Au programme de cette édition, l’effondrement des européistes pro-guerre révélé par la discussion entre Sergueï Lavrov et Marco Rubio. Les diplomates des deux blocs se sont retrouvés à Riyad en Arabie saoudite au lendemain d’un fiasco européen organisé par Emmanuel Macron.
Nous reviendrons ensuite sur une figure de l’administration Trump : Tulsi Gabbard. Cette femme, ancien soldat, a été élue démocrate avant de rejoindre la campagne du nouveau président. Elle est désormais à la tête des renseignements extérieurs. Un poste crucial qui pourrait lui permettre de rouvrir des dossiers secrets.
Et puis de retour en France où règne une atmosphère de fin de règne, les affaires rattrapent le clan Macron. Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a ainsi refusé d'être auditionné par la commission des finances. Il pourrait désormais faire l’objet d’un recours pénal.
Nous reviendrons ensuite sur une figure de l’administration Trump : Tulsi Gabbard. Cette femme, ancien soldat, a été élue démocrate avant de rejoindre la campagne du nouveau président. Elle est désormais à la tête des renseignements extérieurs. Un poste crucial qui pourrait lui permettre de rouvrir des dossiers secrets.
Et puis de retour en France où règne une atmosphère de fin de règne, les affaires rattrapent le clan Macron. Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a ainsi refusé d'être auditionné par la commission des finances. Il pourrait désormais faire l’objet d’un recours pénal.
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00:14Madame, Monsieur, bonsoir, ravie de vous retrouver ce soir.
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00:23Au programme de cette édition, l'effondrement des européistes pro-guerre
00:27révélé par la discussion entre Sergei Lavrov et Marco Rubio.
00:31Les diplomates des deux blocs se sont retrouvés à Riyad, en Arabie Saoudite,
00:35au lendemain d'un fiasco européen organisé par Emmanuel Macron.
00:39Nous reviendrons ensuite sur une figure de l'administration Trump, Tulsi Gabbard.
00:43Cette femme, ancien soldat, a été élue démocrate avant de rejoindre la campagne du nouveau président.
00:49Elle est désormais à la tête des renseignements extérieurs,
00:52un poste crucial qui pourrait lui permettre de rouvrir des dossiers secrets.
00:55Et puis, de retour en France, où règne une atmosphère de fin de règne,
01:00les affaires rattrapent le collant Macron, le secrétaire général de l'Élysée.
01:04Alexis Colère a ainsi refusé d'être auditionné par la Commission des finances.
01:08Il pourrait désormais faire l'objet d'un recours pénal.
01:15L'Union européenne à la croisée des chemins.
01:17Alors que les chefs de la diplomatie russes et américains se rencontraient à Riyad,
01:21en Arabie Saoudite, l'Union européenne, sur la touche,
01:24accusait le coup des derniers jours.
01:26Retour sur un moment crucial.
01:28Le grand isolement européen au grand jour.
01:31Après la conférence de Munich marquée par le camouflet infigé par J.D. Vance,
01:35la journée de réunion de lundi aura également été synonyme de coup de massue
01:40pour les européistes et Emmanuel Macron en tête.
01:43Ce mardi, Jean-Noël Barraud, le ministre des affaires étrangères,
01:46a voulu riposter au propos du vice-président américain.
01:49Des éléments de langage qui lui avaient sans doute été écrits
01:51par son prédécesseur Stéphane Séjourné.
01:54J'entends beaucoup parler de ce discours de J.D. Vance,
01:57le vice-président américain à Munich.
01:59Je vais le dire très tranquillement et avec tout le respect qui est dû à sa fonction.
02:04S'agissant de la vie démocratique, chacun chez soi, merci, au revoir.
02:08Plutôt que de regarder la paille qui est dans l'œil de son voisin,
02:12regardons la poutre qui est dans le nôtre.
02:15Pas sûr que l'opération permette à l'Europe de reprendre du galon.
