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Au menu du onzième numéro de Territoire Eco Var, l'émission audiovisuelle de Var Matin consacrée à l'économie du territoire, l’orientation, en direct de la Nuit de l'orientation organisée le 21 novembre au Palais Neptune à Toulon par la Chambre de commerce et d'industrie du Var. Marie-Cécile Bérenger et Amandine Roussel reçoivent dans le Café de l’éco la directrice des hôtels du Castellet, le responsable RH auprès du directeur technique de l'AIA de Cuers-Pierrefeu, le président de la Chambre des notaires et Raphaël, un jeune apprenti, pour parler recrutement et formation.
Zoom sur les missions de la CCI qui ouvre les portes de sa nouvelle salle de viosioconférence à Toulon et enfin le post dédié à l'association de femmes ingénieures, Elles bougent.

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00:00Bonjour et bienvenue pour ce nouveau numéro de Territoire ÉcoVar, l'émission économique de Varmatin.
00:16Alors on est aujourd'hui au Palais Neptune, à la nuit de l'Orientation.
00:21C'est un salon qui est organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var.
00:26Et d'ailleurs nous recevrons en deuxième partie d'émission son Président, Basile Ghertis, qui nous dira tout sur cet événement.
00:33Et dans le café de l'éco, bien entendu, aujourd'hui on parlera recrutement, orientation, tension dans différents corps de métiers,
00:41avec nos quatre invités, Céline Rissot qui dirige les deux hôtels du Castelet,
00:48Raphaël à ses côtés qui est un jeune apprenti dans les métiers du bâtiment,
00:52Jean-Vincent Vérignon qui préside la Chambre des notaires du Var, notaire donc,
00:57et Jean-Luc Battista qui est en charge des ressources humaines auprès du sous-directeur technique de l'atelier industriel de l'aéronautique de QR Spierrefeu.
01:07Et enfin le poste sera dédié à l'association Elle Bouge.
01:12Et tout de suite, le café de l'éco.
01:14Alors quand on parle orientation, il est primordial de s'intéresser aux débouchés.
01:24Certains métiers embauchent plus que d'autres.
01:26C'est ce que vont nous expliquer nos invités.
01:28Alors la première question, elle est pour vous, Céline Rissot.
01:31On sait que le domaine de l'hôtellerie, restauration est en constante recherche de main d'oeuvre.
01:37Vous, aux hôtels du Castelet, quel type de profil vous recherchez ?
01:41Absolument, Amandine, on recherche des profils avec de l'expérience avant tout, du recul.
01:46On est un établissement 5 étoiles relais château.
01:49On a un autre établissement de 117 chambres qui est un établissement indépendant.
01:55Mais avant tout, on recherche des profils qui ont de l'expérience pour répondre aux attentes de la clientèle, d'une part,
02:01et les exigences qu'on peut avoir sur le terrain opérationnel.
02:05Ce sont des perles rares à trouver ou il faut s'y prendre tôt ?
02:09Il faut s'y prendre tôt, mais aujourd'hui, surtout l'hôtel Espa-du-Castelet est un établissement 5 étoiles relais château
02:15qui détient 3 clés au niveau de l'établissement, décernées par le guide Michelin.
02:193 étoiles sur la partie gastronomique au restaurant La Table du Castelet, restaurant étoilé.
02:25Et puis également des distinctions comme un trophée au niveau de la réputation avec le CRT PACA en tant que meilleur hôtel de la région.
02:34Donc, il nous faut forcément trouver les perles rares et on s'y prend tôt pour ça.
02:39Jean-Luc Batista, vous, à la tête des ressources humaines à l'AIA, on va dire l'AIA pour faire plus court,
02:49ceux qui connaissent reconnaîtront, vous recrutez massivement depuis plusieurs années,
02:58au point chaque année d'avoir une journée dédiée au recrutement.
03:01Ça sera encore le cas cette année, au printemps, vous avez une journée de recrutement ?
03:06Alors, depuis ces dernières années, effectivement, nous recrutons massivement.
03:10Plus de 10% de l'effectif est renouvelé chaque année par un plan de recrutement vraiment conséquent.
03:15Pour l'année 2025, nous avons un besoin de recrutement et un axe de recrutement de 100 personnes sur un effectif de 1100 personnes sur Cuir-Sperfeu,
03:24donc sur le site même, donc ça représente à peu près pour 40% de l'effectif sur de l'opérateur spécialisé,
03:3340% du technicien et 20% d'ingénieur, donc c'est vraiment une répartition très établie de besoins en compétences par rapport à nos activités.
03:42Un renouvellement, donc vous disiez de 10%, mais qui correspond à la pyramide des âges,
03:48qui correspond au fait qu'il y a des personnes qui changent d'entreprise, de métier ?
03:54Je dirais sur trois axes, la pyramide des âges, le mouvement des personnels,
03:59et puis surtout la charge d'activité qui est en croissance aussi avec de nouvelles chaînes de production comme le NH90,
04:07l'hélicoptère sur des forces armées, armées de terre et marines nationales,
04:14avec une montée en puissance d'une chaîne d'entretien de troisième niveau et donc des besoins de compétences importants,
04:20comme je viens de le préciser, en opérateur spécialisé, bac pro aéro, mécanique, électricité et structure.
