Le Premier ministre "a décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité" dans une interview au Figaro publiée cette après-midi.
Michel Barnier accède à une demande de Marine Le Pen qui avait fait de ce sujet "une ligne rouge" justifiant pour elle la censure de Michel Barnier.
Michel Barnier accède à une demande de Marine Le Pen qui avait fait de ce sujet "une ligne rouge" justifiant pour elle la censure de Michel Barnier.
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00:00Je vous l'ai dit, par exemple, il y avait la discussion sur la commission mixte paritaire sur le budget de la Sécurité sociale.
00:06Nous, on avait un certain nombre de demandes qui auraient pu nous amener à nous abstenir.
00:10On avait à peine 8 milliards, vous voyez, sur la Sécurité sociale.
00:13C'était notamment la question, je l'ai dit, du déremboursement des médicaments à lesquels on s'oppose.
00:17C'était la question de la revalorisation du budget de l'hôpital, qui est aujourd'hui exsangue.
00:21C'était aussi la question du soutien aux EHPAD, parce qu'aujourd'hui, notre système du grand âge est en grande difficulté.
00:28Et voilà, c'était des points qui n'étaient pas non plus insurmontables.
00:30Le Premier ministre a choisi de ne pas y répondre.
00:33Et donc derrière, vous allez nous dire qu'on vote contre et on censure parce qu'il y aura probablement un 49-3 sur le budget de la Sécurité sociale.
00:39Et c'est nous les irresponsables, et pas ceux qui refusent de discuter avec nous, pas ceux qui préfèrent négocier avec le Rassemblement national,
00:45pas ceux qui ont été élus ou désignés comme Michel Barnier en disant « je suis un homme de compromis »
00:49et qui, depuis maintenant deux mois qu'il est à Matignon, se montrent absolument inflexibles à tout ce qui vient hors du macronisme, pour les macronistes finalement.
00:57La seule chose qui est raisonnable, c'est eux-mêmes.
00:59Il ne faut pas oublier qu'ils ont perdu les élections et qu'ils n'ont pas la majorité dans cette Assemblée.
01:03Et je trouve ça extrêmement irresponsable de leur part de s'accrocher à la petite once de pouvoir qui leur reste pour pas très longtemps encore.