Le comédien a été condamné ce mercredi 20 novembre à cinq ans de prison dont deux ans ferme pour le grave accident de la route qu'il a causé sous l'emprise de stupéfiants. Il sera prochainement convoqué à Bordeaux pour déterminer les conditions de sa détention, qu'il ne pourra pas éviter, même en cas d'appel.
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00:00Bonjour Maître Batik. Bonjour. Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous êtes l'avocat de la famille percutée par Pierre Palmade. Il a bientôt deux ans.
00:08Le jugement a été rendu hier par le tribunal de Melun. Pierre Palmade, condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes. Pierre Palmade sera incarcéré dans les mois qui viennent.
00:20On va en parler avec vous, Maître, et avec Vincent Wantinguin. Bonjour Vincent. Bonjour.
00:24Vous avez suivi hier le procès. Je le disais, Maître Batik, cinq ans de prison, dont deux fermes. Est-ce que c'est la peine que vos clients attendaient ?
00:32Mes clients n'attendaient aucune peine. Ils ont bien conscience que c'est la charge du ministère public, du procureur, et que ça regarde la défense, ça regarde M. Palmade.
00:41Ils n'attendaient pas de peine. Ils attendaient à être écoutés, à être audibles, à ce qu'on prenne le temps d'écouter leurs souffrances, ce qu'ils étaient avant, ce qu'ils ont été pendant l'accident
00:51et ce qu'ils sont devenus après. Ils ont été respectés. On a eu une journée entière, ce qui est relativement rare aujourd'hui, à l'heure où la justice va vite, de plus en plus vite, beaucoup trop vite.
01:02Donc ils sont satisfaits d'avoir été écoutés. Ils voulaient une condamnation, quelle que soit la condamnation ?
01:07Ils n'attendaient rien en termes de condamnation. Ils attendaient de pouvoir s'exprimer, de pouvoir expliquer, que le respect du contradictoire puisse avoir lieu.
01:19Sur la condamnation, ils n'avaient pas d'attente précise.
01:21Mais quels mots vous avez échangés hier ? Quels ont été leurs premiers mots à eux hier quand ils ont découvert justement à la fois cette peine et puis la manière dont ça s'est passé pendant toute la journée ?
01:31C'est surtout la manière dont ça s'est passé pendant la journée. On a réussi, nous sommes parvenus à avoir mis au débat la question du fœtus, la question de la reconnaissance de la personnalité juridique.
01:43Et donc, si vous voulez, c'est une satisfaction sur l'ensemble de la journée.
01:46Je m'arrête quand même un instant sur la peine, Vincent. C'est une peine lourde pour Pierre Palmade. 5 ans, donc 2 ans fermes.
01:53Avec exécution provisoire. C'est un mot, on commence à s'y habituer maintenant. On a beaucoup parlé lors du procès du Rassemblement National qu'on a couvert pour BFM.
02:02Mais là, on peut aussi parler d'exécution provisoire puisqu'elle a été ordonnée cette exécution provisoire.
02:06Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que même si Pierre Palmade fait appel de la condamnation qu'il a frappée hier, il ira en prison. Cette peine va être exécutée.
02:13C'est-à-dire que ce qu'il attend là dans les prochains jours, semaines, c'est un rendez-vous devant le procureur de Bordeaux puisqu'il réside là-bas,
02:19qui va lui dire à quelle date, à quelle heure et où il va être incarcéré pour une durée de 2 ans.
02:25Il pourra demander un aménagement de peine, mais ça veut dire que pour un minimum de quelques mois, on peut envisager au moins 6, 7, peut-être 8 mois,
02:32il va être incarcéré pour avoir causé des blessures involontaires. On y reviendra.
02:36Vous avez voulu mettre sur le tapis le dossier de l'homicide involontaire, mais sa condamnation, c'est pour des blessures involontaires.
02:43Il y a ces 2 ans fermes, il y a 3 ans de sursis probatoires. Qu'est-ce que ça veut dire ?
