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00:00:00L'émotion d'Antoine Rosner quelques minutes après avoir rentré le pote qu'il envoie en Amérique,
00:00:06l'une des images du week-end. Bonsoir à tous, bienvenue si vous nous joignez devant Golf Plus
00:00:11Le Mag. On a vibré pendant quatre jours pour savoir si oui ou non on allait avoir un nouveau
00:00:14joueur français sur le PGA Tour et Antoine Rosner l'a fait. Bonsoir Antoine. Bonsoir.
00:00:20Merci d'avoir accepté notre invitation Antoine, invité exceptionnel du Mag ce soir,
00:00:25à peine rentré de Dubaï, à peine descendu de l'avion, 48 heures après cet exploit mémorable.
00:00:31Première question, comment ça va ? En pleine forme ? Ça va, un petit peu fatigué mais en
00:00:36pleine forme. Je suis encore sur mon petit nuage donc voilà, tout va bien. Et on va continuer
00:00:41évidemment de vous laisser sur ce petit nuage, on va revivre avec vous bien sûr ce tournoi
00:00:46mémorable, revenir sur votre saison avec ceux qui ont commenté cette grande finale à Dubaï
00:00:52notamment au plateau ce soir. Johanna Claten, Nicolas Fab, François Calmes, bonsoir à tous les
00:00:57trois. Bonsoir. En chœur, c'est parfait, sans oublier Adrien Toubiana. Bonsoir François,
00:01:03bonsoir. Bonsoir Thomas. Oui ! Bonsoir François, bonsoir tout le monde. Bonsoir Adrien. On commence
00:01:08à être dissipé, attention tout ça parce qu'Antoine Rosner est avec nous, je vous surveille tous
00:01:12évidemment. On parlera aussi évidemment du coup double réussi par Rory McIlroy qui a remporté
00:01:18le tournoi et la race to Dubaï. On fera aussi le bilan de vos compatriotes, Antoine évidemment,
00:01:25tout à l'heure. Antoine donc, on avait quitté un peu à gare, un peu hébété, les larmes aux yeux,
00:01:31quelques minutes après ce put sur le 18. Est-ce que ça y est, enfin 48 heures après,
00:01:37vous réalisez l'ampleur de l'exploit ? Ouais, je réalise. Il s'est passé aussi beaucoup de choses
00:01:43depuis hier. On a eu toute une journée découverte pour les nouveaux du PGA Tour. On nous a expliqué
00:01:49voilà tout le nouveau fonctionnement du PGA Tour. Donc je pense que ça a aidé à prendre un peu
00:01:55plus conscience de la chose. J'ai pu étudier un petit peu le calendrier, je commence un petit
00:02:02peu à me projeter. Donc ouais, je crois que je commence à vraiment réaliser que ça y est,
00:02:07ça va arriver. Ça y est, vous êtes un joueur du PGA Tour Antoine. Johanna, qu'est-ce que vous
00:02:13avez ressenti vous dimanche devant votre télé au moment de ce birdie d'entrée ? Alors moi j'étais
00:02:18pas vraiment devant ma télé, j'étais en train de courir un semi-marathon et je regardais en même
00:02:22temps. Mais non, j'étais pas très étonnée. Tout simplement parce que c'est un joueur du
00:02:28racing et que les joueurs du racing ils sont terribles sous pression. Ils sont très très
00:02:34bons. Et non non non, je sais que c'est un gros calibre Antoine et que franchement c'était pas
00:02:40une surprise. Et vous François, vous vous commentiez avec Adrien ? Oui, on commentait
00:02:44avec Adrien et ce qui est incroyable c'est que pour une fois on commentait un tournoi, c'était
00:02:48quand même la finale avec Michael Roy et les autres. Mais finalement le fil rouge et ce qui
00:02:53nous importait durant toute la semaine depuis jeudi matin avec Nicolas, avec lequel j'ai commenté jeudi
00:02:57vendredi, c'était savoir si un français allait réussir à avoir la carte PGA Tour. Et puis
00:03:02dimanche on a vibré que pour ça finalement. Et Antoine Rosner va donc rejoindre Mathieu Pavon
00:03:07et Victor Perez sur le circuit américain, non sans être passé par toutes les émotions pendant
00:03:13quatre jours à Dubaï. Retour sur ce tournoi qui fait donc basculer votre carrière Antoine. On
00:03:18voit tout cela avec Steven Boulay.
00:03:26Ils étaient six au départ mais un seul a finalement réussi l'exploit.
00:03:31Voilà le point serré d'Antoine Rosner avec ce birdie au trou numéro 18. Il va rejoindre Mathieu Pavon,
00:03:39Victor Perez sur le PGA Tour l'année prochaine dans une journée où il aura eu beaucoup de
00:03:43pression. Rosner d'acier sur la fin de partie pour aller chercher sa carte du PGA Tour.
00:03:49Franchement je perds mes mots. C'est dur. Désolé. C'était tellement dur aujourd'hui.
00:04:00Franchement je suis hyper fier de moi, de la façon dont j'ai joué là depuis trois semaines.
00:04:07C'est cool, c'est des bons moments. Un dernier tournoi pour réaliser un rêve d'enfant. Quatre
00:04:18tours extraordinaires pour venir conclure une fin de saison en boulet de canon. Antoine Rosner
00:04:22arrive à Dubaï en confiance pour cet ultime rendez-vous de la saison. Tous les feux sont au
00:04:30vert. En tout cas je sors de très bonnes semaines en Corée et à Abu Dhabi. Je suis en forme, je suis
00:04:35plutôt en confiance. Je me suis très très bien replacé à la race donc franchement là je suis sur
00:04:40une très bonne lancée. Donc essayer d'utiliser cette expérience et cette confiance pour essayer
00:04:45d'aller chercher un bon résultat. Jeudi le démarrage est compliqué pour Rosner mais au mental
00:04:54le racingman accroche une carte sous le pare. Non c'est dur. Après c'est la dure loi du golf. On
00:05:02rate des coups, on fait des boguets, des doubles et il faut arriver à rebondir. On n'a pas le choix.
00:05:07C'est un long tournoi qui nous attend. On a quatre tours devant nous donc voilà il faut pas lâcher.
00:05:13Il faut rester concentré du début à la fin. Voilà derrière ce finish qui m'a relancé complètement
00:05:20la partie voire peut-être même le tournoi. Mais non c'est dur, c'est dur. Il fait chaud, il faut
00:05:26trouver les ressources, il faut bien se parler, il faut bien s'encourager et au final c'est ce que
00:05:32j'ai plutôt bien fait aujourd'hui. Une belle bataille le jeudi pour enchaîner avec une partition
00:05:37sans la moindre fausse note lors du deuxième tour. J'ai fait une partie fantastique, j'ai super
00:05:44bien joué, je me suis peu mis en difficulté et quand je l'étais j'ai réussi à sauver les parts
00:05:48à chaque fois et un gros finish encore une fois pour pour ramener cette superbe carte.
00:05:53Et le parier. Ça glisse tout ça c'est bien pété. Ah oui c'est formidable ce que l'on vit. J'ai super
00:06:06bien pété aujourd'hui, c'était assez dingue. C'était une de ces journées où on a l'impression
00:06:11que tout va rentrer. Je suis heureux de mon jeu en ce moment, je suis en confiance donc il va
00:06:18falloir essayer d'utiliser ça au mieux. Je ne me projette pas du tout encore et il ne faut pas. Il
00:06:29faut vraiment que je reste concentré sur mon jeu qui est bon. Essayer d'utiliser ça, d'utiliser
00:06:35cette confiance et puis on verra ce qu'il y a à saisir dimanche. Mais avant de penser à dimanche,
00:06:41il y a d'abord un moving day avec Rory McIlroy en personne. Encore une fois au mental et avec un
00:06:45finish de feu, Rosner accroche une carte sous le par pour rester co-leader avant le dernier tour.
00:06:50Nouvelle bataille, je n'ai pas forcément produit mon meilleur golf de la semaine mais j'étais jamais
00:06:57vraiment hors sujet pour autant. Que dire du 18 à part que je ne visais pas là. Je visais vraiment
00:07:046 mètres à droite, j'ai fait un petit pull, j'ai eu un petit coup de stress de la voir partir
00:07:08dans l'eau pour être honnête. Elle est tombée pile au bon endroit, elle est revenue un petit
00:07:13peu en arrière donc voilà la Stenson. Fantastique de pouvoir finir comme ça et de se remettre en
00:07:20très bonne position pour demain. Il me reste une grosse journée à faire.
00:07:22Une dernière journée sous haute tension,
00:07:41des hauts et des bas avant de trouver enfin la solution sur le 72e tour.
00:07:46Toute la semaine j'ai super bien joué même si aujourd'hui c'était plus dur mais franchement
00:07:53j'ai appris beaucoup sur moi-même et sur mon jeu. C'était frustrant parce que ça faisait
00:08:00quelques trous où je me mettais en position de birdie sur tous les trous et je prenais tous les
00:08:03bords, tous les bords, tous les bords et je n'arrivais pas à trouver les solutions. Et au 18,
00:08:08je fais un très mauvais drive, je vise à droite, je ne vise pas là donc c'est le coup du sort.
00:08:18Par contre le coup de faire 2 derrière il est incroyable puisque j'étais pile entre faire 2
00:08:21et faire 3 et il me fallait que je fasse un faire 2 assez soft haut pour qu'elle ait une chance de
00:08:27s'arrêter et j'ai fait le coup, le coup de la journée donc franchement trop trop content.
