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00:0076% des français estiment que les politiques sont déconnectés de la réalité.
00:03Êtes-vous d'accord ? C'est un sondage Ipsos qui vient de sortir sur le rapport qu'entretiennent les français avec la démocratie.
00:0876% non pour Thomas Guénolé.
00:11Tiens, je me disais qui étaient les 24% ? Thomas Guénolé en fait partie.
00:15Voilà, Gilles Verdez, oui. Non, Géraldine Maillet, tiens.
00:18C'est des WOC, c'est des WOC, ça.
00:22Oui, Jean-Michel Maire.
00:23Oui, évidemment, mais il n'y a pas besoin d'aller chercher le Midi à 14h.
00:28Une seule référence vous montre qu'ils sont déconnectés.
00:30Comment s'appelle là où habite le président de la République ?
00:32Le palais Élysée.
00:34Où sont les députés ? Au palais Bourbon.
00:36Où sont les sénateurs ? Au palais du Luxembourg.
00:38Ils sont dans des palais, et nous on est en bas, et le peuple, ils s'en foutent complètement.
00:41C'est comme ça qu'on a l'argument.
00:43Les palais, c'est très intéressant.
00:45C'est des symboles qui sont très importants, et ça parle vachement sur le rapport de la politique en France avec le peuple.
00:50Ils sont dans des palais.
00:53Et moi, la dernière fois, on m'a vu, on m'a dit « t'es palais ».
00:55Oui, ça c'est autre chose.
00:57Non, non, non.
00:59J'avais jamais pensé, c'est pas con.
01:01C'est pas con, tu vois.
01:03C'est vrai que c'est pas con.
01:05C'est historique.
01:07Le problème, c'est quand ils sont élus.
01:09Quand ils sont élus, c'est fini.
01:11Quand vous siégez à l'Assemblée, quand vous êtes en responsabilité,
01:13quand il y a de l'argent, quand vous avez du pouvoir,
01:15ils sont complètement déconnectés.
01:17Même quand vous prenez des personnes de la société civile,
01:19quand elles arrivent au pouvoir, c'est fini.
01:21Donc il y a un vrai problème.
01:23Dans les pays du Nord, par exemple,
01:25les politiques continuent de vivre au quotidien,
01:27avec les gens, se déplacent en vélo,
01:29n'aient pas des convois monumentaux.
01:31Il faut arrêter, parce que les gens vont finir par se lasser.
01:33Et quand vous voyez le sondage,
01:35les gens commencent à se demander si la démocratie
01:37est vraiment le bon régime pour la France.
01:39Parce que les gens en auront le bol, voilà.
01:41Vous voudrez quoi, une dictature ?
01:43Non, c'est les gens, je parle du sondage.
01:45Géraldine Maillet, regardez Isabelle Moedibot.
01:47Faites pareil, d'accord ?
01:49Isabelle.
01:51Je suis d'accord avec ce que vous venez de dire.
01:53Néanmoins, ça me fait de la peine, parce qu'il y a ce qu'on appelle
01:55les grands serviteurs de l'Etat, qui sont dans l'ombre,
01:57qui font un boulot formidable pour les ministres.
01:59Les gros fonctionnaires de l'Etat,
02:0130 000 euros par mois.
02:03Donne le salaire.
02:0530 000 euros par mois.
02:07Les hauts fonctionnaires, c'est les mieux payés.
02:09Les mieux payés de la République,
02:11ils ont des salaires supérieurs au président.
02:13Arrête Isabelle.
02:15Non, c'est pas vrai.
02:17Si c'est vrai, regarde les salaires.
02:19T'as travaillé les salaires, t'as pas de fiche,
02:21t'as que ça, t'as le sommaire du jour.
02:23T'as pas travaillé sur les salaires, t'as ça aussi.
02:25T'as travaillé, donne les salaires.
02:27Gouverneur de la Banque de France,
02:29les hauts fonctionnaires.
02:31Je dis donc qu'il y a des mecs qui gagnent pas tout le capital.
02:33C'est bon, c'est bon.
02:35Personne t'écoute.
02:37Pas forcément à la vitesse à laquelle tu veux s'y faire.
