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L’ancien ministre Pierre Lellouche réagit à la potentielle rencontre entre Emmanuel Macron et le Pape: «Le Pape a voulu se rendre hommage à une île où l’Église a une longue tradition. C’est pas mal jouer, ça va obliger au président de la République de l’accueillir sur le sol français.»

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Transcription
00:00Car clairement, on voit bien que, pour un tas de raisons,
00:02et je pense que vous avez raison sur les cailloux qui se sont
00:06accumulés depuis un certain nombre d'années,
00:08les relations ne vont pas bien entre les deux hommes.
00:10Le pape a aussi sa propre opinion de ce qui se passe en France.
00:13Il n'a probablement pas voulu servir de faire-valoir
00:17lors de la grandiose cérémonie.
00:19C'est la seule chose qui lui reste à Macron.
00:22C'est organiser des cérémonies, des fiestas, des fêtes,
00:25des Jeux olympiques, des trucs de ce genre,
00:29des sommets.
00:30Il a accueilli en grande pompe le débarquement,
00:33puis les Jeux olympiques, puis les rois.
00:36Il accueille les rois.
00:37Maintenant, le pape, le pape n'a pas voulu se prêter à ça.
00:40Il a voulu rendre hommage à une île dans laquelle l'Église a une longue
00:44tradition.
00:46Et du coup, c'est pas mal joué parce que ça va obliger
00:49le président de la République à quand même aller l'accueillir
00:52sur le territoire de la République française,
00:55alors qu'il sera absent devant la cathédrale de Paris.
00:57Ce que je regrette, c'est que s'il y a un point
01:00positif dans tout le passage
01:04au pouvoir de M. Macron, ça restera
01:08la réflexion de la cathédrale, avec mon ami le général
01:11Georges Olympe, qui nous manque tous.

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