• il y a 13 heures
Au programme de cette édition, le gouvernement Barnier en passe d’être renversé. Alors que le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale était examiné, le rejet des députés a poussé le premier ministre à dégainer le 49.3. De quoi déclencher la censure.

Nous reviendrons sur l’affaire Hunter Biden alors que le Président des Etats-Unis Joe Biden vient de gracier son fils reconnu coupable dans deux procès et passible de prison.

Et puis nous évoquerons ensuite les premiers revirements de Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien, conscient que l’arrivée de Donald Trump va changer la donne, commence à ouvrir quelques perspectives qui pourraient conduire à la paix.

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00:00En 2023, vous avez donné 1,4 million d'euros
00:03pour le train de vie de 11 anciens premiers ministres.
00:06Voiture avec chauffeur, secrétaire particulier, etc.
00:09Par exemple, le socialiste Bernard Cazeneuve
00:12nous coûte, vous coûte, 201 000 euros par an.
00:14Il a été premier ministre 5 mois.
00:16Ses politiciens, grâce à vos impôts,
00:18se sont alloués une augmentation de 27%
00:21de leurs avantages en nature sur un an.
00:24Dans le même temps, vous avez donné 42 millions d'euros
00:27au Conseil économique, social et environnemental,
00:30le CESE, Garage des recasés de la politique,
00:33des syndicats ou du monde de l'entre-soi.
00:35Le CESE ne sert absolument à rien.
00:38Vous avez donné encore 39 millions d'euros à l'ARCOM
00:40qui fait, elle, un bon travail de police,
00:43de la pensée, dans les médias.
00:45Arrêtons là la longue litanie.
00:47Avec l'argent de vos impôts,
00:48on déverse un fric de dingue pour les privilégiés de la République.
00:52Alors, parce qu'il faut arrêter les prébandes,
00:54les sinecures, les rentes, les passe-droits des amis de Macron,
00:57il n'y a qu'une seule solution.
00:59Renforcer la voie de la presse libre,
01:01de la presse alternative de TV Liberté.
01:03Notre mission de porte-voix, c'est grâce à vous
01:06et à vous seuls que nous pouvons la mener.
01:08Alors, n'attendez pas.
01:09Faites un don à TV Liberté.
01:11Nous avons dorénavant 30 jours.
01:1330 jours pour assurer la pérennité de TVL.
01:15En 2025, le compte à rebours est lancé.
01:18La liberté à tout prix.
01:54Madame, monsieur, bonsoir.
02:08Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle édition
02:11du journal télévisé que je vous propose bien sûr de relayer
02:14et d'agrémenter d'un pouce en l'air.
02:16Au programme de cette édition,
02:18le gouvernement Barnier en passe d'être renversé
02:22alors que le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale
02:24était examiné.
02:26Le rejet des députés a poussé le Premier ministre à dégainer le 49-3.
02:31De quoi déclencher la censure.
02:33Nous reviendrons ensuite sur l'affaire Hunter-Biden.
02:36Alors que le président actuel des États-Unis,
02:39Joe Biden, vient de gracier son fils,
02:41reconnu coupable dans deux procès et passible de prison.
02:45Et puis, nous évoquerons ensuite les premiers revirements
02:48de Volodymyr Zelensky.
02:50Le premier président ukrainien,
02:52conscient que l'arrivée de Donald Trump va changer la donne,
02:55commence à ouvrir quelques perspectives qui pourraient conduire à la paix.
03:03Le gouvernement Barnier devrait tomber
03:07dans la dernière ligne droite de l'exercice budgétaire.
03:09Michel Barnier a eu recours au 49-3,
03:12probablement pour la première mais aussi la dernière fois.
03:15Olivier Frèrejac.
03:17Le gouvernement Barnier censuré.