00:08:31La suite on la connaît, un birdie synonyme de carte sur le circuit américain. Le tout
00:08:48devant sa famille et ses amis. On ne pouvait clairement pas rêver mieux pour clôturer ce
00:08:53chapitre 2024 du DP World Tour. Et quelle est belle cette photo de famille, image canal signée
00:09:02Martin Breteau qui vous a suivi et Antoine, ça c'était la petite cerise sur le gâteau. Toute
00:09:06la famille présente notamment votre frère Olivier qui vous a fait la surprise. Ouais mon frère
00:09:10Olivier et mon pote Louis qui sont arrivés le dimanche matin en fait. Ils m'avaient rien dit
00:09:15et je crois qu'ils se sont cachés toute la journée parce que pour la petite histoire mon
00:09:21frère m'en avait parlé le vendredi soir de venir me voir le week-end etc. Et j'étais tellement bien
00:09:28dans mon tournoi et dans ma semaine que je lui avais demandé de ne pas venir. J'avais peur que
00:09:31ça me perturbe donc voilà il s'est caché toute la journée du dimanche mais bon au grain du 18
00:09:37il était là avec tout le monde donc c'était sympa, un bon moment. Toujours des moments très très
00:09:43sympas évidemment surtout quand le résultat est là. On va revivre ensemble ce dimanche Antoine
00:09:49avec Adrien. Antoine qui s'est accroché tout au long de ce quatrième tour pour entrevoir le
00:09:56Pidgettour. Antoine qui s'est accroché pour se donner une chance de prendre cette carte du
00:10:01Pidgettour sur les trois derniers trous. On va vous retrouver notamment au départ du 16 où là
00:10:05il y a déjà un petit moment de tension parce que votre drive il est plein milieu de fairway sauf
00:10:07que plein milieu de fairway au 16 il y a un bunker. On a l'impression que là ce moment là vous vous
00:10:11dites qu'elle est dedans, ça se joue à un mètre ? Ouais ça se joue à rien. Je vise normalement à droite de
00:10:17ce bunker mais c'est vrai que c'est pas hyper large. Je fais un petit pull draw comme on a vu
00:10:22et je pensais qu'elle était en plein dedans. C'est loin pour carrier il y a à peu près 280 ou 285 je
00:10:29sais plus exactement. Un peu d'air avec et bon bah voilà elle est passée à un mètre près donc
00:10:34ouais petit coup de réussite. Et petite chance même bonne chance de birdie mais un peu à l'image de
00:10:39cette journée où au putting ça n'a pas voulu tomber ça passe juste à côté. Vous le disiez juste avant
00:10:45vous avez fait des plutôt des bons putts mais qui n'ont pas toujours été couronnés de succès.
00:10:49Non c'est je pense c'était la grosse différence par rapport aux autres journées où le putting était
00:10:54vraiment performant et c'est vrai que ce dimanche c'est un petit peu coincé pourtant pourtant c'était
00:10:59des bons putts là ce putt au 17 il a la vitesse parfaite il manque juste rien pour qu'elle
00:11:05tombe dedans. Au trou d'avant au 16 mauvaise lecture de pente voilà je la vois toute droite
00:11:12au final elle a tourné un petit peu à droite à la fin. Des choses qu'on peut pas trop corriger
00:11:18j'ai l'impression d'avoir fait mon boulot comme il fallait et il manquait pas grand chose pour que la
00:11:24partie tourne vraiment dans le bon sens quoi. Et on se retrouve donc au 18 vous avez votre destin en
00:11:28main Antoine. Est-ce que avant de driver vous savez ce qui vous reste à faire est-ce que vous aviez
00:11:33vu le leaderboard ? Non je sais pas ce que je dois faire maintenant je m'étais préparé à ce départ
00:11:40du 18 je l'avais beaucoup anticipé la veille au soir je m'étais imaginé déjà sur ce départ du
00:11:4618 je l'avais préparé aussi avec Eduardo Molinari qui s'occupe de mes stats et on avait regardé les
00:11:53différentes options du départ et pour lui dans sa tête c'était clair il fallait jouer le fairway
00:11:58de droite il y avait beaucoup plus de chance de faire le birdie quand on visait ce fairway de
00:12:02droite donc c'était quelque chose que j'avais préparé donc je visais ce fairway de droite. Donc
00:12:08tu fais souvent beaucoup de visualisations comme ça avant la veille au soir ? Ouais ça m'arrive
00:12:13ouais bien sûr j'essaie de m'imaginer dans telle ou telle position dans tel scénario j'essaie de
00:12:18préparer tous ces scénarios pour être le moins surpris possible en fait au moment où ça arrive
00:12:24donc là vraiment ce départ du 18 je l'avais préparé j'aurais préféré faire un meilleur
00:12:32drive mais au final c'est peut-être... On va justement revoir ça ensemble Antoine je vais vous
00:12:37demander de vous lever de rejoindre François auprès de de l'écran parce que c'est vrai
00:12:43qu'il a une histoire ce trou numéro 18 Antoine et on va pas se mentir on a quand même retenu
00:12:48notre souffle jusqu'au bout. Alors bienvenue Antoine merci de me rejoindre sur le trou numéro 18 on va
00:12:55revivre un petit peu tout ce qui s'est passé et ça commence par la présentation de ce trou le
00:13:00départ déjà il est un petit peu même bien avancé le dernier jour et ça propose donc les deux options
00:13:06dont tu nous as parlé à droite de l'obstacle d'eau et à gauche de l'obstacle d'eau parle nous déjà un
00:13:11peu de la stratégie. Ouais donc là on était le départ le plus avancé donc ce qui se passe c'est
00:13:17pour pitcher sur la zone numéro 1 il y a à peu près 260 mètres mais il y a vent contre donc il
00:13:24faut quand même avoir une certaine distance pour pour atteindre ce fairway numéro 1 maintenant la
00:13:29ligne elle est pas simple parce que sur la partie gauche du 1 ça peut vite rouler dans le dans la
00:13:35rigole à droite on peut se retrouver dans les dans les bouts de dans les bouts de bois donc donc c'est
00:13:40une ligne qui doit faire 10-15 mètres de large c'est vraiment pas très large donc voilà il faut
00:13:45il faut prendre une décision du départ et il y a beaucoup de joueurs qui hop pour pour ce fairway
00:13:51numéro 1. Alors on va y retourner au départ et on va se pencher maintenant sur l'alignement voilà
00:13:57on va mettre quelques quelques lignes un petit peu et parle nous exactement d'où tu vises là
00:14:02ici c'est exactement la ligne du fairway de gauche. Ouais ça c'est la ligne du fairway de gauche et la
00:14:09ligne parfaite pour le fairway de droite c'est juste à gauche de cet arbre donc la ligne bleue
00:14:13elle est vraiment bonne pour le fairway de droite donc voilà ce que je disais il y a beaucoup de
00:14:19joueurs qui visent sur cette ligne bleue. Alors maintenant on va le voir ce drive elle est partie
00:14:24et comme tu l'as dit elle est partie beaucoup trop à gauche par rapport à ce que tu visais
00:14:27qu'est ce qui se passe à ce moment là quand tu la vois en l'air ? Bah quand je la vois en l'air ma
00:14:31première réaction en fait c'est je lui demande d'aller plus à gauche parce que je sais que si
00:14:36elle tourne trop bah il se passe pas grand chose donc je crois qu'on m'entend même dire tourne à
00:14:41gauche tourne à gauche et au final elle était suffisamment à gauche pour pour éviter cette
00:14:47rigole on sait que même il y a beaucoup de joueurs en tapant un bon drive qui peuvent finir
00:14:55dans l'eau c'est un de ces trous où le mauvais drive peut être récompensé par rapport à le
00:15:01drive juste approximatif. Bon alors rassure-toi elle est sur le fairway de gauche d'accord mais
00:15:07sur le fairway on va maintenant aller vers le deuxième coup et là par contre tu nous l'as dit
00:15:12ce coup tu attaques le green la balle est exactement placée là où on a la croix et c'est un coup qui
00:15:18fait à peu près 211 m alors je pense que tu as toutes les distances encore en tête dis nous un
00:15:23petit peu comment il est ce deuxième coup. Ouais il y avait même je crois pour être exact 218 il y
00:15:27avait un peu de montée donc il y avait 218 m le drapeau qui est pile là. On va le voir il arrive
00:15:34regarde. Voilà il est pile là donc la décision que j'avais à prendre c'était est-ce que je joue
00:15:40un peu plus court à droite ou un peu long derrière il y avait encore une fois un peu de vent contre
00:15:45mon fair 2 il fait à peu près 230 m là j'avais 218 pour le drapeau mon fair 3 il fait 215 m donc
00:15:53j'étais vraiment un petit peu entre deux je pense que le fair 3 aurait pu être suffisant avec un
00:15:58peu d'adrénaline mais c'est vrai que ça aurait mis cette partie là en jeu donc on s'est dit le fair
00:16:052 va carrier cette rigole à gauche facilement mais par contre il faut qu'elle soit haute il faut
00:16:10qu'elle soit soft et c'était un coup assez dur mais peut-être plus safe au pire j'étais derrière
00:16:16le green et il n'y avait pas grand chose. On va le voir maintenant ce coup de fair 2 tu vas voir
00:16:21elle est montée au plafond cette balle super bien touchée qu'est ce que tu penses là quand elle est
00:16:25en l'air ? Quand je la vois partir je sais direct qu'elle est incroyable et d'ailleurs je suis
00:16:31toujours aussi surpris parce que je sais pas faire ce coup normalement normalement mon fair 2 il part
00:16:36pas aussi haut donc je crois que j'étais tellement bien placé sur le fairway j'étais un petit peu
00:16:41en montée et par contre elle est sortie vraiment comme je disais haute soft et là je parle avec
00:16:47mon caddie je fais mais je viens de taper le coup le coup parfait je ne pouvais pas mieux le taper
00:16:52quoi elle était pile dans le drapeau donc non non franchement c'était un des coups un des plus
00:16:59beaucoup de ma carrière je pense au vu des conditions et des enjeux du coup. Alors maintenant
00:17:04on va marcher à peu près 200 mètres et on va se rapprocher du green du 18 à ce moment là on sait
00:17:09qu'il y a quelques leaderboard autour est-ce que tu jettes un petit coup d'oeil ou est-ce que tu
00:17:13restes vraiment dans ton match est-ce que tu sais ce que tu as à faire en arrivant ici au 18 regarde
00:17:16nous en haut à gauche on sait exactement ce que tu as à faire on se dit même s'il fait trois putts
00:17:20il va aux états unis on est presque rassuré mais toi tu es comment à ce moment là ? Non ça je le
