Un groupe de plus de 100 militants juifs canadiens du collectif "Jews Say No to Genocide" a mené une action spectaculaire en occupant le bâtiment de la Confédération sur la Colline du Parlement à Ottawa.
Ce mouvement vise à dénoncer la politique canadienne envers le conflit israélo-palestinien et à exiger un embargo total sur les armes à destination d'Israël.
Un message clair : "Pas en notre nom"
Les manifestants, issus de plusieurs organisations telles que World Beyond War, IfNotNow, et Independent Jewish Voices, ont scandé des slogans dénonçant ce qu'ils appellent "le génocide en cours" contre le peuple palestinien à Gaza. Arborant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Jews Say No to Genocide" et "Stop Arming Israel", ils ont également appelé à une révision complète de la politique étrangère canadienne concernant le Moyen-Orient.
"Le Canada joue un rôle actif dans le soutien à des actions militaires qui causent d'énormes pertes civiles. Nous ne pouvons pas rester silencieux", a déclaré Sarah Goldstein, porte-parole du mouvement, lors d'une conférence de presse improvisée sur place.
Une action symbolique, mais ferme
Les manifestants ont temporairement bloqué l'accès à certaines sections du bâtiment, interrompant brièvement les activités parlementaires. Cependant, aucun incident violent n'a été signalé. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a supervisé l'évacuation des lieux et n'a procédé à aucune arrestation.
Un communiqué officiel du collectif a été remis aux médias, appelant le gouvernement à :
Mettre fin à l'exportation d'armes vers Israël.
Soutenir une enquête internationale sur les violations des droits de l'homme dans le cadre du conflit à Gaza.
Revoir l’aide financière et diplomatique accordée à Israël.
Réactions politiques mitigées
Cette action a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique. Certains députés, comme Charlie Angus (NPD), ont exprimé leur sympathie envers les revendications des manifestants, affirmant que "le Canada doit adopter une position équilibrée et respectueuse des droits humains dans le conflit israélo-palestinien." En revanche, des membres du Parti conservateur ont condamné l'occupation, la qualifiant de "manipulation politique irresponsable."
Un débat plus large
Cette manifestation s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens sur Gaza ont entraîné un nombre élevé de pertes civiles, selon des sources locales et des organisations internationales. De leur côté, les autorités israéliennes justifient ces opérations comme une réponse aux attaques du Hamas.
Le Canada, qui défend officiellement une solution à deux États, a souvent été critiqué pour son soutien militaire et diplomatique à Israël. En mars dernier, le Parlement a adopté une motion non contraignante appelant à œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, sans pour autant reconnaître officiellement l'État palestinien.
Une pression croissante sur le gouvernement Trudeau
Ce mouvement vise à dénoncer la politique canadienne envers le conflit israélo-palestinien et à exiger un embargo total sur les armes à destination d'Israël.
Un message clair : "Pas en notre nom"
Les manifestants, issus de plusieurs organisations telles que World Beyond War, IfNotNow, et Independent Jewish Voices, ont scandé des slogans dénonçant ce qu'ils appellent "le génocide en cours" contre le peuple palestinien à Gaza. Arborant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Jews Say No to Genocide" et "Stop Arming Israel", ils ont également appelé à une révision complète de la politique étrangère canadienne concernant le Moyen-Orient.
"Le Canada joue un rôle actif dans le soutien à des actions militaires qui causent d'énormes pertes civiles. Nous ne pouvons pas rester silencieux", a déclaré Sarah Goldstein, porte-parole du mouvement, lors d'une conférence de presse improvisée sur place.
Une action symbolique, mais ferme
Les manifestants ont temporairement bloqué l'accès à certaines sections du bâtiment, interrompant brièvement les activités parlementaires. Cependant, aucun incident violent n'a été signalé. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a supervisé l'évacuation des lieux et n'a procédé à aucune arrestation.
Un communiqué officiel du collectif a été remis aux médias, appelant le gouvernement à :
Mettre fin à l'exportation d'armes vers Israël.
Soutenir une enquête internationale sur les violations des droits de l'homme dans le cadre du conflit à Gaza.
Revoir l’aide financière et diplomatique accordée à Israël.
Réactions politiques mitigées
Cette action a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique. Certains députés, comme Charlie Angus (NPD), ont exprimé leur sympathie envers les revendications des manifestants, affirmant que "le Canada doit adopter une position équilibrée et respectueuse des droits humains dans le conflit israélo-palestinien." En revanche, des membres du Parti conservateur ont condamné l'occupation, la qualifiant de "manipulation politique irresponsable."
Un débat plus large
Cette manifestation s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens sur Gaza ont entraîné un nombre élevé de pertes civiles, selon des sources locales et des organisations internationales. De leur côté, les autorités israéliennes justifient ces opérations comme une réponse aux attaques du Hamas.
Le Canada, qui défend officiellement une solution à deux États, a souvent été critiqué pour son soutien militaire et diplomatique à Israël. En mars dernier, le Parlement a adopté une motion non contraignante appelant à œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, sans pour autant reconnaître officiellement l'État palestinien.
Une pression croissante sur le gouvernement Trudeau
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NewsTranscription
00:00On ne pourra plus être en silence.
00:04Armes en fraction !
00:07On ne pourra plus être en silence.
00:10On en est maintenant !
00:14On en est maintenant !
00:16On n'a pas eu le temps d'en paniquer.
00:21On ne pourra plus être en silence.
00:25On en est maintenant !
00:28Nous ne serons pas un arbre silencieux, nous serons les armes d'Embargo, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant, maintenant