02:39Polska, je comprends que c'est celui
02:41que vous aimez le plus, sans doute Pécho.
02:43Franchement, je suis d'accord.
02:45Vous voulez que je vous dise ? J'ai les mêmes pourcentages que vous.
02:47Qu'elle achète des boules de caisse.
02:49Quoi ? Qu'elle achète des boules de caisse la nuit.
02:51Ça pourra toujours servir.
02:53T'inquiète pas, ça va, elle a le temps.
02:55Oui, donc, ce que vous voulez dire ?
02:57Je dis que c'est injuste pour une partie de la classe politique
02:59qu'on ne voit jamais, qui n'est pas si payée que ça
03:01et qui, elle, bosse vraiment.
03:03Et qui, elle aussi, met en place
03:05des changements
03:07qu'on leur retoque immédiatement.
03:09C'est moi ou c'est très chiant ?
03:11Non, non, c'est pas vous.
03:13Non, non, c'est pas vous.
03:15C'est particulier, tu verras après.
03:21Quelle ambiance !
03:23J'adore cette ambiance du vendredi soir.
03:25Une vraie famille.
03:27Justement, oui, c'est vrai qu'on dirait
03:29vraiment un dîner de famille.
03:31Ça incite le mauvais exemple.
03:33Aux fonctionnaires, il n'y a pas besoin de ça.
03:35Les hommes et femmes politiques, si on parle des maires,
03:37les maires, eux, sont au contact de la population.
03:39Les maires, eux, savent résoudre les problèmes des gens.
03:41Eux, ils sont sur le terrain, donc oui.
03:43On passe au-dessus des maires, les députés,
03:45les ministres, le président.
03:47Vous avez vu comment il vous parle ?
03:49Mais lui, il a le droit.
03:51Parce qu'il est rédacteur en chef.
03:53Parce qu'il parle doucement.
03:55Sympa, Isa.
03:57Les maires, oui, mais dès qu'on passe au-dessus...
03:59Il y a vraiment que les couples se forment.
04:01Gilles Berdez avec Polska, Isabelle avec Sacha.
04:03Géraldine...
04:05Géraldine.
04:07Raymond avec Daniel.
04:09Et Thomas Guénolé avec tout ce qui...
04:11Donc non, les maires,
04:13ils ne sont pas déconnectés. Dès qu'on passe au-dessus,
04:15députés, ministres, présidents, regardez Emmanuel Macron.
04:17Je n'ai rien contre lui personnellement,
04:19mais il s'est fait élire en disant, moi, je ne veux pas être un président
04:21comme les autres, je vais être connecté à la population, etc.
04:23Bon, on voit que finalement, rien du tout.
04:25C'est au contraire.
04:27Donc, on voit très bien...
04:29Géraldine, tu en as marre de ces discours ?
04:31Non, mais le côté tous pourris, tous blindés,
04:33tous hors sol...
04:35Déjà, il y a des maires qui sont complètement nuls et pourris
04:37et incompétents, donc l'argument, les maires sont connectés.
04:39Il y a des maires extraordinaires de la même manière
04:41qu'il y a des députés qui sont extraordinaires.
04:43Et qui sont très bien payés.
04:45Oui, ils sont bien payés, mais malgré tout,
04:47tu as l'impression que les députés, en fait, ils n'ont pas de famille,
04:49ils n'ont pas d'enfants, ils n'ont pas de parents.
04:51Ils ne savent pas, c'est quoi la réalité ?
04:53Des retraités, tu vois, des petites retraites,
04:55des mutuelles, etc.
04:57En fait, ils ne sont pas complètement déconnectés.
04:59Je trouve que c'est un peu un argument fallacieux, un peu facile, un peu populiste.
05:01Un jour, en circonscription, ils rencontrent...
05:03Oui, ils sont bien payés, ils sont pourris.
05:05Ne lève pas la main non plus !
05:07Ben voilà, lève la main !
05:09Alors, Cyril, je lève tout le temps la main.
05:11Est-ce que c'est vrai ou pas ?
05:13Gilles Vernez, c'est un sans faute.
05:15Et Gilles Vernez, c'est l'exemple à suivre.
