Luc Farré, secrétaire général de l'Unsa Fonction publique, était invité dans La Matinale, ce jeudi 5 décembre, sur CNEWS. Il s'est exprimé à propos de la grève du 5 décembre : «C'est un message que nous envoyons aux parlementaires et au futur Premier ministre».
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00:00C'est relativement simple, aujourd'hui c'est une journée de mobilisation, d'action et donc de grève, au départ parce que le gouvernement Barnier avec Guillaume Casbarian avait pris des mesures qui franchissaient la ligne rouge, et ces mesures ce sont lesquelles ?
00:17Mais le gouvernement est démissionnaire, donc ces mesures elles sont dans un budget qui a été censuré.
00:22Elles sont dans un budget mais pas que dans un budget, parce que le débat sur la santé des agents publics il demeure, c'est si vrai que le Sénat dans le passé, c'est-à-dire dans le budget 2024, avait voté un amendement à ce budget instaurant une partie des mesures que nous combattons aujourd'hui.
00:40Et c'est donc un message que nous envoyons à la fois au parlementaire et au futur Premier ministre et à son gouvernement, nous ne voulons pas de mesures punitives contre les agents malades.
00:53Franchement vous n'avez pas d'autres moyens d'envoyer des messages à un gouvernement qui n'est même pas encore nommé que de faire grève ? Qu'est-ce que vous dites aux Français qui vont mettre ce matin 3h pour aller travailler, 3h pour revenir et qui n'ont pas les plus gros postes parce qu'ils vont travailler en transport en commun ?
01:11Qu'est-ce que vous leur dites ce matin ? Vous dites oui on a un message à envoyer, vous ne le dites pas, mais écoutez si vous avez un message à envoyer vous savez il y a les réseaux sociaux pour ça.
01:17Écoutez s'il suffisait des réseaux sociaux, s'il suffisait d'envoyer un message en l'exprimant, le constat que nous faisons aujourd'hui c'est qu'aujourd'hui malgré l'esprit de compromis, de discussions et d'échanges que nous avons et que nous avons en permanence,
01:33le gouvernement aujourd'hui qui est tombé, il est vrai, ne nous avait pas entendu, ni le Parlement puisque dans les débats parlementaires les mesures que nous avions et que nous combattons toujours qui sont des mesures punitives contre les agents n'ont pas été entendues.