L’alcool pendant les fêtes : prévenir et ralentir avant le dry January ! - Parlons Santé - Vidéo Dailymotion

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Avec Daniel Scimeca, Médecin généraliste  Rendez-vous tous les samedis à 7h39.  ___________________________________________________________________________ 🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ##PARLONS_SANTÉ-2024-12-07##

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00:00Tout de suite, il ne boit pas et il ne fume pas non plus. C'est le docteur Cimeca. Bonjour Daniel.

00:09Bonjour, bonjour à tous.

00:11On parle de la santé, de votre santé comme chaque samedi matin sur Sud Radio à la même heure. Il est 7h41. Votre message, buvez moins à l'approche des fêtes. Pourquoi ?

00:22Parce que l'approche des fêtes, forcément, je commence par dire une bêtise, il n'est pas obligatoire de boire de l'alcool.

00:32Il y a un vieux préjugé qui voudrait que de faibles quantités d'alcool soient bonnes pour la santé. Tout ça a été mis en échec. La santé idéale, c'est zéro alcool.

00:43Après, évidemment, on reste dans une dimension humaine. Ce qui est intéressant de réduire avant les fêtes, il y aura ensuite le fameux janvier sec ou dry January quand on parle français.

00:56Mais de réduire avant, ça permet peut-être de pouvoir optimiser le plaisir par rapport à la quantité pendant les fêtes.

01:05Parce que tout le monde le sait, en fait, plus on boit, moins il y a de plaisir et c'est la roue infernale qui amène à consommer davantage.

01:14Alors que les gens qui consomment très peu d'alcool le savent, finalement, un petit apéro de temps en temps, ça procure beaucoup de plaisir avec pas beaucoup d'alcool.

01:23Voilà l'intérêt de se sensibiliser et de réduire avant les fêtes.

01:28Voilà aussi l'intérêt de continuer à réduire sur la durée. On est d'accord ?

01:34Sur la durée, et on peut rappeler maintenant les recommandations qui sont des recommandations uniques dans les deux sexes.

01:41Avant, on était un peu plus sévère pour les femmes. Maintenant, c'est une recommandation unique de divers standards.

01:48Vous savez, les verres standards, c'est-à-dire que si on boit de la bière et si on boit du whisky, ce n'est pas le même verre.

01:54De divers verres standards par semaine avec au moins un jour ou deux à zéro verre et pas plus de deux verres le même jour.

02:04Vous voyez, c'est les trois critères. Bien évidemment, la femme enceinte ou allaitante, c'est zéro plus zéro.

02:12Évidemment, le problème est spécifique pour les ados, mais normalement, c'est zéro alcool.

02:20Pourquoi le problème est spécifique pour les ados ?

02:23Comment ?

02:24Pourquoi le problème est spécifique pour les ados ?

02:26C'est compliqué, les ados. Il n'y a pas que l'alcool. Le sujet des ados mériterait une chronique entière à leur sujet.

02:37En tout cas, normalement, effectivement, surtout les alcools très forts, le binge drinking, etc., c'est une catastrophe.

02:45C'est une roue infernale et assez rapide.

02:49Avant les fêtes, on commence à se sensibiliser parce que comme ça, le petit coup qu'on boira le soir du réveillon ou le lendemain,

02:57il procurera finalement autant de plaisir que quand on est dans une espèce d'habitude et de routine qui finalement,

03:05si on y réfléchit bien, procure assez peu de plaisir et a beaucoup d'inconvénients pour la santé.

03:10Eh bien, c'est noté dans l'ordonnance. Merci beaucoup docteur.

03:13On vous retrouve un prochain samedi sur Sud Radio.

03:15Daniel Cimeca, toujours avec plaisir.

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