La leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a appelé samedi le Premier ministre Michel Barnier à d'ultimes concessions pour éviter une censure. En dépit du délai très court avant le retour devant l'Assemblée nationale du budget de la Sécurité sociale. Le gouvernement est-il prêt pour autant à de nouveaux gestes ? Pour rappel, si la gauche et le RN unissent leur voix, le gouvernement Barnier tombera. Pour Naïma M'faddel, essayiste, le «budget de l’Etat est injuste et dû à la mauvaise gouvernance».
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00:00Je pense que Marine Le Pen a tout intérêt, de toute façon, à faire encore beaucoup plus de demandes en ce qui concerne le gouvernement.
00:10Elle est dans une posture, effectivement, d'arbitre des élégances, comme on l'a dit depuis le début,
00:16mais elle n'a eu de cesse d'être méprisée par Michel Barnier, qui a dénié enfin la recevoir.
00:24Aujourd'hui, elle a tout à jouer, parce que le message qu'elle donne, elle ne le donne pas qu'à son électorat.
00:29Elle le donne à l'ensemble des Français qui vont être impactés par ce budget,
00:33qui est un budget injuste et qui est dû à la mauvaise gouvernance.
00:38C'est ça qu'il faut dire.
00:40Et on a, j'allais dire un peu comme ça, comme un père de famille.
00:45C'est-à-dire qu'à un moment, vous gérez un budget familial du mieux possible
00:50et que si vous faites des erreurs, vous demandez quand même pardon.
00:54On n'a pas eu de demande de pardon aux Français.
00:57Et quand vous voyez aussi que le Sénat est en train d'aller dans une pléthore de taxes
01:03jusqu'à un retour de l'ISF, vous vous dites mais où habitent aussi les LR ?
01:08Là, les LR, ils ont oublié où ils habitaient, parce qu'ils sont en train de faire ce dont rêvait notamment la gauche.