03:19C'était attendu, cela a donc été confirmé,
03:22alors que le Premier ministre Michel Barnier a enclenché lundi après-midi,
03:27le 49-3 pour faire passer le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
03:31Toute l'après-midi, les membres de la majorité dite de socle commun
03:34ont appelé à agir, je cite,
03:36« en responsabilité »,
03:38faisant valoir la réussite de la commission mixte paritaire,
03:42fait assez rare pour être souligné,
03:44qui a provoqué une grande fierté dans la coalition au pouvoir.
03:48Reste que les oppositions sont bien déterminées à censurer le gouvernement.
03:52L'ensemble des gauches, qui ont été élus grâce à une coalition avec le centre macroniste
03:57lors des dernières élections législatives,
03:59derrière la bannière dite du « barrage républicain »,
04:02ne lâcheront pas le Bloc central,
04:03qui s'appuie sur le silence du RN depuis son arrivée aux affaires.
04:07Le moment de vérité, comme affirme Michel Barnier,
04:10est donc venu avec le 49-3,
04:13et la balle est tête alors dans le camp de Marine Le Pen.
04:16La présidente du groupe RN à l'Assemblée
04:18avait obtenu le recul du gouvernement sur les taxes concernant l'électricité le 21 novembre.
04:23Puis lundi matin, c'est sur le déremboursement des médicaments
04:26que l'exécutif a plié quelques heures avant la prise de parole du Premier ministre.
04:30Marine Le Pen avait ajouté une nouvelle condition au gouvernement.
04:33Nous avons donc déposé un amendement sur le renoncement à la désindexation des retraites,
04:42à charge pour le gouvernement de l'accepter ou de ne pas l'accepter.
04:46Une nouvelle condition à laquelle n'a pas répondu favorablement le gouvernement
04:49dans un exercice de marchandage un peu baroque,
04:52alors que le centre au pouvoir a toujours fait attention
04:54à ne pas négocier trop ouvertement avec le RN,
04:57de peur de vexer l'aile gauche du parti macroniste.
05:01Le RN montrait depuis quelques semaines des signes d'agacement.
05:04Déjà en septembre, le parti n'avait pas obtenu de vice-présidence
05:07ou de place de choix dans l'organigramme de l'Assemblée,
05:10alors même que le groupe RN est le premier groupe d'opposition dans l'hémicycle.
05:15Dès l'annonce ministérielle du 49.3,
05:17la gauche a annoncé le dépôt d'une motion de censure.
05:20Et cela avant mardi après-midi,
05:21le RN lui a fait savoir qu'il censurerait bien le gouvernement.
05:26Le gouvernement Barnier devrait donc bien tomber mercredi 4 décembre,
05:30à moins d'un nouveau remodissement.
05:32Ainsi, un scénario avec le RN déposant sa propre motion de censure
05:35et la gauche déposant la sienne
05:37pourrait bloquer ces motions si les uns et les autres refusent de voter celle du bloc d'en face.
05:42Cette hypothèse est hautement improbable, mais méritait d'être citée.
05:46Et il semble bien désormais que Michel Barnier peut préparer ses valises
05:49pour le début de l'année 2025, après moins de cinq mois aux affaires.
05:58Hunter Biden refait parler de lui.
06:00Le fils de Joe Biden, champion des affaires douteuses,
06:03vient d'être gracié par son père alors que des peines de prison allaient tomber.
06:07Une décision népotique dans un feuilleton judiciaire qui n'est pas fini.
06:12En effet, les volets chinois et ukrainiens sont toujours ouverts.
06:15Les explications de Renaud de Bourleuf.
06:18Jenny Biden ont fait de la politique en famille.
06:20Dimanche, le président des États-Unis, Joe Biden, en fonction jusqu'au 20 janvier,
06:23a gracié son fils Hunter impliqué dans de nombreuses affaires judiciaires.
06:26Le 12 décembre, Hunter Biden, 54 ans,
06:28devait entendre la peine retenue contre lui après sa condamnation en juin
06:31par un jury fédéral dans le Delaware pour achat et détention d'armes à feu en 2018.
06:35Il avait taché ses âmes alors qu'il était sous la dépendance de la drogue
06:38et avait menti à ce sujet dans le formulaire d'acquisition.
