La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a appelé samedi le Premier ministre Michel Barnier à d'ultimes concessions pour éviter une censure. En dépit du délai très court avant le retour devant l'Assemblée nationale du budget de la Sécurité sociale. Le gouvernement est-il prêt pour autant à de nouveaux gestes ? Pour rappel, si la gauche et le RN unissent leur voix, le gouvernement Barnier tombera. Mais pour le porte-parole «Ensemble pour la République, Martin Garagnon, «la motion de censure est la promesse d’une instabilité».
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00:0049.3, 49.3 ou 49.3 ?
00:03Je m'interroge surtout sur les motivations de Marine Le Pen.
00:06On voit bien sur les sondages que vous avez pu diffuser pendant ce week-end sur votre antenne notamment,
00:12qu'il y a une majorité de Français qui ne souhaitent pas nécessairement une censure.
00:17Quand vous prenez l'Assemblée Nationale à l'heure actuelle, cette majorité-là, elle est bien supérieure à ce que pèsent les groupes en soutien de Michel Barnier.
00:27Donc ça veut dire aussi que les électeurs de Marine Le Pen, en l'occurrence, et peut-être aussi ceux d'une partie de la gauche,
00:32je pense aux socialistes notamment, ne souhaitent pas d'instabilité.
00:36Or, cette censure, c'est l'instabilité, c'est la promesse d'une instabilité, c'est la promesse d'une absence de budget
00:40qui, quoi qu'on en dise, aura des répercussions sur la vie quotidienne des Français, sur notre stabilité économique,
00:45dans une période où justement on voit bien qu'il y a besoin de stabilité.