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00:00Bonjour, je m'appelle Edine, je suis là pour le Téléthon, c'est une association où on fait plein de choses, et vive Ferminil !
00:22Les implos ou les projecteurs de la 38ème édition du Téléthon, c'était ce week-end.
00:28Toute la ville était mobilisée.
00:30Le challenge principal du week-end, c'était la grande mêlée au stade Le Corbusier.
00:36Quelles que soient nos conditions, on est là tous ensemble pour participer à une œuvre qui dépasse nos individualités.
00:42On essaie de se mobiliser pour faire avancer avec les dons qu'on va pouvoir générer, pour faire avancer la science, pour faire avancer la recherche,
00:49et puis pour faire avancer aussi l'aide aux familles qu'apporte le Téléthon et l'AFF.
00:53Et avec plus de 1400 personnes, un record de France a été battu.
01:10C'était important pour nous de venir parce que déjà passer un moment de convivialité, faire un petit peu de publicité pour notre club.
01:16Il y a des équipes qu'on rencontre lors de tournois, ou de matchs, ça nous permet de rencontrer certaines personnes là.
01:22Et puis de passer un bon moment de convivialité organisé par un rugbyman, puisqu'à la base l'idée vient de Fabien Peloux.
01:29Donc c'est ce qui nous a intéressés à venir et passer une bonne journée ensemble.
01:34Nombre d'autres festivités ont animé les rues de Firmini.
01:37Des stands, des concerts.
01:39Pour tout le week-end, place du Breuil en centre-ville.
01:42Et une mobilisation qui dure bien sûr toute la semaine pour la cagnotte nationale.
01:53C'est un silence de plomb qui règne dans le cimetière de Villars.
01:57En ce jour de la Sainte-Barbe, nombreux sont venus se remémorer.
02:01Le tragique destin de 65 mineurs disparus après l'explosion accidentelle de gaz dans le puits de la Chana.
02:08Mon père est mort au fond de la mine.
02:11Et puis c'est une fête à respecter.
02:16Ça représente beaucoup, parce que malgré sa totalité d'étrangers, c'est des gars qui sont morts au fond de la mine.
02:22Et puis à respecter.
02:24C'est très important qu'on se rappelle qu'il y a eu quand même une catastrophe.
02:27Et puis donc elle a été rénovée complètement avec des noms bien connus, je veux dire bien propres.
02:33C'est formidable.
02:34J'avais un voisin, M. Barbier-Louis d'ailleurs, qui habitait Chavassieux, comme où j'habite.
02:39Voilà, qui est décédé à l'époque. Je crois qu'il était gouverneur.
02:42Donc il est décédé à cette catastrophe.
02:45D'abord, c'est un devoir de mémoire pour tous les mineurs qui restent.
02:49Malheureusement, il ne doit pas bien rester beaucoup, beaucoup.
02:52À cette occasion, la mairie de Villars a fait refaire une hostelle pour que les noms des disparus soient correctement orthographiés,
02:59mais aussi pour les ancrer dans l'histoire, presque 83 ans après la catastrophe.
03:04C'est très important, à la fois pour l'histoire, mais également pour nos jeunes générations,
03:08de se rappeler comment ce territoire est né, d'où il vient et quelles sont ses valeurs.
03:13On le voit surtout avec les enfants du conseil municipal des enfants de Villars,
03:16qui nous aident à permettre l'ensemble des cérémonies commémoratives comme celle-ci.
03:20Un devoir de mémoire entretenu pendant toutes ces années est important pour le département,
03:25dont le passé minier fait partie intégrante de son histoire.
03:29Cette tradition, dans les terres minières, est aujourd'hui encore particulièrement vivace et donne lieu à de belles fêtes.
03:38Effectivement Céline, je me trouve au pôle culturel L'Obsis, à Roche-la-Molière,
03:43où se tient cette réunion publique pour élaborer le plan de prévention des risques miniers.
03:47Comme tu l'as dit, la Loire est un département marqué par son passé industriel et minier,
03:52et certains sous-sols restent dangereux.
03:55Aujourd'hui, la réunion va porter sur la zone de Londènes.
03:58Elle est présidée par Yannick Douce, responsable du pôle risque à la direction départementale des territoires.