06:40Il en courait 25 ans d'emprisonnement.
06:42Dans la foulée le 16 décembre, Hunter Biden devait aussi connaître sa sentence
06:45après avoir appelé les coupables en septembre pour fraude fiscale en Californie.
06:49Pour cette affaire, il risquait jusqu'à 17 ans de prison.
06:51Les juges devraient maintenant clore les deux affaires
06:53après que Joe Biden a accordé une grâce pleine et inconditionnelle à son fils,
06:57contredisant ainsi son engagement.
06:58En effet, au mois de juin, Joe Biden répondait ainsi à un journaliste d'ABC News.
07:02Accepteriez-vous la décision du jury, son verdict, quel qu'il soit ?
07:07Yes.
07:08Et vous excluez de grâcer votre fils ?
07:10Yes.
07:11Gerald Olivier, auteur de l'essai Cover Up, le Clan Biden, l'Amérique et l'État profond,
07:14pointe une décision népotique d'un président qui semble se croire au-dessus des lois
07:18vis-à-vis d'un fils qui a bénéficié d'un traitement de faveur tout au long de son mandat.
07:22Hunter Biden a bénéficié d'un traitement particulier,
07:25mais ça a été d'un traitement de faveur,
07:27justement parce qu'il était le fils de Joe Biden.
07:30Dans un premier temps, il n'aurait jamais gagné l'argent qu'il a gagné
07:33s'il n'avait pas été vice-président.
07:34Parce que rappelons quand même qu'au départ de tout ça,
07:37il y a les affaires que Hunter Biden a pu signer
07:41et les millions de dollars qu'il a pu gagner quand son père était vice-président,
07:44parce que son père était vice-président.
07:46Ça, c'est la première chose.
07:47Mais le pardon ne s'applique pas à ça.
07:49Le pardon s'applique à des...
07:52à un plaidé coupable sur neuf chaises d'accusation d'évasion fiscale
07:57et une condamnation pour possession illégale d'armes à feu.
08:01C'est là que porte le pardon.
08:03Or, les neuf chaises d'accusation de plaidé coupable sur l'évasion fiscale,
08:08rappelons que Joe Biden, le père,
08:11a demandé aux Américains de payer leur part juste d'impôt,
08:15alors que son propre fils, lui, non seulement ne payait pas,
08:18mais ne déclarait même pas ses revenus,
08:20revenus qui étaient partiellement illicits.
08:22Donc, et il n'a pas été poursuivi pour ça.
08:24Et il ne l'a pas été poursuivi parce que le procureur qui m'a mené l'enquête,
08:28c'est un procureur de l'État du Delaware,
08:30État du résident de la famille Biden,
08:32qui a traîné les pieds pendant un certain nombre d'années
08:35pour que des prescriptions expirent et que le fils ne soit pas poursuivi.
08:39Donc, tout au long de cette affaire, le fils Biden a bénéficié d'un traitement de faveur,
08:44justement parce qu'il s'appelait Biden.
08:46Et le président semble le nier ou l'ignorer.
08:49C'est le plus grand scandale.
08:51Joe Biden va même jusqu'à l'inversion accusatoire.
08:53Dans sa déclaration, il affirme qu'il croit en la justice de son pays,
08:56mais que c'est une forme grossière de la politique qui a infecté ce processus.
08:59En clair, Hunter Biden n'aurait pas été protégé parce qu'il est le fils du président,
09:03mais au contraire, attaqué par des adversaires politiques.
09:05Joe Biden n'avait pas la même grille de lecture
09:07lorsque Donald Trump était empêtré dans les affaires judiciaires
09:09à quelques mois de l'élection présidentielle.
09:11Ça montre clairement qu'il estime, lui, avoir le droit
09:15d'instrumentaliser la justice à son intérêt,
09:18et les autres n'ont pas le droit d'instrumentaliser contre lui.
09:21Mais dans cette affaire-là, encore une fois,
09:26les activités du fils Biden ont été conditionnées
09:32par la position du père Biden.
