Avec Elisabeth Lévy et Jean-François Achilli
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-20##
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00:00— Bien, merci d'être avec nous. Alors, Benjamin Gleize, qu'est-ce que vous nous avez trouvé pour agiter notre débat
00:09entre Élisabeth Lévy et Jean-François Aquiline ? — Alors j'aimerais qu'on revienne sur les propos de la chef de la police de Berlin
00:17qui conseille aux Juifs et aux homosexuels d'être prudents dans certains quartiers, propos qui font énormément réagir.
00:23Barbara Sloviks, et son nom s'exprimait dans un journal local, le Berliner Zeitung, à la question
00:29« Y a-t-il des zones interdites dans la capitale allemande ? » Elle répond que non, cependant, précise-t-elle,
00:34« Il y a des zones, et nous devons être honnêtes à ce stade, dans lesquelles je conseillerais aux personnes qui portent une kippa
00:40ou qui sont ouvertement gays ou lesbiennes d'être plus prudentes. Quant à savoir qui représenterait un danger pour les Juifs,
00:47la chef de la police berlinoise indique qu'elle ne veut diffamer aucun groupe de personnes. Malheureusement, dit-elle,
00:53certains quartiers sont habités par une majorité de personnes d'origine arabe, qui ont également des sympathies pour les groupes terroristes,
00:59et l'antisémitisme s'y exprime ouvertement. Barbara Sloviks ajoute « Heureusement, les crimes violents contre le peuple juif sont rares,
01:06même si chaque crime est sans aucun doute un crime de trop. » Et elle l'assure, Berlin n'est pas un cas unique, n'est pas une exception.
01:14Dans de nombreuses métropoles, il convient d'être vigilant dans certains lieux publics pour se protéger de toute délinquance.
01:19– Elisabeth Lévy. – Il y a deux façons de voir les choses.
01:22On peut se dire « au moins cette dame parle vrai » au lieu de nous faire le pipo qu'on entend, comme par exemple, je rappelle François Hollande,
01:30il n'y a pas de territoire perdu, ce sont des petites minorités, des épiphénomènes, c'est-à-dire, en 10 ans, on a perdu toutes nos batailles ou à peu près.
01:40En France, évidemment puisqu'on y pense, dans le 93, en Seine-Saint-Denis où j'ai habité, où habitait mon père,
01:47les juifs se sont soit regroupés dans quelques communes pour ne pas être isolés, soit ont quitté la Seine-Saint-Denis et ont enlevé leurs enfants de l'école publique.
01:56Sauf que personne, vous n'entendrez jamais un ministre ou un élu ou le chef de la police le dire.
02:02Et, juste, je passe la parole à Jean-François, parce que, évidemment, la deuxième façon de le voir, c'est de dire quand elle dit ça,
02:10au lieu de dire « nous allons faire régner l'ordre dans ces quartiers, nous allons rétablir l'ordre, la légalité,
02:16et nous allons faire en sorte que tout le monde puisse y aller », eh bien, qu'est-ce que dit-elle ?
02:21Elle dit « bah, il ne faut pas y aller ». Et là, c'est un aveu d'impuissance et de défaite.
02:26– Moi, je trouve, oui. – Oui, mais qui est en même temps ille.
02:29Si vous voulez, on peut ne pas le dire, mais c'est quand même la réalité.
02:32– Non, mais on peut ne pas dire et faire. – Bah oui, mais chez nous, on ne dit pas, on ne fait pas.
02:39– Ça dépend, on ne fait pas, ça dépend. Je ne serai pas si dur que ça avec la police, avec les autorités,
02:45avec le préfet de police en région parisienne.
02:47– Ah bon ? Qu'est-ce qu'on a fait en Seine-Saint-Denis pour protéger les Juifs ? À l'école publique ?
02:51– Oui, peut-être, mais…
02:53– Non, je plaise à Elisabeth Lévy, nous sommes face à un cas supplémentaire.
02:57Je suis désolé d'importation du conflit israélo-palestinien en Europe,
03:02c'est-à-dire que vous avez, pas seulement dans les capitales, pas seulement Paris, pas seulement Bruxelles,
03:07allez faire un tour à Bruxelles, vous allez comprendre, à côté de Molenbeek, pas seulement Berlin,
03:11vous avez quelque chose qui est en train de changer, une forme d'envie, par certains,
03:16d'installer une forme de califat qui ne dit pas son nom dans les grandes capitales européennes.
