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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent d'un sondage qui dévoile que 85% des Français favorables à la prison ferme pour ceux qui menacent de mort les enseignants.
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News
Transcription
00:00Vous avez vu ce sondage ? 85% des français sont favorables à la prison ferme pour ceux qui menacent de mort les enseignants ou les chefs d'établissement.
00:08Qui est d'accord avec ça ? Appelez-nous, tiens, 0180 20 39 21, 0180 20 39 21, vous nous appelez sur Europe 1.
00:15Pour moi, je ne suis pas d'accord, je suis plus que d'accord.
00:18Et alors ce qui est intéressant, c'est que c'est trans-partisan Cyril, c'est-à-dire que les électeurs de droite comme les électeurs de gauche,
00:22ils sont favorables à une large majorité, 93% pour les électeurs de droite et 73% pour les électeurs de gauche.
00:28Moi, je voulais savoir qui étaient les 15% qui ont répondu non.
00:31En fait, je sais, c'est les juges qui ont mis une amende à cet homme, à cet individu de moins de 30 ans qui a menacé le proviseur de le brûler vif.
00:41Le proviseur du lycée Maurice Ravel, ce chien comme un chien.
00:44Donc voilà pourquoi on a ce sondage aujourd'hui, Europe 1, CNews, le JDD.
00:48C'est évidemment du bon sens.
00:50Comment ne pas faire autrement quand vous avez quelqu'un qui s'en prend à un proviseur,
00:55qui est déjà menacé par les islamistes de manière très importante sur les réseaux sociaux,
01:01quand on est le pays de Samuel Paty ?
01:03Vous vous rendez compte quand même que la même semaine, on a le procès de Samuel Paty qui s'ouvre,
01:07de l'assassinat de Samuel Paty et on a ce délinquant, parce que c'en est un,
01:11qui menace le proviseur du lycée Maurice Ravel et qui se prend simplement une amende de 600 euros et 5 jours de stage de citoyenneté ?
01:17C'est n'importe quoi. Appelez-nous, tiens. 0180 2039 21.
01:20Est-ce que vous êtes favorable, comme les 85% des français, à la prison ferme pour ceux qui menacent de mort les enseignants
01:26ou les chefs d'établissement ? Olivier d'Artigolles, vous faites partie de quelle branche ?
01:30Favorable.
01:30Favorable, d'accord, bravo.
01:32Nous sommes anciens enseignants, nous sommes le pays de...
01:33D'anciens enseignants, vous enseignez quoi vous ?
01:34L'histoire, je vous le rassure.
01:35Non, c'est pas vrai, je suis un monstre. Je suis un monstre en histoire.
01:38Bien sûr, je vous le rassure, je suis un monstre. Demandez-moi n'importe quel capital, je suis un monstre.
01:41Et on est...
01:43Demandez-moi n'importe quel capital.
01:44Très bien, alors allons-y, Australie.
01:46Australie, les mecs, vous rigolez ou quoi ?
01:48Oui, je commence doucement.
01:49Milano.
01:53C'est bon, rideau.
01:54Je suis un monstre, les mecs.
01:55Pour vous répondre, nous sommes le pays de, en effet, Samuel Paty et Dominique Bernard.
02:01Oui.
02:02Et il y a maintenant l'idée que, sur ce genre d'actualité, il peut y avoir...
02:08Il peut y avoir des prisons...
02:11Il a pété le siège, attendez.
02:12Priori tout direct, priori tout direct.
02:14Deux minutes.
02:15Il y a un événement.
02:16Les mecs, stop, il y a un événement.
02:17Il y a Fabien Lecoeuf qui a cassé le siège.
02:19Ça va, Fabien ?
02:20Ouais.
02:21On a failli vous perdre.
02:22Non, non, non.
02:23C'est dingue, vous êtes debout, là, vous êtes debout ?
02:25Il nous met tout sur la table.
02:28Merci, Fabien.
02:29Allez, les mecs, s'il vous plaît, on se calme un peu.
02:31Mais Fabien, c'est vrai que je n'ai pas compris, vous avez pété le siège.
02:34Je ne sais pas, j'ai une force.
02:35Non, c'est le collagène que je prends tous les matins.
02:37Ah, d'accord.
02:38Le collagène marrant.
02:39Merci.
02:40En fait, vous faites l'émission en décalage horaire.
02:41Oui.
02:42Allez, merci.
02:43Non, non, mais c'est vrai que vous êtes favorables, s'il vous plaît, d'articuler.