04:26Il faut préciser donc que l'AIA s'occupe de la maintenance d'appareils militaires, pas seulement d'ailleurs, je crois.
04:35Vous faites aussi un peu de civil, il me semble.
04:37Oui, essentiellement. Appareils militaires, nous sommes une institution du ministère des Armées,
04:42donc au service des forces, en charge de la maintenance aéronautique pour les trois armées,
04:49l'armée de terre, la marine nationale et l'armée de l'air. Donc on est sur les trois volets.
04:55Sur Qers, c'est essentiellement la marine nationale et aussi l'armée de terre avec la nature, comme je viens de le préciser.
05:01Donc avec vraiment de la maintenance de troisième niveau, de la forte spécialisation,
05:05soit au niveau spécialisé dans les bacs pro aéro, bacs technicien et ingénieur.
05:10Alors du côté des notaires, Jean-Vincent Vérignon, on connaît une petite crise en ce moment.
05:15Quand pensez vous que les recrutements vont recommencer et ce sera sur quel type de poste?
05:22Merci, Amandine. Effectivement, la perspective, les perspectives en ce moment peuvent sembler relativement compliquées,
05:28mais il faut avoir une vision, je veux dire, à moyen et à long terme.
05:31En réalité, on a une profession qui s'est toujours adaptée à toutes les situations et donc s'orienter vers le notariat et les métiers du notariat,
05:39c'est toujours faire un bon choix. En réalité, pourquoi il y a, on va dire, un contexte qui s'y prête?
05:46On a des lois changeantes, on a une activité économique qui est bouleversée, une économie qui est bouleversée.
05:52On a des situations familiales restructurées et des relations sociales très différentes de ce qu'on a pu connaître il y a 10 ans ou il y a 20 ans.
06:01Et au milieu de tous ces bouleversements, on a toujours un référent qui est là et sur lesquels on a de plus en plus besoin.
06:07C'est le notaire. C'est un référent de paix, de confiance et donc s'orienter vers le notariat et les métiers du notariat.
06:14C'est faire le choix de s'inscrire dans cette évolution et ce besoin permanent et même encore plus présent aujourd'hui d'une relation de confiance avec une clientèle.
06:24Et ces métiers du notariat, ils sont variés. Du coup, on peut faire une carrière, évoluer dans la carrière.
06:31Absolument, parce qu'on connaît effectivement le notaire. C'est celui qu'on a à l'esprit, celui qui reçoit, celui qui conseille, qui recueille des signatures.
06:40Il anime en réalité une équipe tel un doctor house du notariat, du droit. Il anime une équipe de collaborateurs.
06:47Et cette équipe, c'est à la fois des standardistes, réceptionnistes. Ce sont des assistants juridiques.
06:52Ce sont des clairs rédacteurs spécialisés dans certains domaines particuliers. Ce sont également des comptables, des formalistes.
07:00En réalité, on a tous les profils de métier et on est même en train d'intégrer de nouveaux profils ces derniers mois,
07:06avec désormais de véritables clairs chargés de faire de la négociation immobilière parce que notre clientèle, là encore,
07:13nous a demandé toujours en quête d'une recherche de confiance et d'un rapport de confiance.
07:18On nous demande de plus en plus d'autres domaines d'activité, d'autres missions.
07:22Et de plus en plus de notaires s'orientent vers la négociation immobilière et sont donc en recherche de tels profils.
07:27Il y a de l'adaptation aussi à avoir, notamment avec la dématérialisation des actes.
07:34C'est très juste. Absolument. Donc, on a à la fois le notaire et les collaborateurs qui travaillent au sein de l'office.
07:40Mais la profession est également très axée sur le développement de l'intelligence artificielle, de nouveaux outils informatiques.
07:46Et donc, on a des structures qui sont intégrées dans la profession hors office et en quête permanente de collaborateurs,
07:54d'assistants informatiques spécialisés dans des domaines extrêmement pointus.
07:59Raphaël vous observe. Tu es en train de te dire que tu aurais dû faire notariat ou tu restes sur l'apprentissage dans la rénovation?
08:08Non, je reste sur mon apprentissage en maçonnerie, mais c'est intéressant.
08:12Alors, comment tu as choisi ce métier là?
08:15Avant l'émission, quand on t'a rencontré, tu expliquais que ça n'avait pas été ton premier choix.
08:21Est ce que ça a été difficile de t'orienter, de trouver ton métier,
08:25de trouver la formation qui t'a amené aussi sur la voie de ce métier?
08:30Ça a été très compliqué parce que mon ancien métier, c'était vraiment ce qui me passionnait.
08:35Et le fait que j'ai dû arrêter de le faire, ça a tout chamboulé.
08:40Pour des raisons de santé, je crois.