02:18Écartée des négociations pour la paix en Ukraine par Washington comme par Moscou,
02:22Bruxelles assiste à la démonstration de son inexistence en matière diplomatique.
02:27Une illustration renforcée par des obsessions guerrières
02:30qui lui ferment les portes d'hypothétiques discussions avec Moscou.
02:33La philosophie européenne n'a pas évolué.
02:35Je ne sais donc pas ce qu'ils peuvent faire à la table des négociations.
02:38S'ils continuent à manigancer avec leur stratagème à geler le conflit,
02:40alors que, comme ils le font habituellement,
02:42ils veulent simplement continuer la guerre, pourquoi les inviter à la table ?
02:46Imparable.
02:47Ce mardi, le ministre des affaires étrangères russe,
02:49Sergeï Lavrov et le secrétaire d'état américain, Marco Rubio,
02:53se rencontraient donc bien loin de l'Union européenne, à Riyad, en Arabie saoudite.
02:58Symbole d'un monde qui change, c'est donc dans la monarchie
03:01dont un journaliste a fini découpé dans une ambassade en Turquie,
03:04qu'une paix européenne pourrait se dessiner.
03:07Cette rencontre entre les délégations russes et américaines visait avant tout
03:10à reprendre langue et exposer ses visions géopolitiques des crises en cours,
03:14Ukraine compris, mais pas seulement.
03:16Les discussions ont vraisemblablement évoqué des questions stratégiques et économiques.
03:21Dans ce cadre, la Russie représentant de fait les BRICS face aux Etats-Unis,
03:25la question cruciale de la dédolarisation qui mobilise particulièrement Donald Trump
03:30a dû être évoquée, ou au moins a dû occuper une part importante
03:33des inquiétudes de Marco Rubio pendant ses échanges avec Sergeï Lavrov.
03:37Si les avancées réelles de ces pourparlers se feront connaître au fil du temps,
03:41cette accalmie tranche avec l'hystérie des européistes qui se réunissaient lundi à Paris.
03:46Pour symboliser ce décalage, pendant que la Russie a estimé pouvoir s'attendre
03:50à des progrès rapides dans les prochains mois sur le plan économique avec Washington,
03:54Jean-Noël Barraud, l'homologue français de Sergeï Lavrov,
03:57non ne riez pas, a annoncé un 16e train de sanctions contre la Russie.
04:03Si l'on doit faire de la prospective rapide, il est fort à parier que Russie et Etats-Unis
04:08vont rapidement s'entendre pour des échanges mutuels, notamment en matière énergétique.
04:13Et pendant ce temps-là, Bruxelles va continuer d'internir le gaz russe en Europe.
04:17Une politique littéralement délirante, mais aussi toxique pour les économies de l'Union.
04:22C'est d'ailleurs face à ce constat que certaines nations européennes se rebellent,
04:26à l'image de la Hongrie et de la Slovaquie, et puis d'une certaine façon de l'Italie.
04:31C'est d'ailleurs l'un des premiers constats d'échec qui pouvaient se faire lundi
04:34face à la réunion organisée par Emmanuel Macron.
04:36Sur cette union, à 27 avis de délargissement, seuls étaient réunis les dirigeants français,
04:43allemands, espagnols, italiens, polonais, danois et néerlandais.
04:477 sur 27 donc, auxquels il fallait ajouter Keir Starmer pour la Grande-Bretagne,
04:53qui n'en finit plus d'être européenne depuis qu'elle a fait son Brexit.
04:56Et bien sûr, quelques illustres figures de l'appareil bruxellois,
05:00dont la plus connue Ursula von der Leyen.
05:03A cela s'ajoutait le récent patron de l'OTAN, le néerlandais Mark Rutte,
05:07qui doit s'inquiéter pour les caisses de l'Alliance, émise donc sur la zone de repli européenne.
