• le mois dernier
La présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, Marine Le Pen, s'est exprimée à Matignon après sa rencontre avec le Premier ministre Michel Barnier : «Il y a des lignes rouges à ne pas franchir, il y a une série d'économies à faire».

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Transcription
00:00Que nous considérions que des économies devaient être faites de manière claire sur l'immigration,
00:07sur le fonctionnement de l'État, notamment au travers d'un certain nombre d'organismes
00:12qui devraient voir baisser leurs frais de fonctionnement.
00:17Nous avons exprimé notre position des remboursements des médicaments,
00:22particulièrement quand l'aide médicale d'État, en réalité, n'est pas touchée de manière significative,
00:29c'est-à-dire qu'on ne touche quasiment pas au budget de santé des clandestins,
00:36alors que nous sommes le seul pays probablement au monde à avoir un système aussi généreux.
00:41En revanche, on dérembourse les médicaments des Français qui travaillent et qui ont cotisé.
00:49Voilà, tout cela fait partie, encore une fois, des lignes rouges.
00:52Ce sont des lignes rouges que nous avons exprimées en apportant les économies, faciellement,
01:00qui permettent non seulement d'équilibrer ces options politiques sur le plan budgétaire,
01:06mais même de rapporter au budget de l'État, comme la taxation sur les rachats d'actions,
01:11puisque vous savez que la lutte contre les rentes et la spéculation fait partie de notre projet,
01:18l'augmentation de la taxe sur les transactions financières.
01:23Il y a comme ça toute une série d'économies à faire.
01:27– Où vous êtes-il répondu ?
01:31– Monsieur le Premier ministre m'a sans doute dit de défendre son budget.
01:36Nous verrons si le propos d'aujourd'hui fait son chemin, mais rien n'est moins sûr.
01:47– Sous-titrage Société Radio-Canada

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