04:06Alors Monsieur Douce, est-ce que vous pouvez m'expliquer un petit peu, qu'est-ce que c'est que ce plan de prévention ?
04:12Alors un plan de prévention des risques, c'est un outil pour gérer l'urbanisation,
04:17et qui a trois objectifs principaux.
04:19Le premier, c'est de protéger les populations.
04:21Ce que l'on cherche avant tout, c'est protéger les populations,
04:23ensuite de limiter au maximum les impacts sur le bâti, sur les constructions,
04:27et enfin de réduire la vulnérabilité du territoire.
04:30Actuellement, dans la zone de Londènes, il y a beaucoup de risques dans ces sous-sols ?
04:34Oui, donc on est sur un territoire important de l'exploitation minière et historique du bassin stéphanois,
04:40qui couvre à la fois la vallée du Gier, l'agglomération, enfin la commune de Saint-Etienne,
04:45et puis enfin la vallée de Londènes.
04:47Qu'est-ce qu'on peut retrouver dans ces sous-sols ? Qu'est-ce qui porte le risque ?
04:51Alors le plan de prévention des risques s'appuie sur des documents historiques,
04:54issus de l'exploitation minière, et donc on va y retrouver des galeries, des puits de mines,
04:59ce qu'on appelle des fendus, c'est-à-dire des ouvrages qui débouchent au jour.
05:03On a aussi des crassiers, des dépôts de résidus miniers,
05:06et c'est tous ces éléments-là qu'on intègre dans notre plan de prévention des risques
05:10pour définir ce que l'on peut faire en termes de construction.
05:13Elles sont nombreuses encore ces galeries dans les sous-sols ?
05:15Alors elles sont très nombreuses, il y en a présentes.
05:18Pour la plupart, elles sont toutes inondées, bien évidemment,
05:21mais par contre, elles restent présentes dans le sous-sol.
05:23Il y a quelques témoignages dans la vallée de Londènes assez symboliques,
05:27des chevalements qui illustrent le passé minier du territoire.
05:31Il y a eu des éboulements récemment dans cette vallée ?
05:34Alors il y a ce qu'on appelle des désordres miniers,
05:37c'est-à-dire des fontilles, des trous qui apparaissent.
05:40Le plus célèbre, c'est celui qui est apparu près de la zone commerciale de Montieu,
05:44et on en a à peu près entre 5 et 10 chaque année.
05:48Et là, qu'est-ce qui va être fait exactement ce soir ?
05:51Donc ce soir, c'est la réunion de présentation du plan de prévention des risques miniers au public,
05:56sachant que c'est la première étape de mise à disposition de ces informations au grand public,
06:01puisque l'étape suivante, ce sera l'enquête publique
06:04qui se tiendra normalement tout début mars jusqu'à la mi-avril.
06:08Et qu'est-ce qui va être prévu sur cette zone pour le moment ?
06:10Sur cette zone, c'est-à-dire ?
06:11La zone de Londènes, qu'est-ce qui va être prévu ?
06:13C'est un plan de prévention des risques qui couvre 9 communes du territoire de Londènes.
06:17Ce document va permettre de gérer l'urbanisation sur ce territoire
06:22une fois que le plan de prévention des risques sera approuvé normalement à l'été 2025.
06:26Et là, des travaux vont commencer ?
06:28Alors, le plan de prévention des risques n'est pas un outil qui prévoit des travaux.
06:31Le plan de prévention des risques, c'est un outil qui gère l'urbanisation.
06:35La question, je dirais, des travaux, elle intervient lorsqu'il y a des désordres,
06:39mais également de manière préventive.
06:42Mais ça, c'est un autre sujet, c'est une autre question.
06:45Très bien, merci beaucoup, monsieur Douce.
06:47En tout, dans le département de la Loire, il y a 4 plans de prévention des risques miniers qui ont été mis en place.
06:53Les habitants, les entreprises et les associations sont les bienvenus à ces réunions publiques.
06:59Bonjour, bonjour, très bien, merci.
07:03Une chanson en langue des signes mélangeant n'importe quel enfant avec ses différences.