08:44Et du coup, je suis reparti à ProMan, une agence d'intérim pour découvrir de nouveaux métiers divers et variés,
08:53pour savoir celui qui m'intéresserait le plus, pour pouvoir envisager de me lancer dans des études dedans.
09:00Mais ça n'a pas trop fonctionné. Du coup, je suis parti plutôt vers la mission locale
09:05où on a fait un récapitulatif de toutes mes compétences, de mon expérience et de ce que j'aimerais faire et ce que j'envisage de faire.
09:14Suite à ça, elle a pensé à la maçonnerie et elle a réussi, ma conseillère, à me trouver un stage dans la maçonnerie
09:21qui a duré deux semaines. C'était dans une petite entreprise où on construisait spécialement des piscines.
09:27Et j'ai directement adoré le métier.
09:30Donc c'est le stage qui t'a conforté dans ce choix. Et ensuite, l'apprentissage s'est venu assez logiquement.
09:39Donc aujourd'hui, tu fais de la rénovation. Là, demain, tu es en entreprise ou en école ?
09:44Demain, je repars en entreprise.
09:45D'accord, c'est ce que tu préfères. L'équilibre dans l'alternance entre le fait d'avoir des cours et le fait d'être en entreprise,
09:56il correspond à ce que tu souhaitais dans la façon d'apprendre un métier ?
10:03Oui, parce que les deux sont très complémentaires. A la fois, on a l'école qui nous apprend toute la partie théorique
10:10et aussi avec la pratique qui nous fait découvrir des choses que l'on ne fait pas forcément en fonction de l'entreprise où l'on est.
10:17Par exemple, on apprend beaucoup de choses dans la construction neuve, la préparation de terrain,
10:24ce que je ne vois pas en étant dans une entreprise de rénovation où tout est déjà brut.
10:32L'apprentissage, ça le vend en poule dans beaucoup de filières. Est-ce que c'est le cas aussi dans vos métiers Jean-Luc Batista peut-être ?
10:42Depuis plusieurs années et de nombreuses années, nous avons des apprentis sur le site, sur les trois niveaux de formation.
10:48Le niveau Bac, donc Bac Pro, comme je l'ai précisé précédemment, Bac plus 2 et Bac plus 5 au niveau ingénieur.
10:54Donc aujourd'hui, actuellement, nous avons 50 apprentis sur le site, sur ces trois catégories,
10:58avec un suivi et un espoir de fidéliser ces personnels, parce que ce sont des personnels salariés qui font partie de nos effectifs
11:05et qui, demain, nous l'espérons, rejoignent les effectifs en sortie de leur cycle d'apprentissage et en étant diplômés.
11:12Donc il y a vraiment une démarche de formation et de fidélisation et de recrutement dans ces trois axes d'apprentissage.
11:19C'est possible aussi dans l'hôtellerie 3 et 5 étoiles où ce n'est pas compatible avec ce que vous disiez tout à l'heure,
11:26d'avoir des profils un peu confirmés ?
11:29Non, au contraire. Nous, on est vraiment en recherche d'apprentissage. Pour quelles raisons ?
11:33Parce que l'hôtellerie-restauration, c'est avant tout un métier où l'aspect pratique prime sur l'aspect théorique.
11:39Donc c'est le savoir-faire qui est mis en application directement.
11:43Et là-dessus, le fait d'avoir ces distinctions, mais aussi sur l'établissement 3 étoiles, parce qu'on est au cœur de cette destination,
11:50le circuit Paul Ricard, surtout implanté dans la région, il fait rêver beaucoup de jeunes.
11:56Et donc, on se sert aussi de cette image, de cet aspect au sein de notre marque employeur.
12:01Mais ça donne l'opportunité à ces jeunes qui démarrent dans le métier d'apprendre aux côtés de professionnels de grandes expériences,
12:09de se faire un début d'apprentissage avec une référence dans le milieu pour pouvoir ensuite, bien entendu, rester chez nous.
12:17Parce que l'intérêt des apprentis, c'est de pouvoir les garder, de les convertir pour qu'on puisse fidéliser un maximum et recruter le moins possible.
12:25Mais sinon, pour leur permettre après de partir ailleurs et au sein de Relais Château, qui est notre affiliation sur l'hôtel 5 étoiles,
12:32nous avons tout un programme de placement au travers des 580 maisons dans le monde.
12:37Est-ce qu'il y a des écoles privilégiées avec lesquelles vous travaillez davantage, des formations qui sont, avec qui il y a vraiment une passerelle ?
12:48Oui, des écoles professionnelles, mais notamment des écoles aussi au niveau local.
12:52On travaille beaucoup avec le lycée Anne-Sophie Pic de Toulon, par exemple. Après, il y a des établissements connus, Vattel.
12:59Tout dépend après de la spécificité également. On peut travailler avec Ferrandi, avec d'autres maisons très connues.
13:06Vous disiez également, au-delà de l'attractivité du circuit, que le fait d'avoir eu trois étoiles pour le restaurant de l'hôtel 5 étoiles,
13:17pour le chef de ce restaurant, en plus d'une année sur l'autre, c'est quelque chose d'exceptionnel, ça a renforcé l'attractivité des deux hôtels ?