05:11Problème, même avec cet arrêt aux pages trié sur l'européisme, personne n'est vraiment d'accord.
05:18S'ils rejettent tous l'idée d'un cessez-le-feu en Ukraine,
05:20qu'ils jugent être un gel des combats pour aider Vladimir Poutine,
05:24le Britannique a évoqué l'idée d'envoyer des troupes sur place.
05:27Une idée qui séduit Emmanuel Macron, qui rêve depuis des mois d'envoyer des soldats français
05:31se faire trouver la peau dans un conflit qui n'aurait pas dû éclater
05:34si Paris et Berlin avaient assuré les accords de Minsk comme il s'était engagé à le faire.
05:39Du côté de Berlin, justement, le successeur d'Angela Merkel n'est pas aligné.
06:02Largage progressif en vue.
06:06Il faut dire que le sort de Lavcholz est précaire, avec des élections en Allemagne en fin de semaine.
06:10L'Italie de Giorgia Melloni est également bien loin de la ligne Macron,
06:14ayant des relations pour le moins apaisées avec l'administration américaine
06:17qui dispose, rappelons-le, de bases militaires sur son territoire.
06:21Le clan de la guerre se resserre donc finalement autour du Britannique
06:24et des instances européennes et otaniennes pour entourer les espoirs belliqueux du président Macron.
06:30Des espoirs qui ne devraient pas faire grand chose pour Zelensky et encore moins pour le peuple ukrainien.
06:40Une nouvelle femme contre l'État profond américain.
06:43Nommée à la tête du renseignement par Donald Trump,
06:46Tulsi Gabbard est une figure atypique de la nouvelle administration.
06:50Portrait de Louis de Torsy.
06:52Un électron libre de la politique américaine.
06:56Voilà comment l'on pourrait qualifier Tulsi Gabbard,
06:59la nouvelle dirigeante des services de renseignement américains,
07:02tout juste confirmée par le Congrès.
07:05Connue pour des positions courageuses mais controversées,
07:08elle a d'abord été élue à la Chambre des représentants en 2012 pour le Parti démocrate
07:13qu'elle quitte dix ans plus tard pour rejoindre en 2024 la campagne de Donald Trump.
07:19Mais Tulsi Gabbard n'est pas seulement une femme politique.
07:22C'est également un vétéran de l'armée américaine qui a servi en Irak
07:26et au Koweït.
07:27Une expérience du combat capitale dans son parcours
07:30et ses prises de position internationales.
07:33En 2017, elle rencontre Bachar al-Assad en Syrie.
07:37Elle affirme à cette occasion que le président syrien
07:39n'a pas utilisé d'armes chimiques sur sa population,
07:42contrairement à ce qu'affirment les renseignements américains.
07:45En 2022, elle met directement en cause la responsabilité de l'OTAN
07:50dans le conflit en Ukraine.
07:51De quoi attirer l'inimitié de figure importante du Parti démocrate.
07:56Hillary Clinton l'avait par exemple accusée d'être un agent de l'étranger
08:00sans toutefois être capable de fournir des preuves.
08:03C'est un message à chaque vétéran de ce pays
08:06qui a risqué sa vie pour servir notre nation.
08:09À chaque américain qui croit fermement que nous devons mettre fin
08:12à cette politique étrangère de longue date
08:14consistant à être les gendarmes du monde
08:17et à mener ces guerres de changement de régime
08:20qui sont en réalité l'héritage d'Hillary Clinton.
08:23Alors nous sommes des traîtres à la nation que nous aimons.
08:27Mais Tulsi Gabbard n'est pas une pacifiste au sens strict du terme.
08:32Si elle condamne les guerres visant à changer le gouvernement
08:34de pays considérés comme hostiles par certains cercles de pouvoir américains,
08:39elle défend aussi une politique agressive dans la lutte
08:41contre les organisations terroristes ennemies des États-Unis.
