Michel Barnier renonce à augmenter les taxes sur l'électricité, l'une des principales demandes de Marine Le Pen pour ne pas le censurer dans les prochains jours. Mais le chef du gouvernement reste toujours sous la menace d'une motion de censure. Jordan Bardella estime que "des lignes rouges demeurent".
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00:00Tout ce qui alarme les marchés, c'est le discours alarmiste du Premier ministre.
00:03Si demain ce gouvernement tombe, il y aura un budget par ordre d'audence et puis il y aura un nouveau Premier ministre.
00:08Il s'appellera M. Bayrou, M. Lecornu, il n'en manquera pas. Tout à l'heure, on parlait de M. Barbier.
00:13Mais il n'en manquera pas, il ne manquera pas de candidats pour Matignon.
00:18Et voilà, il y aura un autre gouvernement. Et puis à un moment donné, oui, ainsi ce Président de la République est tellement illégitime
00:24qu'il ne peut plus constituer de gouvernement, ça va commencer à poser un véritable problème.
00:28Et nous n'en sommes pas là. Il y aura un gouvernement qui va tomber et il y aura un autre gouvernement qui sera formé.
00:34Vous ne vous demandez pas le départ du Président de la République ?
00:36En l'état actuel des choses, non. On n'en est pas là. On en est à former un nouveau gouvernement.
00:41Sébastien Chénier demande le départ du Président de la République ?
00:44Non, mais pour l'instant, on n'en est pas là. Pour l'instant, le Président a encore à former des gouvernements.
00:50Si ce Président s'avère incapable de former un gouvernement parce qu'il est illégitime, parce qu'il n'arrive pas à trouver une majorité,
00:56alors la question se posera. Mais pour la démission du Président public, nous, on n'est pas dans le fantasme de la destitution, etc.
01:02Le Président doit décider de démissionner ou non.