00:17:24savais pas là à ce moment là j'étais j'étais vraiment concentré sur faire deux putts c'est un
00:17:29putt qui n'était pas facile il y avait une petite descente juste avant le trou donc la vitesse c'était
00:17:33vraiment pas simple à avoir mais j'avoue que j'avais bien pris mon temps pour pour tout regarder
00:17:38quand je le putt ma première réaction c'est je lui demande presque d'avancer je la pensais un petit
00:17:46peu courte et finalement elle s'est elle s'est bien battue et elle a fini voilà 90 cm donc donc
00:17:53c'était plutôt un bon putt et par contre ce deuxième putt il était il était pas facile
00:17:58ça tremblait un petit peu là ou pas ? Ça tremblait un petit peu il y avait beaucoup de pression dans
00:18:03ma tête il fallait voilà il fallait que je le rentre donc donc ouais c'était un de ces fameux
00:18:08putts à enjeu qu'il fallait pas rater et voilà je m'étais bien préparé je pense pour pour entrer
00:18:15ce putt. Bravo Antoine vous savez tout maintenant. Ouais merci beaucoup à tous les deux c'était
00:18:19vraiment passionnant Adrien c'est merci Antoine de nous avoir mis dans la tête d'un joueur qui
00:18:24a les cartes en main pour rejoindre le PGA TOUR impressionnant de connaître le parcours sur le
00:18:31bout des doigts. Ouais c'est impressionnant ça me rappelle pas mal de choses ça me rappelle un coup
00:18:35de fer d'Antoine quand même pour gagner à Dubaï votre premier tournoi au 18 sur l'autre parcours
00:18:42le Fire Course de ce Jumeirah Golf Estate qui était déjà impressionnant et ce dernier putt de 90
00:18:46centimètres ça nous rappelle pas mal aussi ce qu'avait dit Mathieu Pavon en reparlant de Dubaï
00:18:51c'est de dire ce dernier putt il avait à peu près la même distance un mètre c'était les un mètre
00:18:56les plus importants de sa carrière presque en tout cas dans sa tête et donc pas facile à peter donc
00:19:00c'est un vrai parallèle aussi là dessus. Alors on a serré les fesses on va le dire franchement avec
00:19:05vous devant la télé Antoine parce que c'est vrai que ce quatrième tour il a été plus compliqué
00:19:10finalement que les trois premiers avec notamment quelques ratés et on peut dire que avant la
00:19:16fin de l'allée en tout cas la victoire finale s'était éloigné pour Antoine. Oui exactement après
00:19:21il y avait plusieurs objectifs dans ce dernier tour beaucoup de pression aussi on va arriver sur
00:19:25le trou numéro 9 Antoine vous êtes moins 1 après 8 trous vous serrez les dents pendant pas mal de
00:19:30trous au début et il arrive et bien un double boguet pour vous le deuxième de la semaine qu'est
00:19:36ce qui s'est passé sur ce trou numéro 9 est ce que c'est un peu le coup dur qui arrive dans
00:19:39vos têtes à ce moment là ? Ouais ça a été dur je mets un drive un petit peu à droite qui se
00:19:45retrouve dans du rough et bon c'est que les rough étaient impardonnables cette semaine là obligé
00:19:51d'avancer mais quasiment très peu de chances d'aller au green et il me reste un coup de wedge
00:19:56de 57 mètres que je veux faire tomber à 52 et elle est tombée à 46 donc bon voilà c'était un
00:20:06mauvais coup de wedge je me suis laissé un pote pas simple avec une cassure et voilà j'ai fait
00:20:14un vilain un vilain double qui m'a qui m'a fait mal parce que à ce moment là encore j'étais j'étais
00:20:18vraiment dans le coup avec les leaders et ça m'a un peu sorti du truc quoi donc donc c'est
00:20:24dommage ce qui a été encore plus dur c'est que derrière j'ai deux trous plutôt abordables et on
00:20:28l'a vu au 10 et au 11 et malheureusement j'ai pas réussi à faire deux birdies sur ces deux trous
00:20:33au 12 donc ouais c'était un moment dur. Mais vous vous êtes rassuré sur le fait que la fin de
00:20:38partie vous avez plutôt souri sur ce parcours que vous connaissez très bien c'était votre cinquième
00:20:42finale ça aussi ça aide quand il s'est passé des bonnes choses sur les trois tours d'avant. C'est
00:20:46là où j'ai demandé à mon caddie de me parler je lui ai dit parle moi il faut il faut qu'on faut
00:20:51qu'on trouve des solutions et là c'est un peu du coaching quoi c'est à lui de trouver les mots
00:20:56justes moi j'ai besoin souvent d'avoir beaucoup d'encouragement de soutien moral et c'est vrai
00:21:03qu'à ce moment là j'en avais besoin parce que je me tirais vers le bas tout seul quoi donc donc
00:21:08ouais il a su trouver quand même des mots un peu juste et c'était important pour moi à ce
00:21:17moment là. Et moi j'aimerais juste faire un retour sur ton tout début de partie donc premier trou tu
00:21:23fais birdie après tu as encore deux occasions de birdie au 2 et 3 donc tu as deux points d'avance
00:21:27donc t'es bien et pendant ce temps là il y a Rory qui tout d'un coup se met à enchaîner birdie 2 3 4
00:21:325 2 3 4 5 ouais c'est ça donc j'imagine que comme il est juste derrière toi ça fait beaucoup de
00:21:37bruit la foule est en délire est-ce que toi du coup ça t'a mis un petit coup de pression est-ce
00:21:42que tu es passé d'une stratégie un peu offensive à tout d'un coup je veux essayer de faire le
00:21:47moins d'erreurs possible est-ce qu'il y a quelque chose qui a un peu changé en toi ? Non franchement
00:21:50pas du tout parce que dans mon esprit pour cette journée là ce qui se passait derrière moi ça
00:21:58m'intéressait pas honnêtement il y avait tellement d'objectifs à atteindre cette journée là que ce
00:22:05que faisait Rory... Et c'était des objectifs de process ou vraiment des objectifs de résultats ? Non de résultats la carte du pidgey et tour il y avait
00:22:14plein de trucs ça restait un très très gros tournoi il y avait des gros points beaucoup d'argent enfin
00:22:18voilà c'était des choses quand même assez importantes et donc voilà je voulais rester
00:22:23concentré dans ma partie et voilà Rory c'est le meilleur joueur du monde donc ce qu'il va faire
00:22:29bon ça me concerne pas et à ce moment là non je voulais juste faire ma partie faire ma bonne
00:22:35partie je m'étais dit dans un coin de ma tête si je peux essayer d'être au contact de Rory à trois
00:22:42trous de la fin peut-être qu'il pourra se passer quelque chose donc à ce moment là j'étais vraiment
00:22:46concentré sur je veux être au contact et on verra ce qui se passera à la fin quoi. Et à quel moment
00:22:51justement vous basculez peut-être de l'envie de gagner le tournoi à ceux et dire bon on change
00:22:57peut-être d'objectif aller plus sur la carte du pidgey et tour c'est vers là le 12. Après le 12
00:23:00après le 12 je savais que ça allait être terminé pour la victoire mais encore une fois c'était
00:23:08tellement un gros tournoi important que je me devais de rester à fond jusqu'au bout concentré
00:23:15et voilà c'est notre métier donc on n'a pas le droit d'abandonner quoi que ce soit donc donc
00:23:21ouais j'avais pas le droit de pas le droit de lâcher. Et au final Antoine vous signez donc
00:23:25une troisième place à Dubaï Nicolas qui récompense une belle saison une fin de saison en
00:23:30boulet de canon. Incroyable ça a été une saison à deux visages Antoine vous étiez en festa mais
00:23:35avec nous il y a quelques mois après Wentworth, une saison qui a débuté avec une opération
00:23:39de l'appendicite. Sur les 19 premiers tournois que vous avez joué vous avez signé trois top 10
00:23:44notamment cette cinquième place en Italie et cette partie avec Marcel Sim qui avait un petit
00:23:48peu validé tout le travail entrepris. 696 points à la Race to Dubaï mais sur les sept derniers
00:23:53quatre top 10 avec bien sûr cette quatrième place en Corée, cette sixième place à Abu Dhabi
00:23:58et cette troisième place. Si on fait rapidement le calcul vous avez marqué en sept tournois deux
00:24:02fois plus de points que sur les 19 premiers. Comment vous expliquez que cette saison elle
00:24:06se soit accélérée comme ça sur la deuxième partie ? Alors déjà il y a le fait qu'il y avait
00:24:11beaucoup plus de points à prendre aussi sur la deuxième partie de saison mais non j'ai été très
00:24:17bon dans les gros tournois Wentworth, Rolex Series, je fais une super semaine je finis septième. Après
00:24:24je trouve l'énergie d'aller en Corée, parcours que j'aimais bien, ça s'est bien goupillé, j'ai super
00:24:29bien joué et puis là j'ai pris confiance. Clairement la Corée ça a été un énorme déclic pour moi,
00:24:34je me suis senti tellement bien cette semaine-là, j'avais beaucoup de regrets même de ne pas avoir
00:24:41gagné ce tournoi parce que je sentais que je l'avais mais ça m'a donné énormément confiance
00:24:47et puis à Abu Dhabi j'ai fini avec trois tours exceptionnelles donc je sais pas s'il y a vraiment
00:24:54de lien à trouver entre ces deux parties de saison. J'ai eu un peu de difficulté après
00:25:00mon opération de l'appendicite mais c'est revenu et en tout cas la confiance a beaucoup aidé sur la
00:25:08fin de saison. Vous parlez de beaucoup de points sur la fin de saison mais un champ de joueurs
00:25:11assez important aussi et encore plus prestigieux que sur le début de partie de saison. Et il y a
00:25:16moins de deux mois après votre septième place à Wentworth, vous étiez sur ce plateau en visio
00:25:21et souvenez-vous vous aviez annoncé la couleur. Avant cette semaine à Wentworth c'est vrai que
00:25:28j'étais dans une optique c'était une saison assez moyenne, maintenant cela dit être 35ème de la
00:25:35rail sur une saison moyenne c'est quand même hyper positif donc voilà je me suis quand même bien
00:25:41relancé avec cette semaine à Wentworth et j'espère que les résultats continueront de s'enchaîner
00:25:49jusqu'à la fin de saison et puis pourquoi pas aller chercher une de ces fameuses cartes pour
00:25:54le PGA Tour. Et en effet on a vu ce qu'a fait Mathieu l'an dernier c'est aller tellement vite
00:25:59et il a glissé un top 5 en fin de saison et voilà il a chopé une de ses dix cartes. Donc ça peut
00:26:06aller très vite je vais essayer d'utiliser un peu cette expérience des dernières saisons.