08:45Et pour cause, déployée un an en Irak dans une unité médicale,
08:49elle a pu voir de près les conséquences des ingérences américaines.
08:53La nomination de Tulsi Gabbard à la tête du renseignement américain
08:57devrait aboutir à une révolution interne.
09:00Donald Trump a déclaré à de nombreuses reprises
09:02qu'il ferait cesser la politisation des agences.
09:05L'une des priorités de Tulsi Gabbard sera donc de conduire un audit
09:09à travers l'ensemble des renseignements
09:11afin de révéler les cas de fraude ou d'instrumentalisation politique.
09:1550 ans après, les États-Unis pourraient ainsi voir naître
09:18une nouvelle commission Church.
09:21Cette commission, formée à la suite de l'affaire du Watergate,
09:24avait révélé de très nombreux scandales impliquant la CIA.
09:27Tulsi Gabbard avait par exemple défendu Edward Snowden
09:30lorsqu'il avait révélé les pratiques illégales auxquelles s'adonnait la CIA.
09:34Interrogé à ce sujet lors de son audience de confirmation au Sénat,
09:38Tulsi Gabbard a maintenu ses positions avec une certaine habileté.
09:43Monsieur le vice-président, Edward Snowden a enfreint la loi.
09:46Je ne suis pas d'accord avec, ni ne soutiens toutes les informations
09:49et renseignements qu'il a divulguées, ni la manière dont il l'a fait.
09:53Il aurait pu avoir l'opportunité de venir à vous, à ce comité,
09:57ou de contacter l'inspecteur général pour révéler ces informations.
10:03Le fait est que même s'il a enfreint la loi,
10:05il a révélé des informations au sujet des programmes
10:07de toute évidence illégaux et inconstitutionnels
10:11menés par notre gouvernement,
10:12ce qui a conduit à des réformes importantes que le Congrès a entreprises.
10:17Une réponse qui, si elle n'a pas contribué à sa confirmation par le Sénat,
10:21ne l'aura en tout cas pas empêchée.
10:23Désormais à la tête du renseignement américain,
10:25Tulsi Gabbard aura à cœur de drainer le marais,
10:28ce fameux état profond américain avec lequel elle a personnellement maillé à partir.
10:33Elle avait en effet été elle-même mise sur une liste de surveillance
10:37du gouvernement démocrate l'an dernier.
10:39Désormais, la donne a donc changé.
10:41Tulsi Gabbard aura à cœur de reprendre en main les services de renseignement
10:45et peut-être aussi d'exhumer de vieux squelettes.
10:47À l'heure où les négociations sur la guerre en Ukraine sont lancées,
10:50la remise en route des dossiers concernant la famille Biden pourrait,
10:53au hasard, servir à faire pression sur Zelensky pour qu'il se mette à la table.
11:03Alexis Kohler, serpent de maire des sales affaires du macronisme.
11:06Le tout-puissant secrétaire général de l'Élysée a refusé une audition
11:10devant la commission des finances.
11:12Élément d'explication d'Olivier Frèrejac.
11:15La commission des finances, en colère, l'institution présidée par le député insoumis Eric Coquerel,
11:20devait accueillir le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler,
11:23le 11 février pour une audition dans le cadre de l'enquête
11:26sur le dérapage des finances publiques en 2023 et 2024.
11:30Mais le principal intéressé n'avait pas fait le déplacement.
11:33Dans un courrier adressé au président de la commission des finances,
11:36il avait fait valoir un problème d'agenda
11:38et invoqué le principe de séparation des pouvoirs,
11:42affirmant que, je cite,
11:56Une justification qui n'a pas été du goût d'Eric Coquerel,
11:59qui de son côté, invoque une ordonnance de 1958 selon laquelle
12:03Toute personne dont une commission d'enquête a jugé l'audition utile
12:07est tenue de déférer à la convocation qui lui est délivrée.
