Il s’en est fallu de peu pour que la session parlementaire, en cours depuis le 16 novembre dernier, entre les épais murs du Palais des congrès de Yaoundé ne se tienne tout simplement pas. Tant l’institution, pourtant centrale dans le dispositif institutionnel du pays, s’est retrouvée – au cours des derniers mois – emportée dans un farandole de scandales en tous genres, mêlant généralement au premier chef, son Président lui-même.
Monsieur CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, Député de la localité de TOKOMBERE dans la région de l’Extrême-Nord, hôte de ces rangs depuis 1973, année de son premier mandant. Un personnage central de la vie publique, qui s’est à ce point fossilisé dans la fonction que plus personne, à ce jour, ne sait où commence la fonction et où s’arrête sa propre famille. Mélange permanent des genres porté au pinacle depuis que la presse, ses collaborateurs et collègues ont étalé au grand jour l’évidence de sa gestion plus que désinvolte des finances à lui confiées.
Les faits portés à son encontre sont ainsi d’une ampleur, d’une diversité, d’une durée et d’une gravité tels que, à l’évidence, le Président de l’Assemblée nationale considère clairement qu’il n’a plus de compte à rendre à qui que ce soit dans le pays, au sujet des actes publics qu’il engage. En premier lieu, Paul BIYA qu’il tient désormais ouvertement pour quantité négligeable, informé qu’il semble être de la diminution de la capacité de nuisance de celui qui fut jadis objet de ses célébrations. Monsieur CAVAYE pousse ainsi le sarcasme à un point tel que c’est dans un cénacle notoirement accusé et pris en flagrant délit de corruption et de détournement de deniers publics, qu’il vient, en ouverture de session parlementaire, organiser une discussion ouverte, précisément, sur ladite corruption !
Façon de dire, les convictions, c’est pour ceux qui s’en encombrent. Pour le moment, le jeu est à la liquidation totale du système, dans une effronterie sans vergogne qui accentue encore plus le sentiment de flottement qui, depuis, s’est emparé de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, sur un pays plus que jamais mystérieux
Monsieur CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, Député de la localité de TOKOMBERE dans la région de l’Extrême-Nord, hôte de ces rangs depuis 1973, année de son premier mandant. Un personnage central de la vie publique, qui s’est à ce point fossilisé dans la fonction que plus personne, à ce jour, ne sait où commence la fonction et où s’arrête sa propre famille. Mélange permanent des genres porté au pinacle depuis que la presse, ses collaborateurs et collègues ont étalé au grand jour l’évidence de sa gestion plus que désinvolte des finances à lui confiées.
Les faits portés à son encontre sont ainsi d’une ampleur, d’une diversité, d’une durée et d’une gravité tels que, à l’évidence, le Président de l’Assemblée nationale considère clairement qu’il n’a plus de compte à rendre à qui que ce soit dans le pays, au sujet des actes publics qu’il engage. En premier lieu, Paul BIYA qu’il tient désormais ouvertement pour quantité négligeable, informé qu’il semble être de la diminution de la capacité de nuisance de celui qui fut jadis objet de ses célébrations. Monsieur CAVAYE pousse ainsi le sarcasme à un point tel que c’est dans un cénacle notoirement accusé et pris en flagrant délit de corruption et de détournement de deniers publics, qu’il vient, en ouverture de session parlementaire, organiser une discussion ouverte, précisément, sur ladite corruption !
Façon de dire, les convictions, c’est pour ceux qui s’en encombrent. Pour le moment, le jeu est à la liquidation totale du système, dans une effronterie sans vergogne qui accentue encore plus le sentiment de flottement qui, depuis, s’est emparé de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale, sur un pays plus que jamais mystérieux
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00:00Il s'en est fallu de peu pour que la session parlementaire en cours depuis le 16 novembre
00:14dernier entre les épais murs du Palais des Congrès de Yaoundé ne se tienne tout simplement
00:19pas.
00:20Tant l'institution pourtant centrale dans le dispositif institutionnel du pays s'est
00:24retrouvée, au cours des derniers mois, emportée dans une farandole de scandales en tout genre,
00:29mélangent généralement au premier chef, son président lui-même.
00:32M.
00:33Kavaïégué Djibril, député de la localité de Tocomberé dans la région de l'Extrême-Nord,
00:38hôte de Sihéran depuis 1973, année de son premier mandat.
00:41Un personnage central de la vie publique qui s'est à ce point fossilisé dans la fonction
00:46que plus personne à ce jour ne sait où commence la fonction et où s'arrête sa propre famille.
00:51Mélange permanent des genres porté au pinacle depuis que la presse, ses collaborateurs et
00:56collègues ont étalé au grand jour l'évidence de sa gestion plus que désinvolte, des finances
01:01à lui confier.
01:02Lutter contre la corruption au Cameroun, pour ma part, devrait d'abord commencer par l'institution
01:13dans laquelle nous nous trouvons, l'Assemblée nationale du Cameroun, troisième institution
01:21de notre pays devrait être le berceau de la transparence, de la légalité, d'égalité
01:33et surtout d'équité.
01:35Malheureusement, nous n'en sommes pas là.
01:41Les faits portés à son encontre sont ainsi d'une ampleur, d'une diversité, d'une durée
01:46et d'une gravité telles que, à l'évidence, le président de l'Assemblée nationale considère
01:50clairement qu'il n'a plus de comptes à rendre à qui que ce soit dans le pays au
01:54sujet des actes publics qu'il engage.
01:56En premier lieu, Paul Billac, il tient désormais ouvertement pour quantité négligeable, a
02:01informé qu'il semble être de la diminution de la capacité de nuisance de celui qui fut
02:05jadis objet de ces célébrations.
02:07M.
02:08Cavaille pousse ainsi le sarcasme à un point tel que c'est dans un sénacle notoirement
02:12accusé et pris en flagrant délit de corruption et de détournement de données publiques qu'il
02:16vient, en ouverture de session parlementaire, organiser une discussion ouverte précisément
02:21sur la dite corruption.
02:22Pourquoi une loi anti-corruption ? L'APUNAK, organisme indépendant chargé de contribuer
02:34à la lutte contre la corruption, n'a ni personnalité juridique ni autonomie financière.
02:41Une loi anti-corruption permettrait à la fois de faire de l'institution une émanation
02:49d'une loi avec une personnalité juridique, une autonomie financière et des agents juissants
02:58d'un statut officier de police judiciaire à compétence spéciale.
03:04Façon de dire, les convictions c'est pour ceux qui s'en encombrent.
03:08Pour le moment, le jeu est à la liquidation totale du système, dans une effronterie sans
03:13vergogne qui accentue encore plus le sentiment de flottement qui depuis s'est emparé de
03:18l'opinion publique, tant nationale qu'internationale, sur un pays plus que jamais mystérieux.