00:26:10Bref Antoine vous l'avez joué comme Pavon. Ouais en final c'est assez marrant parce que c'est
00:26:15exactement ce qui s'est passé. Je vous l'avais dit vous avez annoncé la couleur ici. C'est vrai.
00:26:19C'est un guide un peu, enfin ce chef de file qu'est Mathieu Pavon depuis son passage sur le
00:26:26PGA Tour aux côtés de Victor Perez, ça trotte forcément dans la tête ? Ouais parce qu'avec
00:26:31Mathieu c'est un joueur avec qui on joue ensemble depuis des années et j'estimais qu'on avait un
00:26:40niveau assez similaire ces dernières saisons et ouais de l'avoir vu s'envoler comme ça c'est
00:26:46vrai que ça donne envie et ça a montré que ça peut aller super vite dans ce sport et maintenant
00:26:53j'ai envie de dire j'ai fait qu'une partie du chemin et le plus dur reste à faire si je veux
00:26:58suivre ces traces. En attendant Antoine vous vous retrouvez donc parmi les dix cartes synonymes du
00:27:04PGA Tour. Vous êtes le seul français malheureusement, nous les chauvins que nous sommes, mais en tout cas
00:27:09en bonne compagnie Nicolas. Oui il a gagné huit places Antoine, bravo vous étiez 23e, vous êtes
00:27:14passé 15e donc de ce classement. On vous a mis tout à gauche évidemment le classement à la Race to Dubai
00:27:18mais on rappelle qu'il y avait les dix cartes pour les dix meilleurs non exemptés. Rasmus Haugard
00:27:22le danois et bien mène cette troupe qui va partir aux Outre-Atlantique et prend sa revanche par
00:27:27rapport à l'année dernière puisque c'était le premier non qualifié battu de Justesse Paris-Satsuné.
00:27:31Ça s'est joué avec McKibbin, Jordan Smith et Sébastien Soderbergh pour la dernière place.
00:27:36Tom McKibbin qui sort finalement le grand vainqueur alors que pour le suédois et pour l'anglais ça a
00:27:42été très très juste. Dix points seulement d'écart entre Jordan Smith l'anglais et Tom McKibbin le
00:27:46nord-irlandais. Ces dernières, puisque vous parlez de Tom McKibbin, l'une des images, l'une des autres
00:27:51images du tournoi. Oui je suis en train de bugger tout d'un coup. C'est cette accolade entre Rory McAllen
00:27:57et Tom McKibbin, le gamin de 21 ans adoubé par son mentor à la sortie du 18. François, un mot
00:28:04rapidement de McKibbin qu'on présente un peu comme le successeur de Rory McAllen. En tous les cas
00:28:10depuis qu'il est arrivé chez les professionnels, McAllen l'a pris sous son aile. Ça c'est clair, c'est
00:28:15un joueur impressionnant. Il ne paye pas de mine mais il joue super bien Tom McKibbin. Et puis lors
00:28:20de la dernière journée à Dubaï, il a fait tout ce qu'il fallait pour aller chercher sa carte. Là où
00:28:23d'autres ont failli, comme Laurie Canter ou comme d'autres, lui a réussi à terminer le boulot et il a
00:28:28rentré le pot au 18 pour avoir la carte tout juste. Bravo. Transition toute trouvée pour parler du boss
00:28:33évidemment, Rory McIlroy qui n'a pas fait les choses à moitié pour clore sa saison puisqu'il
00:28:37remporte et le DP World Tour Championship et sans surprise la race to Dubaï. Antoine, un mot de
00:28:46Rory. Vous avez joué à ses côtés le samedi. Il est sans conteste le meilleur ambassadeur du
00:28:53circuit européen, quoi qu'il arrive en dehors et sur les parcours. C'est le patron. Moi, c'était
00:29:00la première fois que je jouais avec lui sur une partie et franchement, il est hyper, hyper
00:29:04impressionnant. Il a un fond de jeu qui est juste énorme, gigantesque. Il a une frappe de balles
00:29:10qui est monstrueuse. Vous nous disiez, vous avez l'impression d'être une crevette à côté de lui.
00:29:15Franchement, il est impressionnant. Une crevette qui lui a mis quelques mètres au 18. C'est sans
00:29:22compter les 17 trous d'avant où j'ai mangé toute la partie. Mais non, franchement, c'est un très
00:29:30bel ambassadeur. Il soutient le DP World Tour depuis le début, surtout dans ces dernières
00:29:37années qui ont été un peu compliquées dans le golf mondial. Mais non, il est parfait, je pense.
00:29:44Franchement, il est super.
00:29:46Et il a su accélérer Adrien au bon moment pour reléguer Rasmus Seuilgaard.
00:29:51Oui, parce qu'il y a quand même eu une vraie bataille d'abord à trois avec vous, Antoine, et
00:29:54vous l'avez dit, c'est un petit peu grippé à partir du trou numéro 12. Mais dans cette dernière
00:29:58partie avec Rasmus Seuilgaard, ça a été un petit peu à toi, à moi entre les deux hommes. On a évoqué
00:30:03les quatre birdies consécutives de McIlroy qui l'ont permis de passer devant. Il y a eu plusieurs
00:30:08tournants dans cette partie, notamment ici au trou numéro 13 où il gratte une petite approche
00:30:14au remat qu'Ilroy, mais où quand même, il va parvenir après à garder la tête du tournoi aux côtés
00:30:21de Rasmus Seuilgaard. Et puis, il va mettre ce coup d'accélérateur au 16, un coup de wedge absolument
00:30:28parfait à 126 mètres pour s'offrir le birdie donné. Et là, complètement étouffé, Rasmus Seuilgaard
00:30:35sur les trois derniers trous. Rasmus Seuilgaard, obligé de prendre des énormes risques depuis les
00:30:40copeaux de bois au 18 qui va friser la correctionnelle, éviter la zone à pénalité. Mais il devait faire
00:30:45un eagle, il ne le fera pas. Et Rory McIlroy, lui, va assurer, si on peut dire assurer, en faisant le
00:30:51birdie de manière parfaite sur le trou numéro 18 et donc gagner ce tournoi pour la troisième fois
00:30:57et la sixième Race to Dubaï. Voilà, chez lui à Dubaï.
00:31:02Johanna, vous trouvez qu'il y a eu comme une petite revanche prise par Rory McIlroy sur Rasmus Seuilgaard ?
00:31:08Oui, exactement, parce que la dernière bataille entre les deux remonte à l'Irish Open où Rasmus sort
00:31:16quatre birdies sur les cinq derniers trous pour coiffer Rory au poteau, mais ils ne jouaient pas ensemble.