02:47Le sursis probatoire, c'est une disposition qui est assez récente, c'est-à-dire qu'avant, on parlait de sursis simples.
02:52Là, il a des obligations très strictes, Pierre Palmade, avec ce sursis probatoire.
02:55D'abord, une obligation de soins, une obligation d'indemniser ses victimes, et ça va être un point extrêmement important.
03:00Et puis, une obligation de ne pas réitérer les faits pour lesquels il a été condamné.
03:05Et ça, ce sont des obligations qui vont courir à partir du moment où il va sortir de sa peine de prison ferme.
03:10Le président du tribunal l'a bien expliqué hier. Vous avez 2 ans en prison.
03:14Et une fois que vous en êtes sorti, pendant 3 ans, vous avez encore toutes ces obligations.
03:17Si vous y dérogez, vous retournerez en détention.
03:20– Maître, je m'arrête encore un instant quand même sur cette peine.
03:222 ans fermes avec exécution provisoire. Il y a tout un débat autour de l'exécution provisoire.
03:26Vous, en tant qu'avocat des partis civils, mais en tant qu'avocat en général métrobatique,
03:31comment vous accueillez le fait que cette peine-là, elle va devoir être effectuée, même s'il y a un appel ?
03:37– Oui, l'exécution provisoire, on commence effectivement à en entendre parler de plus en plus.
03:41La réalité, c'est qu'elle est prononcée au quotidien dans tous les tribunaux.
03:44Il n'y a aucune exception sur l'exécution provisoire.
03:47C'est une disposition qui est permise aux magistrats.
03:51Et donc, il n'y a aucune difficulté pour les magistrats de la prononcer.
03:54Ils la prononcent tous les jours contre des médecins, des chauffeurs de taxi, M. et Mme Tout-le-Monde.
03:58Donc, elle a été prononcée hier, dont acte.
04:00– Donc, il n'y a pas eu de justice d'exception contre Pierre Palmade ?
04:02– Non, il n'y a pas eu de justice d'exception.
04:03– Parce qu'une notoriété ?
04:04– Non, le seul critère un peu exceptionnel de cette audience, de ce procès,
04:10au-delà évidemment du caractère et du critère médiatique,
04:13ça a été le temps qui a été accordé, que ce soit à la défense, au parti civil,
04:17l'enquête qui a été rondement bien menée,
04:20toutes les investigations ont été faites,
04:22le principe du contradictoire a été entièrement respecté,
04:25et en ça, ça a été assez exceptionnel.
04:26– Et pour vous, c'est ce que vous dites, ce n'est pas toujours le cas.
04:29Surtout pour des affaires de délit routier comme celui-là, ce n'est pas toujours le cas.
04:31– Alors, j'ai envie de dire que c'est rarement le cas.
04:33Et si j'allais au bout de mon idée, je dirais que ce n'est jamais le cas
04:36parce que les magistrats vont de plus en plus vite,
04:38parce qu'ils n'ont pas le temps, parce qu'ils n'ont pas les moyens,
04:40parce qu'il n'y a pas assez de magistrats.
04:42Et donc, de temps à autre, quand on a le temps de faire bien les choses,
04:46eh bien on voit que tout le monde a le temps de discuter les choses,
04:49que la décision, à mon sens, peut être mieux acceptée par toutes les parties,
04:54parce qu'on a été au bout des choses, au bout des débats, au bout des discussions.
04:58– On parlera de la demande de pardon qu'a formulée hier à Pierre Panotte dans un instant,
05:01mais au vu des faits, de la gravité des faits,
05:04au vu des séquelles physiques, psychologiques qui touchent vos clients,
05:09mais au vu aussi du profil de Pierre Palmade, de son addiction,
05:13de cette maladie qu'il combat, est-ce que sa place est en prison ?
05:17– L'avocat pénaliste que je suis ne peut pas se décorréler de ce dossier précisément.
