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La journaliste Véronique Jacquier réagit à la colère des agriculteurs : «Les agriculteurs sont des gens trop bien élevés pour se faire entendre du gouvernement. Parfois il faut être un peu grossier, un peu méchant.»

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Transcription
00:00C'est évidemment un cri de détresse qui perdure, mais il y a comme un air de déjà-vu, parce que quand on entend Arnaud Rousseau qui joue la concorde, qui joue l'apaisement,
00:08ça avait été quand même l'instigateur d'un rapprochement avec Gabriel Attal, Premier ministre, à l'époque de la crise agricole d'il y a quelques mois, pour justement calmer le jeu.
00:17Et les autres syndicats, d'ailleurs, les autres syndicats qui n'étaient donc pas représentés par la FNSEA, étaient très mécontents de le voir un petit peu jouer un double jeu en coulisses.
00:27Donc je pense qu'il y a aussi une forme d'exaspération de la part des autres agriculteurs qui se disent, est-ce que finalement, il n'y a pas aussi un Arnaud Rousseau qui joue sa carte de grand céréalier,
00:37et puis tous les petits à côté qui n'arrivent pas à tirer leur épingle du jeu, qui savent d'ailleurs, pour certains, qu'il ne pèse pas très lourd.
00:44Et puis moi, je le dis et je le redis, je pense que les agriculteurs sont des gens extrêmement bien élevés, trop bien élevés pour se faire entendre du gouvernement.
00:52Parfois, vous voyez, il faut être un petit peu grossier, il faut être un petit peu méchant, il faut être un petit peu rouillé dans les brancards, et on les connaît, on connaît leur noblesse.
01:00On sait qu'ils vont râler, on sait qu'ils vont encore dépérir, mais on sait qu'on n'a pas toutes les solutions à leur offrir maintenant, donc on leur dit, attendez un petit peu, on va voir après Noël.

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