• l’année dernière
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur Max Brisson a interpellé le ministre en charge de la réussite scolaire sur la rédaction du programme sur l’éducation à la vie affective et sexuelle dénonçant le “wokisme” supposé du texte. Pourtant, le programme n’a pas encore été dévoilé, ni approuvé par le Conseil supérieur des programmes. 

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Transcription
00:00Monsieur le ministre délégué à la récite scolaire, la semaine dernière, le ministère indiquait que le futur programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle n'était pas figé
00:12et que l'idéologie de genre n'était absolument pas présente dans ce programme. Monsieur le ministre, un programme était-il nécessaire ? Que pensez-vous de son contenu ?
00:22Assurez-vous, le Sénat, que dans sa version définitive, le contenu de chaque cycle sera adapté à l'âge des élèves, que les 17 références à l'identité de genre seront retirées, que toute trace de hockyisme en sera expurgée.
00:40Pour vous répondre, la parole est à monsieur Alexandre Portier, ministre délégué chargé de la réussite scolaire et de l'enseignement professionnel.
00:51Merci madame la présidente, mesdames et messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur Brisson.
00:56Vous conviendrez avec moi, et il est toujours utile de le rappeler, que les parents sont et doivent toujours rester les premiers éducateurs dans leurs enfants,
01:04en particulier dès lors que l'on touche à ce qu'il y a de plus intime et de plus privé chez l'être humain.
01:11Malheureusement, nous vivons aussi une époque qui nous interdit d'être spectateurs face aux violences sexuelles, en particulier que subissent nos adolescents,
01:19face aux violences intrafamiliales, face aussi à la prolifération des images et caractères pornographiques dans le quotidien de nos enfants.
01:26Est-ce que l'école a un rôle à jouer ?
01:28Oui, et très concrètement, si je me suis investi sur la question de l'interdiction du téléphone portable, ce n'est pas pour rien.
01:36C'est que je ne me résous pas à ce que la première image de la sexualité que nos gamins vont découvrir,
01:41ce soit une image dans une coudrée créée à 9 ou 10 ans sur un téléphone portable d'un copain.
01:46Évidemment, l'école a pour mission de protéger nos enfants et, en même temps, de les aider à construire leur jugement par eux-mêmes.
01:55C'est pour ça, effectivement, qu'il faut un programme pour les aider à comprendre le monde qui les entoure.
02:01Mais c'est aussi pour ça qu'il est évidemment hors de question de laisser faire tout et n'importe quoi.
02:07Et je vous le dis à la fois comme élu, mais aussi comme beaucoup ici en tant que père de famille,
02:12ce programme, en l'état, n'est pas acceptable et il doit être revu.
02:17Aujourd'hui, j'ai trois réserves importantes que je partage avec une totale franchise avec vous.
02:25Premièrement, je m'engagerai personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles parce qu'elle ne devra pas y avoir sa place.
02:33Deuxièmement, le militantisme n'a pas non plus sa place dans nos écoles.
02:42Et je veux un encadrement très strict de tous les intervenants qui auront à porter ces sujets dans nos établissements
02:50parce qu'il est hors de question de laisser nos écoles se transformer en terrain militant.
02:56Troisièmement, je veux aussi une meilleure prise en compte du développement de nos élèves
03:03parce que toutes les notions qui doivent être évoquées dans ces matières doivent l'être en fonction du développement de nos élèves
03:11et avec sagesse pour décider avec l'Académie des sciences et l'Académie de médecine ce qui est le plus approprié. Je vous remercie.
03:16M. Brisson, c'est M. Brisson qui a la parole, s'il vous plaît.
03:30M. le ministre, oui, en ces temps où les enfants sont en permanence exposés, y compris aux pornographies les plus sordides et aux violences conjugales,
03:40l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est utile et l'élaboration de programmes nécessaires.
03:47Je suis donc rassuré par vos propos. J'y adhère. J'espère que votre parole portera et que vous serez suivi.
03:53Le problème est que lors de son parcours, ce texte a été malmené, malmené par une vision qui impose à l'école d'être le remède à tous les maux de notre société,
04:03malmené par le zèle militant d'associations qui ne poursuivent que le triomphe de leur thèse sans ne s'intéresser jamais au bien-être des enfants.
04:11Ces mêmes associations qui brônent bisexualisme et polyamour, qui banalisent les transitions de genre, bien sûr, elles en ont le droit,
04:21mais doivent-elles pour autant avoir pignon sur rue et accréditation au ministère de l'Éducation nationale ?
04:30M. le ministre, M. le ministre, calmez-vous. M. le ministre, l'éducation nationale ne doit pas s'éloigner de ce qui filont en sa force.
04:401. Ne pas imposer aux élèves des contenus qui ne respectent pas le rythme de leur maturité.
04:462. Ne pas accueillir à l'école les querelles qui enflamment les adultes.
04:513. Et surtout, comme vous l'avez dit, ne pas oublier que l'éducation est d'abord et avant tout la mission des parents.

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