07:09L'école publique Yves Meynier à Cusieux souhaite rassembler
07:13deux éducatrices spécialisées, une accompagnante d'élèves en situation de handicap
07:18et une enseignante donne cours dans une classe avec du matériel lui aussi adapté.
07:24On essaie de chercher ce qui va être aussi important dans l'autonomie de l'enfant
07:28et puis dans ce qui va aussi l'intéresser parce qu'il faut avant tout qu'on ait l'adhésion de l'enfant,
07:33qu'il ait envie de venir avec nous et de nous suivre et d'être partie prenante.
07:39On encourage, on valorise, on essaie par contre d'avoir des consignes assez simples.
07:44On travaille beaucoup avec des photos pour que l'enfant puisse garder en mémoire ce qu'il a fait,
07:48pour qu'on puisse y revenir et puis pour que ce soit valorisant en fait,
07:51qu'il y ait vraiment une trace qui soit valorisante de ses réussites.
07:54Le polyhandicap est une association de déficience et d'incapacité.
07:58Ça fait 15 ans que ces enfants passaient dans cette école une fois par semaine.
08:02Depuis le 27 septembre, c'est tous les jours de la semaine par groupe de 4 le matin ou l'après-midi.
08:08Aujourd'hui, c'est une chose majeure, c'est surtout d'inclure ces enfants qui certes peuvent être un peu différents,
08:15mais les inclure avec tout le monde et être tous ensemble.
08:19Au sein de l'équipe pédagogique actuelle, au sein des enfants de l'école de Cusieux,
08:23comme je vous l'ai dit, mes filles ont été scolarisées ici et ont connu des jeunes qui étaient un peu différents
08:32et ça leur a permis de vivre cette expérience-là.
08:35En France, la première classe a ouvert en 2020 un dispositif qui devait se généraliser à d'autres villes et à d'autres handicaps.
08:43Alors nous allons essaimer, c'est la première du département, celle que nous avons ouverte aujourd'hui avec grand plaisir.
08:49C'est la volonté des communes d'une part, mais ce n'est pas obligatoirement la volonté d'une taille d'une commune importante.
08:55C'est la volonté de l'endroit de là où habitent les enfants.
08:59A la rentrée 2025, il y aura d'autres unités spécialisées.
09:03Alors ça peut être une nouvelle UEP, ça peut être des ULIS, aussi bien en école, en collège ou en lycée,
09:09ou d'autres dispositifs de ce type-là pour accueillir tous les élèves.
09:12La preuve qu'ils font bien partie des autres enfants, eux aussi ont pu voter pour leur conseil municipal.
09:21C'est plus de 500 mètres de câbles qui ont été rattachés entre ces pylônes hauts de 12 mètres par un hélicoptère.
09:27Un spectacle plutôt rare que le maire de Saint-Sixte ne voulait pas manquer.
09:32Apparemment, d'après les dires, c'est une intervention d'hélicoptère, c'est assez rare.
09:36Le lieu s'y prête parce qu'on a une vallée, ils ne pouvaient pas intervenir en camion.
09:41Mais on a été prévenu le 23 novembre au soir d'une rupture du câble qui est tombée sur une voie communale,
09:50le chemin neuf qui relie le lieu dit de la fabrique au bourg.
09:57Du coup, on a dû fermer la circulation pour éviter des dégâts ou pour éviter des incidents.
10:04Du coup, Enedis sont intervenus le lendemain pour enlever le câble, sécuriser les lieux.
10:13Du coup, ils sont intervenus aujourd'hui pour tout remettre en place.
10:17Les deux communes sont séparées par une vallée.
10:19Impossible donc de réaliser cette intervention sans l'aide d'un hélicoptère.
10:23C'est qu'on a un secourant, c'est-à-dire que les clients ne sont pas coupés actuellement.
10:27On a d'autres lignes qui reprennent nos clients.
10:31Et elle se fait aujourd'hui, puisque du fait des interventions qu'on a eues,
10:34et le temps de préparer aussi une intervention pareille, puisqu'on a quand même des moyens assez importants,
10:38et je dirais même exceptionnels, puisque c'est la première fois qu'on voit ça,
10:43ça prend du temps de préparation et d'intervention.