00:31:21Et là, ils se retrouvent à jouer ensemble et Rasmus fait 11 parts sur les 11 derniers trous. Il n'arrivait
00:31:27pas à trouver ce bouton d'accélérateur comme Rory. Et je pense que le fait éventuellement de jouer avec
00:31:33son aîné de 12 ans qu'il a admiré en grandissant, ça a peut-être mis un petit coup de frein.
00:31:39Et au final, Nicolas, ça fait deux trophées de plus pour Rory.
00:31:43Oui, l'armoire, elle est déjà bien pleine. 42 victoires à l'international pour Rory McIlroy, la 18e pour le compte
00:31:48du DP World Tour. Assez loin de Severiano Ballesteros dans ce secteur, mais il a rejoint l'illustre CV avec une
00:31:54sixième Race to Dubaï. Il faut aller encore chercher Colin Montgomery, mais trois finales remportées à Dubaï
00:31:59après 2012 et 2014. Sept victoires à Dubaï, si on compte notamment le tournoi du Dubaï Desert Classique.
00:32:05Évidemment que c'est un porte-étendard pour le golf européen. On vous a mis ses quatre victoires en majeure.
00:32:10La dernière, c'était en 2014. Et puis ses victoires en Ryder Cup. Pas mal de comparaisons avec Severiano Ballesteros.
00:32:16On en avait parlé la semaine dernière. Et forcément, au moment de réagir sur ce green du 18, il y avait beaucoup
00:32:21d'émotions lorsqu'il a parlé de Severo Rory McIlroy.
00:32:25Oui, c'est vraiment cool. Je pense que tout le monde connaît ce que c'est que la Sèvre pour le golf européen, pour les joueurs de la Ryder Cup.
00:32:38La salle de salle de Ryder Cup européenne, tout ce qu'on a, c'est des mots de Sèvre.
00:32:49On a eu une salle de changement avec la tenue de Sèvre de 1995, la dernière Ryder Cup qu'il a joué.
00:33:00Il signifie tellement pour le golf européen et pour moi d'être mentionné en même temps, je suis très fier.
00:33:05François, quelle humilité, quelle sincérité, quelle émotion qui nous a un peu tous surpris chez Rory.
00:33:15Oui, évidemment, on pouvait penser que ça allait être une banalité. Il est arrivé à Dubaï.
00:33:20Franchement, il y avait 99,9% de chances qu'il soulève encore la race to Dubaï.
00:33:25Mais ce qui est intéressant surtout, c'est qu'on voit que l'émotion dans le golf, c'est quand même très important.
00:33:31On a eu les larmes de Rory, les larmes de Antoine, on a eu les larmes de Rafa Kampos aussi sur le Pidgey Tour.
00:33:36Et c'est dur, le golf. On commande chaque semaine des Scotty Sheffler, les Chauffelis.
00:33:42Il joue parfait, on a l'impression que c'est facile, mais même si on est Rory McIlroy, c'est tout sauf facile, le golf.
00:33:47Il y a beaucoup de déception. Il y a beaucoup de travail aussi.
00:33:50Et quand ça paye, quand c'est récompensé, là avec la carte Pidgey Tour, là avec la race to Dubaï et la victoire,
00:33:57même si on s'appelle Rory McIlroy, on est touché et on perd tout et on tombe en larmes. C'est beau aussi.
00:34:04On vous voit justement aux côtés de Rory McIlroy. Antoine, tiens, je rebondis sur une petite déclaration du numéro 3 mondial
00:34:13qui, en parlant de la Ryder Cup, a fustigé les joueurs américains qui pourraient être payés pour jouer la prochaine Ryder.
00:34:20On parle de 400 000 dollars de primes. Est-ce que vous êtes d'accord avec Rory McIlroy, avec Shane Laurie, qui ont critiqué les joueurs américains ?
00:34:29Je ne sais pas. Honnêtement, je n'ai pas trop d'avis sur la question. Je suis assez d'accord avec Rory quand il dit qu'aujourd'hui,
00:34:37les deux plus belles compétitions où on n'est pas payé, les JO et la Ryder, c'est presque celles qui ont le plus d'importance aux yeux des joueurs.
00:34:48Je ne sais pas si les joueurs ont tellement besoin d'être payés pour la Ryder Cup.
00:34:54Je crois que vivre ce genre d'émotion n'a pas tellement de prix. Donc je ne suis pas sûr qu'on ait besoin d'être payé.
00:35:02C'est peut-être le côté américain qui veut ça. Je ne sais pas. En tout cas, je pense que côté européen, ce n'est pas près d'arriver.
00:35:09Antoine, j'ai une question puisqu'on voit les images de la Ryder Cup en 2023 à Rome. Au début de cette année 2023, vous avez participé à la Hero Cup
00:35:17avec la belle équipe continentale face à l'équipe de la Grande-Bretagne. Je sais que c'est un souvenir qui vous a marqué.
00:35:23C'était un moment formidable. Vous avez joué avec Thomas Dutry. Vous avez aussi joué avec Adrien Méronc. Vous avez bataillé face à Tyrel Athon en simple.
00:35:32Ça s'était plutôt bien passé pour vous. Il y a la Ryder Cup qui va arriver en septembre 2025. Est-ce que vous êtes toujours dans les petits papiers de Luc Donald ?
00:35:40Est-ce que vous conversez de temps en temps avec lui ? Et puis surtout, est-ce que vous allez jouer la Team Cup qui sera un petit peu l'équivalent de la Hero Cup ?
00:35:46Je crois que l'équipe est annoncée demain.
00:35:48Est-ce que vous êtes pressenti ?
00:35:51Je ne sais pas encore. Honnêtement, je ne sais pas.
00:35:53Vraiment ?
00:35:54Non, vraiment. On verra, j'espère. J'espère que mes dernières performances ont tapé dans l'œil de Francesco Molinari qui est le capitaine du côté Europe continentale
00:36:07et de Luc, parce que c'est aussi Luc qui va faire les deux équipes.
00:36:12Mais c'est vrai que la Hero Cup, c'était vraiment un moment super sympa et je serais très heureux d'y retourner au mois de janvier pour défendre les couleurs du continent européen.
00:36:23On comprend évidemment que jouer la Ryder Cup un jour, c'est aussi un rêve d'enfant pour vous, Antoine.
00:36:29En tout cas, on a aussi appris que l'une des grandes stars de la Ryder Cup chez les Européens fait son retour sur le D.P. World Tour.
00:36:36Sergio Garcia, qui a longtemps défrayé la chronique en démissionnant d'abord du D.P. World Tour il y a quelques mois, a soumis une demande d'adhésion pour la saison 2025.
00:36:46Il a accepté de payer des amendes qu'on estime à hauteur de plusieurs millions d'euros.
00:36:51On ne connaît pas encore la durée de la suspension parce qu'il va devoir purger cette suspension, mais on risque de retrouver le recordman de points côté Européen sur le D.P. World Tour assez prochainement.
00:37:02On sait qu'il y a des litiges qui mêlent notamment Tiralaton ou Yonram, mais qui ont joué des tournois suffisants pour conserver leur droit de jeu sur le D.P. World Tour.
00:37:09Mais Sergio Garcia, qui a fait une très belle saison sur le livre par ailleurs, pourrait être une des têtes d'affiche du circuit européen en 2025.
00:37:15C'est un retour qui vous fait plaisir, François ?
00:37:17Oui, évidemment, parce que pour moi, les meilleurs joueurs de golf au monde, peu importe les circuits, doivent jouer ensemble.
00:37:24Après, les raisons pour lesquelles ils sont partis sur le livre sont discutables pour certains, évidemment.
00:37:28Mais que Sergio Garcia tente le coup pour aller chercher une prochaine Ryder Cup, encore une Ryder Cup, moi, ça me fait plaisir.
00:37:36Après, franchement, le mode de qualification a un petit peu évolué.
00:37:41Il va falloir qu'il se qualifie aux mathématiques s'il veut y aller.
00:37:43Et franchement, ce n'est pas gagné si on reste en Europe, donc il aura fort à faire.
00:37:47En attendant tout cela, Antoine, vous allez jouer The Open l'été prochain, aux côtés notamment de Romain Langasque, qui a donc fini 22e de la Race to Dubai.
00:37:57On va écouter Romain, au micro de Dimitri Martin et Martin Breteau.
00:38:01C'est vraiment de la déception au fond de moi, beaucoup moins que l'an dernier, parce que l'an dernier, j'avais que ça en tête.
00:38:08Et c'était très compliqué après le dernier putt au 18, là où aujourd'hui, franchement, je suis très détaché de ça.
00:38:15La façon dont j'ai joué aujourd'hui, c'est ce que Diamank a dit à la sortie du green du 18.
00:38:19Si je continue à jouer de cette façon-là, j'y arriverai d'une façon ou d'une autre.
00:38:23C'est un niveau de jeu qui est au-dessus de ce que je savais faire l'année dernière.
00:38:28Et je ne suis pas aussi déçu que l'an dernier, parce que je sais à quel point c'est dur.
00:38:33Je sais à quel point j'ai fait une belle saison et je sais à quel point, si je continue de faire ce qui fonctionne, j'y arriverai à un moment ou un autre.
00:38:39Donc je me focalise sur ça.
00:38:41Joanna, que retenir de la saison de Romain Langasque ? Que c'est la meilleure saison de sa carrière ou que finalement, il ne rejoint pas le PG ?
00:38:49Ce n'est pas la meilleure saison de sa carrière. C'est sa meilleure saison au classement, en gains et en moyenne de score.