02:47Oui, notamment des peines de prison, elles peuvent même être courtes, mais exécutées
02:53afin de montrer que les choses ne peuvent plus se passer comme avant, puisqu'à l'origine
02:57de l'affaire Samuel Paty, il y a des propos sur Internet.
03:01C'est sûr, c'est sûr.
03:02Mais normalement, depuis l'affaire Samuel Paty, ça doit être automatique.
03:07Quelqu'un qui insulte ou bien qui menace de mort un enseignant, enfin ceux qui menacent
03:12de mort les enseignants ou les chefs d'établissement, pour moi, c'est prison ferme directe.
03:16On va attendre quoi ? Il y a déjà eu combien de drames ? Il y a déjà eu beaucoup trop
03:21déjà des drames avec des enseignants ou des chefs d'établissement.
03:23Donc stop, on arrête, terminé.
03:25Dès qu'il y a ça, c'est terminé, prison ferme.
03:28Vous allez voir que ça va calmer les autres.
03:30Parce que là, si on reste encore laxiste et mou, je peux vous dire que ça va continuer.
03:34C'est 60 euros par mois pendant dix mois de menacer un prof.
03:37On le sait maintenant, c'est 600 euros.
03:39Si tu travailles, tu as le droit.
03:41Oui, parce qu'il est inséré et parce qu'il a un job.
03:43Alors on va suivre, mais appel du parquet, on va suivre ça de près.
03:46Bien sûr qu'on va suivre ça de près.
03:48Excusez-moi Fabien Lecoeuvre, vous faites partie des 85% des Français qui sont favorables
03:52à la prison ferme.
03:53Mais évidemment, c'est un enferme tout de suite.
03:55Bien sûr, un professeur, un policier, toutes sortes de communautés.
03:59Quand vous avez un enferme, vous n'avez pas en prison, c'est aménageable.
04:02Il faut changer l'aménagement qu'avait mis cette précédente ministre de la Justice.
04:08C'était qui ? Marie-Georges ?
04:10Non, non, même pas.
04:11Taubira ?
04:12Taubira, exactement.
04:13C'est Taubira qui avait supprimé les peines planchers.
04:16Quand vous emprenez un policier, un militaire, un prof, il faut une peine plancher.
04:22Comme ça, c'est une peine automatique.
04:24On dit que c'est trois ans.
04:25Un maire.
04:26Un maire, absolument, tu as raison.
04:27C'était Christiane Taubira, vous l'avez vu ?
04:29Moins de trois ans, on ne fait pas la peine.
04:32Je me rappelle souvent des mauvais souvenirs.
04:34Je me rappelle toujours des mauvais souvenirs.
04:36On en parle dans un instant avec les auditeurs.
04:3801820 39 21, vous nous appelez sur Europe 1.
04:41A tout de suite, on vous attend.
04:42Europe 1, 16h18.
04:44On marche sur la tête.
04:45Cyril Hanouna.
04:46Il est 16h12 sur Europe 1.
04:48Je vous explique un petit peu le programme.
04:4901820 39 21, vous nous appelez.
04:52Bien entendu, on parle de ce sondage là rapidement.
04:55La plupart des Français sont favorables à la prison ferme
04:57pour ceux qui menacent de mort les enseignants ou les chefs d'établissement.
05:00On en parle tout de suite.
05:01Ensuite, on vous donnera les premiers chiffres de Bruno Rotailleau sur l'immigration.
05:04Les premiers bons chiffres.
05:05Exactement, les premiers bons chiffres.
05:06Et en plus, on le sait, je travaille.
05:10Et je me suis procuré un document exclusif.
05:12C'est fou ça.
05:13Que vous allez nous délivrer dans un instant.
05:14Et que vous allez expliciter aux auditeurs d'Europe 1.
05:17Avec plaisir.
05:18Exactement.
05:19Et c'est quoi ce document ?
05:20Pour vous teaser, c'est un document qui date de ce jour.
05:24Qu'on va vous révéler en exclusivité.
05:25C'est les ordres de Bruno Rotailleau au préfet.
05:28Pour continuer à avoir des bons chiffres en matière d'immigration.
05:30Et vous allez voir, c'est incroyable.
05:31On voit que ça ne rigole pas.
05:33Il met la pression sur les préfets très clairement.
05:35Bien sûr.
05:36On va en parler dans un instant.
05:3701820 39 21.
05:38Et puis, on va parler bien entendu de ce dont tout le monde parle aujourd'hui.