12:11Il rappelle par ailleurs qu'Alexis Kohler s'était déjà présenté
12:14devant des commissions d'enquête au Sénat en 2019
12:16dans le cadre de l'affaire Benalla et en 2020
12:19pour une commission chargée d'enquêter sur les concessions d'autoroutes.
12:22L'excuse de la séparation des pouvoirs peut ainsi sembler un peu légère.
12:27Eric Coquerel a donc indiqué lundi qu'il allait demander mercredi à la commission
12:31de valider avec un vote un ultime courrier
12:34invitant ce proche collaborateur d'Emmanuel Macron à une nouvelle convocation,
12:38lui rappelant par ailleurs ce qu'il encourt s'il refuse de se présenter devant elle,
12:43en l'occurrence Alexis Kohler, en cours des poursuites pénales
12:46et deux ans d'emprisonnement ainsi que 7500 euros d'amende.
12:50Si la procédure prendra du temps et qu'il ne fait aucun doute
12:53qu'Emmanuel Macron protégera celui qui est à ses côtés depuis 2017
12:57et le début de son règne,
12:58les Insoumis poursuivent leur opération de dénigrement présidentiel
13:02avec en ligne de mire toujours la destitution du président.
13:05Si celle-ci paraît toujours assez improbable,
13:08la mise en avant du cas Kohler participe d'une stratégie plus vaste.
13:12Le cas est parfait, symbole de corruption, mis en examen en 2022 pour prise illégale d'intérêt.
13:18Le secrétaire général de l'Elysée nourrit autant de suspicions qu'il sait se montrer discret.
13:23Il faut dire qu'en ces temps, il a été très présent dans les affaires de la sphère Macron,
13:27avec l'affaire Benalla entre 2018 et 2019,
13:30avec l'affaire des concessions autoroutières en 2020,
13:32dans laquelle il est suspecté de conflit d'intérêt.
13:35En 2022, avec les soupçons de conflit d'intérêt liés à ses anciennes fonctions
13:38au sein du groupe MSC dirigé par sa famille.
13:40Au-delà de toutes ces affaires spécifiques,
13:42Alexis Kohler est régulièrement critiqué pour ses liens passés avec le secteur privé,
13:47notamment avec le groupe MSC dont sa mère est actionnaire.
13:50Fidèle bras droit du président, Alexis Kohler semble intouchable
13:54et il ne sera probablement pas inquiété jusqu'à la fin du règne du président
13:59qui mettra tout en œuvre pour le protéger.
14:01Car si l'un tombe, l'autre risque aussi de chuter.
14:04Il restera ensuite à colère de trouver une porte de sortie de l'Elysée en 2027
14:09et peut-être d'espérer une victoire de la droite aillaire ou du centre,
14:13chez qui il dispose de sérieux appuis.
14:20Et nous partons à présent en compagnie de Renaud de Bourleuf
14:22pour l'actualité nationale en bref.
14:28Des révélations inédites pendant le procès Sarkozy.
14:31C'est en tout cas ce que semble promettre la défense de l'ancien président
14:35dans l'affaire des possibles financements de campagne par le pouvoir libyen.
14:38Lundi, les avocats ont expliqué vouloir faire entendre au tribunal
14:41l'extrait d'une conversation de première importance.
14:44Il s'agirait tout bonnement d'un échange entre Nicolas Sarkozy
14:47et Muammar Gaddafi lui-même.
14:49Un enregistrement fort opportun
14:51qui aurait été envoyé par un anonyme via une messagerie cryptée.
14:54Selon les avocats de l'ancien chef d'État,
14:56les propos tenus prouveront que Tripoli n'a pas financé la campagne de Sarkozy.
15:00La présidente du tribunal devrait recevoir cet enregistrement ce mardi pour expertise.
15:04Notons que selon Le Quotidien Le Monde,
15:06elle aurait réclamé qu'il soit copié sur une clé USB
15:09pour éviter qu'un éventuel cheval de trois
15:11ne paralyse le système informatique du palais de justice de Paris.