00:38:56Donc à partir de ce moment-là, il ne peut que être positif pour l'avenir.
00:39:00Il finit 83e mondial cette année. Antoine, vous lui avez parlé. Il va vous manquer Romain, toute la petite bande de Français sur le DP au retour.
00:39:10Ça va changer les choses.
00:39:12Oui, c'est sûr. Romain, c'est un de mes bons copains sur le circuit.
00:39:16On passe beaucoup, beaucoup de temps ensemble. C'est un bon copain dans la vie aussi.
00:39:20Donc non, moi, je suis triste de le perdre. On en a parlé. Il est un petit peu déçu de ne pas avoir réussi à avoir une de ses cartes.
00:39:31Il a passé plus de la moitié de la saison dans ses 10 spots.
00:39:35On le revoit. Il vous attendait à la sortie du 18 à Abu Dhabi.
00:39:38Oui, vous criez tous. Ça, c'est pour le PG.
00:39:42Non, mais c'est sûr qu'il y a une belle ambiance dans le clan français.
00:39:45Et c'est sûr que ça va être quelque chose qui va me manquer.
00:39:48Maintenant, c'est pour une superbe aventure. Mais j'aurais aimé la partager avec Romain, c'est sûr.
00:39:55C'est compréhensible, évidemment. Adrien, on fait le point sur le classement de nos Français à la race.
00:40:00Oui, puisqu'ils étaient six dans cette grande finale de la race to Dubai parmi les 50 meilleurs.
00:40:06Et on va donc terminer la saison avec vous, Antoine, comme meilleur Français à la 15e position.
00:40:11Dans le top 25, deux joueurs donc déjà qualifiés avec vous pour l'Open Britannique.
00:40:15Romain Langasque et Julien Guerrier. A noter que Mathieu Pavon est aussi qualifié pour ce tournoi.
00:40:20Et derrière, au-delà du top 25, mais dans le top 50, vos deux compères du racing, Frédéric Lacroix et David Rabeteau.
00:40:26Ainsi que Hugo Cousseau, qui a fait vraiment une superbe première année de rookie sur ce D.P. World Tour.
00:40:31Et pas le temps de se reposer sur nos lauriers parce que le golf ne s'arrête jamais, vous le savez.
00:40:35Et la saison du D.P. World Tour, à peine terminée, reprend donc dès jeudi en Australie.
00:40:40Nicolas, avec un petit nouveau chez les Français sur le D.P. World Tour.
00:40:44Absolument. Il s'appelle Bastien Amat. Il est l'un des deux Français à s'être qualifié à travers les cartes européennes.
00:40:50Il a terminé dans le top 10. Il a terminé avec le même score que Clément Sordet, qui décidément, on ne l'arrête plus.
00:40:57Clément Sordet qui avait remporté les PQ de la semaine passée et qui a enchaîné avec un 11e tournoi de suite.
00:41:03Il a joué depuis le 1er septembre. Mais évidemment, on s'attarde sur Bastien Amat,
00:41:07que l'on avait découvert, l'ancien numéro 1 français au classement amateur, classement mondial amateur évidemment,
00:41:13que l'on avait découvert à Los Angeles sur le Los Angeles Country Club pour l'US Open 2023.
00:41:18Il s'était qualifié à cette époque-là. Il n'avait pas passé le cut, mais ça avait été une superbe expérience.
00:41:23On est vraiment ravis de le retrouver. Une petite précision parce qu'il avait déclaré il y a quelques semaines
00:41:27qu'il allait jouer les cartes américaines. Il ne va pas y aller finalement.
00:41:31Il jouera le 2e tournoi en Australie qui aura lieu donc la semaine prochaine sur nos antennes.
00:41:35Il y a le tournoi en Australie, le BMW, qui arrive cette semaine.
00:41:38Mais il jouera la semaine prochaine. En tout cas, il est dans le champ, ce qui n'est pas le cas de Clément Sordet.
00:41:41Mais deux Français de plus sur le DP World Tour. Une pensée pour Félix Mori, notamment, qui échoue d'un rien.
00:41:47Une pensée aussi pour Jean Beckerian, l'Arménien désormais, qui a pris la nationalité arménienne,
00:41:52qui lui aussi rejoint le DP World Tour. Ça se passe plutôt bien pour les Français en vue de cette saison 2025 qui démarre.
00:41:59François, un mot de Clément Sordet quand on voit qu'il conserve sa carte via les cartes européennes
00:42:05après avoir joué une onzième semaine de suite. Est-ce qu'on ne se dit pas que finalement les PQ 2, 3, etc.,
00:42:11ce n'est pas l'épreuve la plus compliquée sur le circuit du DP World Tour ?
00:42:15Oui, c'est très fort. On l'avait commenté. Il avait fait le déplacement en Corée.
00:42:20Et derrière, il a dû filer directement aux cartes européennes. Franchement, le marathon est incroyable.
00:42:25Traverser la planète, en plus, pour enchaîner les tournois, c'est très fort pour Clément Sordet
00:42:29qui connaît des saisons un petit peu plus compliquées depuis quelques années.
00:42:33Donc, vraiment, on est ravi de le retrouver.
00:42:36Et moi, quand même, je tire un grand coup de chapeau à tous les nouveaux Français qu'on va découvrir cette année
00:42:41parce qu'il y en a quatre qui viennent du Challenge Tour. Il y a ceux qui viennent des cartes européennes.
00:42:47On va avoir plein de nouveaux visages. Et ça, c'est quand même très sympa.
00:42:50Ça va bien animer notre année du Tour européen.
00:42:54Et François, je ne vais pas parler des Français, mais comme Antoine est là, je pense à ça.
00:42:57C'est Edouardo Molinari qui a remporté les Q-School. Il fait tout, finalement, Edouardo Molinari.
00:43:01Il donne les stats, il donne les conseils pour le 18. Il gagne les Q-School.
00:43:04Il dort quand ? Il dort jamais.
00:43:06Il s'applique les stats à lui-même. Ça fonctionne, visiblement.
00:43:09Très content pour Edouardo, comme pour les autres Français.
00:43:12Edouardo, je bosse avec lui depuis deux ans. Et c'est vrai qu'on crée des liens.
00:43:18Et quand il était en tête, des cartes ont extauté tous les jours.
00:43:23C'était sympa pour lui.
00:43:26Et pour revenir sur Clément, on partageait dans la même chambre d'hôtel en Corée,
00:43:31la dernière semaine de la saison régulière.
00:43:35Il était au fond du saut.
00:43:38J'ai essayé de le remobiliser un petit peu pour repartir au PQ2.
00:43:42Parce qu'en plus, c'était ça. C'était même pas qualifié pour les PQ3 directement.
00:43:46Il devait aller au PQ2 et partir direct.
00:43:50Je suis très content pour lui et qu'il ait réussi à retrouver son droit de jeu parmi nous.
00:43:55Et on suivra évidemment tout ce petit monde.
00:43:57Bien sûr, vous ne raterez rien sur nos antennes.
00:44:00Oui, François ?
00:44:01Parmi nous ? Toi, t'es sur le PQ2, maintenant.
00:44:04Oui. Je me considère dans le camp de France.
00:44:07Il a les deux, oui.
00:44:09Regardez quand même un petit oeil sur le diplôme autour.
00:44:11Antoine, vous faites partie des Français que l'on retrouvera au cours de cette saison 2025 qui démarre jeudi.
00:44:16C'est ça ?
00:44:17Oui.
00:44:18Vous avez tous les noms ?
00:44:19On a essayé de catégoriser.
00:44:21Les couleurs, c'est juste pour faire joli.
00:44:23Mathieu Pavon, Victor Perez et Antoine Rosner qui seront sur les deux circuits, évidemment.
00:44:27Romain Langasque jusqu'à David Ravetto.
00:44:29Ce sont les Français qui étaient à la finale à Dubaï, qui terminent parmi les 50 premiers.
00:44:33Adrien Sadier et John One étaient ceux qui avaient conservé leurs cartes depuis un moment.
00:44:37Alex Lévy, Benjamin Hébert, Martin Kouvrat et Pierre Pinault.
00:44:40Ce sont les Français promus du Challenge Tour qu'évoquait François.
00:44:43Et puis Clément Sordet, Bastien Amat qui rejoignent la meute de Français.
00:44:48Et on n'oublie pas Julien Brun et Mclaren Zovera qui auront sûrement une exemption médicale.
00:44:52Exactement.
00:44:53Exactement.
00:44:54Ils seront quatre en tout cas à Brisbane à partir de jeudi.
00:44:57Donc pour le lancement de la nouvelle saison, l'Australian PGA Championship,
00:45:02Victor Perez, Adrien Sadier, John Wanco, Pierre Pinault.
00:45:05J'espère que vous serez tous devant Golf Plus en léger différé.
00:45:087h30, 11h, 3h30 de golf européen tous les matins jusqu'à dimanche.
00:45:13Merci Adrien pour aussi assister, on l'espère, à la défense du titre de Minwuli.
00:45:18On espère voir un Français gagner mais Minwuli c'est très bien aussi.
00:45:21C'est lui effectivement.
00:45:22On suit aussi les stars.
00:45:23On suit aussi les stars.
00:45:24Minwuli en est une.
00:45:25Effectivement, il avait gagné son troisième tournoi sur le DP World Tour à cette occasion.
00:45:30Deuxième fois qu'il a gagné en Australie.