13:27Oui, absolument. Fabien Ferré, le seul chef qui n'avait pas d'étoiles au préalable à 35 ans à avoir eu trois étoiles d'un coup,
13:35ça ne s'est jamais fait dans l'histoire de la gastronomie. Ça a effectivement déclenché une grosse vague d'intérêt pour nos clients,
13:44mais aussi pour les collaborateurs. La saison étant déjà lancée en 2024, nous capitalisons du coup sur 2025 en travaillant un maximum.
13:53On a fait des journées portes ouvertes pour permettre aux collaborateurs éventuels de venir visiter sur place et de pouvoir se projeter au sein de l'établissement.
14:03On travaille vraiment à tous les niveaux, mais ça fonctionne.
14:06Pour attirer des nouveaux employés, vous l'avez dit, il faut séduire. Ce genre d'événement, un salon de l'orientation comme ça ou d'autres salons étudiants d'ailleurs,
14:17il faut être présent pour attirer, par exemple, dans le métier du notariat ?
14:21Oui, parce que dans le métier du notariat, trop de métiers sont méconnus et souvent, on s'imagine que le métier ne sera pas accessible.
14:27En réalité, c'est déjà un état d'esprit qu'il faut avoir, un état d'esprit volontaire, souple, capable de s'adapter à des situations et être prêt à développer une méthodologie,
14:40une rigueur et avec une intégrité absolue. Ce sont les marqueurs qui, pour nous, sont indispensables pour intégrer la profession, quel que soit l'échelon.
14:48Il n'est pas rare qu'on ait des stagiaires qui viennent, parfois pendant des stages de collège, ils viennent pendant une semaine et puis ils s'orientent vers du notariat,
14:58pas encore du notariat, pardon, ils font la fac de droit et puis ils nous disent « je peux travailler l'été chez vous ? ». Bien sûr, avec grand plaisir.
15:05Et on voit du coup des profils qui gravissent comme ça tous les échelons et qui, de petites tâches, arrivent à intégrer de plus en plus de fonctions, d'attributions,
15:16développent une appétence pour la profession et ça leur donne envie d'aller encore plus loin. Alors on a ces profils-là et on a parfois d'autres profils qui ne sont pas du tout orientés vers le droit
15:27et qui se disent « j'aimerais changer d'air, je travaillais pour un syndic, je travaillais pour une banque, j'ai des qualifications, j'ai des qualités,
15:36est-ce que ces qualités, je peux les mettre au service d'une autre cause ? ». Et donc là, on est extrêmement désireux justement sur ces autres profils parce que pour nous,
15:43ça nous oxygène et on aime bien voir des personnes qui viennent d'autres domaines avec d'autres compétences. C'est rafraîchissant, ça nous permet de sortir un peu de notre microcosme
15:54et on va dire être reflété davantage notre clientèle et suivre au plus près les attentes de notre profession. Donc on est effectivement à l'occasion d'événements comme celui-ci très désireux d'intégrer de nouveaux profils.
16:05— Pour des jeunes qui, comme on parlait tout à l'heure, donc du creux de la vague que traversent les métiers liés aux transactions immobilières essentiellement, dont le vôtre,
16:18mais est-ce que je suis un jeune aujourd'hui, je me suis engagée dans une filière, dans des études de droit pour aller vers le notariat, est-ce que je dois changer de cap
16:28ou est-ce que je peux me dire que dans tous les cas, si c'est pas dans une étude notariale, je peux peut-être trouver de toute façon un boulot en lien avec ces études ?
16:38— Il y a des débouchés extraordinaires parce qu'effectivement, c'est pas du tout un périmètre fermé. C'est-à-dire qu'on peut voir également des profils qui ont travaillé quelques mois,
16:47quelques années dans un office et qui, pour des raisons personnelles, des changements également géographiques, vont aller dans un autre domaine d'activité.
16:55Et donc on a l'assurance, on a la promotion immobilière, on a aussi les banques dans l'autre sens. Pourquoi ? Parce que finalement, les qualités qui vont être développées
17:03en intégrant un office, ces qualités sont extrêmement recherchées après par d'autres professionnels. Voilà. Donc c'est... Voilà. S'orienter vers le notariat, non, non,
17:12c'est jamais un mauvais choix. Et c'est toujours porteur. Ça ouvre d'autres portes, absolument. — J'avais aussi envie de poser la question à Raphaël.
17:20Et peut-être vous y répondrez aussi. Quand on va faire un entretien avec un recruteur, toi, qu'est-ce qui te fait peur ou pas, d'ailleurs ?
17:32Qu'est-ce que tu te dis avant l'entretien ? « Je dois pas faire ci. Je dois adopter telle attitude peut-être pour être retenu ».
17:41Est-ce que c'est quelque chose auquel tu te prépares ? — Avant l'entretien ? Toujours. Il faut toujours se préparer, justement, au déroulement de la conversation,
17:49comment ça va se dérouler, quelles questions il pourrait me poser, quelles questions j'aimerais lui poser et de quelle façon je pourrais la poser.