05:25On n'est jamais satisfait quand quelqu'un va en prison,
05:28quand quelqu'un va en détention, ça n'est jamais une victoire
05:31de voir un homme perdre sa liberté.
05:33Donc, il n'y a pas de satisfaction, personne ne va fanfaronner
05:36parce que la partie adverse va aller en prison, va aller en détention.
05:41On aurait aimé qu'il n'aille pas en prison,
05:43on aurait aimé qu'il ne commette pas ces dommages,
05:45on aurait aimé que ce drame n'existe pas, on ne peut pas se satisfaire,
05:49et puis de toute façon, ça rimerait à quoi ?
05:51Ça rimerait à dire que 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans de prison
05:55viennent compenser le malheur d'une famille.
05:58Non, ça ne vient pas compenser le malheur d'une famille.
06:01Ce qu'ils ont perdu, ils l'ont perdu définitivement.
06:03Pour Yuxel, il ne retrouvera jamais sa mobilité d'avant.
06:06Mila a définitivement perdu sa fille, Soline, qui ne reviendra jamais.
06:11Devrim, le fils de 6 ans, a perdu son incrédulité,
06:14a perdu sa capacité à jouer sans réfléchir.
06:18Et donc, vous pouvez mettre n'importe quelle peine de prison en face,
06:21ça ne changera rien.
06:22Je m'arrête sur Devrim, parce que c'est le petit qui a notamment redoublé son CE1,
06:26qui avait été gravement blessé.
06:28Ce que vous décrivez de sa vie quotidienne aujourd'hui, c'est dur,
06:31parce que, vous le dites vous-même, les marques physiques sur son visage,
06:35elles se voient et il le sait.
06:38Il a des marques physiques sur le visage, il a une cicatrice sur le menton,
06:41il a une cicatrice sur le crâne.
06:44Et donc, évidemment, quand vous avez 6 ans, 7 ans, 8 ans,
06:48que vous êtes dans une classe et que vous avez des marques,
06:51des stigmates sur le visage,
06:53que vous avez peut-être la mâchoire un peu décalée,
06:55que vous ne prononcez pas bien les mots,
06:58évidemment, vous êtes un peu la risée de la cour de récréation,
07:01la risée des copains, des copines.
07:03Et donc, c'est très difficile de se construire avec ça.
07:05Je voulais vous demander pardon du plus profond de mon être.
07:08Ça, ce sont les mots de Pierre Palmade.
07:10Ce pardon, cette demande de pardon, qu'est-ce qu'ils en font, vos clients ?
07:13Cette demande de pardon, elle a eu le mérite d'exister.
07:16Je pense que ça a été un beau moment d'audience.
07:19Je pense que M. Palmade a pris son courage à deux mains
07:25pour présenter ses excuses.
07:27Et donc, en cela, on le remercie.
07:29Maintenant, mes clients ne sont pas encore tout à fait mûrs
07:33à accueillir ces excuses.
07:35On sait, par exemple, que le mari de Mila ne voulait pas être à l'audience.
07:40C'était impossible pour lui de croiser Pierre Palmade ?
07:42Oui, il était dans une salle annexe, dans le tribunal.
07:45Il ne voulait pas croiser M. Palmade.
07:48Pourquoi ?
07:49Il s'est mis à l'écart, parce qu'il a encore beaucoup de colère.
07:51Il a encore beaucoup d'incompréhension.
07:53Il n'a encore pas digéré ce qu'il s'est passé ce jour-là, ce soir-là.
07:57Donc, effectivement, il ne voulait pas être présent.
08:00Et ceux qui étaient présents, Mila, Youxel,
08:03eux ont accueilli très modestement ses excuses.
08:07Pierre Palmade, hier, Vincent, formule cette demande de pardon,
08:11a raconté sa vie aussi, sa vie de toxicomane,
08:14et la vie après l'accident,
08:16une phrase qui accroche un peu quand il dit
08:19qu'après l'accident, il a repris goût à la vie.
