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Marc Touati, est revenu sur la "tempête financière" prédite par Michel Barnier en cas de censure de son gouvernement. Pour l'économiste, la tempête a déjà commencé. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
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Marc Touati, est revenu sur la "tempête financière" prédite par Michel Barnier en cas de censure de son gouvernement. Pour l'économiste, la tempête a déjà commencé. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
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NewsTranscription
00:00On a, comme Cyril vous le disiez, c'est que la tempête financière, elle a déjà commencé.
00:04C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, on a le taux d'intérêt que paye la France sur sa dette publique
00:08qui est plus élevé que la plupart des pays de la zone euro.
00:11Donc, évidemment l'Allemagne, mais également le Portugal, l'Espagne et donc la Grèce, voilà, ça c'est nouveau, effectivement.
00:17Et donc ça fait beaucoup de peine, j'ai envie de dire.
00:19Ça veut dire qu'on a effectivement une crise de confiance aujourd'hui sur la France.
00:23C'est cette crise de confiance des investisseurs qui se disent, bon ben, qu'ils soient français ou étrangers,
00:26finalement, on fait moins confiance aujourd'hui à la France pour réduire son déficit public qu'à la Grèce.
00:33C'est quand même, c'est une vraie nouveauté, si vous voulez.
00:35Et donc ça, c'est avant le budget, avant l'éventuelle motion de censure, etc.
00:39Donc, c'est-à-dire qu'il y a un problème numéro un, voilà, on essaye de faire des cadeaux ici ou là,
00:43parce que sur les deux dernières années, la France, c'est le seul pays de la zone euro qui a augmenté son déficit public.
00:50Je ne sais pas si on se rend compte de ça, il y a que tous les pays ont fait des efforts.
00:52Donc, écoutez, on va arrêter, on va essayer de réduire justement ses déficits, etc.
00:57Et nous, on a dit, non, on continue, alors que Bruno Le Maire, évidemment, avait annoncé, non, tout va bien, c'est les 30 glorieuses, etc.
01:03On va réduire le déficit, ça fait deux années de suite que ça a augmenté.
01:06Et rendez-vous compte, entre ce qu'il avait annoncé il y a un an et la réalité actuelle, il y a 100 milliards d'euros d'écart.
01:14C'est incroyable ! Mais ce n'est pas 100 millions, 100 milliards !
01:17Ce n'est pas une erreur, là, vous, ce n'est pas une petite erreur.
01:18C'est-à-dire que c'est vraiment une plantade complète, j'ai envie de dire.
01:21Et ça, c'est vraiment très dangereux.