09:34C'est ça qui est beaucoup plus grave,
09:36parce qu'au-delà de cette idée de népotisme ou autre,
09:40on a, quand Joe Biden était vice-président,
09:43un fils qui a pris avantage de la fonction de son père
09:47pour littéralement vendre l'accès à son père
09:51à des personnages étrangers, notamment chinois.
09:55Et depuis cette période, on constate que Joe Biden
09:58a eu, lui, une politique extrêmement favorable
10:02et je dirais extrêmement gentille,
10:04non-venliqueuse, non-confrontationnelle vis-à-vis de la Chine.
10:08Et là, vous avez des intérêts géopolitiques
10:11qui dépassent ceux de la famille Biden.
10:13Et la vraie question qu'il faudrait exploser
10:15et sur laquelle il faudrait enquêter,
10:16c'est est-ce que, justement, les activités du fils Biden,
10:20dans lesquelles le père a été complice ou, du moins,
10:23a laissé faire avec une certaine forme de bienveillance,
10:26est-ce que ces activités n'ont pas eu une assubance
10:28sur la politique du gouvernement ?
10:30Et ça, ce serait encore plus grave,
10:31parce que c'est ça qui se cache derrière.
10:33À croire que le clan Biden n'a pas fini de faire parler de lui.
10:36À partir de janvier prochain,
10:37les Républicains pourraient bien remettre sur la table
10:39le dossier ukrainien avec d'étonnantes sommes d'argent
10:41perçues par Hunter Biden,
10:42d'un dirigeant de l'entreprise gazière Burisma,
10:45alors que Joe Biden était vice-président des États-Unis.
10:51Zelensky en passe de reculer
10:54alors que l'arrivée au pouvoir de Donald Trump se rapproche
10:56et que le front ukrainien s'enfonce peu à peu.
10:59Le président illégitime, depuis six mois,
11:01montre des signes de retour à la raison.
11:03Le point tout de suite.
11:05C'est la première fois que Volodymyr Zelensky
11:08ne se contente pas de demander des armes à l'Occident.
11:11Vendredi dernier, dans un entretien accordé à un média britannique,
11:15le président ukrainien a évoqué la possibilité
11:18d'un cessez-le-feu avec Moscou.
11:20La condition, celle d'un placement des territoires
11:24sous contrôle ukrainien sous l'égide de l'OTAN.
11:27En d'autres termes, Volodymyr Zelensky espère
11:30monnayer les territoires déjà perdus
11:32par des perspectives d'appartenance à l'OTAN
11:35pour la partie ouest du pays.
11:37De quoi atteindre son Graal,
11:39impliquer les autres membres de l'Alliance dans le conflit.
11:43Si les exigences de Kiev ont peu de chances
11:45de trouver preneur du côté de Moscou,
11:48c'est néanmoins un important tournant
11:50dans la rhétorique de Zelensky.
11:52En effet, la perte des territoires de l'Est,
11:55actuellement contrôlés par les troupes russes,
11:57vient d'être officiellement intégrée dans le discours présidentiel.
12:01Bien sûr, l'ancien comique rappelle aussi
12:03qu'il s'agirait d'une période transitoire
12:06pour récupérer ensuite les territoires en question
12:09qu'il s'agisse du Donbass et même de la Crimée.
12:12Un rêve éveillé qui montre toutefois la fragilité
12:15de Volodymyr Zelensky, contraint de revenir
12:17sur ses positions inébranlables d'antan.
12:20En effet, alors que son mandat présidentiel
12:22est arrivé à échéance en mai dernier
12:24et qu'il s'est refusé à organiser des élections,
12:27les Ukrainiens sont désormais 60%
12:30à ne pas vouloir qu'il se représente.
12:32Seuls 16% seraient enclin à soutenir
12:35le président pianiste pour un deuxième mandat.
12:38Il faut dire que Volodymyr Zelensky
12:40avait mené sa première campagne présidentielle
12:42avec un mot d'ordre, celui de faire la paix.