17:58Après, ce qui est très important aussi, c'est la tenue, la posture. Et en même temps, s'habituer à parler naturellement, ne pas être crispé.
18:11— Et bonne réponse pour les recruteurs que vous êtes ? — Oui. Alors très bonne réponse. Et c'est certain que l'attitude, effectivement,
18:18va jouer beaucoup dans un premier contact. Après, quelque chose qui n'a peut-être pas été évoqué mais qui, pour moi, est essentiel, il faut être sincère.
18:28Il faut transpirer la sincérité. Il faut pas essayer de masquer en réalité ses réactions, son comportement. Et une sincérité, lors d'un entretien, ça se ressent.
18:39Un employeur, il le ressent. Et on peut bafouiller, on peut être maladroit, maladroit dans ses mots, maladroit dans ses actions, quelqu'un qui transpire la sincérité.
18:49Et on sent un volontarisme et une volonté d'intégrer et d'apprendre, ce souhait d'apprendre. Ne pas être fermé dans une posture et ce souhait d'évoluer,
19:00c'est quelque chose qui, pour moi, est décisif dans un entretien. Et ça pardonne après toutes les questions de posture et tout le reste de loin.
19:09Je voudrais juste compléter parce que je vois complètement les propos précédents. Une personne, déjà sa posture, sa curiosité, l'intérêt porté par l'activité dans les entretiens.
19:21On apprécie que la personne s'ait préalablement renseignée sur l'activité, sur le secteur d'activité. C'est très, très important.
19:27On a quand même 3 étapes, volonté de servir, la passion et puis la compétence. Donc il y a quand même ces 2 étapes préalables qu'on regarde avec vraiment un intérêt particulier.
19:39Qui sont essentielles. Je rejoindrai vraiment les propos de mon voisin sur l'intérêt de l'événement aujourd'hui et de travailler sa notoriété et faire connaître des métiers.
19:49Beaucoup de nos plus jeunes ou des personnels en réorientation se mettent parfois trop de barrières et se freinent déjà, ne serait-ce que pour postuler.
20:00Il ne faut pas hésiter avec quand on estime que les compétences peuvent coller, de transmettre sa demande et sa candidature parce que beaucoup de métiers ont des corrélations.
20:10Nous recrutons des personnels qui ne viennent pas que de l'aéronautique. Alors certes, ils ne travaillent pas directement sur avion, mais ils peuvent travailler sur des fonctions de soutien.
20:17Et puis se former tout au long de la vie pour pouvoir acquérir cette compétence aéronautique par la suite dans des processus de qualification.
20:25Donc, on a des recrutements, disons, bien élargis avec une véritable envie de transmettre et d'apprendre dans le cadre de nos métiers.
20:34Céline Risseau, vous partagez aussi la préparation, ce que j'ai bien aimé aussi avec Raphaël.
20:39La préparation, c'est indispensable pour nous.
20:41On est sur des travaux métier d'hygiène, métier de contact direct avec le client, que ce soit pour le 3 étoiles ou pour le 5 étoiles.
20:50La clientèle a des exigences et il faut qu'à ce niveau là, le candidat qui se présente soit bien conscient de l'environnement de travail dans lequel il va évoluer.
21:01Et si au premier abord, l'aspect, la communication non verbale, la présentation n'est pas avec les standards, je dirais critères minimum de base.
21:12Ce sera rédhibitoire au premier abord parce qu'on peut toujours changer le savoir-faire et faire apprendre, mais le savoir-être, c'est plus difficile.
21:22Donc, on va forcément être sensible à ces premiers aspects-là.
21:26Merci à tous les quatre d'être venus partager votre expérience.
21:30Tout de suite, on passe à l'entreprise du mois.
21:32Et l'entreprise du mois, ce n'est pas tout à fait une entreprise, quoique, c'est la chambre de commerce et d'industrie du Var.
21:38Alors, à défaut d'être une entreprise, la chambre de commerce et d'industrie est au service du développement des entreprises du territoire, comme on le découvre tout de suite en image.
22:03Cette salle, c'est la salle de notre gouvernance.
22:06C'est là que se réunit notre bureau, en gros, une fois par mois.
22:10Et toutes les décisions importantes avant de passer en ingé, elles sont votées ici.
22:17Et il y a des discussions et des sujets qui sont abordés.
22:20Et elles servent, bien sûr, également à d'autres réunions.
22:23Et la particularité de cette salle, c'est qu'elle a des moyens audio et visio importants, modernes, qui permettent justement d'avoir de la territorialité.
22:33Parce que nous avons des élus qui se trouvent jusqu'à deux heures de route, parfois plus avec les bouchons ou en hiver.
22:39Et donc, les obliger à faire quatre heures de route par jour, c'est pas...
22:43On veut avoir des élus qui soient sur le terrain.
22:46Et du coup, ça permet de les avoir en visio.
22:49Et c'est comme s'ils y étaient.
22:50Les élus ont écouté un petit peu ce qu'ils se disaient.