08:22C'est vrai que cette phrase, elle accroche,
08:24parce qu'il faut le dire, en fait,
08:26Pierre Palmade s'est bien défendu hier à la barrière.
08:28Alors, évidemment, on va retenir aujourd'hui
08:30que la condamnation qu'il a visée, que ce jugement,
08:32cette peine de prison, il s'est plutôt bien défendu,
08:34tout simplement parce qu'il a été sincère,
08:36et dès le départ, à Mourad Batik, le disait à l'instant,
08:38il a présenté ses excuses, il a demandé l'autorisation
08:40au président de se retourner vers les victimes,
08:42de leur présenter officiellement ses excuses,
08:44ce qui a été noté, mais c'est vrai que
08:46dans l'après-midi, il a eu cette petite phrase
08:48en expliquant le chemin sur lequel il était,
08:50du sevrage, en disant
08:52j'ai retrouvé goût à la vie, j'ai retrouvé le goût
08:54de me lever, de voir des amis, l'amitié,
08:56parce que je ne suis plus dans cette addiction,
08:58et ça a évidemment éclaté au grand jour,
09:00comme une espèce de miroir inversé
09:02avec les victimes qui,
09:04des heures auparavant, avaient, elles, détaillé
09:06les souffrances qui les touchent.
09:08On a parlé de Mila, qui a parlé de son bébé,
09:10il faut bien comprendre que cette jeune femme,
09:12elle a eu un bébé il y a deux mois,
09:14elle a expliqué à la barre qu'elle ne pouvait pas
09:16le prendre dans les bras, parce que ça lui rappelait
09:18le bébé qu'elle avait perdu dans l'accident.
09:20Youxel a dû témoigner en étant assis,
09:22parce qu'il a eu des difficultés à rester debout,
09:24on a parlé du petit débrime, et c'est vrai que
09:26d'un côté, eux, le message qu'ils ont envoyé,
09:28c'est nous, on n'a plus goût à la vie,
09:30d'avoir le prévenu, en l'occurrence,
09:32Pierre Pallon, qui dit moi j'ai retrouvé goût à la vie,
09:34ça a eu un effet assez dévastateur
09:36sur cette audience.
09:37Je voudrais revenir sur un point que vous avez soulevé
09:40votre cliente, on le disait, Mila, a donc perdu
09:42l'enfant qu'elle portait, elle était enceinte
09:44de six mois. La justice a refusé
09:46de juger Pierre Pallon pour homicide,
09:48il a été jugé pour blessure involontaire, mais vous avez
09:50tenté hier de convaincre
09:52Pierre Pallon à l'audience d'être
09:54jugé pour homicide involontaire. Il aurait
09:56pu vous répondre oui, et ça aurait changé
09:58complètement le procès ?
09:59Il aurait pu répondre oui, c'est les dispositions
10:01de l'article 388 du code de procédure
10:03pénale, il y a la possibilité pour un
10:05individu de comparaître volontairement
10:07devant un tribunal, alors c'est un peu
10:09technique et on ne va pas rentrer dans les détails,
10:11mais l'idée c'était qu'il était renvoyé pour blessure
10:13involontaire, et je remettais
10:15sur le débat
10:17l'idée de l'homicide involontaire
10:19sur le fœtus, il a posé la question,
10:21il a souhaité ne pas comparaître
10:23volontairement
10:25à la suite de ma demande, dont acte,
10:27le procès s'est poursuivi,
10:29s'est déroulé, et une condamnation
10:31a été prononcée. Mais d'une certaine manière, ce combat
10:33là, vous allez continuer à le porter ?
10:35Pas forcément malheureusement
10:37pour cette famille là, mais ce combat là,
10:39peut-être qu'il faut réfléchir
10:41à nouveau sur le statut du fœtus dans ce
10:43genre de cas, dans ce genre d'accident. C'est un combat que
10:45je porte depuis le premier jour de ce dossier.