10:46Pour tout simplement sécuriser l'alimentation de nos clients,
10:49parce que ce que je disais tout à l'heure, c'est qu'aujourd'hui nos clients sont repris,
10:52mais si demain on avait un autre problème sur la ligne principale,
10:56eh bien là, on aurait été complètement coincés.
10:58Aujourd'hui, on garantit avec cette réparation une sécurité maximale d'alimentation pour les clients.
11:04La zone est extrêmement accidentée, boisée, on est sur un dévers, un dénivelé assez important.
11:10Pour la sécurité des personnes qui interviennent sur le réseau,
11:13et pour faciliter aussi le déroulement du câble, il est indispensable de faire appel à l'hélicoptère.
11:18L'organisation de l'intervention aura duré près de deux semaines et a coûté plus de 20 000 euros.
11:29Dans une vingtaine de jours, ces cadeaux de Noël seront sous notre sapin.
11:33En attendant de pouvoir les ouvrir, il faut les préparer, mais aussi les commander.
11:38Et pour ça, les enfants ne manquent pas d'imagination.
11:41J'ai commandé plein de trucs, j'ai commandé des Legos, une arène de combat ninja.
11:50J'ai choisi Sonic.
11:52Des Legos.
11:53Un ordinateur.
11:54Une maquillage.
11:55Une grande tablette.
11:57Un pistolet.
11:58Une compresse prise dans le circuit.
12:01Une belle lévis qui roule dans le circuit.
12:05Pour déposer leurs lettres, différents bureaux de poste de la Loire se sont dotés.
12:09Pour la première fois, de boîtes aux lettres qui servent de secrétariat au Père Noël.
12:14Ici, les enfants peuvent venir tous les jours déposer leurs commandes.
12:18C'est important déjà pour la poste d'aider les enfants dans cette mission.
12:22C'est souvent le premier courrier qui rédige.
12:25C'est la première lettre qu'ils rédigent et qu'ils envoient au Père Noël.
12:28Donc ça nous tient à cœur de les aider.
12:30Et la boîte aux lettres, ça permet vraiment de symboliser cet acte.
12:34Et puis ça attire l'attention aussi des enfants qui pensent plus facilement.
12:38On les récupère tous les jours pour ne pas perdre de délai.
12:43Et on les envoie au Père Noël.
12:45Il a une antenne à Libourne.
12:47Il a un secrétariat dédié et on les transmet là-bas chaque jour.
12:50Il y a les lutins qui l'aident à répondre aux enfants.
12:53Les enfants ont jusqu'au 20 décembre pour venir déposer leurs lettres dans les bureaux de poste
12:57s'ils veulent recevoir une réponse du Père Noël.
13:09C'est le Père Noël en personne qui accueille les visiteurs.
13:12Depuis le bout de la rue, cette maison illumine le quartier
13:16avec les centaines de guirlandes qui ont été installées.
13:19Ce soir, c'est le premier soir de 2024 où les décorations sont allumées
13:24et où les visiteurs peuvent en profiter.
13:26Moi, c'est le Père Noël qui est comme ça.
13:29Parce que c'est beau quand il est décoré, sur les décorations.
13:35Pour nous, c'est vraiment un rituel.
13:37Toutes les années, on emmène nos petits-enfants et c'est vraiment quelque chose qu'on adore
13:42parce que c'est vraiment beau.
13:45Et puis l'approche des fêtes de Noël, ça met un peu de boum au corps
13:49parce que c'est tellement bien fait, tellement bien décoré.
13:53Cette maison est devenue au fil des années un incontournable pour la ville de Lorme
13:58et même pour les villes aux alentours.
14:00Pour que tout le monde puisse en profiter,
14:02la municipalité a décidé de remettre en place une navette
14:05afin que les résidents de l'EHPAD viennent eux aussi découvrir ces décorations.
14:09On est bien conscients que nos aînés n'ont pas tous la possibilité de se déplacer
14:14et c'est normal que la commune, à son petit niveau, puisse aider.
14:18Et donc oui, on a notre bénévole Joël Sanchez
14:21qui s'est chargé d'amener nos seniors pour profiter de ce beau spectacle.
14:27Tout a commencé il y a plus de 25 ans lors d'un défi.