00:45:32Minwuli avec trois coups d'avance sur Ikuya, Hoshino.
00:45:34Très beau parcours du côté de Brisbane.
00:45:37Donc avec un Minwuli qui va tenter de défendre son trophée à domicile.
00:45:42Et c'est aussi le moment de s'inscrire ou de se réinscrire à la Canal Fantasy League 2025.
00:45:47Venez nous défier parce qu'on aime ça.
00:45:50Nous, les journalistes de Golf Plus, vous allez voir,
00:45:53toutes les indications vont apparaître en bas de l'écran.
00:45:56Vous prenez donc six joueurs à chaque tournoi.
00:45:59Vous nommez un capitaine, ça double les points.
00:46:01Bref, on s'amuse.
00:46:02Vous verrez que ça change complètement la façon de regarder les tournois sur nos antennes.
00:46:06Je voudrais féliciter le champion 2024 de la Canal Fantasy League.
00:46:11Bravo à Stéphane Renaud qui, petit cadeau, a gagné ce drapeau du 18 de The Open,
00:46:18dédicacé par Antoine Rosner juste avant le début de l'émission.
00:46:23Bravo Stéphane qui nous a donc battu de peu.
00:46:27Ça s'est joué à rien.
00:46:29On va prendre notre revanche l'année prochaine.
00:46:31Antoine, en tout cas, on l'espère, vous serez aussi devant Golf Plus
00:46:34pour le RSM Classique, l'ultime tournoi de la saison du PGA Tour.
00:46:39Après la victoire dans le vent, Adrien de Raphaël Campos sur le Bermuda.
00:46:44Victoire à émotion pour Raphaël Campos.
00:46:46Sa première sur le PGA Tour à sa 80e tentative.
00:46:51Il avait été papa en tout début de semaine le lundi d'une petite fille
00:46:55et dans la foulée, il se présente sur le tournoi, il le gagne.
00:46:59Alors qu'il avait manqué 13 cuts sur ses 15 derniers tournois,
00:47:02il s'impose sur le PGA Tour.
00:47:04Il devient le deuxième Portoréquin à gagner sur le circuit américain
00:47:07après la légende Chichi Rodriguez.
00:47:09Alors qu'il était en passe de perdre ses droits de jeu sur le PGA Tour.
00:47:13C'est une semaine de rêve tout simplement pour Raphaël Campos.
00:47:16Ce qui est beau, ce qu'il faut noter avec Raphaël Campos,
00:47:18c'est qu'il a fait une perte de poids de pas loin de 30 kg en un an.
00:47:23Et c'est rare de trouver un joueur qui joue bien après une telle perte de poids.
00:47:27Ça arrivait à pas mal de joueurs de faire des régimes comme ça
00:47:29mais à complètement perdre leur swing.
00:47:31Et lui...
00:47:33Attention à la couvade désormais.
00:47:35En revanche.
00:47:36Comment ?
00:47:37Attention à la couvade désormais.
00:47:38Non, c'est avant normalement.
00:47:40Ah c'est avant ?
00:47:41J'avais pris un petit peu après.
00:47:42Bon ben voilà, c'était pour moi en tout cas.
00:47:44Ce sera aussi le...
00:47:46Bah oui, je vous raconte tout.
00:47:47Ce sera aussi le tournoi de la dernière chance, évidemment,
00:47:49pour nos deux Français, Paul Barjon et Martin Treynor.
00:47:51Il va falloir faire comme Raphaël Campos
00:47:53s'ils veulent conserver leurs droits de jeu la saison prochaine sur le PGA Tour
00:47:57qui débutera en janvier.
00:47:58Martin Treynor et Paul Barjon qui sont mal engagés.
00:48:00On vous a mis Wesley Bryan qui est le dernier pour l'instant qualifié,
00:48:04en tout cas qui conserve sa carte pour la saison prochaine.
00:48:06405 points.
00:48:07Vous voyez qu'ils sont loin.
00:48:08Et Martin Treynor et Paul Barjon.
00:48:10Donc il va falloir vraiment aller chercher un énorme résultat.
00:48:13Victoire, on l'a dit, quasi obligatoire.
00:48:15Ce sera l'un des nombreux enjeux de ce dernier tournoi de la saison sur le PGA Tour.
00:48:18Le PGA Tour.
00:48:20Antoine, votre nouveau terrain de jeu désormais.
00:48:23Il va falloir vous y faire.
00:48:25Ne vous trompez pas dans les avions et tout ça.
00:48:28Regardez, vous avez posté cette petite photo, cette story
00:48:31avec la carte de membre du PGA Tour.
00:48:33On l'espère sans ce syndrome de l'imposteur, je disais,
00:48:36cette petite interview de vous.
00:48:38Vous disiez que par moment, dans votre carrière,
00:48:41il y a eu des moments où vous pensiez que vous n'étiez pas à votre place.
00:48:43Là désormais, vous y êtes à cette place-là, rassurez-nous.
00:48:46Oui, c'est les petits doutes permanents dans la vie du golfeur.
00:48:51Je crois qu'on est tous en permanence avec des doutes, des peurs, des angoisses.
00:48:56Et voilà, c'est vrai que c'est des choses qu'on combat au quotidien.
00:49:00Et je pense qu'il y a beaucoup de golfeurs qui ont ce genre de problème.
00:49:07Ça fait partie de la vie du golfeur.
00:49:09Maintenant, c'est vrai que quand on vit des moments comme ça,
00:49:12on a l'impression que tout s'envole et ça fait du bien.
00:49:16Oui, justement.
00:49:18Est-ce que ton cursus universitaire, tu penses, va t'aider là-dedans ?
00:49:23Parce que moi, je suis persuadée que ton jeu est taillé pour les parcours américains.
00:49:29Mais est-ce que toi, tu te sens taillé mentalement pour cette solitude américaine ?
00:49:35Parce que ce n'est vraiment pas la même qu'en Europe.
00:49:37Honnêtement, la vie américaine, je la connais.
00:49:39J'ai passé quatre ans dans l'Amérique profonde, du côté de Kansas City.
00:49:44Donc franchement, ça ne me fait pas peur.
00:49:47J'aime beaucoup le pays, j'aime beaucoup la culture.
00:49:50Je pense que je vais vraiment bien m'amuser là-bas.
00:49:53Même sans Olivier, Coco et toute la bande ?
00:49:56Mais ils viendront me voir, ils viendront me voir.
00:49:58Et puis il y a Mathieu qui sera là.
00:50:00Je vais essayer de faire venir mon entourage, je vais essayer de faire venir mes entraîneurs.
00:50:04Je ne vais pas être tout seul dans cette aventure.
00:50:07Vous allez vous installer ?
00:50:08Bien sûr, on sera là, on va vous suivre.
00:50:10Vous allez vous installer aux États-Unis ?
00:50:12Je ne sais pas encore.
00:50:13C'est encore un peu précipité.
00:50:16J'avoue que le côté organisation, je ne sais pas encore exactement comment ça va se passer.
00:50:21Je pense que dans un premier temps, il n'y aura pas de vrais problèmes à faire des allers-retours.
00:50:26Peut-être pas toutes les semaines, mais rentrer deux semaines à la maison, ça me fera du bien.
00:50:32Puis au final, que j'aille aux États-Unis ou en Asie pour jouer le DP World Tour, c'est un peu la même chose.
00:50:37Donc ça ne changera pas.
00:50:39En tout cas, sur le début de saison, ça ne changera pas complètement mon quotidien.
00:50:43Il y a un tournoi, on vous a posé la question avant cette émission, qui vous donne envie.
00:50:48Ce serait d'aller jouer à Phénix, de vivre cette ambiance, notamment du trou numéro 16.
00:50:54C'est aussi ça le circuit américain, cette ambiance-là à Phénix qui vous donne envie ?
00:50:58C'est un truc de dingue.
00:51:00C'est le seul tournoi au monde où il y a ce genre d'événement.
00:51:04Je ne sais plus qui me racontait hier que c'est n'importe quoi,
00:51:08qu'il y a des gars bourrés sur tous les trous.
00:51:11Regardez, c'est ça.
00:51:14Il faut se préparer à être arrosé un peu.
00:51:16C'est la Biarritz Cup, ils en se disent.
00:51:18Je pense que c'est à vivre.
00:51:20J'aimerais bien malheureusement, l'an dernier,
00:51:23c'était le septième de la catégorie du DP World Tour qui était le dernier à rentrer.
00:51:28Je crois que c'était en last minute.
00:51:30On verra bien si je rentre, ça sera pareil en dernière minute.
00:51:33François, on ne vous a pas encore entendu sur votre avis, Antoine Rosner, sur le PGA Tour.
00:51:38Déjà, ça vous évoque quoi, tout simplement ?
00:51:40Ça m'évoque la suite logique.
00:51:43Ça fait quelques années déjà qu'il avait l'objectif.
00:51:47Et peut-être cette année où il était un petit peu plus loin, il y a quelques semaines,
00:51:50avec le finish de folie qu'il a fait, il a réussi à monter.
00:51:53Au niveau du jeu, pour moi, il a tout ce qu'il faut.
00:51:55Il tape fort, il a un super jeu de fer.
00:51:58Après, on le sait, aux États-Unis, là où il faut s'améliorer,
00:52:00là où il faut être un peu plus affûté, c'est chipping-putting, bien sûr.
00:52:04Chipping qui est un peu différent, le type d'herbe.
