Marine Le Pen continue de mettre la pression sur Michel Barnier et son gouvernement en vue d'une censure. La présidente du RN à l'Assemblée a donné jusqu'à lundi au Premier ministre pour respecter ses "quatre lignes rouges".
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00:00Pas question de signer un chèque en blanc à Michel Barnier.
00:03Malgré la concession accordée par le Premier ministre sur la hausse des taxes de l'électricité,
00:07Marine Le Pen continue de mettre la pression.
00:09Elle lui laisse jusqu'à lundi prochain avant de voter la censure.
00:13Il y a encore des difficultés, il y a jusqu'à lundi.
00:16On nous annonce des annulations de hausse sans nous donner le financement.
00:19Le Sénat a financé la suppression de la hausse de l'électricité par celle du gaz,
00:23donc cela m'inquiète.
00:25Nous avons quatre lignes rouges, qui sont bien des lignes rouges.
00:28Pour être clair, Michel Barnier a d'ores et déjà cédé sur deux des quatre lignes rouges
00:32évoquées par Marine Le Pen.
00:33La hausse des taxes de l'électricité donc,
00:35mais aussi la fin des exonérations de cotisations patronales sur les bas salaires.
00:39Il en reste donc deux, une meilleure revalorisation des pensions de retraite,
00:43et ne pas acter la baisse du remboursement des médicaments,
00:45comme c'est actuellement prévu.
00:46C'est de l'humiliation.
00:48C'est de l'humiliation ?
00:48Bien sûr, il avait dit je fais un budget, vous allez souffrir, c'est nécessaire.
00:55Discours tchortchilien, on va vers la faillite,
00:58et puis il est sous la menace du RN, il cède.
01:00Au fond, il devrait leur proposer d'entrer au gouvernement pendant qu'on y est.
01:03D'ailleurs, les lignes rouges de Marine Le Pen interpellent.
01:06Depuis des mois, l'ancienne candidate du Rassemblement national à la présidentielle
01:09se veut garante d'une rigueur financière,
01:11mais elle demande à Michel Barnier des concessions
01:14qui vont coûter de l'argent à l'État.