15:14Ce qu'une simple clé USB peut tout à fait réussir.
15:17La France maintient le cap dans sa politique marocaine.
15:21Emmanuel Macron a envoyé Rachida Dati en visite dans le Sahara occidental,
15:25région faisant l'objet d'une controverse territoriale entre Rabat et Alger.
15:29La reconnaissance de la marocainité de ce territoire par la diplomatie macronienne
15:32a provoqué une crise diplomatique entre la France et l'Algérie.
15:35C'est la première fois qu'un ministre français se rend sur place dans le cadre de ses fonctions.
15:39On pourrait s'étonner de voir le ministre de la Culture ici mobilisé.
15:43En réalité, Rachida Dati étant binationale, française et marocaine,
15:47le choix ne doit rien au hasard.
15:49Elle a par ailleurs évoqué l'installation d'une antenne de l'Alliance française à Laayoune,
15:52capitale de la région,
15:53et le développement d'activités culturelles, notamment dans l'apprentissage de la langue,
15:57avec des échanges d'artistes et des parcours éducatifs.
16:00Un vernis culturel au frais du contribuable sur fonds d'engagement diplomatique
16:03pourrait permettre de s'éloigner toujours plus de l'Algérie.
16:08Une Algérique ne boude aucune occasion d'attiser les tensions avec la France.
16:12Mardi 11 février, un Algérien expulsé par la justice française a été réexpédié sur notre territoire.
16:18Individu avait été condamné en mai dernier par le tribunal de Tonon-les-Bains, en Haute-Savoie,
16:22à six mois de prison pour plusieurs faits de vol, recel et port d'armes blanches.
16:27C'est en novembre qu'il a reçu une obligation de quitter le territoire français,
16:30une OQTF qui aura exceptionnellement été mise en application après le délai maximal de rétention.
16:35C'était sans compter les autorités algériennes qui estiment qu'il n'avait pas de laissé passer consulaire.
16:39Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a réagi ce mardi matin.
16:41L'Algérie déchire à la fois ce droit international et tourne le dos à l'accord,
16:47notamment je pense à celui de 94 qu'on s'est donné.
16:51Moi, je suis partisan de la fermeté.
16:53Une fermeté que Bruno Retailleau affectionne beaucoup dans ses prises de parole,
16:56mais qui n'est visiblement pas très efficace.
16:58Quant au droit international, si l'Algérie se plaît à le déchirer quand c'est à l'orange,
17:01elle aura sans doute pris exemple sur l'Occident.
17:04Bruno Retailleau décidément dans l'actualité.
17:06Il est aussi ce mardi à la troisième édition du Forum de l'Islam de France.
17:11Cet événement annuel, lancé par Gérald Darmanin en 2022,
17:14s'inscrit dans la lignée de la loi contre le séparatisme de 2021
17:18afin prétendument d'organiser les relations entre l'État et le culte musulman.
17:23Alors que l'islam est la deuxième religion en France,
17:25l'objectif des autorités françaises semble être de mettre un terme
17:28à l'islam consulaire organisé par des fédérations étrangères,
17:31estimant qu'il s'agit d'une ingérence sous couvert de religion.
17:34Mais le Forum organise également la nouvelle place dévolue à l'islam en France,
17:38comme en témoigne la création de carrés musulmans dans les cimetières
17:40ou encore l'allocation de ressources à des associations communautaires.
17:48Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
17:53L'administration Trump continue de pousser ses pions sur l'échiquier mondial.
17:57Quelques jours après une rencontre entre Donald Trump
17:59et son homologue Narendra Modi en Inde,
18:01la signature prochaine d'un accord commercial a été annoncée.
18:04Les États-Unis espèrent ainsi rééquilibrer une balance commerciale déficitaire.
