François Durovray, ministre délégué chargé des Transports, était en direct dans Première édition ce mardi matin pour réagir au risque de renversement du gouvernement.
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00:00Est-ce qu'il a eu raison de ne pas céder à toutes les demandes du Rassemblement National ?
00:03Oui, la France ne se joue pas, et le budget de la France ne se joue pas comme ça,
00:07il y a eu des efforts qui ont été faits par le Premier Ministre qui a écouté
00:11chacune des forces politiques de l'Assemblée, à la fois
00:14les forces du socle commun, c'est-à-dire de ceux qui soutiennent la majorité, mais aussi
00:17de ceux qui sont à l'extérieur,
00:19un point d'équilibre qui a été trouvé pour respecter également
00:22l'objectif initial fixé par le Premier Ministre de réduction
00:25des déficits, et à partir de ce moment-là, chaque député a
00:28entre les mains désormais l'avenir de la France.
00:30Avec le recul, vous pensez qu'il y avait un accord possible avec Marine Le Pen ou qu'elle n'en voulait pas de toute façon ?
00:35La question n'est pas de trouver un accord avec qui que ce soit, la question est d'avoir un budget
00:39qui est conforme aux intérêts du pays, et donc de réduire
00:42la dette. Après, il y a besoin de trouver des majorités,
00:45et donc le Premier Ministre a écouté les uns les autres,
00:48et a fait des pas. Manifestement,
00:50le souhait de Mme Le Pen, ce n'est pas l'intérêt du pays, c'est de masquer sans doute sa situation judiciaire,
00:55et c'est finalement de faire monter les uns les autres au cocotier.
00:59Ce n'est pas le sujet aujourd'hui, maintenant il faut que chaque député,
01:03en conscience, prenne sa décision d'ici demain et décide
01:07du meilleur choix pour le pays.