14:30Depuis, la tradition perpétue et les décorations changent d'année en année.
14:34Mais il faut s'y prendre tôt pour réussir à toutes les installer avant le grand jour.
14:38C'est ma passion. Du coup, au bout de tant d'années, la passion est venue et je continue.
14:48Ça me contente. Je suis heureux de voir les jeunes heureux.
14:53Tous les soirs, François ouvre sa maison à partir de 17h30
14:57pour que chaque visiteur profite et découvre ses illuminations.
15:01En effet, depuis 11 ans, le collectif des créateurs des Monts-du-Lyonnais
15:05a créé ce rendez-vous pour se connaître et faire connaître des artisans.
15:09On savait qu'on existait, mais sans véritablement se connaître.
15:13Du coup, on a fait la première exposition ici
15:16et montré qu'on peut vivre de son travail en ayant fait les beaux-arts
15:20ou pas, en étant autodidactes.
15:23Il y a de la peinture contemporaine, il peut y avoir de la photo, de la gravure,
15:26mais il n'y a pas de courant spécifique.
15:29L'édition 2024 se déroule toujours sur deux salles,
15:32la salle d'exposition temporaire du musée et la salle de la foule,
15:36qui expose autant de travaux, peintures, sculptures, installations de totem des mers,
15:40des autodidactes qui ont basculé dans un travail personnel,
15:44en tous les cas lié à différentes conceptions de la culture.
15:48Ce n'est pas un art pointu.
15:52Déjà, ce n'est pas un art conceptuel,
15:55c'est vraiment un art du côté de l'intime,
15:58comme vous disiez tout à l'heure, du savoir-faire.
16:01Au niveau de la scénographie, chaque année, on essaie de montrer différemment,
16:05aussi en fonction des artistes qui viennent.
16:08Chaque artiste a son univers.
16:11C'est vrai que le lieu de la chapellerie, le musée et la salle de la foule,
16:16ça nous permet tout ça, c'est nous qui l'avons construit.
16:20Sans lier entre eux, les artistes ou les artisans exposent leur monde, leurs objets.
16:24Quelques exemples. Première expo d'une jeune artiste et ses créations de lampes.
16:28Elle vit en haute loire.
16:30Les collections de Bonhomme Hulse sur ses bateaux radeaux évoquent la fuite ou le chaos.
16:34On est dans la fuite ou dans la quête.
16:37En arrière-salle, des objets récupérés, détournés.
16:40Ou encore ces photos-scénarios de ce couple de jurassiens
16:43avec l'envie de sublimer un espace fantasmé.
16:47Salle de la foule, les artistes invités aussi veulent accrocher le regard.
16:51Il y a cette reprise de la danse de Derain via l'expressionnisme allemand.
16:55Et précisément une école qui a pour titre Der Blue Reiter, le cavalier bleu en français.
17:01On peut aussi penser à Maggie Marin et son Maybe avec ses corps torturés.
17:06Et à côté, c'est un élève qui a suivi l'école allemande du Bauhaus
17:09et ses portraits aplatis, béats, vidés d'affects.
17:13Bref, c'est un salon qui peut apporter une bouffée d'air
17:16dans une ville qui compte bien sûr un musée du Chapeau,
17:19mais pas forcément de galerie.
17:21Il faut donc donner à voir, insiste le maire.
17:23On ouvre les yeux, bien quand on vient d'ici.
17:26On n'est pas forcément connaisseur, mais on s'enrichit de ce que vous attendez.
17:32Pour ce 11ème salon, ce sont 11 artistes invités qui complètent les 8 du collectif.
17:37À cela s'ajoutait le vernissage, un parcours,
17:40dans un atelier peinture réalisé par des enfants
17:44pour inviter le public à se restaurer.
17:46Pinceaux, palettes, personnages, tout invité aux nourritures terrestres.
17:50Un pas de plus pour rendre l'art actuel,
17:53ou tout au moins au centre des envies de tout un chacun.
17:55Une expo-vente qui dure jusqu'au dimanche 8 décembre.
17:58Les artistes des mondules honnêtes seront présents toute la semaine
18:01en très payant 3 euros gratuits pour les enfants.