12:46Une promesse rapidement trahie,
12:48à commencer pour les populations du Donbass
12:50qui constituent les principales victimes civiles de cette guerre
12:53et tout particulièrement des armes de Kiev.
12:56L'ancien premier ministre britannique Boris Johnson,
12:59responsable du sabotage des accords de paix
13:01entre Kiev et Moscou,
13:03quelques jours après l'entrée des troupes russes en Ukraine,
13:06s'est d'ailleurs livré récemment à une étonnante sincérité.
13:28Cruelle mais parfaitement prévisible.
13:31Ainsi, les armes qui ont dopé le complexe militaro-industriel américain
13:35sont désormais trop peu nombreuses sur le front ukrainien,
13:38sollicités par les théâtres proche-orientaux.
13:41Dans ce cadre, le chancelier allemand Olaf Scholz
13:44s'est rendu à une visite surprise en Ukraine ce lundi
13:46pour témoigner de son soutien et honorer la mémoire des soldats morts
13:50dans ce conflit fratricide agité par l'Occident.
13:54Scholz a également promis une nouvelle aide de 650 millions d'euros
13:58et s'est affiché en principal soutien de l'Ukraine en Europe.
14:03Une position à observer dans le cadre de la campagne législative du chancelier Scholz
14:08en grande difficulté sur le plan politique,
14:11notamment à cause d'une situation économique en chute libre
14:15après la décision des sanctions contre le gaz russe prises par Bruxelles.
14:19Dans ce cadre, Olaf Scholz pourrait tenter de donner des gages à l'UE
14:22en faisant des courbettes à Volodymyr Zelensky
14:25tout en participant à un retour au calme avec la Russie,
14:29lui permettant de reprendre les approvisionnements de gaz
14:32pour calmer la vigueur des patrons allemands face à leur industrie plongeante.
14:37Une hypothèse qui devra toutefois encore être permise par Washington
14:41après l'arrivée de Donald Trump au pouvoir le 20 janvier prochain.
14:49Et partons à présent en compagnie d'Olivier Frèrejac
14:51pour l'actualité internationale en bref.
14:57Victoire pro-Bruxelles mais poussée nationaliste en Roumanie.
15:00Les sociodémocrates pro-européens PSD ont recueilli plus de 22% des voix
15:04et se placent en tête du scrutin.
15:07Les formations nationalistes cumulent de leur côté plus de 30% des suffrages.
15:11Ces derniers ont pour point commun la défense de la paix en Ukraine
15:14et donc l'abandon du soutien à Kiev.
15:16Le parti centriste pro-USR qui a réalisé un score de 12,1%
15:21appelle lui à un gouvernement de coalition favorable à Bruxelles.
15:25De quoi faire du prochain tour de la présidentielle
15:27qui aura lieu dimanche prochain le 8 décembre.
15:29Un véritable référendum sur la marche diplomatique à emprunter pour Bucarest.
15:35Le pays du trèfle divisé en trois blocs.
15:38Samedi en Irlande, les élections législatives se sont conclues
15:41par une absence de majorité absolue.
15:43Le Fianna Fail, parti centriste affilié au Parlement européen au groupe Renew,
15:47le même que celui du parti macroniste Renaissance.
15:50Le Sinn Féin, parti nationaliste irlandais de gauche.
15:53Et le Fingale, parti libéral conservateur affilié au Parti populaire européen,
15:58obtiennent respectivement 38, 37 et 35 sièges.
16:02Ils sont tous loin de la majorité absolue de 88 sièges.
16:06Il est probable que le Fingale, mené par le Premier ministre sortant Simon Harris
16:11et le Fianna Fail, conduit par l'ancien chef de gouvernement Michael Martin,
16:15conclut un accord.
16:16Mais ce ne sera peut-être pas suffisant pour former un gouvernement d'ici le 18 décembre.
16:21Simon Harris, nommé Premier ministre en avril dernier,
16:23n'a pas vraiment su convaincre les Irlandais de ses capacités à répondre à leurs attentes.