22:53Et ce qu'on disait de nous, c'est qu'on était trop centralisé, comme beaucoup d'entités en France, donc.
23:00Et qu'il fallait être plus sur le terrain, au chevet des collectivités et des entreprises.
23:05Ce qui veut dire qu'il faut qu'on aille les voir.
23:07Et donc, on a réouvert des agences.
23:09On a remis des moyens humains sur les agences, mais aussi on a acheté des voitures.
23:15Donc, on se déplace.
23:17Et parallèlement à ça, il faut qu'on anime aussi ce réseau, qu'on vienne au soutien des entreprises, qu'on les informe.
23:23Et pour cela, on a donc créé deux clubs VAR Premium d'un côté, dont l'objet, véritablement, c'est la CCI de demain.
23:31Et puis, VAR Access, comme son nom l'indique, c'est un club qui est ouvert à tous.
23:35On a près de 400 membres aujourd'hui et qui se veut fédérateur.
23:38Et en gros, on a donc jusqu'à huit manifestations par mois autour des différents territoires.
23:45Le but vraiment là, c'est de répartir les moyens en fonction de la densité des entreprises.
23:52Donc, on n'est pas que sur la métropole.
23:54On va dans l'est VAR, on va dans le haut VAR, etc.
23:57On va là où sont les entreprises et chaque entreprise doit avoir un club proche de lui et de manière régulière avec des animations pour que chaque entreprise,
24:05finalement, et chaque salarié aussi, d'ailleurs, puisse avoir plus ou moins la même vision et les mêmes moyens, les mêmes informations.
24:15Peu importe où il se trouve dans le VAR.
24:18Pour l'année 2025, le dossier phare, c'est certainement l'attractivité territoriale.
24:23Et pour nous, en 2025, elle sera déclinée sur forcément des questions d'infrastructures, donc les ports de commerce de la RAB de Toulon.
24:33Bien sûr, bien évidemment, mais aussi l'accès au plateau de cygne et les contournements, notamment du Boccet, mais aussi de Cuges.
24:42Voilà les sujets phares parmi beaucoup de sujets.
24:47Basile Gertiz, bonjour.
24:48Alors, pourquoi la CCI, dont l'ADN et l'accompagnement des entreprises, organise un événement comme cette nuit de l'orientation qui a lieu à Saint-Raphaël et à Toulon également?
25:00Alors, les CCI sont dans leur rôle puisque nous cherchons à aider les entreprises pour le développement économique.
25:08Et comme tout le monde le sait, le recrutement demeure un sujet primordial parce que c'est aussi la réussite de demain qui passe par la formation de nos jeunes,
25:17voire des gens qui sont en reconversion.
25:19Et c'est aujourd'hui, donc ce soir, l'occasion pour nos jeunes de découvrir des métiers, mais pas d'une manière théorique,
25:27mais concrètement au travers de professionnels qui expliquent ce qu'ils font tous les jours.
25:33Comment expliquez-vous que les tensions de recrutement demeurent aujourd'hui dans notre département, notamment malgré de nombreuses formations proposées,
25:43malgré les efforts déployés par France Travail, par les entreprises elles-mêmes?
25:47Les difficultés qu'il y a sur le marché du travail sont liées à une inéquation entre, d'un côté, les formations que les jeunes passent
25:58et la demande des entreprises, voire des collectivités, des pouvoirs publics qui recrutent.
26:05Et donc, les jobs qui sont proposés ne correspondent pas forcément à la formation des jeunes.
26:12Et quels sont, du coup, les principaux métiers qui recrutent dans le VAR, si on peut avoir quelques pistes?
26:18Écoutez, la première chose, le VAR est quand même un département qui vieillit.
26:22Donc, au-delà des métiers, il y a la question du vieillissement de la population qui fait que naturellement, il faut se renouveler.
26:30Les gens partent à la retraite et donc des jeunes doivent prendre leur place dans toutes les professions.
26:34Ensuite, il y a des segments de marché où, en effet, il y a des jobs, il y a de la croissance.
26:40On peut penser aux services informatiques, on peut penser à la défense.
26:44Globalement, on peut penser à l'industrie. On peut penser aux commerces qui s'en tirent pas mal non plus.
26:50Donc, il y a la silver economy, c'est-à-dire tout ce qui est autour des personnes plus âgées, que ce soit des EHPAD,
26:57que ce soit des services à la personne. Donc, tous ces secteurs recrutent.
27:01Et il y a bien sûr le tourisme, tout ce qui est hôtellerie, restauration.
27:04– Vous évoquiez, avant cette émission, vous évoquiez la question du logement,
27:10des difficultés de certaines entreprises à loger leurs salariés, c'est-à-dire qu'elles trouvent des candidats,
27:15mais que malheureusement, ils n'arrivent pas à se loger, ils repartent.
27:20– Le Var est un petit peu victime de son succès. Et aujourd'hui, le foncier est cher.
27:25Il n'y a pas assez de logements. On a capé le nombre de logements.
27:29Le bâtiment n'arrive plus à construire ses logements et la population augmente.
27:34Donc, il y a une pénurie de logements qui fait que les prix augmentent.