03:21Et c'est vrai que c'est un parler vrai de sa part, et vous avez raison Elisabeth Lévy,
03:25c'est aussi un aveu d'une immense défaite en termes de sécurité publique.
03:29Nous sommes, je suis désolé, au sein des 27 pays de l'Union,
03:33au sein de ce pays, nous sommes dans des démocraties parlementaires,
03:37nous sommes censés vivre ensemble, et je trouve que les citoyens, qu'ils soient juifs,
03:43qu'ils soient d'ailleurs musulmans aussi, qui sont eux-mêmes victimes de ce qui se passe avec l'islam radical,
03:47ils le sont eux aussi.
03:49– Alors excusez-moi de vous répondre quand même sur le conflit.
03:52– Laissez-moi finir, je vous fais du faire Elisabeth Lévy, laissez-moi finir ma phrase.
03:55– Je vous laisse déjà la commencer, c'est pas mal.
03:58– La seule réponse, elle est de l'ordre de la sécurité publique,
04:04je suis désolé, il y a un moment où il faut une réponse musclée
04:07à tout ce qui peut être de l'ordre des dérives et qui peut contraindre de telle ou telle population,
04:12la réponse c'est la sécurité publique et assurer la sécurité des citoyens,
04:15quelle que soit leur origine, quelle que soit leur religion.
04:18Mais il faut y mettre les moyens, et il faut y mettre aussi la volonté politique,
04:22et c'est là où ça pêche.
04:23– Alors d'abord, un…
04:25– Parce que derrière il y a des visées électoralistes qui arrivent au loin.
04:28– Oui, on voit ça.
04:29– D'accord, un, si on a porté le conflit, excusez-moi,
04:32je ne vois pas comment il y a dix ans, déjà dans les territoires perdus de la République,
04:36des professeurs expliquaient qu'ils ne pouvaient pas enseigner l'histoire de la Shoah,
04:41qui à mon avis n'est pas liée au conflit,
04:43je suis navré de vous dire, ça n'a pas attendu le conflit à Gazane et le 7 octobre.
04:48Les juifs, et je vous le dis, je parle d'expérience,
04:50les juifs ont enlevé leurs enfants de l'école publique
04:53parce qu'on leur a dit qu'on ne pouvait pas assurer leur sécurité.
04:55Deuxièmement, c'est pas seulement un problème de sécurité,
04:58parce que, encore une fois, vous m'expliquez que c'est une petite minorité,
05:02que la majorité des musulmans n'ont aucun problème.
05:05Excusez-moi, les études prouvent le contraire,
05:09toutes les études montrent que c'est une grosse minorité, d'accord,
05:13et en conséquence de quoi, si le combat n'est pas idéologique et culturel,
05:17on ne va pas y arriver juste en mettant des flics et des baïonnettes.
05:20– Je vais vous donner un chiffre quand même,
05:22vous avez 10 millions de musulmans en France,
05:24les services spécialisés de l'État qui s'occupent de ces affaires-là
05:27estiment à 2 millions sur 10 ceux qui sont radicalisés
05:31et estiment que les idées radicales sont en train d'essaimer
05:35sur l'ensemble de la population, petit à petit.
05:37– Je vais vous offrir des études.
05:38– Bon, écoutez, il est 8h29,
05:41Julien Audoul, porte-parole du Rassemblement National,
05:44sera moins invité parce que les propos de Marine Le Pen
05:47méritent d'être éclaircis, on ne comprend pas très bien
05:51où en est cette volonté de censure du gouvernement,
05:53ou pas, vous savez que le RN peut faire tomber le gouvernement,
05:56moi je vais poser la question franchement à Julien Audoul,
05:58est-ce que vous voulez faire tomber le gouvernement, oui ou non ?
06:00Au moins que les choses soient claires,
06:03au lieu de rester dans de la brume, dans la brume politicienne.
06:07Il est 8h30, le rappel des titres de l'actualité avec vous, Maxime Trouleau.