18:08L'Inde, quant à elle, devrait acheter du matériel de guerre américain,
18:11notamment une flottille d'avions F-35.
18:14Une façon pour le pays de marquer sa différence face à la Chine et à la Russie,
18:17ses deux partenaires des BRICS.
18:18Narendra Modi a également rencontré Elon Musk.
18:21Rien ne permet de dire pour l'instant si l'homme le plus riche du monde était présent
18:24en tant que membre de l'administration ou en tant que businessman.
18:28Mélanie est à reculons pour voir Macron.
18:31La présidente du Conseil italien s'est rendue lundi
18:33au rendez-vous de crise des bellicistes européens
18:36organisé à Paris par le président français.
18:38Une visite remarquée puisque Giorgia Meloni est arrivée dans la cour de l'Elysée
18:42avec une berline italienne de la marque Maserati,
18:44le tout avec une petite heure de retard.
18:46La rencontre avait donc déjà commencé depuis un moment.
18:49Les photos diffusées sur le compte officiel de la présidente de la Commission européenne
18:53montrent d'ailleurs que la présidente du Conseil italien n'était pas ravie d'être là.
18:57Et pour cause, si la réunion de Macron a été provoquée
18:59par le discours-choc du vice-président américain,
19:01Giorgia Meloni aurait sans doute pu signer à chaque ligne.
19:05Le pauvre François, gravement malade.
19:07Depuis vendredi, le souverain pontife, âgé de 88 ans,
19:10est hospitalisé pour une infection respiratoire.
19:12Dimanche, pour la première fois, il n'a pas pu dire la prière de l'Angélus en public place Saint-Pierre.
19:17Le pape n'est pas pour autant réduit à l'inactivité,
19:19il aurait communiqué par téléphone avec la paroisse de la Sainte-Famille à Gaza.
19:23Lundi soir, le Vatican a annoncé que ses services n'étaient pas en alerte
19:26et que la situation clinique du Saint-Père était stationnaire
19:28mais que les prochaines heures seront déterminantes.
19:30Plus tôt, il était fait des tâches, je cite,
19:33« d'un tableau clinique complexe ».
19:35L'Europe au-delà de l'Europe.
19:37Le parlement arménien a adopté le 12 février
19:40une demande d'adhésion à l'Union européenne en première lecture.
19:43Une démarche qui vise pour Erevan à s'assurer le soutien de Bruxelles
19:47et qu'il éloigne un peu plus de son allié Moscovite.
19:49La Russie n'avait en effet pas été d'une grande aide face à l'offensive azérie dans le Haut-Karabakh.
19:54Il convient néanmoins de rappeler que l'UE a fait de l'Azerbaïdjan un partenaire gazier important
19:59en dépit de son invasion en terre arménienne.
20:01Fin janvier 2024, l'Arménie avait officiellement adhéré à la Cour pénale internationale
20:05et semble résolue à vouloir changer d'alliance.
20:07Erevan devra néanmoins intégrer qu'une très hypothétique alliance avec Bruxelles
20:11ne lui rendra pas son intégrité territoriale, comme peut en témoigner l'île de Chypre,
20:15dont la partie nord est occupée depuis maintenant plus de 40 ans par la Turquie.
20:23Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
20:25Vous pouvez dès à présent découvrir un nouveau numéro de Choc du monde.
20:28Edouard Chanot reçoit Alexis Tarrad, cofondateur de Divergence politique,
20:33pour évoquer la rencontre de ce mardi matin à Riyad entre Marco Rubio, secrétaire d'État américain,
20:38et Sergeï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères,
20:41au sujet bien sûr des négociations de paix en Ukraine.
20:46Pour le Zoom, le philosophe Jérémy Banton présente son ouvrage
20:50Pierre Drie, la Rochelle, le rêve ou l'action.
20:53C'est à présent la fin de cette édition.
20:55Merci à tous pour votre fidélité.
20:57Et on se retrouve demain. Bonsoir.