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Richard Ramos : «J'avais dit que ce gouvernement était un yaourt à DLC courte. On avait fabriqué la république du faire-semblant. On savait par avance qu'on allait arriver au 49.3.»

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Transcription
00:00Non, ils n'ont pas perdu la raison.
00:02D'abord, moi, je le dis souvent,
00:04j'avais dit que ce gouvernement-là,
00:06et c'était sur ce plateau-là, était un yaourt à DLC,
00:09date limite de consommation courte.
00:11Donc, ça m'a...
00:12La plus courte de l'histoire de la 5e.
00:15Ca m'a donné raison.
00:16Deuxièmement, sur les débats dans l'hémicycle, pareil.
00:19Je pense qu'on avait fabriqué la République du faire-semblant.
00:23On savait déjà par avance qu'on arrivait au 49-3.
00:25Par avance. La seule question qui était en suspens,
00:28c'est est-ce que le RN allait la voter ou pas,
00:32et est-ce que le RN allait,
00:34main dans la main avec la France insoumise,
00:37accélérer une difficulté économique qui se profile ?
00:40Parce que c'est pas que de l'arithmétique, l'économie.
00:43M. Bouzoud va nous le dire. C'est une confiance.
00:46Il y avait deux grands critères.
00:48Et contrairement à d'autres pays,
00:50nous avons un pays qui marche économiquement
00:52grâce à la consommation.
00:54Et la consommation, c'est en partie la confiance,
00:56avec deux critères.
00:57Un pays qui s'est levé l'impôt.
00:59Là, c'est vrai, il n'y aura pas du tout d'inquiétude à avoir.
01:02L'Etat sera toujours prélevé l'impôt.
01:04Et la deuxième, c'était la stabilité politique.
01:06Et là, finalement, par son attitude,
01:08le RN a rajouté de l'instabilité politique.
01:12Et donc là, on va avoir,
01:13on l'a vu tout de suite, les marchés financiers,
01:15même s'il ne faut pas être piloté par les marchés financiers,
01:18mais c'est quand même les entreprises françaises
01:20qui ont chuté tout de suite après l'annonce de Michel Barnier,
01:23et on aura peut-être une inflation qui va peut-être reprendre
01:27et les taux d'intérêt qui, à coup sûr, vont augmenter.
01:29Ça veut dire quoi, les taux d'intérêt ?
01:31Ce n'est pas des mots.
01:32Ça veut dire que les primo-accédants
01:33qui vont acheter leur petit appart,
01:35eh bien, ils ne pourront pas le faire.
01:37Parce qu'aujourd'hui, ça ne passera pas
01:38quand ils feront leur demande aux banquiers.
01:39Et ça, par une union entre le Rassemblement national et les LFI.
01:44Avec le PS qui s'y met et qui suit,
01:46de toute façon, quoi qu'il arrive, les LFI.

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