16:28Alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à être affectés par l'immigration clandestine
16:31et l'explosion de la délinquance dans le pays.
16:35Alep retombe aux mains des islamistes.
16:37Les terroristes de Hayat Tarih al-Sham, l'organisation de libération du Levant,
16:41une branche d'al-Qaïda, a fini par prendre le contrôle de la ville martyr,
16:46qui fut libérée par l'armée syrienne, soutenue par la Russie, l'Ouest-Bola et l'Iran en 2016.
16:51La deuxième ville du pays qui abrite de nombreux chrétiens est tombée,
16:54ainsi que de larges pans de la province d'Idlib, de Hama et de Latakia.
16:59La Russie a repris ses bombardements sur les organisations islamistes dites rebelles
17:03et Téhéran a également apporté son soutien à Damas.
17:06Depuis deux mois, Israël bombarde la Syrie, favorisant la percée islamiste.
17:10Les Turcs avancent de leur côté leurs pions,
17:13avec des milices fidèles à Ankara dans le nord de la Syrie,
17:15qui ont pris dimanche la ville stratégique de Tal-Rifat
17:19et des villages environnants à une vingtaine de kilomètres de la frontière turque.
17:25Et nous retrouvons Renaud de Bourleuf pour l'actualité, en bref, en France.
17:30Le RN en passe à être reconduit dans une législative partielle.
17:36Dimanche, dans la première circonscription des Ardennes,
17:38le candidat Rassemblement national Jordan Duflo est arrivé en tête du scrutin avec 39% des voix.
17:43Il sera au second tour face à l'ancien député macroniste Lionel Wüber, crédité de 25% des voix.
17:48Rappelons que sur cette circonscription, en juillet dernier,
17:51le parlementaire macroniste avait été battu par le candidat RN Flavien Termé,
17:55qui a démissionné en octobre, provoquant ainsi une législative partielle.
17:58Pour ce scrutin, les scores obtenus par les deux candidats RN et Renaissance
18:02sont à peu près équivalents à ceux du premier tour du 30 juin,
18:05ce qui peut rendre le candidat RN Jordan Duflo plutôt optimiste
18:08quant à une possible victoire le 8 décembre.
18:11Macron chez les Saouds.
18:12Alors que le gouvernement est au bord du précipice,
18:14Emmanuel Macron est en visite d'État à Riyad de lundi à mercredi.
18:17L'occasion d'échanger autour des conflits de la région
18:19avec le prince héritier Mohamed Ben Salmane
18:21dans un contexte de déclin du poids diplomatique de la France.
18:24C'est le troisième déplacement du président dans le Royaume depuis 2017.
18:27Il devrait être question également d'économie
18:29avec l'acquisition d'avions de chasse Rafale par Riyad.
18:33Un rectorat qui chasse les signes religieux, même quand il n'y en a pas.
18:36Dimanche, le ministre de l'Éducation nationale, Anne Genté,
18:38a répondu au recteur de l'Académie d'Amiens
18:40au sujet des calendriers de l'Avent dans les écoles.
18:42Elle assure qu'ils sont compatibles avec la laïcité
18:45lorsqu'ils ne véhiculent pas de messages religieux.
18:47En effet, plusieurs écoles publiques du département de l'Aisne
18:49avaient installé des calendriers de l'Avent adaptés à leur manière.
18:52Dans les cases ouvertes quotidiennement,
18:54il n'y avait rien qui concerne Joseph et Marie ni l'enfant Jésus,
18:57mais des règles de grammaire ou de mathématiques.
18:59Ces établissements avaient tout de même été rappelés à l'ordre par le rectorat
19:02déclenchant l'incompréhension de nombreux élèves et de leurs parents.
19:06Toujours sans nouvelles de Morgane Rivoal, 13 ans,
19:08disparue depuis lundi 25 novembre vers 7h15
19:10alors qu'elle devait se rendre à l'école à Grasse
19:12à moins de 5 km de son domicile de Pabu dans les Côtes d'Armor.
