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Le Premier ministre "a décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité" dans une interview au Figaro publiée cette après-midi.
Michel Barnier accède à une demande de Marine Le Pen qui avait fait de ce sujet "une ligne rouge" justifiant pour elle la censure de Michel Barnier.

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Transcription
00:00Vous savez que deux Français sur trois se sont privés de chauffage parce que les factures débordent,
00:06parce qu'elles sont trop chères dans l'année qui s'est écoulée.
00:09Deux Français sur trois. C'est absolument énorme et oui c'est insuffisant et nous l'assumons.
00:14Et vous savez ce qui aurait été encore plus efficace ?
00:16C'est que les macronistes nous laissent aujourd'hui débattre rapidement
00:19de notre proposition d'abrogation de la réforme des retraites sur lesquelles il y a une majorité
00:23et qu'on puisse passer à nos textes suivants.
00:25Le suivant juste après, c'était l'introduction de la notion de consentement dans la définition de viol.
00:29On aurait dû pouvoir le voter.
00:31Et celui juste après, c'était le blocage des prix de l'électricité
00:34et ça aurait permis de diviser les factures des Français par deux.
00:37Voilà ce qui aurait été beaucoup plus efficace plutôt qu'une annonce de M. Barnier
00:40pour essayer de s'acheter la clémence et la mensuétude de l'extrême droite comme à son habitude.
00:46Mais vous entendez aussi les mises en garde multiples évidemment du gouvernement
00:49mais aussi de certains économistes qui disent à quel point la situation de la France est extrêmement délicate.
00:55Il risque d'y avoir une tempête financière s'il y a cette censure qui a été votée.
00:59Si le gouvernement chute, ça ne vous fait pas reculer ces mises en garde ?
01:02Mais non parce que c'est du chantage en fait.
01:04Il faut vraiment qu'ils arrêtent ce rapport malsain à la démocratie.
01:09En fait les gens ont le droit de s'exprimer, les parlementaires représentants du peuple
01:12ont le droit de défendre des options y compris budgétaires différentes de celles du gouvernement Barnier.
01:17On avait trouvé 75 milliards de recettes dans la première partie du budget
01:21alors que Barnier en cherchait 60.
01:23Les 60 milliards de coupes qu'il va faire dans les services publics, l'éducation, la santé.
01:27Nous on avait trouvé 75 milliards.
01:29Il suffit de faire une seule chose madame, il suffit de taxer les plus riches de ce pays
01:33qui se sont enrichis de manière démesurée dans les années précédentes sous Macron
01:37dans le même temps que 90% de la population française s'est appauvrie.
01:41Voilà ça c'est un débat budgétaire, il y a une option sur la table qui est radicalement différente
01:45c'est celle d'un budget de justice sociale, celui du nouveau front populaire.
01:48Pour notre part nous sommes prêts, y compris je vais vous dire, il n'y aura pas de shutdown.
01:52On n'est pas aux Etats-Unis là, on est en France.
01:54Les fonctionnaires continueront d'être payés
01:56et jusqu'au 31 décembre on peut présenter un budget alternatif et nous nous sommes prêts à le faire.

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