05:43C'est le procès de Pierre Palmade.
05:44Qui démarre aujourd'hui.
05:46On va en parler.
05:47Et dites-nous ce que vous en pensez.
05:49Parce qu'il y a beaucoup de gens qui pensent que Pierre Palmade va prendre de la prison ferme.
05:55On va en parler dans un instant.
05:56Il risque 14 ans.
05:57Exactement.
05:58Il risque 14 ans.
05:59C'est incroyable.
06:00On va en parler dans un instant.
06:01Et c'est vrai que, moi je vous le dis, de ce que je sais, Pierre Palmade n'a pas du tout eu un régime de faveur.
06:08Croyez-moi.
06:09Non.
06:10Je vous le dis.
06:11Ça se serait passé exactement pareil avec n'importe quelle autre personne.
06:14Il ira peut-être en prison comme n'importe quelle autre.
06:16On va en parler.
06:17Sur cette affaire.
06:18On va vous rappeler bien entendu cette affaire dans un instant.
06:20Et on vous attend vraiment.
06:21Vous êtes très nombreux à vouloir réagir là-dessus.
06:2301-80-20-39-21.
06:25Pour le moment, Gauthier Lebray.
06:27On parle donc de ce sondage.
06:2885% des Français sont favorables à la prison ferme pour ceux qui menacent de mort les enseignants ou les chefs d'établissement.
06:33Oui.
06:34Absolument.
06:35C'est un sondage qui fait suite à cette décision de justice qui est tombée en début de semaine sur l'auteur de menace contre le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris.
06:43On va se rappeler rapidement ce qui s'est passé pour ce proviseur.
06:46Il a empêché l'accès à son établissement scolaire à une jeune femme voilée faisant tout simplement respecter la loi.
06:51C'en est suivi sur les réseaux sociaux à un lynchage auquel a participé cet individu qui a été jugé.
06:59Avec une fake news disant qu'il avait violenté cette élève voilée.
07:02Ce qui s'est révélé complètement faux.
07:04Fake news alimenté par la députée de la circonscription.
07:07Députée LFI, la France Insoumise, Danielle Simonet.
07:10Et donc au milieu de cette haine en ligne contre ce proviseur, on trouve cet individu de moins de 30 ans.
07:15Qui a été condamné à une amende de 600 euros et un stage de citoyenneté de 5 jours.
07:19Et son message à lui c'était il faut brûler ce chien.
07:22Donc c'est très clairement un message...
07:25Bien sûr, on en a parlé hier mais c'est vrai qu'aujourd'hui il y a ce sondage qui est sorti.
07:29Un sondage d'Europe 1, 85% des Français sont favorables à la prison ferme pour ceux qui menacent de mort.
07:33Les enseignants, les chefs d'établissement.
07:34On a avec nous Justine sur Europe 1.
07:37Justine Desardennes qui nous appelle souvent.
07:38Justine c'est toujours un bonheur de la voir.
07:40Bonjour Justine, merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:42Bonjour, merci à vous, comment allez-vous ?
07:45Très bien, nous on est content d'être là.
07:47Et puis on a envie d'avoir votre avis.
07:48Est-ce que vous faites partie des 85% des Français qui sont favorables à la prison ferme ?
07:53Oui, totalement.
07:54Bien sûr.
07:56Moi je trouve que la peine qui a été présentée, c'est juste un appel au meurtre.
08:00Parce qu'avec tout ce qui s'est passé, on a quand même des professeurs maintenant qui témoignent à visage couvert.
08:07Qui ne disent même plus leur vraie identité pour expliquer ce qui se passe dans leurs établissements.
08:12Et là on a une justice qui va dire, ça fera 60 euros par mois,
08:15et puis tu vas aller faire un petit stage de citoyenneté, voir si ça peut te calmer.
08:20Et puis ce directeur d'établissement, il a perdu quand même beaucoup.
08:24Il n'exerce plus en plus sur le problème actuel.
08:26Je vais vous dire, le problème qu'il y a Justine, c'est qu'à chaque fois qu'il y a un problème,
08:29ceux qui doivent quitter l'établissement, quand il y a des élèves harcelés,
08:32quand il y a des élèves menacés, quand il y a des professeurs qui sont insultés,
08:38ce qui se passe, ce n'est pas les harceleurs qui changent de collège ou qui déménagent.
08:44C'est les harcelés, c'est ça qui est grave.
08:46Et je vais vous dire ce que disent les établissements,
08:49ils vous disent souvent, il vaut peut-être mieux qu'ils changent d'école, comme ça ça ira mieux,
08:53mais c'est incroyable.