05:17Sacha Elbaz, rédacteur en chef de l'émission,
05:21qui se permet de parler sur les autres,
05:23ça, je peux vous dire qu'on va en parler lundi matin.
05:25Le problème, ce n'est pas qu'ils soient payés.
05:27Le problème, c'est est-ce qu'ils sont compétents ou pas compétents.
05:29S'ils sont tous payés, le prix où ils sont payés.
05:31Et comme on voit un député comme Émeric Caron
05:33qui prend la parole, ou certains députés à l'FI
05:35qui prennent la parole à l'Assemblée nationale.
05:37On est des trucs pour un million de délires.
05:39Là, effectivement, je trouve qu'ils sont trop payés.
05:41Mais sinon, je trouve que c'est un argument un peu facile
05:43et un peu populiste.
05:45Jean-Michel.
05:55Arrêtez de croire aussi que si on a des gens qui ne sont pas payés,
05:57on aura des gens compétents.
05:59À qui vous parlez, là ?
06:01Je n'ai rien dit, moi.
06:03Je ne me suis même pas prononcé.
06:05Vous êtes senti agressé ?
06:07Oui, j'en ai marre.
06:09C'est insupportable.
06:11C'est dingue.
06:13Il y a un climat hostile en plus.
06:15Soit de l'hostilité, soit de l'incompétence.
06:17Et de toute façon, c'est contre vous.
06:19Parce que comme vous êtes le chef, ça retombe sur vous.
06:21Donc franchement, moi, je ne lance pas des fleurs.
06:23Les deux exemples aujourd'hui, c'est Jean-Michel et moi.
06:25On lève la main et tout ça.
06:27Les autres, voilà.
06:29Polska, elle est bien aussi parce qu'elle ferme sa gueule.
06:31Elle a dit au début de l'émission
06:33que vous étiez celui qui avait le plus...
06:35Zéro maintenant, zéro.
06:37C'était le plus susceptible de la pécho.
06:39Il est repassé à zéro.
06:41Je suis juste bien éduquée, j'attends qu'on me donne la parole.
06:43Bravo, c'est bien Polska.
06:45Gilles, Polska et Jean-Michel, parfait.
06:47Les autres, il y en a qui sont déjà décédés
06:49autour de la table.
06:51Merci.
06:53Momo, toi, tu voulais réagir, mon chéri.
06:55Donc, nous,
06:57on va parler des gens handicapés.
06:59Un handicapé,
07:01en avril
07:032025,
07:05il va toucher
07:071035 euros.
07:09C'est ça,
07:11en 2001.
07:13Comment on peut vivre ?
07:15Comment on peut vivre
07:17en sachant qu'il y a
07:19des débutants
07:21qui touchent
07:23des 10 000 euros ?
07:25Des 15 000 euros ?
07:27C'est ça, les députés européens, c'est les mieux payés.
07:29Moi,
07:31heureusement,
07:33j'ai ma famille.
07:35Céline,
07:37grâce à l'émission,
07:39j'avais trouvé
07:41un emploi
07:43que j'ai perdu.
07:45Mais,
07:47les handicapés,
07:49ils ont fait
07:51comment il faut.
07:53Bien sûr, tu as raison, Momo.
07:551000 euros,
07:57comment tu veux qu'ils fassent.
07:59Par contre, on peut aider tout le monde.
08:01Mais quand il s'agit de se débloquer
08:03des 3 milliards, des 2 milliards, des 6 milliards,
08:05pour des gens, on les trouve.
08:07Mais pour des personnes
08:09en situation de handicap, des handicapés,
08:11pour des personnes qui sont dans la rue,
08:13pour des Français,
08:15le prochain président,
08:17c'est celui qui dira
08:19je vais privilégier
08:21ceux qui travaillent
08:23qui essaient de travailler.
08:25Parce qu'il y en a plein qui ne trouvent pas de travail.
08:27Mais tous ceux qui essaient de travailler,
08:29qui essaient de trouver du travail,
08:31qui essaient d'aider la France.
08:33Celui qui privilégiera le travail
08:35gagnera les élections.
08:37Il y a eu le ministère du handicap
08:39quand ils ont fait le nouveau gouvernement.
08:41Là, ils l'ont mis après.
