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La journaliste à Marianne, Rachel Binhas, était l’invitée de Midi News, ce lundi 25 novembre, sur CNEWS. Elle est revenue sur sa participation à l’émission C Politique, où des chroniqueurs s’en sont pris à l’auteur Boualem Sansal, emprisonné en Algérie : «Certains intellectuels, politiques, en France, préfèrent, plutôt que de défendre Boualem Sansal, faire le procès de la France».

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Transcription
00:00Vous êtes choquée par ces propos.
00:02Est-ce que vous pouvez nous raconter comment vous avez vécu une telle émission
00:05et comment on est arrivé petit à petit à faire le procès finalement
00:09alors qu'il doit être présenté un juge de Boilems-en-Salle ?
00:12Je tiens à dire déjà qu'il n'y avait pas de piège.
00:14Je savais qui était invité, j'ai accepté l'invitation avec plaisir
00:18et je n'ai aucun regret quant à cette émission.
00:20Je considère que j'étais à ma place.
00:24Ensuite, oui, il y a des propos qui ont été tenus, qui m'ont fait réagir.
00:28La parole m'a été donnée à chaque fois que je l'ai demandé.
00:34Si vous voulez, on sent bien, c'est symptomatique d'un malaise qui touche la France
00:39et certains intellectuels, certains politiques en France
00:44préfèrent plutôt que défendre Boilems-en-Salle,
00:47et bien quelque part faire le procès de la France en utilisant Sansalle.
00:51C'est selon moi ce qui s'est exprimé.
00:54Ceci étant dit, j'ajoute que ce plateau, vous l'avez vu, était pluriel.
00:59Il y a des opinions qui peuvent choquer et qui ont été prononcées.
01:01Mais c'est aussi la force de la France.
01:03C'est la pluralité et on n'emprisonne personne
01:06et on ne condamne personne parce qu'on n'est pas d'accord.
01:09C'est aussi ce qu'aurait voulu certainement bénéficier Boilems-en-Salle,
01:15qui n'était pas là sur ce plateau pour se défendre,
01:18qui a eu des accusations extrêmement lourdes.
01:22Il me semblait d'ailleurs qu'il s'agissait là d'une question
01:25de principe qui se joue et pas d'opinion.
01:26On peut apprécier ou pas Boilems-en-Salle.
01:29Ce qui lui arrive aujourd'hui, c'est que ça concerne la France,
01:33ça concerne les principes français,
01:35et chaque citoyen doit se sentir concerné par le sort qui lui est réservé.

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