08:55Je vous le dis, c'est toujours ceux qui sont dans le camp du bien,
08:58mine de rien, qui se font toujours avoir à la fin.
09:01C'est ça qui est incroyable.
09:02C'est ce qu'on ressent sur les différentes décisions.
09:07Vous savez, il y a souvent cette phrase qui est dite à des policiers
09:12quand des personnes se font arrêter.
09:14Il y a cette phrase, il y a plein de gens qui disent à chaque fois
09:16vous m'arrêtez-moi alors que je ne fais rien,
09:19et alors qu'il y a plein de malfrats qui courent les rues,
09:22et plein de trafiquants, et plein de malfaiteurs,
09:26et c'est vrai que cette phrase revient souvent.
09:28Alors, bien sûr, les policiers sont obligés de faire des contrôles parfois,
09:32et c'est vrai que ça tombe.
09:33Mais c'est vrai que c'est une phrase qui revient souvent,
09:35et c'est vrai qu'on a l'impression qu'en France,
09:38on est toujours du côté de ceux à qui il faut donner une deuxième ou une troisième chance.
09:43Mais tous ceux qui font tout bien, ils se font toujours avoir.
09:46C'est ça qui me rend fou, Justine.
09:48Je ne suis pas sûre que cette politique que vous venez de décrire
09:53va encore durer longtemps.
09:54On s'espère.
09:55Quand on voit la montée de la violence actuelle,
09:58quand on voit que les gens que vous venez de décrire,
10:01dont je fais partie, bossent du matin au soir,
10:03essayent de s'en sortir, essayent d'éduquer leurs enfants,
10:06et voient tout ce qui se passe,
10:07je pense qu'à un moment donné,
10:08c'est des gens qui vont monter au créneau,
10:10on le voit déjà sur d'autres sujets d'actualité,
10:12mais qui vont défendre leurs droits,
10:14parce qu'en fait, on a deux mondes.
10:16On a vraiment une France qui est divisée en deux.
10:18On a la France des gens qui essayent d'avoir du respect,
10:22d'avoir une éducation, d'avoir des valeurs,
10:24et on a l'autre partie de la France
10:26qui est en plus aidée, entre guillemets, par une justice qui ne fait pas son boulot.
10:31Et ça va être dramatique au final.
10:33Je ne sais pas si vous connaissez une personne qui travaille avec moi,
10:35qui s'appelle Gilles Verdez.
10:37Oui, je le connais très bien, je le vois tous les soirs,
10:39il fait partie de la famille.
10:41Je vous le dis Justine, hier, à la pub,
10:44je lui ai parlé, parce que je lui ai dit,
10:46écoute, tu es vraiment, aujourd'hui,
10:49tu représentes ce que les Français ne veulent plus.
10:52On ne peut plus, aujourd'hui,
10:54accorder de deuxième chance, de troisième chance,
10:56de quatrième chance, de cinquième chance,
10:58on n'en peut plus.
10:59Aujourd'hui, il y a une urgence au niveau de la sécurité des Français,
11:02il y a une urgence au niveau de la vie quotidienne des Français,
11:07et aujourd'hui, c'est une personne comme lui qui est très sympathique,
11:10mais aujourd'hui, je lui dis la vérité,
11:13je pense que tu fais mal,
11:14des personnes comme toi font énormément de mal à la France.
11:17Je le pense vraiment.
11:18Je suis tout à fait d'accord.
11:20Aujourd'hui, Justine, il y a une urgence.
11:21Moi, quand je vois des jeunes, aujourd'hui,
11:23qui ne peuvent plus sortir à Nantes, le soir,
11:26et moi, j'ai plein de copains qui jouent au paddle à Nantes,
11:30ils me disent, à 20h, on est tous à la maison,
11:34on ne peut plus sortir avec notre copine le soir,
11:37on ne peut plus sortir avec des potes le soir,
11:39aller prendre un verre,
11:40mais on parle de Nantes,
11:41c'est une grande ville où il ne se passe rien,
11:43Rennes, j'ai la chance,
11:45Justine, je vois énormément de monde,
11:47parce que je fais des tournois de paddle dans toute la France,
11:49et les joueurs viennent de partout,
11:50donc je parle beaucoup avec mes collègues,
11:53et ils me disent, Rennes pareil,
11:55ils ne peuvent plus sortir le soir,
11:57non mais, on vit dans quel monde,
11:59vous vous rendez compte,
12:00la vie qu'ils ont là, les jeunes actuellement,
12:02quand ils vont en boîte,
12:04ils y ont la peur au ventre, Justine,
12:06ils se disent, qu'est-ce qui va se passer,
12:07ils se baladent avec leurs copines dans la rue,
12:09ils se disent, qu'est-ce qui va se passer,
12:11ils ne savent pas ce qui va se passer,
12:13ils vont se faire insulter,
12:14c'est insupportable.