27:40Et donc, les salariés des entreprises n'arrivent pas à se loger.
27:44Et c'est encore pire, bien évidemment, quand on vient de loin,
27:46quand on débauche des gens qui viennent d'autres régions, c'est encore plus compliqué.
27:51Et c'est bien sûr particulièrement difficile pour des jeunes qui sont primo-accédants.
27:58– Quel peut être le rôle de la CCI, justement, sur cette thématique-là, sur ce sujet,
28:03d'être un interlocuteur privilégié, par exemple, avec les collectivités,
28:06pour encourager la création de logements ?
28:09– Le rôle de la CCI, justement, c'est de dialoguer avec les pouvoirs publics, les préfectures,
28:15faire en sorte que les logements se construisent, que les permis soient octroyés,
28:20que les entreprises fassent clairement état de leurs demandes
28:23et qu'on arrive donc à trouver ces logements,
28:27qu'on arrive à trouver ces travailleurs qui viennent dans le Var
28:31ou qui sont déjà dans le Var.
28:33Et notre première mission, et c'est ce qu'on fait ce soir,
28:36c'est que les jeunes qui se forment aient des formations qui débouchent sur des emplois.
28:41– Alors justement, il y a combien...
28:43– Je pense qu'on doit également avoir une approche nouvelle
28:47sur notamment tout ce qui est métier manuel,
28:49qui sont des métiers qui ont été un petit peu des voies de garage en France,
28:54et ce qui a conduit à une situation où les gens font ça par défaut.
28:58Alors qu'en vérité, il faut que les jeunes fassent un métier par vocation.
29:03Et ce soir, c'est l'occasion pour tout le monde de voir,
29:06c'est quoi ma vocation demain, qu'est-ce que j'ai envie de faire ?
29:09Je veux être maçon, je veux être plombier, je veux être soudeur,
29:12je veux être électricien, je veux être pompier, je veux être gendarme.
29:16Il y a plein de métiers et certains métiers manuels payent très très bien.
29:21– Il y a combien de professionnels présents ce soir à Toulon ?
29:24– Des centaines.
29:27À peu près toutes les grandes branches professionnelles sont présentes ici ce soir.
29:32Avec un concept qui reste ludique,
29:34puisque bon, il y a des immersions en réalité virtuelle,
29:37il y a des coachs, il y a des auto-évaluations très ludiques,
29:42des tests de personnalité.
29:45Donc voilà, c'est intéressant et c'est une approche différente,
29:48mais peut-être plus proche de la réalité et du marché du travail.
29:52– Merci Basile Jarty, c'est tout de suite Le Poste.
29:54– Le Poste est assuré pour cette émission par Audrey Hirschfield-Jeanton.
30:04Vous êtes la déléguée régionale de l'association Elle Bouge.
30:07Merci d'avoir accepté l'invitation.
30:09Alors la première question, toute simple, Elle Bouge, c'est quoi ?
30:12– Elle Bouge est une association qui a été créée il y a une quinzaine d'années
30:16par Marie-Sophie Pavlac lorsqu'elle travaillait dans le monde de l'automobile
30:21sur un constat tout simple, où sont les femmes ?
30:24Autour d'elle, sur les chaînes de production, dans l'ingénierie,
30:27dans l'informatique, très peu de femmes.
30:30Et donc elle s'est dit, il faut qu'on aille témoigner envers les jeunes filles
30:34pour les attirer vers ces métiers.
30:36– Chaque année, même plusieurs fois dans l'année,
30:38soit à travers des visites d'entreprise, soit en allant vous-même
30:41au-devant des collégiennes, lycéennes, et vous lancer un appel,
30:44là je crois, pour le mois de décembre, pour que des femmes ingénieures
30:48ou techniciennes vous rejoignent, afin d'aller dans les établissements,
30:51ça se passera quand ?
30:53– Oui, c'est ça, c'est la semaine du 5 décembre.
30:55En fait, c'est dans le cadre des Elle Bouge de l'Orientation.
30:59Pour sensibiliser les jeunes filles et leur faire connaître nos métiers,
31:02chez Elle Bouge, on a plus de 10 000 marraines et relais.
31:05Les relais, ce sont des hommes, parce que c'est une association mixte.
31:08On ouvre les portes des entreprises et on va aussi témoigner
31:11dans les établissements scolaires.
31:12Donc une fois par an, il y a la semaine de l'Orientation,
31:14il y a plus de 500 collèges et lycées inscrits.
31:17Et dans la région, avec les académies Aix-Marseille et Nice,
31:22on a à peu près une cinquantaine d'établissements scolaires.
31:25Voilà, donc pour s'inscrire, il faut aller sur le site internet
31:28Elle Bouge-Orientation, et là on a la liste des établissements scolaires.
31:33Il y a encore des collèges qui cherchent des intervenantes,
31:37donc soit ingénieures, soit techniciennes, soit des étudiantes,
31:40soit des hommes ingénieurs, des hommes techniciens.