00:52:06Et puis le putting, il faut mettre des putts là-bas
00:52:08parce que les mecs, ils descendent très, très bas.
00:52:10Mais ça, on l'a vu avec Mathieu Paffon, il apprend au fur et à mesure.
00:52:15Et je suis sûr qu'Antoine, il va peaufiner tout ça aussi petit à petit.
00:52:18Mais sur le grand jeu, il y a tout ce qu'il faut.
00:52:20D'avoir battu Bryson de Chambaud, ça reste pour l'instant
00:52:24l'un des points culminants de votre début de carrière américaine ?
00:52:29Oui, c'était un beau moment.
00:52:32C'était ma vraie première expérience chez les pros aux États-Unis.
00:52:37Qu'est-ce qu'il était costaud, d'ailleurs.
00:52:40Il a tendu un petit peu depuis.
00:52:42Et qu'est-ce qu'il n'a pas apprécié de se faire battre ?
00:52:45Non, franchement, c'était marrant.
00:52:47Je me souviens, j'étais très, très stressé ce jour-là
00:52:50parce que c'était ma première grande expérience devant les caméras du monde entier.
00:52:55Mais ça m'a permis de me faire connaître complètement par le public américain.
00:53:01Je crois que j'ai encore pas mal de gens qui me suivent sur les réseaux
00:53:06grâce à ce jour-là.
00:53:08Donc non, c'est sûr que ça m'avait aidé à me faire connaître.
00:53:11On est en train d'apprécier, évidemment, ce moment que vous nous rappeliez à l'instant.
00:53:17On rappelle peut-être les statistiques d'Antoine sur le PGA.
00:53:21Exactement, parce qu'il s'est fait connaître sur le circuit américain à quatre reprises.
00:53:25Antoine, vous avez joué sur le PGA Tour sur le sol américain.
00:53:28On a enlevé tout ce qui est Scottish Open, qui est double badge, et évidemment The Open.
00:53:3318e au WGC, après malheureusement ne pas être sorti des poules, mais ça s'était bien passé.
00:53:39On l'a vu notamment face à Dechambeau.
00:53:4118e aussi au Mémorial, ça veut dire quelque chose chez Jack Nicholos.
00:53:43Il y a eu deux cuts manqués, mais on va vite les oublier.
00:53:45J'ai aussi une petite anecdote parce que j'étais avec Antoine, évidemment pour Canal,
00:53:49au PGA Championship à Kew Island.
00:53:51Ça aussi, c'était une expérience assez folle.
00:53:53J'étais avec votre frère au moment où vous avez rentré l'immense putt au 17.
00:53:56Donc là aussi, il s'est fait connaître du public.
00:53:58Et puis Antoine se nourrit aussi de l'énergie du public.
00:54:01Donc il va ravir les spectateurs américains à n'en pas douter.
00:54:05J'ai une petite question concernant peut-être une des questions auxquelles vous avez pu répondre
00:54:09dans les deux jours qui sont venus.
00:54:10On a vu que vous aviez changé de caddie et que ça avait été un petit tournant aussi dans cette saison
00:54:14de vous adjoindre à les services de James Nelson.
00:54:16Il va vous suivre sur le PGA Tour.
00:54:18Oui, bien sûr.
00:54:19Mais moi, c'est quand j'ai changé de caddie et que je questionnais des nouveaux postulants.
00:54:27Ma première question, c'est est-ce que tu es prêt à aller aux États-Unis ?
00:54:30C'était mon objectif et je voulais avoir un caddie qui était dans le même objectif que moi.
00:54:35Et il m'a envoyé un texto ce matin.
00:54:37Il est super excité à l'idée de partir aux États-Unis.
00:54:40Pour lui, ça va être un vrai changement d'un point de vue vie personnelle parce qu'il a trois enfants.
00:54:45Il vit à Londres.
00:54:47Donc voilà, je l'ai mis très à l'aise.
00:54:50Je lui ai dit qu'on allait faire le calendrier ensemble.
00:54:52Je veux que lui aussi se sente bien.
00:54:53C'est un projet d'équipe, que ce soit mon caddie, que ce soit mes entraîneurs.
00:54:58Je veux qu'on soit tous dans le même bain.
00:55:00Donc voilà, ça va être une belle aventure.
00:55:03Vous n'êtes jamais caddié sur le PG Tour ?
00:55:05Non, non, non.
00:55:06Toujours European Tour.
00:55:08En attendant, on va suivre tous ensemble sur nos antennes le huitième et dernier rendez-vous des Fall Series.
00:55:13Nicolas, donc avec le retour à la compétition de Ludwig Goebbels sur le RSN Classique.
00:55:18Exactement, il défendra son titre.
00:55:20Il s'était imposé pour la première fois de sa carrière sur le PG Tour l'an dernier du côté de Sea Island.
00:55:25Vous découvrez les horaires.
00:55:26Le numéro 5 mondial qui avait été opéré du ménisque du genou gauche juste après la grande finale du PG Tour.
00:55:33Les horaires, vous le voyez, 18h21, notamment jeudi et vendredi.
00:55:3719h22, Ludwig Auberg qui sera évidemment la tête d'affiche de ce tournoi.
00:55:42Avec donc nos deux Français qui vont viser l'exploit.
00:55:45Avant de nous quitter, on va pas oublier quand même l'hors-limite.
00:55:49Vous connaissez l'hors-limite Antoine ?
00:55:51Oui, j'ai déjà vu.
00:55:52Ça me fait peur.
00:55:53Pourquoi ?
00:55:54Parce que souvent, il y a des choses...
00:55:55Vous avez peur d'être dedans ?
00:55:56Je sais pas.
00:55:57Ah, on va bien voir.
00:55:58Est-ce que vous êtes dedans ?
00:55:59L'hors-limite concoctée ce soir par Steven Boulet.
00:56:05Golf.
00:56:06Dubaï.
00:56:08C'est parti.
00:56:10Alors regardez, voilà pourquoi on met pas la casquette.
00:56:14Ou alors il faut la serrer fort.
00:56:17Le grand patron du golf européen est déjà au rendez-vous
00:56:21lors du premier tour de ce Dubaï.
00:56:24C'est pas à Abu Dhabi.
00:56:25Il faut que je change.
00:56:47Il a dû regarder derrière.
00:56:51La moitié du parcours.
00:56:52Et elle est sortie à droite, cette balle.
00:57:02Elle va pas tomber ici, non.
00:57:08Il n'y a rien de donné, je vous le disais, sur ces putts.
00:57:11Incroyable ça.
00:57:12Rien de donné.
00:57:17Aïe, aïe, aïe, aïe.
00:57:20Il est le meilleur Français de cette saison 2024.
00:57:23Et il va dans quelques semaines rejoindre Mathieu Pavon et Victor Perez
00:57:26parmi les plus grands joueurs du monde.
00:57:30Oh non, c'est dommage !
00:57:32C'est dommage !
00:57:41Oh, elle est dedans !
00:57:42Oh, énorme !
00:57:43Le dunk !
00:57:44C'est Albatros.
00:57:46Albatros !
00:57:47Il a fait Albatros 2 sur un par 5.
00:57:49Incroyable !
00:57:51Un dernier duplex pour la route.
00:57:53Un invité de marque.
00:57:54Qu'est-ce que vous pensez de la qualification d'Antoine Rosner pour le PJ Tour ?
00:57:59Public difficile.
00:58:02On part aux caméras.
00:58:10Pour l'instant, il n'y a pas grand-chose qui tombe pour tirer la terre.
00:58:13Et voilà.
00:58:14Et voilà.
00:58:15Il a raté le pote de retour, François.
00:58:16Et oui, la cocotte qui était en train de bouillir sur les greens.
00:58:19Et il a fait la grosse erreur.
00:58:24Un drapeau tout au fond du green aujourd'hui au 14.
00:58:26Et bien voilà.
00:58:27Il a cassé le fer.
00:58:29Il l'a cassé.
00:58:30Tout simplement.
00:58:31Ça y est, c'en était trop pour tirer la tonne.
00:58:33Voilà.
00:58:34Cassé en deux.
00:58:36As-tu assis quelque chose, Antoine ?
00:58:38Oui.
00:58:39Tellement d'émotions.
00:59:10Avec plaisir.
00:59:16Oui.
00:59:17Deux ou trois semaines.
00:59:18Et je vais aller faire le tournoi de l'Île-Maurice où je m'étais engagé.
00:59:22C'est un tournoi sur le parcours où j'avais gagné.
00:59:25Donc voilà.
00:59:26Je vais essayer de faire belle figuration là-bas.
00:59:29Et le premier tournoi du PJ Tour, vous nous donnez rendez-vous quand, alors ?
00:59:32Ça sera a priori à confirmer, mais l'American Express.
00:59:35L'American Express.
00:59:36Très bien.
00:59:37Donc on va vous suivre, évidemment.
00:59:38Avec grand, grand plaisir.
00:59:39Et encore félicitations pour cette montée sur le PJ Tour.
00:59:44La fin de Golf Plus Le Mag.
00:59:46Merci beaucoup à vous toutes et tous d'avoir été ici en plateau ce soir.
00:59:52Merci à Sébastien Cometti, Manu Maurice qui ont préparé et réalisé cette émission.
00:59:56Rendez-vous bien sûr mardi prochain pour un nouveau numéro de Golf Plus Le Mag.
01:00:00D'ici là, bon golf.
01:00:01Salut à toutes.
01:00:02Salut à tous.