12:16Aujourd'hui, c'est devenu insupportable,
12:18et je ne peux plus supporter, moi,
12:21ce discours laxiste,
12:23comme je parlais de Gilles Bernays il y a un instant,
12:25je ne peux plus, parce qu'il y a une urgence,
12:27alors, excusez-moi de vous prendre à partie Justine,
12:30si je vous embête,
12:32mais c'est vrai que ça me rend fou,
12:35ça me rend fou, parce que,
12:37j'aime tellement la France,
12:38j'aime tellement les Français,
12:39qui sont des gens intelligents,
12:41qui sont tolérants,
12:42ils sont d'une tolérance extrême,
12:45qu'aujourd'hui, moi, je ne peux pas voir la France,
12:48et je ne peux pas voir les Français,
12:49dans un tel désarroi tous les jours,
12:50aujourd'hui, il y a combien de Français
12:52qui me disent, Cyril, on n'en peut plus,
12:54on est malheureux,
12:55on est malheureux alors qu'on aime notre pays,
12:57alors qu'on aime les Français,
12:58et c'est vrai que c'est insupportable,
12:59d'entendre ce genre de discours, voilà.
13:01Vous savez, après, si vous me dites,
13:03si je prends trop de temps,
13:05j'ai un gamin de 12 ans,
13:07qui est collégien,
13:09moi, mon gamin, on l'éduque,
13:11avec les valeurs de la République,
13:13de l'éducation,
13:14on essaye vraiment de leur inculquer,
13:15c'est basé sur respect, là,
13:17mais quand je vois,
13:18il regarde les informations,
13:21mais quand je vois que sa professeure d'histoire
13:23n'arrive pas à aborder des thèmes
13:25que nous, on a appris étant enfant,
13:27quand je vois que mon gamin va voir
13:29que la personne qui a insulté ce directeur,
13:32la condamnation qu'il va avoir,
13:34il me pose beaucoup de questions, mon gamin.
13:36Je lui dis quoi ?
13:37Je lui dis, écoute, en fait,
13:38les bases qu'on te donne,
13:40il va falloir qu'on t'en donne
13:41des nouvelles un peu plus dures,
13:42un peu plus dans la norme,
13:44avec des énormes guillemets actuels,
13:46pour que toi, tu puisses te défendre,
13:47parce qu'actuellement,
13:48les bases qu'on te donne,
13:49ça paye pas, en fait.
13:50Bien sûr.
13:51Tu vas être bien éduqué,
13:52mais ça va pas te protéger.
13:54C'est ça.
13:55Et c'est complètement,
13:56c'est le monde à l'envers.
13:57Mais je vais vous dire,
13:58combien il y a d'enfants
13:59qui me disent,
14:00mais regarde, lui,
14:01il a fait une énorme bêtise
14:02et il a rien.
14:03Bah oui.
14:04Qu'est-ce que vous voulez leur dire après ?
14:05Vous leur dites quoi après ?
14:06Bah c'est ça qui est grave.
14:07Aujourd'hui,
14:08moi je m'en rappelle,
14:09quand j'étais petit,
14:10mon père me disait toujours,
14:11calme-toi, il y a la police.
14:12Mais les mecs,
14:13aujourd'hui, les mecs,
14:14on va dire quoi ?
14:16La police fait peur aux honnêtes gens,
14:17pas aux délinquants.
14:18Bah oui.
14:19C'est ça, totalement.
14:20Mais c'est ça qui est fou.
14:21C'est ça qui est fou aujourd'hui.
14:22Moi, quand je vois des gens,
14:23la façon qu'ils ont de parler
14:26à nos forces de l'ordre,
14:27aux gendarmes,
14:28aux policiers,
14:29mais c'est insupportable.
14:31Je vais vous dire,
14:32c'est insupportable.
14:33Et s'ils sont soutenus par la justice,
14:34de toute façon,
14:35on n'y arrivera jamais.
14:36Si ils ont juste un rappel à l'ordre,
14:37de toute façon,
14:38ils continueront.