19:15Des recherches et débattues avec plus de 800 personnes,
19:17des équipes synophiles et des hélicoptères
19:19ont été organisées ces derniers jours
19:21sans trouver de traces de la jeune adolescente.
19:23Sa disparition avait été signalée à la gendarmerie par sa mère
19:25quelques heures seulement après son départ du domicile familial.
19:28Le collège avait en effet prévenu les parents
19:30de l'absence de Morgane vers 9h30.
19:32Pour l'heure, l'enquête était à une dispute
19:34entre la jeune fille et ses parents
19:36autour de l'utilisation des réseaux sociaux.
19:38Le père de Morgane avait en effet pris la carte SIM de sa fille
19:40et cassé son téléphone.
19:42Une amie de l'adolescente a expliqué
19:44que Morgane avait averti
19:46qu'elle n'irait pas à l'école le lundi.
19:49Tavares jette l'éponge avec un gros chèque.
19:51Le patron du groupe Cellantis,
19:53en fèvre de la fusion entre Fiat, PSA et Chrysler,
19:55a démissionné après que l'intégralité
19:57du conseil d'administration a décidé
19:59de son départ prématuré dimanche,
20:01un peu plus d'un an avant la fin prévue de son mandat.
20:03La suite sera assurée par John Elkann
20:05qui assurera l'intérim avec un comité exécutif
20:07totalement revu et corrigé
20:09avant la nomination d'un nouveau PDG début 2025.
20:11Le français Maxime Picard,
20:13directeur du groupe,
20:15et l'italo-brésilien Antonio Filosa,
20:17patron de Jeep et directeur des activités en Amérique du Nord,
20:19seraient en lice.
20:21Quel que soit le prochain patron,
20:23il devra composer avec davantage de diplomatie
20:25avec le conseil d'administration
20:27tout en réalisant des performances
20:29au moins aussi bonnes que Carlos Tavares.
20:31En effet, ce dernier semble avoir surtout pâti
20:33de sa méthode un peu brutale.
20:35Pour son départ, Carlos Tavares devrait recevoir
20:37plusieurs dizaines de millions d'indemnités
20:39après avoir reçu 36,5 millions d'euros
20:42Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition.
20:44Vous pouvez dès à présent retrouver Politique et Éco.
20:46Pierre Bergeron reçoit l'économiste Jacques Sapir
20:48pour évoquer le déclin de l'Occident
20:50face à la montée en puissance des BRICS.
20:52Oui, mais l'intérêt pour Joe Biden,
20:54moi je ne comprends pas très bien son intérêt à lui
20:56puisqu'il va partir.
20:58C'est un dernier baroud d'honneur.
21:00C'est donner un peu d'argent encore
21:02au conflit, au complexe militaro-industriel américain.
21:04Oui, mais ce n'est même pas ça.
21:06C'est vraiment...
21:09Je dirais gêner le plus possible
21:11Donald Trump dans la mise en place
21:13de sa politique.
21:15Ce que l'on voit à Washington,
21:17c'est que contrairement à ce qui est dit
21:19d'ailleurs des deux côtés,
21:21par Biden et par Trump,
21:23la transition ne se passe pas.
21:25Elle ne se passe pas mal.
21:27Elle ne se passe pas bien.
21:29Elle ne se passe pas du tout.
21:31Également au programme de votre soirée,
21:33le Zoom du jour,
21:35le magistrat Luc Fontaine évoque
21:37les moyens judiciaires à mettre en œuvre
21:39contre le trafic de stupéfiants
21:41dans les banlieues.
21:43Dès à présent, vous pouvez également retrouver
21:45la chronique économique et financière
21:47Les Affranchis sur notre chaîne YouTube FormaCourt.
21:49Philippe Béchat évoque la menace du destin grec
21:51pour la France.
21:53C'est à présent la fin de cette édition.
21:55Merci à tous pour votre fidélité.
21:57On se retrouve demain, même lieu, même heure.
21:59En attendant, portez-vous bien.
22:01Bonne soirée.
22:03Sous-titrage Société Radio-Canada

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