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Michel Barnier a indiqué ce jeudi renoncer à augmenter les taxes sur l'électricité au-delà de leur niveau d'avant le bouclier tarifaire contre l'inflation et réduire l'aide médicale d'État pour les sans-papiers. Deux concessions faites pour tenter de convaincre le RN de ne pas censurer son gouvernement lors des échéances à venir. Cependant le Rassemblement national assure qu'il demeure des "difficultés" et laisse "jusqu'à lundi" au Premier ministre pour les résoudre. 

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Transcription
00:00Déjà, il faudrait rappeler que Michel Barnier n'est pas le ministre des Finances de Marine Le Pen.
00:04Donc Marine Le Pen arrive avec son programme,
00:07au même titre que les groupes de gauche arrivent aussi avec leurs objectifs, leur pression.
00:12Je rappelle juste qu'en commission des Finances, notamment,
00:14le RN, les députés du RN ont voté main dans la main
00:17des amendements avec les députés de gauche et du Nouveau Front populaire
00:21pour finalement se décidériser sur le vote global du texte,
00:24pour voter avec le socle commun, c'est-à-dire nous,
00:27pour rejeter ces budgets, enfin ces propositions qui alourdissaient
00:30considérablement la fiscalité en France.
00:32Donc il faudrait aussi savoir quelle est finalement la position définitive des députés du RN.
00:37Cela étant dit, de quoi sont finalement obsédés les oppositions depuis quelque temps ?
00:42De quoi nous parle-t-elle au quotidien ?
00:44N'abstions pas de l'intérêt des Français,
00:46de la résorption des déficits publics ou du budget.
00:48Leurs seules obsessions, c'est la censure de Barnier, du Premier ministre,
00:52et la démission du Président de la République,
00:54qui sont les deux seuls personnages en France à l'heure actuelle
00:57qui a priori n'ont pas d'ambition, n'ont pas les moyens d'être candidats en 2027.
01:01Le seul enjeu finalement pour eux, c'est le gain politique immédiat et catégoriel
01:06parce qu'ils ne pensent qu'à une seule chose, c'est la prochaine des présidentielles.
01:10Ils ne s'intéressent pas au sort des Français.
01:12Le Président ne peut pas se représenter constitutionnellement en 2027
01:14et Michel Barnier est arrivé à Matignon à l'issue d'une carrière,
01:18il a 73 ans, 50 ans de vie politique,
01:20je ne suis pas sûr qu'il avait coché la case 2027 dans son agenda.
01:22Donc on ne parle que de ces deux sujets-là.
01:25Dès que vous creusez un petit peu, il n'y a que ça qui intéresse les députés des oppositions,
01:28que ce soit du RN ou de la gauche.
01:30Alors qu'au final, on se désintéresse totalement de la situation en France.
01:34Je rappelle juste que la France à l'heure actuelle emprunte des taux supérieurs
01:37de ce que la Grèce pouvait emprunter il y a quelque temps.
01:39Il ne s'agit pas de dire que la France est la Grèce.
01:42Enfin bon, on est quand même dans une situation un tout petit peu délicate.

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