Michel Barnier a mis en garde ce mardi contre des "turbulences graves sur les marchés financiers" en cas de motion de censure contre son gouvernement. Le Premier ministre a estimé la situation "très grave" et a assuré qu'il aurait recours au 49.3 pour faire adopter le budget.
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00:00— C'est-à-dire, je ne vais pas vous dire qu'aujourd'hui, au sein du Parti socialiste, certains n'en remettent pas en question le NFP, on le sait.
00:06Mais par contre, très globalement, le groupe socialiste à l'Assemblée – je peux même vous dire qu'on aura une réunion dans 2 jours qui va parler de ça –
00:13prépare les motions de censure, parce qu'il estime lui-même, comme nous, qu'en lien avec le programme sur lequel nous avons été élus,
00:22ce que propose aujourd'hui le gouvernement Barnier doit être arrêté. Et je voudrais quand même dire quelque chose par rapport à ce qu'a fait M. Barnier ce soir.
00:28Il faut arrêter de jouer le côté alarmiste, de dire « Il n'y aura pas de budget si je suis battu ». Tout ça n'est pas vrai.
00:36Aujourd'hui, il y a un très mauvais budget pour la France. Si demain, il était battu, au pire, il pourrait y avoir ce qu'on appelle une loi spéciale
00:42qui permet que la lumière ne s'éteigne pas, que l'impôt... Voilà. — De faire tourner l'économie. Merci beaucoup.
00:48— Je termine. En attendant qu'un nouveau budget soit discuté fin janvier, j'espère, avec un gouvernement faux populaire,
00:54puisque la démocratie le recommande de donner enfin à la coalition, qui a eu le meilleur résultat, le soin de gouverner ce pays.