La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, était l’invitée de La Grande Interview, ce lundi 2 décembre, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur la volonté du Rassemblement national de censurer le gouvernement : «Nous sommes encore prêts à la négociation, mais il faut être deux».
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00:00Sonia Mabrouk, je suis venue ce matin pour vous redire très calmement et pour redire aux Français que le gouvernement de Michel Barnier a toujours été dans une posture sincère, d'écoute, de co-construction, alors même que le pays traverse un contexte budgétaire extraordinairement difficile.
00:17Nous avons laissé le débat se tenir à l'Assemblée nationale, nous avons trouvé des chemins de compromis pour protéger les retraités les plus modestes, pour préserver les Français de la hausse éventuelle de taxes sur l'électricité, pour préserver les entreprises d'une hausse de charges.
00:30Et hier encore au Sénat, des accords ont été trouvés, notamment pour assurer aux Français qu'il n'y ait aucune hausse des taxes sur le gaz.
00:38Maintenant, pour dialoguer et pour trouver des chemins de compromis, il faut être deux. Nous avons tendu la main.
00:44Vous y êtes encore prêt ce matin ?
00:45A l'ensemble, nous y avons toujours été prêts.
00:47Est-ce que ce matin, votre région, vous dites encore que vous êtes en état d'esprit de négociation ?
00:51Nous y sommes encore prêts. Contrairement à ce que je peux entendre ici ou là, nous ne sommes pas sectaires.
00:56Notre porte a toujours été ouverte. Nous avons toujours été ouverts au dialogue, dans la responsabilité qui inclut de prendre en compte le cadre budgétaire qui s'impose à nous.
01:05Je le redis, 6,1 % de déficit, 7 % l'année prochaine si on ne fait rien.
01:10Donc, il y a ce cadre qui s'impose à nous, mais nous avons toujours cherché des compromis.
01:14Maintenant, pour dialoguer, il faut être deux.
01:17Et le compromis, ce n'est pas du tout ou rien.
01:19Le compromis, ce n'est pas un ultimatum.
01:21Le compromis, ça nécessite que chacun accepte de faire un pas vers l'autre.
01:26Et je constate que ça n'a pas toujours été le cas aujourd'hui au sein des oppositions.