n'étais pas pour la dissolution.
22:46Et là, je me dis que je suis un peu sur la ligne de Jean-Michel.
22:49C'est catastrophique, l'image qu'ils ont montrée.
22:50Parce que tu te retrouves avec 20 millions de coqus.
22:52C'est énorme, 20 millions de coqus.
22:54Déjà que 3, c'est beaucoup.
22:55Déjà 3, c'est beaucoup.
22:5620 millions, c'est beaucoup.
22:57Ça veut dire que ceux qui ont gagné au premier l'ERN, quand il y a eu l'égislative, on a gagné, on a gagné.
23:01Tout le monde était dans la rue.
23:02Marine Le Pen en interview partout.
23:03Après, c'est le Front populaire qui a gagné.
23:05On va être au gouvernement.
23:08Il n'y en a aucun des deux.
23:09Ça veut dire qu'en fait, le vote, il n'a pas été respecté du tout.
23:12Ni d'un côté, ni de l'autre.
23:13Et je me dis que les élections qui vont arriver, qu'est-ce que ça va donner, en fait ?
23:17Quel message on a envoyé aux Français ?
23:19Tout à l'heure, les maîtres du visio disaient...
23:20Oui, mais les Français, ils ont fait un vote de trouille.
23:21Non, non, attends, attends.
23:22Là, ils ont tous été pris pour des cons.
23:24Donc là, en fait, on verra la cocotte mute.
23:26On ne peut pas savoir ce qui va se passer.
23:27Mais moi, je suis très inquiet.
23:28Parce que moi, je pense, comme Jean-Michel, que ça va exploser.
23:31Parce qu'on a dit aux gens, allez voter.
23:32Il ne faut pas le souhaiter.
23:33Mais ce n'est pas moi qui le souhaite.
23:34Ce n'est pas moi qui ne le respecte pas.
23:35Vous n'allez pas là pour souhaiter.
23:36Moi, je ne respecte pas.
23:37Moi, je n'ai rien dit.
23:38Je ne souhaite rien.
23:38Je dis juste qu'il y a 11 millions, ils ont voté.
23:40On leur a dit, ferme ta gueule.
23:41Nouveaux faux populaires, ils sont arrivés en tête.
23:43On leur a dit, ferme ta gueule.
23:44Qu'est-ce qui va se passer maintenant pour les élections ?
23:46C'est là qu'il faut être très prudent.
23:48Avec vos arrangements, vos magouilles, là.
23:50Pas terrible.
23:51Moi, je suis d'accord avec Fabrizio.
23:53Je pense que...
23:54Fabrizio ?
23:55Fabrizio ?
23:56C'est un condensé de Fabrizio.
23:59Ça va plus vite.
24:00Je pense que voter, finalement, ça sert à quoi ?
24:02Parce que je pense que Macron, en fait, il s'ennuyait.
24:05Il a fait la dissolution.
24:06C'est vrai que c'était divertissant.
24:07Mais maintenant, on en est où, en fait ?
24:09Parce que moi, je vous dis la vérité, franchement, je n'ai pas voté.
24:11Ce n'est pas bien.
24:11Mais si j'avais voté, ça ne changerait quoi ?
24:13Je n'ai rien compris.
24:14Mais en fait, elle n'a pas tort.
24:16Elle n'a pas voté.
24:18Mais si elle avait voté, on ne l'aurait pas écouté.
24:19Donc, ça ne changerait rien.
24:20Tout dépend pour qui elle vote.
24:21Elle n'a pas tort.
24:22Il y a un truc, une anecdote, quand même.
24:23Moi, j'ai une fille de 20 ans.
24:27C'est très inquiétant, une fille de 20 ans qui était effectivement
24:30un peu psychorigide sur les programmes.
24:32On va aller voir les programmes aux législatives au deuxième tour.
24:34Elle a dit, je ne vais pas aller voter, ça ne sert à rien.
24:36Quand, c'est la deuxième fois qu'elle vote,
24:38quand un jeune, lors de la deuxième élection,
24:41qui est quand même hyper impliqué, qui a une réflexion,
24:43qui enfile au pot, qui réfléchit quand même,
24:47on arrive à se dire ça, ça devrait nous inquiéter quand même.
24:49C'est tout.
24:50Quand un jeune de 20 ans dit,
24:51j'ai l'impression qu'elle est votée, ça ne sert à rien.
24:52Finalement, alors qu'elle est hyper impliquée,
24:54qu'elle est vraiment en 1, je crois que ça devrait quand même
25:01nous interroger, c'est tout.
25:03– Bien sûr.
25:04– De toute façon, 50% des jeunes ne votent pas.
25:0625% votent pour le Nouveau Populaire.
25:0825% votent pour le RN.
25:09Personne ne vote pour le Centre.
25:10Donc, les jeunes ne sont pas du tout représentés aujourd'hui
25:12dans le gouvernement.
25:13– Bernard Montiel, bonsoir.
25:15– Je dis que ça va chauffer au Conseil des ministres
25:17parce que je peux vous dire que Retailleau,
25:19les quelques ministres importants des postes clés
25:22ne sont pas du tout favorables au Président.
25:23Ils le détestent.
25:24Ils l'ont dit très clairement, que ce soit Retailleau ou les autres.
25:27Il y a aussi que ça va chauffer, que ça va être très compliqué.
25:32– Mais pas du tout, ça n'a rien à voir.
25:34– Et moi, je trouve ça très profitable.
25:36– Il n'est pas à l'Assemblée, mon chéri.
25:38– Non, le Conseil des ministres.
25:39– Mais ce n'est pas grave, le symbole, c'est qu'il voit
25:42qu'il y a une majorité de ministres qui ont des gros portefeuilles,
25:45qui sont des ministres au-dessus de la majorité de chez Macron.
25:48Donc, ils vont avoir le sentiment que c'est plus un remaniement qu'autre chose.
25:51– Ne m'emmerde pas avec ça, merci.
25:52– Mais tu vois, en Italie, il y a un adage qui est intéressant.
25:56– El mozzarella !
25:57– C'est quoi ?
25:59– Quand tu as un problème, ne demande rien à l'État, sinon tu en auras deux.
26:02– Oh ! – Ah, c'est bien !
26:04– Il t'envoie ça dans la jugulaire, tu prends ça,
26:12allez sur les sondages, s'il vous plaît.
26:13Je crois que j'ai une petite idée de…
26:15Ah oui, oui, voilà.
26:16– Alors, j'ai une petite idée.
26:18– Voilà, j'avais une petite idée.