31:43Donc sur Toulon, il nous reste des places à la Marquisanne,
31:47à Maurice Ravel, aussi au collège de Carcérane,
31:50un petit peu plus haut à Bess-sur-Ysole.
31:52Voilà, au lycée Ayer aussi.
31:55Enfin voilà, il y a tout plein de lycées, de collèges dans le 13,
31:59dans le 83, dans le 06.
32:01Il y a l'Embarras-Duchoy, parce qu'il reste un petit peu des places partout.
32:04Et c'est vraiment une expérience très sympa, en fait,
32:07d'aller voir ces élèves parce qu'on témoigne de notre parcours
32:11et aussi de notre métier.
32:12On fait une sorte de 360 finalement, et on se rappelle pourquoi.
32:17On fait ça et ce qu'on aime dans notre métier.
32:20Là, cet après-midi, on a accueilli à Naval Group une classe,
32:23enfin plutôt des collégiennes.
32:25Voilà, des collégiennes de 4e du collège Les Eucalyptus d'Aulioul,
32:30puisqu'on est cette semaine la semaine de l'industrie.
32:32Donc c'est un autre événement en collaboration avec Elle Bouge.
32:36Et beaucoup d'entreprises ont joué le jeu.
32:38Donc il y a eu Airbus, il y a eu CES, il y a eu CMA-CGM,
32:43il y a eu Dutalesse, Vinci, etc.
32:46J'en oublie, j'espère qu'ils ne m'en voudront pas.
32:48Donc c'est intéressant aussi pour les salariés eux-mêmes,
32:51c'est ce que vous dites, qui ont l'occasion de valoriser leur métier.
32:55Exactement. Là, on a été visiter l'atelier Coq.
32:58Les filles ont trouvé les ateliers trop beaux
33:00et les chaussures de sécurité hyper confortables.
33:03Alors moi, c'est la première fois qu'on me dit ça.
33:06Et donc, on a pu voir l'atelier Coq.
33:08On a vu des soudeuses, des préparatrices, etc.
33:11Et on a été aussi dans le laboratoire d'innovation,
33:14parce qu'on fait aussi de l'innovation dans l'industrie.
33:15Souvent, c'est méconnu.
33:17Et vraiment, elles sont sorties hyper contentes.
33:19Et pour finir avec ce genre d'intervention,
33:22il y a à peu près deux, trois semaines,
33:24on a été emmener des filles au salon Renaval,
33:26le salon de la défense, un peu l'équivalent du Bourget,
33:29mais pour toutes les entreprises de défense, mais dans le naval.
33:33Elles sont reparties enchantées.
33:35Donc là, c'était un lycée de Paris, du Blanc-Ménil.
33:39Et vraiment, très belle expérience.
33:41Alors, comment vous expliquez qu'il existe encore des freins
33:44à la féminisation de certains métiers,
33:47dans certains domaines tout particulièrement ?
33:50Comment on peut y remédier, finalement ?
33:52Alors, il y a une enquête, elle bouge, avec Opinion Way,
33:54qui est sortie il y a quelques mois.
33:56Il y a toujours un syndrome de l'imposteur assez fort
33:58chez les femmes et chez les jeunes filles.
34:00Et aussi, beaucoup de clichés.
34:02Beaucoup de clichés qui peuvent être véhiculés par les parents,
34:05par les profs, par les autres élèves.
34:08Sur une population, par exemple, ingénieur ou élève ingénieur,
34:12à peu près 80% des femmes ont déjà eu des réflexions
34:16sur qu'est-ce que tu fais là, pourquoi tu fais ça, etc.
34:19J'avais vu un reportage très intéressant
34:21où il y avait une expérience, en fait,
34:25sur un devoir de mathématiques fait par un groupe de filles
34:28et un groupe de garçons.
34:30On a dit aux deux groupes que l'un des groupes avait mieux réussi.
34:33Alors, c'était le groupe de filles.
34:34On n'a pas dit que c'était le groupe de filles.
34:36On a mis des électrodes ensuite chez les deux groupes.
34:39Et au moment où on leur a dit que c'était moins bien réussi,
34:42la zone de stress s'est déclenchée chez les filles,
34:44alors qu'on ne leur avait jamais dit que c'était elles.
34:47Et ensuite, on leur a redit aux deux groupes, refaites l'exercice.
34:50Là, les filles se sont plantées.
34:52Voilà, donc on a quand même beaucoup de biais cognitifs là-dessus.
34:56On voit la force des stéréotypes.
34:58Merci, Audrey.
35:00Pour s'inscrire, on va sur le site de Elle Bouge, au pluriel.
35:04Oui.
35:05Merci de votre présence.
35:06Merci à toute l'équipe de Territoire EcoVar.
35:09Merci, Sophie Dancé.
35:11Merci, Loris Biondi.
35:13Merci, Guilhem Riccavi.
35:15N'hésitez pas à partager cette émission sur les réseaux sociaux.
35:18Quant à nous, on se retrouve le mois prochain, fin décembre,
35:22pour une émission spéciale Noël.
35:23À très vite.
35:36Sous-titrage Société Radio-Canada

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