• l’année dernière
Emmanuel Macron a commencé à recevoir les chefs de partis politiques à l'Élysée afin de tenter de trouver un successeur à Michel Barnier, après la censure de son gouvernement.

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Transcription
00:00Il faut bien comprendre une chose, c'est que sans majorité, sans budget et sans gouvernement,
00:05la France s'affaiblit chaque jour davantage.
00:09Elle s'affaiblit parce que nous avons eu 1 000 milliards d'euros de dettes supplémentaires en 7 ans,
00:13parce que nous avons 1 000 agressions par jour dans notre pays
00:17et parce que vous avez, par exemple, un nombre record de défaillances d'entreprises
00:21avec 65 000 entreprises qui ont fait faillite depuis le début de l'année,
00:25soit une augmentation de 20 % depuis quelques mois seulement.
00:29Et donc, aujourd'hui, quel est l'objectif ?
00:32L'objectif, c'est de faire en sorte de perdre le moins de temps possible
00:37jusqu'à, à mon avis, ce qui sera cette inéluctable prochaine dissolution en juillet prochain.
00:42Macron répète en ce moment, en tout cas pour l'instant, qu'il ne souhaite pas de nouvelle dissolution.
00:48Ok. Moi, je pense que nous n'aurons pas d'autre choix,
00:51vu la situation impossible que nous subissons tous,
00:55mais que les Français qui nous regardent subissent.
00:57Et puis, l'autre objectif, c'est d'éviter le pire.
01:00Et je crois que la France insoumise, je ne suis pas obsédé par la France insoumise,
01:04j'entendais ce que disait Madame Royal tout à l'heure,
01:06mais je suis obsédé par, malheureusement, les convictions, les idéologies mortifères qu'ils portent
01:12et qui ne ressemblent pas à l'idée que je me fais de la France.
01:16Donc, qu'est-ce que ça signifie concrètement, de manière très simple et opérationnelle ?
01:20Ça veut dire, oui, nous ne censurerons pas le gouvernement,
01:26sauf s'il comprend des ministres LFI que nous combattons.
01:31Et si on a un Premier ministre de gauche détaché de LFI, vous êtes ouvert à ça ?
01:36Et l'autre chose que je veux vous dire, c'est que la question de la participation,
01:40ce n'est pas la même chose que de la censure ou de la non-censure.
01:44La question de la participation, elle dépendra du fond,
01:48c'est-à-dire de ce que nous pouvons ou ce que nous ne pourrons pas faire
01:51au regard de la configuration choisie par le Président de la République,
01:55parce que là aussi, chacun son rôle, c'est au Président de nommer et de choisir un Premier ministre.
02:00En fonction du Premier ministre, en fonction de ce qu'il entendra mener comme politique,
02:05nous pourrons éventuellement travailler avec lui s'il vient, même s'il est de gauche,
02:12d'une gauche républicaine, si dans un contrat de gouvernement,
02:16la droite peut avancer ses idées et ses convictions au service des Français.
02:21En revanche, si dans le contrat de gouvernement, nous n'obtenons rien qui permet de maîtriser les flux migratoires,
02:28qui permettent de mieux sécuriser, de protéger les Français, de protéger les agriculteurs,
02:32ou qui fassent qu'on aurait une augmentation des impôts sans baisse des dépenses,
02:36là nous dirons non et nous ne participerons pas.

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