10:47Ce dossier c'est un dossier d'accident
10:49de la route, on ne peut plus simple
10:51et on ne peut plus tragique comme on en voit
10:53tous les jours, et quand j'ai eu
10:55ce dossier tout de suite, ça m'a frappé
10:57cette idée de
10:59ne pas reconnaître le statut juridique du fœtus.
11:01J'en ai fait mon cheval
11:03de bataille, j'ai déposé
11:05des écritures lors de l'instruction
11:07et le ministère public,
11:09le procureur m'a suivi pour renvoyer
11:11M.Palmad pour homicide involontaire
11:13sur cet enfant à naître.
11:15Malheureusement le magistrat instructeur ne nous a pas
11:17suivi, j'ai tenté de remettre
11:19à nouveau ce débat
11:21à l'ordre du jour lors du procès,
11:23lors de l'audience d'hier. Avec des mots assez terribles
11:25le droit français protège mieux les animaux que les enfants
11:27à naître. C'est une réalité,
11:29si vous écrasez votre chat
11:31cher Maxime,
11:33en sortant de chez vous sur votre
11:35parking, vous pouvez être poursuivi
11:37pénalement et avoir une sanction.
11:39Si vous écrasez un œuf d'oiseau
11:41rare, vous pouvez être poursuivi
11:43pénalement et si vous tuez
11:45un fœtus à naître
11:47alors qu'on est à 8 mois et demi, presque
11:499 mois de gestation, vous ne serez
11:51pas poursuivi.
11:53Est-ce que le fait de poser cette
11:55question à Pierre Palmad, cette proposition
11:57de comparution volontaire pour homicide involontaire,
11:59n'est-ce pas aussi une stratégie visant à lui
12:01faire dire non, à lui faire assumer peut-être
12:03un tout petit peu moins que ce qu'il assume depuis le départ ?
12:05Écoutez, moi je me suis tenu
12:07au dossier. Dans le dossier j'ai vu
12:09M. Palmad qui
12:11s'excusait tout le long
12:13auprès des victimes. Qui disait lui-même
12:15je suis un meurtrier d'ailleurs. Qui s'est lui-même
12:17incriminé en qualité de
12:19meurtrier, qui s'est auto-flagellé
12:21tout le long de la procédure, tout le long de l'enquête
12:23devant les officiers de police judiciaire, devant
12:25le magistrat instructeur. Donc il m'était
12:27apparu logique, dans une forme de
12:29sincérité, dans une forme de cohérence
12:31qu'il puisse accepter cette comparution
12:33volontaire. Il ne l'a pas accepté.
12:35Le tribunal en a tiré toutes
12:37les conséquences. Du côté des partis civils
12:39nous en avons tiré toutes les conséquences.
12:41Et c'est ainsi
12:43que nous avons mis
12:45effectivement, encore une fois, à l'ordre du jour
12:47le débat sur la reconnaissance
12:49de la personnalité juridique du fœtus.
12:51Une toute dernière question pour revenir sur
12:53vos clients. Mila
12:55a eu un enfant il y a quelques mois ?
12:57Mila a eu un enfant. Elle a vécu cet heureux événement.
12:59Nous sommes heureux pour elle.
13:01C'est encore très compliqué, très difficile.
13:03Une fille, encore.
13:05Donc il va falloir qu'elle apprenne à s'attacher
13:07à cette fille
13:09qui, pour l'instant, lui fait beaucoup rappeler
13:11beaucoup trop rappeler
13:13son premier enfant, sa première
13:15fille perdue. Mais elle a le temps
13:17et on lui souhaite tout le bonheur du monde.
13:19Merci beaucoup Maître Batik d'être venu
13:21ce matin en plateau. On le rappelle, il peut y avoir appel.
13:23Oui, oui, il peut y avoir un appel
13:25mais il y a exécution provisoire.
13:27Ça veut donc dire qu'il va aller en détention, Pierre Palmatte, pour ces faits-là.
13:29Merci à tous les deux
13:31Maître Batik, Vincent, merci d'avoir été là
13:33ce matin.