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Patrice Arditti, journaliste, à propos de Boualem Sansal disparu à son arrivée en Algérie : «Si jamais il est accusé d'atteinte à l'unité nationale, il risque véritablement la perpétuité».

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Transcription
00:00que ça arrive et c'était à craindre, d'ailleurs il y avait beaucoup de ses amis qui craignaient qu'il lui arrive quelque chose ces dernières années.
00:08– Il a été alerté, on lui a dit, il ne retourne pas sur tes terres.
00:12– Malgré tout, il pensait ne pas avoir fait quelque chose de mal et personne ne peut penser, en dehors évidemment de ce pays au niveau officiel,
00:22qu'il ait fait quelque chose de mal.
00:24Il a critiqué, seulement si en France on peut critiquer, ça suscite des débats, en Algérie manifestement on risque beaucoup plus.
00:33Alors ce qui est inhabituel par contre c'est la réaction quasi officielle de l'agence qui va railler notre pays.
00:45– Ça dit beaucoup des rapports entre la France et l'Algérie, c'est ça.
00:48– Complètement, qui raillent, qui dénoncent, qui culpabilisent et ça c'est quelque chose qui montre que finalement,
00:59M. Sassard il a un prétexte, il est simplement un prétexte, mais un prétexte qui est excessivement dangereux,
01:07parce que si jamais, rappelons qu'il est quand même français également, pas depuis longtemps mais il est français,
01:14si jamais il est accusé sur place d'atteinte à l'unité nationale et donc à l'incitation à la division du pays,
01:22eh bien il n'y a plus la peine de mort mais il risque véritablement la perpétuité.
01:27– Sous-titrage Société Radio-Canada

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