08:43Je vais venir
08:45un jour
08:47à un truc.
08:49Moi, je vais
08:51de l'orogamme
08:53faire C8
08:55parce que
08:57Doisirine,
08:59le groupe Canada,
09:01les chroniqueurs
09:03m'ont mis vraiment
09:05des paillettes dans ma vie.
09:07– Merci, Momo.
09:09– Et
09:11ma mère,
09:13et ma mère,
09:15ma mère,
09:17je remercie.
09:19Parce que ça fait sept ans
09:21que je te connais.
09:23Mais je suis
09:25au top maintenant.
09:27On me reconnaît.
09:29On me respecte.
09:31Pour un handicapé
09:33qui devait venir
09:35en foyer.
09:37Et grâce à toi,
09:39chérie,
09:41grâce à l'émission,
09:43grâce aux gens,
09:45grâce à ma famille,
09:47grâce à ma famille
09:49qui m'a menacé.
09:51On a...
09:53On est devenu
09:55quelqu'un.
09:57Et on essaye
09:59de devenir
10:01quelqu'un de bien.
10:03– Merci, Momo.
10:05Tu me fais chialer, le con.
10:07Merci.
10:09C'est un amour, Momo.
10:11C'est un amour, Momo.
10:13De toute façon...
10:15T'inquiète pas, Momo.
10:17De toute façon, tu fais partie de ma sécurité.
10:19Tu seras avec moi quand il arrive.
10:21– Oui, je le sais.
10:23– T'angoisse pas, mon bébé.
10:25Vous avez vu comment on l'aime.
10:27– Quelle émotion.
10:29C'est quelqu'un de formidable.
10:31Il est extraordinaire.
10:33Il est de la famille.
10:35Il est avec nous tous les jours.
10:37– Tout le temps.
10:39Il est là, tout le temps.
10:41– Et si on m'arrête
10:43il est dans la deuxième famille.
10:45– Ah, wow.
10:47– Merci, Momo.
10:49– Allez.
10:51– Oh, Gilou.
10:53Gilou qui est élu.
10:55– C'est comme un frère, quoi.
10:57Moi, j'ai pas de frère.
10:59Il est là, on discute.
11:01Il est avec nous dans les loges.
11:03Il participe.
11:05On discute de tout, de la vie.
11:07C'est quelqu'un de bien.
11:09Momo, c'est quelqu'un de bien.
11:11– Merci d'être là, Momo.
11:13– Merci d'être là, Momo.
11:15– On t'aime, hein, Momo.
11:17– Merci.
11:19Merci.
11:21– Mon Raymond,
11:23je sais que tu l'adores, Momo, aussi.
11:25– Moi, je l'adore.
11:27Et c'est une leçon pour ceux qui se plaignent
11:29chez eux, qui sont valides,
11:31qui ont deux jambes, qui ont deux bras
11:33et qui pensent que la terre, elle leur tombe dessus,
11:35que c'est la faute de lui, que c'est la faute du voisin,
11:37que c'est la faute de celui-là.
11:39C'est quelqu'un qui nous donne des leçons à nous.
11:41Parce que nous, on se lève et on se plaint.
11:43« Oh, je suis en burn-out. Ça va pas, ma vie ? »
11:45Oui, ça va pas, mais il faut se battre, il faut y aller.
11:47Et Momo, c'est un bel exemple.
11:49Il est là tous les soirs, il nous regarde.
11:51On lui met des paillettes dans sa vie, comme il a dit.
11:53Et nous, il nous le rend bien.
11:55On est contents de lui faire plaisir.
11:57– C'est vrai qu'on l'adore.
11:59– Raymond, j'étais pas là pendant six mois.
12:01Pendant six mois,
12:03j'avais un problème d'ascenseur.
12:05Raymond,
12:07Raymond, au bout
12:09de la quatrième
12:11semaine,
12:13il m'a envoyé
12:15un message.
12:17Donc, on est une famille.
12:19– Pour savoir où t'étais, mais c'est rien, ça.
12:21C'est pas grave.
12:23– Raymond, les ascenseurs, il les prend souvent pour aller voir des meufs.
12:27– Moi aussi !
12:29– Je sais.