14:39Il faut vraiment,
14:40enfin,
14:41il faut vraiment
14:42taper du poing sur la table.
14:43Il n'y a plus le choix.
14:44Il n'y a plus le choix.
14:45Mais moi,
14:46je ne sais pas si je pense
14:47que beaucoup de Français
14:48qui nous écoutent
14:49sont dans le même mood que moi.
14:50Moi,
14:51je ne supporte plus,
14:52en fait.
14:53Je n'en peux plus,
14:54Justine,
14:55de ces personnes
14:57qui insultent tout le monde,
14:59qui insultent la police,
15:00qui insultent la gendarmerie,
15:01qui,
15:02voilà,
15:03à qui il n'arrive rien,
15:04en fait.
15:05Oui, c'est ça.
15:06Qui sèment le chaos partout
15:08et à qui il n'arrive rien,
15:09qui peuvent continuer
15:10en toute impunité.
15:11Moi, quand on me dit
15:12que la police ne peut pas aller
15:14dans certains,
15:15ou que la gendarmerie
15:16ne peut pas aller
15:17dans certaines zones en France,
15:18ça me rend fou.
15:19Je suis désolé.
15:20C'est qu'on a perdu
15:21le contrôle du pays.
15:22Excusez-moi.
15:23Non, mais tout à fait.
15:24Et puis,
15:25voilà,
15:26on essaye,
15:27enfin,
15:28moi, mon gamin,
15:29à la base,
15:30il voulait être gendarme.
15:31Mais à l'heure actuelle,
15:32c'est plus un métier,
15:33même professeur,
15:34ça ne donne plus envie.
15:35C'est des métiers qui effraient.
15:36Professeur,
15:37à l'heure actuelle,
15:38c'est un métier qui effraie.
15:39Mais dans quel monde on vit,
15:40en fait ?
15:41Alors, pour sa vie,
15:42si on devient professeur,
15:43on parle à visage couvert.
15:44Mais je me dis,
15:45dans quel monde on vit ?
15:46Et c'est plus possible, quoi.
15:47C'est plus possible.
15:48Alors qu'il y a quelques années,
15:49être professeur,
15:50c'était un honneur ?
15:51Bien sûr.
15:52Bien sûr, tout à fait.
15:53Être policier, être pompier,
15:54même les pompiers.
15:55Les pompiers,
15:56avant, tout le monde
15:57voulait être pompier dans la classe,
15:58je me rappelle.
15:59Tout le monde voulait être pompier.
16:00Tu avais la moitié des gars
16:01qui voulaient être pompier.
16:02Aujourd'hui, les pompiers,
16:03les pauvres personnes,
16:04quand tu vois des gens
16:05qui ne les respectent pas
16:06pour les aider,
16:07ça te rend fou.
16:08Je te dis,
16:09ces gens n'ont rien compris.
16:10Ce sont des idiots.
16:11Excusez-moi.
16:12Voilà, c'est insupportable.
16:13Excusez-moi.
16:14Justine, merci en tout cas
16:15d'avoir été avec nous
16:16sur Europe 1.
16:17Merci à vous.
16:18Je peux juste comme toute petite
16:19apporter ?
16:20Allez-y, Justine.
16:21Ce que vous dites là,
16:22en fait,
16:23après,
16:24je vais vous raconter un avis.
16:25Je suis artisan,
16:26je vous l'avais dit,
16:27et c'est vrai qu'en ce moment,
16:28on vit des périodes très compliquées
16:29avec mon mari.
16:30Et franchement,
16:31je voulais vous remercier,
16:32vous et toute votre équipe,
16:33parce que,
16:34en fait,
16:35vous avez une qualité rare
16:36qui fait que,
16:37quand on allume la télé le soir,
16:38qu'on vous regarde,
16:39vous et tous vos chroniqueurs,
16:40en fait,
16:41vous donnez non seulement le sourire,
16:42mais vous donnez un truc
16:43qui est super rare à l'heure actuelle,
16:44c'est l'espoir.
16:45Merci, Justine.
16:46L'espoir que c'est possible.
16:47Dès que je pourrai avec mon mari,
16:48on viendra vous voir.
16:49Avec grand plaisir.
16:50On viendra vous voir.
16:51Vous me direz, c'est Justine,
16:52je vous reconnais.
16:53Mais si vous voulez,
16:54je vous invite.
16:55Vous restez en ligne,
16:56on va s'occuper de vous,
16:57on va vous inviter avec votre mari.
16:58Je vous invite.

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